Un sceau d'un roi de Judée découvert à Jérusalem

JERUSALEM (Reuters) - 

 

Des archéologues israéliens sont parvenus à établir qu’un petit objet découvert il y a cinq ans lors de fouilles près de la vieille ville de Jérusalem était un sceau portant le nom d’un roi de Judée du VIIIe siècle avant Jésus-Christ, Ezéchias, fils d’Achaz.

Le rond d’argile, de moins d’un centimètre de diamètre, scellait un rouleau de papyrus dont l’impression des fibres est visible sur le revers, suggérant que le sceau fermait un document signé par le roi lui-même, a précisé mercredi Eilat Mazar, une archéologue de l’Université hébraïque de Jérusalem, qui a dirigé les fouilles

Pour Eilat Mazar, cet objet “a très probablement été tenu par le roi Ezéchias”. 

Le sceau porte des motifs de style égyptien, un disque solaire ailé et une ankh, le hiéroglyphe qui signifie “vie”. Ezéchias, roi de Judée de -716 à -687, a notamment fait fortifier Jérusalem et y a fait acheminer l’eau potable par un canal qui a été découvert au XIXe siècle.“Il mit sa confiance dans Yahweh, D-ieu d’Israël, et il n’eut pas son semblable parmi tous les rois de Juda qui vinrent après lui ou qui le précédèrent”, dit de lui le Deuxième Livre des Rois (18:5)

 

Ari Rabinovitch, Guy Kerivel pour le service français

 

 

 

Selon la directive Européenne, Les Juifs de Judée et de Samarie sont dans l’illégalité.

Par Jean Vercors

Les implantations israéliennes ne pourront plus désormais bénéficier de nouveaux projets de coopération économique, financements, bourses, programmes de recherches, émanant de l’Union ou de ses États membres.

L’UE ne reconnait pas l’annexion unilatérale israélienne de Jérusalem-Est et du Golan et même de Gaza déclarée Judenrhein depuis 2005 (annexion suite à la victoire face à une agression de 4 armées arabes), considère comme illégales les implantations israéliennes en Judée et Samarie (Cisjordanie),  Sa Directive qui prévoit l’étiquetage des produits Israéliens issus de ces territoires n’a aucun fondement juridique et est contraire au droit international.

Une mesure discriminatoire visant Israël

Depuis 2002, une large campagne d’appel au boycott des produits israéliens a vu le jour en France comme un peu partout dans le monde, L’Union Européenne semble avoir pris le relais de Bds un mouvement d’inspiration nazie.

Quel que soit l’époque ou le pays ou vécurent les Juifs, ceux-ci ont très souvent  été considérés illégaux. Ghettos, Buchers, inquisitions, expulsions, pogroms, massacres de masse,  les Européens ont été les acteurs directs des pires atrocités antijuives.

Outre les pogroms localisés comme celui de Strasbourg ou  plus de 900 des 1884 habitants juifs de la ville le 14 février 1349, jour de la Saint-Valentin furent massacrés, il y eut des formes de grande ampleur, à l’échelle d’un pays comme l’édit d’expulsion des Juifs d’Angleterre en 1290, les spoliations et expulsions des Juifs de France -1182-1306-1321-1394-1430) et l’éviction des Juifs d’Espagne en 1492.

Il y eut surtout à l’échelle de toute l’Europe lors de la seconde Guerre mondiale, la Shoah, « solution finale » d’Adolf Hitler – la « question juive » en Europe, qui causa la mort de plus de 6 millions de personnes désignées comme juives dont 1,5 million d’enfants.

Ceux-ci représentaient les trois quarts des Juifs de l’Europe occupée, les deux tiers de ceux du Vieux Continent et plus du tiers de la population juive mondiale.

Les Médias et les antisionistes gros producteurs de mensonges et relais de la propagande arabe mitraillent sans relâche  la population avec les mot occupation, constructions illégales, apartheid et vol de terre.

On finit par faire croire qu’en réalité Israël occupe la Judée et la Samarie. Or sur le plan historique et juridique  toute cette mascarade médiatique est une falsification du droit international soutenue par ceux qui prétendent le défendre.

En plus des « liens historiques de la Judée et la Samarie avec le peuple Juif «, la revendication d’Israël sur ces terres est conforme à la jurisprudence établie tel que reconnue par la convention de San Remo de 1920.

La participation de 51 membres de la Ligue des Nations, incluant la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada et l’Europe, a confirmé l’accord Balfour donnant toute la terre à l’ouest du Jourdain au peuple juif.  L’importance de cette convention est telle qu’aucune résolution des Nations Unies ne peut la supplanter ou la changer!

L’union Européenne est donc dans l’illégalité.

La France pays des lumières occupe depuis 1860  la Savoie et  le comté de Nice qui appartenait au royaume de Sardaigne, depuis 1769 la corse, la Martinique et bien d’autres territoires qu’elle appelle Dom Tom

L’Angleterre occupe toujours les iles Malouines (Falkland) et le détroit de Gibraltar

L’Espagne  occupe l’enclave de Ceuta  et Melilla au Maroc

Le Danemark Occupe le Groenland

Mme Ashton ! Et la Turquie occupant l’île de Chypre depuis 1974, n’est-elle pas dans l’illégalité ? J’avais oublié, elle est en colonie …de vacances.

L’Europe qui a donné naissance au communisme, au fascisme, au nazisme et l’Islamo Fascisme (en partie) a été et restera le plus grand colonisateur de la terre.

Pour préserver sa paix sociale, l’UE préfère  s’acharner sur Israël  le seul état démocratique du proche orient  plutôt que de dénoncer la tyrannie des pays arabes.

L’UE bat un nouveau record d’hypocrisie.

 

Pour les sources eur-lex.europa - eeas.europa - en.wikipedia

 

Le mois dernier, j’avais écrit à l’UE au sujet de son utilisation erronée de l’expression «frontières  de 1967? incorrectes dans la plupart de ses documents.  

Voici mon Email

Dans votre réponse vous vous référez aux lignes de 1967 et vous dites que l’Union européenne prévoit un accord portant sur la base des lignes du 4 juin 1967.

Et votre utilisation répétée, dans les documents officiels de l’UE, du mot «frontières» fait référence à ces lignes mêmes.

La question n’est pas de savoir si vous faites allusion aux lignes d’armistice de 1949 ou aux lignes du 4 juin 1967 – la question fait allusion à ces lignes comme des «frontières» dont vous faites référence à plusieurs reprises.

Vous semblez admettre qu’elles ne sont pas et n’ont jamais existé comme frontières. C’est ce que vous dites?

Et si oui, allez-vous être prudente afin de vous référer uniquement à elles comme « lignes » à l’avenir?

En outre, serez-vous en mesure à corriger les nombreux documents précédents que vous avez publiés et qui appellent à tort ces lignes «frontières»?

Je suppose que vous pouvez apprécier l’importance d’être précis à ce sujet.

Ce n’est pas seulement une question de sémantique.

Les lignes d’armistice de 1949 n’ont jamais été acceptées comme frontières pour une raison, même dans les résolutions de l’ONU, et en leur donnant plus d’importance après le fait – prétendant qu’elles avaient le statut juridique de frontières est en effet grave.

Ce n’est rien moins que de vouloir réécrire l’histoire pour mieux s’adapter à la position actuelle de l’UE, et c’est ce qui est offensant concernant cette référence répétée aux «frontières».

Dans l’attente de votre réponse,

Salutations distinguées.

L’UE, sachant que sa terminologie est fausse et mensongère refuse toujours de corriger le terme   »frontières de 1967? de sa directive Anti Israélienne.

Jean Vercors -Rédaction Israël-flash

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Gaza : les Salomon de comptoir

Israël a tort, même quand il a raison !


Un ami me faisait remarquer, à juste titre, que le titre de « une » de Libération du samedi 16 novembre « Gaza sous le feu » aurait avantageusement pu être complétée par « Israël sous la pluie ». Non que la météo soit maussade au pays du Mossad, mais parce que le feu qui s’abat sur le territoire régi par le Hamas est la conséquence de la pluie de rockets et de missiles Fajr envoyée depuis des mois sur Israël par des groupes islamistes radicaux.

C’est sans doute trop demander aux experts en titraille du quotidien de la rue Béranger d’expliquer à leurs lecteurs que les conséquences sont le produit d’une cause, et non l’inverse. Mais comme à Libé, on n’est pas tombé de la dernière pluie (de rockets), le préposé à l’édito va vous révéler le fin mot de l’histoire. Tout cela ne serait que des manœuvres de dirigeants aussi cyniques que peu soucieux de la vie des gens qu’ils gouvernent : « En Israël, le Premier ministre Benyamin Netanyahou et ses alliés de l’extrême droite va-t-en guerre sont bien décidés à jouer des vieux réflexes et de la peur à quelques semaines des élections législatives » écrit ainsi Vincent Giret. Quelques lignes plus loin, il soupçonne le Hamas de vouloir entraîner l’Egypte des Frères musulmans dans une spirale de violence. Giret, et d’autres confrères de sa corporation éditorialisante, se plaisent à endosser la robe du juge impartial se lamentant qu’une fois de plus les modérés sont débordés par les extrémistes, et qu’il n’y ait en pas un pour rattraper l’autre. Netanyahou et le Hamas sont des « alliés objectifs » pour faire capoter tout ce qui pourrait ressembler à une paix, même fragile entre Israël et les Palestiniens. On passera sur la reprise constante de la vieille antienne stalinienne des « alliances objectives », qui sert avant tout à masquer la paresse de la pensée, et la rusticité de l’analyse.

Netanyahou va-t-en guerre ? Nos Salomon de comptoir n’ont pas dû bien lire la documentation que leur service ad hoc leur a fait parvenir pour alimenter leurs cogitations. Bibi Netanyahou est l’un des rares premiers ministres d’Israël à n’avoir jamais déclenché de guerre lorsqu’il était en fonction entre 1996 et 1999, ni depuis son retour au pouvoir en 2009. On ne le classera pas pour autant dans la catégorie des colombes, car l’homme ne cache pas qu’il n’hésiterait pas à faire donner la garde, et même plus, s’il estime que les intérêts vitaux de l’Etat juif sont menacés.

Netanyahou boute-feu pour des raisons électoralistes ? Nos éditorialistes ont dû confondre avec le combat de titans entre Fillon et Copé, et appliquer à la situation politique israélienne des schémas bêtement hexagonaux. Netanyahou n’a nul besoin d’une guerre pour l’emporter le 22 janvier prochain. Le capital de confiance dont il bénéficie dans une majorité de la population et les divisions de l’opposition laissent augurer une large victoire du Likoud et de ses alliés lors du prochain scrutin. Au contraire, les aléas d’une confrontation armée avec le Hamas, comme cela a été le cas lors de l’opération Plomb durci déclenchée par son prédécesseur Ehud Olmert en 2009, peuvent se révéler électoralement dangereux pour lui. Enfin, toute son énergie est employée à organiser la riposte, diplomatique et militaire, au danger principal pour Israël, la nucléarisation de l’Iran. Cependant, s’il laissait bombarder sans réagir ses électeurs potentiels, on comprendrait que ces derniers lui en tiennent rigueur dans l’isoloir.

La responsabilité de la séquence violente qui se développe actuellement dans la guerre sans fin entre Israël et ses ennemis est à porter au débit du seul Hamas. Les chefs islamistes radicaux de Gaza sont près à sacrifier non pas leur vie (ils se cachent dans les sous sols des hôpitaux du territoire), mais celles de centaines de leurs sujets pour éliminer leur vieil ennemi Mahmoud Abbas et saboter son initiative de reconnaissance d’un Etat palestinien non membre par l’assemblée générale de l’ONU. Mais cela, c’est trop difficile à dire pour nos éminents éditorialistes, parce que c’est trop simple.

 

Le causeur

*Photo : Libération/Patrick Peccatte.


Il faut arrêter la colonisation a dit le nouvel ami d’Israël.


Sasson Adato


C’est vrai il faut commencer par répondre à une question primordiale “ Que font les Juifs en Israël ? 

De quel droit construisent-ils chez eux ? 

D’autant plus que l’État d’Israël a fixé sa capitale à Jérusalem “ en dépit de l’absence d’accord international sur le statut de cette ville.” souligne le quai d’Orsay.

En effet, la diplomatie francaise le 19 octobre dernier déclarait “ La France condamne l’approbation donnée par le ministère de l’Intérieur israélien à la construction de 800 nouveaux logements dans la colonie de Gilo à Jérusalem-Est. En ouvrant la voie à l’extension du périmètre de cette colonie, cette décision constitue une provocation, dans un contexte d’ores et déjà tendu.

La France rapelle que la colonisation israélienne, sous toutes ses formes, est illégale au regard du droit international, qu’elle nuit au rétablissement de la confiance entre les parties et qu’elle constitue un obstacle à une paix juste fondée sur la solution des deux États.

Nous apelons instamment les autorités israéliennes à revenir sur cette décision et à s’abstenir de toute mesure visant à étendre et pérenniser la colonisation.  

Déclaration du 24 octobre “ La France condamne la décision du ministère israélien du logement de publier des appels d’offres pour 700 nouveaux logements dans les colonies de Pisgat Zeev (à Jérusalem-Est) et de Maalé Adoumim (en Cisjordanie).

la France ne connaît pas la Judée Samarie ! 


Cette décision intervient quelques jours seulement après l’approbation donnée à l’extension d’une autre colonie à Jérusalem-Est, que nous avons condamné également. La France est particulièrement inquiète de la multiplication récente d’annonces provocatrices quant à l’accélération de la colonisation.

Nous Juifs, connaissant aussi les valeurs intellectuelles devrions être  en accord sur les patrimoines de chaque État; c’est pourquoi, il faudrait  demander aux Nations ‘dites’ unies de protéger l’avenue des champs Élysées contre toutes réparations, constructions dans cette avenue, de par sa notoriété elle appartient au patrimoine mondial, 

il faudra en parler à nos gouvernants !!!

Mais ils sont trop occupes à distribuer généreusement notre argent aux palestiniens et autres terroristes.

Quant à le demande de ripostes mesurées pourquoi les médias oublient de signaler les 1650 israéliens tués par le hamas et autres organisations criminelles pourtant reconnues comme organisations criminelles terroristes par les Etats-Unis, l’Union Européenne, le Canada, l’Australie, le Japon et Israël.

il eut été plus judicieux de poser la question à nos dirigeants combien de roquettes sont tombées sur Israël en une semaine 150, combien de roquette sont tombées sur Israël depuis le début de l’année  615, mais ils avaient déjà la réponse !.

Sauf que la politique de la France vis-à-vis d’Israël est plus ambigu, car que dit le consulat français à Jérusalem : ”Dimanche, sept roquettes s'étaient abattues sur le territoire israélien notamment près de la ville de Beersheba, à la suite d'un raid aérien israélien qui avait coûté la vie à un membre de la branche armée du Hamas, mouvement contrôlant la bande de Gaza.”. Monsieur le Consul aurait été plus avisé de préciser qu’Israël a riposté à un attentat perpétré en territoire israélien qui a failli coûter la vie à un officier israélien, qui a perdu une main.

Il fallait que dans ce concert de désinformation l’agence A F P , lisez ( AGENCE FRANCE PALESTINE ) soit présente afin qu’à son habitude  elle donne sa version, une pure vue de l’esprit, ;” Les tirs sur Beersheba ont été revendiqués à Gaza par le groupe armé palestinien Comités de résistance populaire (CRP). Ces tirs de roquettes sont survenus à la suite d'un raid aérien israélien sur Gaza ayant tué dans la nuit un membre de la branche armée du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et blessé un autre activiste du groupe. Cette nouvelle flambée de violence a été déclenchée par une incursion israélienne près de la ville de Khan Younès (sud de la bande de Gaza) à laquelle ces combattants avaient riposté par des tirs au mortier sur des chars israéliens, selon des sources médicales et des témoins palestiniens “ La technique est connue pour faire accepter un gros mensonge, il faut y inclure un brin de vérité, et le tour est joué, la vérité est “ Les tirs sur Beersheba ont été revendiqués à Gaza par le groupe armé palestinien Comité de résistance populaire (CRP) “ ensuite tout le reste parait crédible


Mais soyons heureux Monsieur le Président s’est rendu à Toulouse avec Bibi Nétanyhou

Discours de Benyamin Netanyahou à l'O N U

 

Il y a trois mille ans, le roi David régna sur l’Etat juif dans notre capitale éternelle, Jérusalem. Je dis cela à tous ceux qui proclament que l’Etat juif n’a pas de racines dans notre région et qu’il va bientôt disparaître.

 

Tout au long de notre histoire, le peuple juif a surmonté tous les tyrans qui ont cherché à nous détruire. Ce sont leurs idéologies qui ont été abandonnées par l’histoire.

 

Le peuple d’Israël est vivant ! Nous disons en hébreu « Am Yisrael Chai », et l’Etat juif vivra éternellement.

 

Le peuple juif a vécu sur la terre d’Israël depuis des milliers d’années. Même après que la plupart d’entre eux furent exilés, les Juifs ont continué à vivre sur la terre d’Israël à travers les âges. Notre peuple n’a jamais abandonné le rêve de retourner dans son ancienne patrie.

 

Défiant les lois de l’histoire, nous l’avons fait. Nous sommes revenus de l’exil, nous avons restauré notre indépendance et reconstruit notre vie nationale. Le peuple juif est rentré chez lui.

 

Nous ne serons jamais plus déracinés à nouveau.

 

Hier, c’était Yom Kippour, le jour le plus saint de l’année juive.

 

Chaque année, depuis plus de trois millénaires, nous sommes réunis en ce jour de réflexion et d’expiation. Nous prenons conscience de notre passé. Nous prions pour notre avenir. Nous nous souvenons de nos souffrances et de nos persécutions; nous nous souvenons des déboires importants de notre dispersion, nous pleurons l’extermination d’un tiers de notre peuple, six millions d’individus, pendant la Shoah.

 

Mais à la fin de Yom Kippour, nous célébrons.

 

Nous célébrons la renaissance d’Israël. Nous célébrons l’héroïsme de nos jeunes hommes et femmes qui ont défendu notre peuple avec le courage indomptable de Josué, de David, et des Macchabées d’autrefois. Nous célébrons la merveille qu’est l’Etat florissant juif moderne.

 

En Israël, nous marchons sur la même bande de terre et les mêmes chemins que ceux qu’ont emprunté nos patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Et nous ouvrons de nouvelles voies à la science, à la technologie, à la médecine et à l’agriculture.

 

En Israël, le passé et l’avenir trouvent un terrain d’entente.

 

Malheureusement, ce n’est pas le cas dans de nombreux autres pays. Aujourd’hui, une grande bataille est menée entre la modernité et l’époque médiévale.

 

Les forces de la modernité cherchent un brillant avenir dans lequel les droits de tous seraient protégés, dans lequel une bibliothèque numérique en constante expansion serait disponible dans la paume de chaque enfant, dans lequel chaque vie serait sacrée.

 

Les forces de la féodalité veulent un monde dans lequel les femmes et les minorités seraient soumises, dans lequel la connaissance serait supprimée, dans lequel - non pas la vie - mais la mort serait glorifiée.

 

L’affrontement de ces forces prend place dans le monde entier, mais nulle part plus nettement que dans le Moyen-Orient.

 

Israël se dresse fièrement avec les forces de la modernité. Nous protégeons les droits de tous les citoyens, hommes et femmes, Juifs et Arabes, musulmans et chrétiens – tous sont égaux devant la loi.

 

Israël travaille à rendre le monde un meilleur endroit: nos scientifiques gagnent des prix Nobel. Notre savoir-faire est dans chaque téléphone et dans chaque ordinateur que vous utilisez. Nous prévenons la faim en irriguant les terres arides en Afrique et en Asie.

 

Récemment, j’ai été profondément ému lorsque j’ai visité le Technion, l’un de nos instituts technologiques à Haïfa, et que j’ai vu un homme paralysé de la taille aux pieds, monter un escalier, assez facilement, à l’aide d’une invention israélienne.

 

Et la créativité exceptionnelle d’Israël va de pair avec la compassion remarquable de notre peuple. Lorsqu’une catastrophe frappe, partout dans le monde – en Haïti, au Japon, en Inde, en Turquie, en Indonésie et ailleurs – les médecins israéliens sont parmi les premiers sur les lieux, ils sont là pour sauver des vies.

 

Cette année, j’ai perdu mon père et mon beau-père. Dans les salles de l’hôpital même où ils ont été traités, les médecins israéliens traitaient des Arabes palestiniens. En fait, chaque année, des milliers d’Arabes des territoires palestiniens et arabes de tout le Moyen-Orient viennent en Israël, pour être soignés dans des hôpitaux israéliens, par des médecins israéliens.

 

Je sais que cela ne sera pas entendu à l’extérieur de cette tribune, mais c’est la vérité. Il est important que vous soyez conscients de cette vérité.

 

C’est parce qu’Israël chérit la vie et est épris de paix qu’Israël cherche la paix.

 

Nous cherchons à préserver nos liens historiques et nos traités de paix historiques avec l’Egypte et la Jordanie. Nous cherchons à établir une paix durable avec les Palestiniens.

 

Le président Abbas vient de s’exprimer ici. Je lui dis et je vous le dis: nous ne résoudrons pas notre conflit avec des discours diffamatoires à l’ONU. Ce n’est pas la façon de résoudre un conflit. Nous ne résoudrons pas notre conflit avec des déclarations unilatérales d’indépendance. Nous devons nous asseoir ensemble, négocier ensemble, et parvenir à un compromis mutuel, dans lequel un Etat palestinien démilitarisé reconnaîtra le seul et unique Etat juif.

 

Israël veut voir un Moyen-Orient de progrès et de paix. Nous voulons voir les trois grandes religions qui ont jailli de notre région – le judaïsme, le christianisme et l’islam – coexister dans la paix et dans le respect mutuel.

 

Pourtant, les forces médiévales de l’islam radical, que vous venez de voir à l’assaut des ambassades américaines à travers le Moyen-Orient, s’y opposent.

 

Elles cherchent la suprématie sur tous les musulmans. Elles sont déterminées à la conquête du monde. Elles veulent détruire Israël, l’Europe, l’Amérique. Elles veulent éteindre la liberté. Elles veulent la fin du monde moderne.

 

L’Islam militant a beaucoup de branches – des dirigeants de l’Iran avec leurs gardiens de la révolution aux terroristes d’Al-Qaïda aux cellules radicales -  qui se cachent dans chaque partie du globe.

 

Mais en dépit de leurs différences, elles reposent toutes sur le même socle amer de l’intolérance. L‘intolérance est dirigée d’abord vers leurs coreligionnaires musulmans, ensuite vers les Chrétiens, les Juifs, les Bouddhistes, les Hindous, les personnes laïques, tous ceux qui ne se soumettent pas à leur crédo impitoyable.

 

Ils veulent entraîner l’humanité vers une ère de dogme aveugle et vers un implacable conflit.

 

Je suis sûr d’une chose. En fin de compte, ils échoueront. En fin de compte, la lumière pénètrera l’obscurité.

 

Nous avons vu cela se produire avant.

 

Il y a quelque cinq cents ans, l’imprimerie a permis d’élever l’Europe au dessus d’un âge sombre. Finalement, l’ignorance a fait place à la lumière.

 

De même, le monde cloisonné du Moyen-Orient finira par céder à la puissance irrésistible de la liberté et de la technologie. Lorsque cela se produira, notre région sera guidée, non par le fanatisme et la conspiration, mais par la raison et la curiosité.

 

Je pense que la question pertinente est celle-ci: il ne s’agit pas de savoir si ce fanatisme sera vaincu, mais combien de vies seront perdues avant qu’il ne soit vaincu ?

 

Nous avons vu cela se produire avant aussi.

 

Il y a 70 ans, le monde a vu une autre idéologie fanatique plier sur la conquête du monde. Une idéologie qui a brûlé. Mais pas avant qu’elle ait entraîné des millions de personnes avant sa chute. Ceux qui s’opposaient à ce fanatisme ont attendu trop longtemps avant de réagir. En fin de compte, ils ont triomphé, mais à un prix terrible.

 

Mes amis, nous ne pouvons pas laisser cela se reproduire.

 

L’enjeu n’est pas seulement l’avenir de mon pays. L’enjeu est l’avenir du monde. Rien ne pourrait mettre en péril notre avenir commun plus que l’armement de l’Iran avec des bombes nucléaires.

 

Pour comprendre ce que le monde serait avec un Iran nucléaire, imaginez le monde avec un Al-Qaïda possédant l’arme nucléaire.

 

Cela ne fait aucune différence si ces armes meurtrières sont entre les mains du plus dangereux régime terroriste du monde, ou de la plus dangereuse organisation terroriste du monde. Les deux sont guidés par la même haine; entraînés par le même désir de violence.

 

Il suffit de regarder ce que le régime iranien a fait jusqu’à présent, sans armes nucléaires.

 

En 2009, ils ont brutalement réprimé des manifestations de masse pour la démocratie dans leur propre pays. Aujourd’hui, les membres de leur garde participent au massacre de dizaines de milliers de civils syriens, dont des milliers d’enfants.

 

Ils ont encouragé le meurtre de soldats américains en Irak et continuent de le faire en Afghanistan. Avant cela, ils ont tué par procuration des centaines de soldats américains à Beyrouth et en Arabie saoudite. Ils ont transformé le Liban et la bande de Gaza en bastions terroristes, stockés près de 100.000 missiles et roquettes dans des zones civiles. Des milliers de ces roquettes et missiles ont déjà été tirés sur les villes israéliennes par les terroristes qui sont à leur solde.

 

Dans la dernière année, ils ont étendu leurs réseaux terroristes internationaux à une vingtaine de pays sur les cinq continents – de l’Inde et à la Thaïlande, au Kenya et à la Bulgarie. Ils ont même comploté pour faire exploser un restaurant à quelques rues de la Maison-Blanche, dans le but de tuer un diplomate.

 

Et bien sûr, les dirigeants iraniens ont nié la Shoah à  plusieurs reprises et appelé à la destruction d’Israël de manière quotidienne, comme ils l’ont fait encore cette semaine, devant l’Organisation des Nations Unies.

 

Je vous demande donc, compte-tenu de ce bilan de l’agression iranienne sans armes nucléaires, d’imaginer l’agression iranienne avec des armes nucléaires. Imaginez leurs missiles à longue portée inclinés avec des ogives nucléaires, leurs réseaux terroristes armés de bombes atomiques.

 

Qui d’entre vous se sentira en sécurité au Moyen-Orient? Qui sera en sécurité en Europe? Qui sera en sécurité en Amérique? Qui le sera partout ailleurs ?

 

Il y a ceux qui croient que l’Iran doté d’armes nucléaires sera dissuasif, comme l’URSS.

 

C’est une supposition très dangereuse.

 

Les djihadistes se comportent très différemment des marxistes séculaires. Il n’y avait pas de kamikazes soviétiques. Pourtant, l’Iran produit des hordes d’entre eux.

 

La dissuasion a fonctionné avec les Soviétiques, car chaque fois que les Soviétiques avaient le choix entre leur idéologie et leur survie, ils ont choisi leur survie.

 

Mais la dissuasion ne fonctionnera pas avec les Iraniens une fois qu’ils auront des armes nucléaires.

 

Un grand érudit du Moyen-Orient, le professeur Bernard Lewis, a très bien résumé cela. Il a dit que « pour les ayatollahs d’Iran, la destruction mutuelle assurée n’est pas dissuasive ».

 

Les dirigeants apocalyptiques de l’Iran croient qu’un homme saint médiéval réapparaîtra dans le sillage d’une guerre dévastatrice sainte, assurant ainsi à leur islam la gouvernance de la planète.

 

Ce n’est pas seulement ce qu’ils croient. C’est ce qui dirige l’orientation de leurs politiques et de leurs actions.

 

Il suffit d’écouter l’ayatollah Rafsandjani qui a dit, je cite: «L’utilisation d’une seule bombe nucléaire à l’intérieur d’Israël détruira tout, mais ne nuira pas au monde islamique. »

 

Rafsandjani a déclaré: « Il n’est pas irrationnel d’envisager une telle éventualité. »

 

Pas irrationnel …

 

Et cela vient de l’un des soi-disant modérés iraniens.

 

Étonnamment, certaines personnes ont commencé à colporter la notion absurde qu’un Iran nucléarisé serait stabilisateur pour le Moyen-Orient.

 

 

C’est comme dire qu’une arme nucléaire d’Al-Qaïda ouvrirait la voie à une ère de paix universelle.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Je parle de la nécessité d’empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires depuis plus de 15 ans.

 

J’en ai parlé dans mon premier mandat en tant que Premier ministre, puis j’en ai parlé lorsque j’ai quitté ce poste. J’en ai parlé quand c’était à la mode et j’en ai parlé quand le sujet n’était plus à la mode.

 

J’en parle maintenant parce qu’il se fait tard, très tard. J’en parle maintenant parce que le calendrier du nucléaire iranien ne prend pas de temps pour n’importe qui ou pour quoi que ce soit. J’en parle maintenant parce que quand il s’agit de la survie de mon pays, ce n’est pas seulement mon droit d’en parler, c’est mon devoir d’en parler. Et je crois que c’est le devoir de tout dirigeant responsable qui veut préserver la paix mondiale.

 

Pendant près d’une décennie, la communauté internationale a essayé d’arrêter le programme nucléaire iranien par la diplomatie. Cela n’a pas fonctionné.

 

L’Iran utilise les négociations diplomatiques comme un moyen de gagner du temps pour faire avancer son programme nucléaire. Depuis plus de sept ans, la communauté internationale a tenté des sanctions contre l’Iran. Sous la direction du président Obama, la communauté internationale a adopté certaines des plus fortes sanctions à ce jour. Je tiens à remercier les gouvernements représentés ici qui ont adhéré à cette initiative. Elles ont eu un effet. Les exportations de pétrole ont été freinées et l’économie iranienne a été durement touchée.

 

Cela a eu un effet sur l’économie, mais nous devons faire face à la vérité. Les sanctions n’ont pas arrêté le programme nucléaire iranien lui-même. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, au cours de la seule année dernière, l’Iran a doublé le nombre de centrifugeuses dans son usine nucléaire souterraine à Qom.

 

A cette heure tardive, il n’y a qu’une seule façon d’empêcher l’Iran de manière pacifique pour qu’il n’obtienne pas de bombes atomiques. C’est en plaçant une ligne rouge sur le programme iranien d’armes nucléaires.

 

Les lignes rouges ne conduisent pas à la guerre; les lignes rouges empêchent la guerre.

 

Regardez la charte de l’OTAN: il fait clair qu’une attaque contre un pays membre serait considérée comme une attaque contre tous. La ligne rouge de l’OTAN a contribué à maintenir la paix en Europe pendant près d’un demi-siècle.

 

Le président Kennedy a défini une ligne rouge pendant la crise des missiles cubains. Cette ligne rouge a également empêché la guerre et a aidé à préserver la paix pendant des décennies.

 

En fait, c’est le fait de ne pas placer de lignes rouges qui a souvent invité l’agression.

 

Si les puissances occidentales avaient établi clairement les lignes rouges dans les années 1930, je crois qu’ils auraient arrêté l’agression nazie et la Seconde Guerre mondiale aurait pu être évitée.

 

En 1990, si Saddam Hussein avait été clairement prévenu que sa conquête du Koweït serait un franchissement de ligne rouge, la première guerre du Golfe aurait pu être évitée.

 

Les lignes rouge franches fonctionnent aussi avec l’Iran.

 

Plus tôt cette année, l’Iran a menacé de fermer le détroit d’Hormouz. Les Etats-Unis ont tiré une ligne rouge et l’Iran a reculé.

 

Les lignes rouges n’ont pas pu être tirées dans les différentes parties du programme d’armement nucléaire iranien. Mais pour être crédible, une ligne rouge doit être établie en premier lieu sur une partie vitale de ce programme: sur les efforts de l’Iran pour enrichir de l’uranium. Maintenant, laissez-moi vous expliquer pourquoi:

 

Fondamentalement, n’importe quelle bombe se compose de matière explosive et d’un mécanisme permettant de l’allumer.

 

L’exemple le plus simple est de la poudre à canon et d’un détonateur. Cela signifie que vous allumez la mèche et cela déclenche l’explosion.

 

Dans le cas des plans de l’Iran pour construire une arme nucléaire, la poudre, c’est de l’uranium enrichi. Le détonateur, c’est un détonateur nucléaire.

 

Pour l’Iran, amasser suffisamment d’uranium enrichi est beaucoup plus difficile que de produire du fusible nucléaire.

 

Pour un pays comme l’Iran, il faut de nombreuses années pour enrichir l’uranium pour une bombe. Cela nécessite des milliers de centrifugeuses dans de très grandes installations industrielles. Ces plants iraniens sont visibles et ils sont toujours vulnérables.

 

En revanche, l’Iran pourrait produire le détonateur nucléaire – le fusible – en beaucoup moins de temps, peut-être moins d’un an, peut-être seulement quelques mois.

 

Le détonateur peut être réalisé dans un atelier de la taille d’une salle de classe. Il peut être très difficile à trouver et cibler cet atelier, en particulier en Iran. C’est un pays qui est plus grand que la France, l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne réunies.

 

La même chose est vraie pour la petite installation dans laquelle ils pourraient monter une ogive ou une arme nucléaire qui pourrait être placée dans un porte-conteneurs. Il y a des chances que vous ne trouveriez pas cette installation.

 

Donc, en fait, la seule façon que vous avez pour être crédible et empêcher l’Iran de développer une arme nucléaire est d’empêcher l’Iran d’enrichir de l’uranium pour en avoir suffisamment pour une bombe.

 

Alors, de combien uranium enrichi avez-vous besoin pour fabriquer une bombe? Et où en est l’Iran ?

 

Laissez-moi vous montrer. J’ai apporté un diagramme pour vous. Voici le schéma.

 

C’est une bombe, et là, c’est le détonateur.

 

Dans le cas des plans nucléaires de l’Iran pour construire une bombe, cette bombe doit être remplie avec suffisamment d’uranium enrichi. Et l’Iran doit passer par trois étapes.

 

La première étape: il faut enrichir suffisamment d’uranium faiblement enrichi.

La deuxième étape: il faut enrichir suffisamment d’uranium enrichi moyennement.

Et la troisième et dernière étape: il faut enrichir à très haute importance de l’uranium.

 

Où est l’Iran? L’Iran a terminé la première étape. Il leur a fallu de nombreuses années, mais ils l’ont rempli et ils sont 70% du chemin.

 

Maintenant, ils sont bien dans la deuxième étape. Au printemps prochain, au plus avant l’été prochain au vu des taux d’enrichissement actuels, ils auront terminé l’enrichissement moyen pour passer à l’étape finale.

 

A partir de là, il n’y a que quelques mois, peut-être quelques semaines avant qu’ils n’obtiennent suffisamment d’uranium enrichi pour la première bombe.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Ce que je vous ai dit aujourd’hui ne se fonde pas sur des informations secrètes. Ce n’est pas basé sur le renseignement militaire. C’est basé sur des rapports publics de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Tout le monde peut les lire. Ils sont en ligne.

 

Donc, si les faits sont là, et ils le sont, où la ligne rouge doit-elle être établie?

 

La ligne rouge devrait être établie ici …

 

Avant que l’Iran n’achève la deuxième étape de l’enrichissement d’uranium nécessaire pour fabriquer une bombe.

 

Avant que l’Iran n’arrive à un point où il est à quelques mois ou quelques semaines de l’uranium enrichi à haute qualité pour fabriquer une arme nucléaire.

 

Chaque jour, ce point se rapproche. C’est pourquoi je vous parle aujourd’hui avec un tel sentiment d’urgence. Et c’est pourquoi tout le monde devrait sentir ce sentiment d’urgence.

 

Certains de ceux qui prétendent que même si l’Iran achève le processus d’enrichissement, même s’il traverse la ligne rouge que je viens de tirer, nos agences de renseignement sauront quand et où l’Iran fabriquera le fusible, assemblera la bombe, et préparera l’ogive.

 

Regardez, personne n’apprécie plus nos agences de renseignements que le Premier Ministre d’Israël? Toutes ces agences sont superbes. Elles ont déjoué plusieurs attaques. Elles ont sauvé de nombreuses vies. Mais elles ne sont pas infaillibles !

 

Depuis plus de deux ans, nos agences de renseignement ne savaient pas que l’Iran construisait une usine d’enrichissement nucléaire, sous une énorme montagne.

 

Voulons-nous compromettre la sécurité du monde sur l’hypothèse que nous allons trouver un petit atelier dans un pays qui représente la moitié de la taille de l’Europe?

 

Mesdames et Messieurs,

 

La question pertinente n’est pas quand l’Iran aura la bombe. La question pertinente est à quel stade ne pourra-t-on plus empêcher l’Iran d’avoir la bombe ?

 

La ligne rouge doit être tirée sur le programme iranien d’enrichissement de l’uranium, car ces installations d’enrichissement sont les seules installations nucléaires que nous avons avec certitude pour cible.

 

Je crois que, face à une ligne rouge, l’Iran fera marche arrière.

 

Cela vous donnera plus de temps à des sanctions et à la diplomatie pour convaincre l’Iran de démanteler son programme d’armes nucléaires.

 

Il y a deux jours, à cette tribune, le président Obama a réitéré que la menace d’un Iran doté d’armes nucléaires ne peut être acceptée. J’apprécie beaucoup la position du président comme tout le monde dans mon pays. Nous partageons l’objectif d’arrêter le programme iranien d’armes nucléaires. Cet objectif unit le peuple d’Israël. Il unit les Américains, démocrates et républicains, et il est partagé par d’importants leaders à travers le monde.

 

Ce que j’ai dit aujourd’hui aidera à faire en sorte que cet objectif commun soit atteint.

 

Israël est en pourparlers avec les Etats-Unis sur cette question, et je suis convaincu que nous pouvons tracer la voie à suivre ensemble.

 

Mesdames et Messieurs,

 

L’affrontement entre la modernité et le médiévalisme ne doit pas être un affrontement entre modernité et tradition.

 

Les traditions du peuple juif remontent à des milliers d’années. Elles sont la source de nos valeurs collectives et le fondement de notre force nationale.

 

Dans le même temps, le peuple juif a toujours regardé vers l’avenir. Tout au long de l’histoire, nous avons été à l’avant-garde des efforts visant à étendre la liberté, à promouvoir l’égalité, et à faire progresser les droits de l’homme.

 

Nous défendons ces principes non pas en dépit de nos traditions, mais à cause d’elles.

 

Nous écoutons les paroles des prophètes juifs Isaïe, Amos, Jérémie, traitons tout le monde avec dignité et compassion, recherchons la justice, chérissons la vie et prions pour la paix.

 

Ce sont les valeurs intemporelles de mon peuple et celles-ci sont le plus grand don du peuple juif à l’humanité.

 

Engageons-nous aujourd’hui pour défendre ces valeurs afin que nous puissions défendre notre liberté et la protection de notre civilisation commune.

 

Merci. »

 

Lu sur JSS News

 

 

 

Conférence donnée par Emmanuel Navon à L’Association France-Israël

 

Nous nous réunissons ce soir une semaine après le meurtre à Toulouse de Jonathan Sandler, de ses enfants Arye et Gabriel, et de Miriam Monsonego.  Alors que je vous parle le jeune Bryan Bijaoui, qui est originaire d’Antibes, est dans le coma.  Il tenta de sauver la jeune Miriam et il lutte aujourd’hui pour sa vie.

Mesdames et messieurs, je vous pose et je me pose la question : comment peut-on tirer à bout portant sur de jeunes enfants ?  Comment en arrive-t-on à une telle inhumanité, à un tel mal absolu ?

Cette question, je me la suis posée après le meurtre d’Itamar l’an dernier.  Trois enfants dont un bébé et leurs parents égorgés.

Cette question, je me la suis posée il y a quatre ans à la même époque après le massacre de la Yeshiva du Merkaz Harav à Jérusalem.  Huit adolescents abattus de sang froid pendant qu’ils étudiaient.

Cette question, je me la suis posée en février 2001 avec la décapitation filmée de Daniel Pearl après qu’il ait prononcé les mots « Je suis juif. »

Cette question, je me la suis posée le 11 septembre 2001 lorsque les Tours jumelles de New York se sont effondrées, faisant des milliers de victimes.

Cette question, je me la suis posée en octobre 2000 lorsque j’ai vu les images de Aziz Salha, l’un des auteurs du lynche de Ramallah, montrer avec fierté à une foule en extase ses mains couvertes du sang des deux soldats israéliens qu’il venait de lyncher.

Cette question, je me la suis posée, et je n’ai pas trouvé de réponse.

Mais je sais une chose : tous ces crimes ont été commis au nom de l’Islam.  J’entends déjà l’objection : tous les musulmans ne sont pas des terroristes.  C’est vrai.  Mais tous les actes terroristes les plus sanglants ces deux dernières décennies ont été commis par des musulmans et au nom de l’Islam.

Seule la barbarie nazie nous rappelle cette haine, cette cruauté et cette démence.  Avec une différence, cependant.  Lors du procès de Nuremberg et lors du procès Eichmann à Jérusalem, les accusés tentèrent de se défendre en affirmant qu’ils n’avaient fait qu’agir sous les ordres de leurs supérieurs.

En revanche, les auteurs du 11 septembre, les assassins de la famille Fogel, et le reste des tueurs islamistes revendiquent leurs actes avec fierté.  Ils ont été conditionnés par une idéologie qui justifie le meurtre d’innocents.

Or, pour les Islamistes, le Juif, par définition, ne peut pas être innocent.  La culpabilité éternelle du Juif, la malédiction des Juifs par Allah, et le commandement de tuer les Juifs font partie intégrante de la foi islamique.

Il y a un peu plus de deux mois de cela (le 9 janvier 2012), le Mufti Muhammad Hussein, qui est la plus haute autorité religieuse de l’Autorité palestinienne, a publiquement rappelé à la foule réunie à l’occasion du 47e anniversaire de la fondation du Fatah que tuer les Juifs est le devoir religieux de tout musulman.

Dans son discours, le Mufti a cité la fameuse Hadith (c’est-à-dire la tradition islamique attribuée à Mahomet) selon laquelle l’heure de la résurrection n’adviendra que lorsque les Musulmans tueront les Juifs.  Voilà ce que dit cette fameuse Hadith :

« L’heure de la résurrection n’adviendra pas tant que tu ne lutteras pas contre les Juifs ; Le Juif se cachera derrière les pierres et derrière les arbres, Et les pierres et les arbres crieront : Oh, Musulman, serviteur d’Allah, il y a un Juif derrière moi : viens et tue-le. »

Il existe de nombreuse Hadiths, et certaines font plus autorité que d’autres.  Cependant, cette Hadith qui parle du meurtre des Juifs comme condition nécessaire à la résurrection est une Hadith qui fait autorité.  Un sondage publié par l’organisation américaine The Israel Project en juillet 2011 a révélé que 73% des Palestiniens croient en cette Hadith qui en appelle au meurtre des Juifs.

Lorsqu’un rêve ne peut advenir sans un acte nécessaire à sa réalisation, tout peut justifier cet acte, pour barbare qu’il fût.  D’où le régime de la Terreur de Robespierre, d’où le Goulag stalinien, d’où les camps de concentration nazis.  Les idéologies absolutistes deviennent barbares dès l’instant où elles affirment que l’avènement d’un monde meilleur dépend de l’élimination de ceux qui sont perçus comme des obstacles à ce monde meilleur.

L’islamisme est une idéologie absolutiste qui perçoit les Juifs comme les ennemis d’Allah et comme les ultimes obstacles à la rédemption.

Le meurtre des Juifs comme obligation religieuse fait partie intégrante de la Charte du Hamas et des buts déclarés du Hezbollah.  Ces deux organisations terroristes sont soutenues et armées par l’Iran, un pays dont le Président cesse de proférer que le douzième Imam n’apparaîtra qu’après l’élimination d’Israël et la victoire finale contre les Juifs.

Donc l’idéologie qui a motivé Mohamed Merah n’est pas marginale, et elle n’est pas le fait d’un extrémiste isolé.  C’est une idéologie qui fait partie intégrante de l’Islam et qui est promue comme idéologie d’État par un pays comme l’Iran.

Certes, tout Musulman ne partage pas cette idéologie absolutiste qui justifie le meurtre des Juifs.  Mais l’influence de cette idéologie auprès de Musulmans d’Europe va en grandissant.  L’exemple de Mohamed Merah, l’auteur de la tuerie de Toulouse, est révélateur à ce titre.

Fils d’immigrés algériens, il a grandi dans une famille nord-africaine venue en France pour travailler.  L’Islam nord-africain n’est pas l’Islam wahhabite saoudien ou l’Islam chiite iranien.  Bourguiba en Tunisie et le FLN en Algérie étaient laïcs et modernisateurs.

 

Yannick Noah à Paris, lors de la manifestation républicaine en souvenir des victimes de Toulouse

L’Islam de Mohamed Merah, en revanche, est un Islam importé du Proche-Orient.  C’est en Afghanistan et au Pakistan que Mohamed Merah s’est imprimé de cette version de l’Islam  -une version qui promet la rédemption à la jeunesse pommée des banlieues françaises.  Et puis il y a bien sûr les écoles et les mosquées européennes financées par l’Arabie saoudite, qui promeut le wahhabisme, une version puritaine et moyenâgeuse de l’Islam.

Il y a bien un phénomène d’aliénation et de radicalisation d’une grande partie de la jeunesse musulmane en France et en Europe.  Et donc l’idéologie islamique dont les Juifs sont les premières victimes menace à terme l’Europe elle-même.

Car, en tant que non musulmans, les Européens chrétiens sont des Kfirs, des infidèles qu’il faut convertir au fil de l’épée, ou tout simplement par la démographie.  L’Europe, tant qu’elle sera majoritairement chrétienne, continuera de faire partie de Dahr el-Harb le monde non-musulman qu’il faut conquérir et convertir.

Face à ce phénomène, l’Europe a deux choix.  Soit défendre sa liberté, son identité et ses valeurs.  Soit céder à l’apaisement, au politiquement correct, et au relativisme.

Nous autres Juifs et Israéliens n’avons la le choix puisque nous sommes explicitement mentionnés comme ennemis d’Allah et puisque les Islamistes égorgent nos enfants dans leur lit et tirent sur eux à bout-portant dans les écoles.

Mais vous Européens avec le choix.

Après les attentats du 11 septembre 2001, les forces européennes de l’OTAN ont fait le choix d’aller se battre en Afghanistan.  Mais après l’attentat de Madrid en mars 2004, l’Espagne décida de retirer ses forces d’Afghanistan en espérant que ce geste apaiserait les Islamistes  -et ce alors même qu’al-Qaida déclara à l’époque que la lutte contre les infidèles continuera jusqu’à la libération de l’Andalousie.

La condamnation à mort de Salman Rushdie, l’assassinat de Théo van Gogh, et l’incendie des bureaux de Charlie Hebdo sont autant de phénomènes qui devraient vous inquiéter et vous faire réfléchir.  L’Islam n’accepte ni la critique, ni l’ironie, ni l’audace intellectuelle.

Et donc l’Islam n’accepte pas que l’esprit critique, la liberté d’expression et même le blasphème s’appliquent au Coran.  « Islam » signifie soumission, et l’Europe a le choix entre la soumission et le combat.

Malheureusement, la plupart des intellectuels et des journalistes européens ont fait le choix de la soumission.  En Europe, depuis la Shoah, l’antisémitisme et la haine du Juif ne sont plus légitimes.  Mais l’antisémitisme s’exprime aujourd’hui par le biais très légitime et très respectable de la haine d’Israël.

Je ne fais pas l’amalgame, bien sûr, entre antisémitisme et critique d’Israël.  Croyez-moi, nous autres Israéliens ne nous privons pas de critiquer notre pays –ce qui ne fait évidemment pas de nous des antisémites.  Ce dont je parle c’est cette critique démesurée d’Israël, une critique qui dégénère dans la diffamation, dans le mensonge, et dans une politique de deux-poids-deux-mesures.

Le fait que Catherine Ashton ait fait l’amalgame entre le meurtre prémédité et délibéré d’enfants et les victimes accidentelles d’opérations militaires menées conformément au droit international en réponse à des tirs de roquettes visant des populations civiles israéliennes prouve que l’Europe, ou en tout cas sa porte-parole officielle, est prête à abandonner la raison.

La raison, depuis Socrate et Descartes, fait partie intégrante de la culture occidentale.  Dans cette culture, on ne peut pas affirmer quelque chose qui est contraire à la réalité.  Le mensonge est illégitime et le déni de la réalité est ridiculisé.

La raison et le lien organique entre la parole et les faits n’ont pas la même place dans la culture musulmane.  Un exemple parmi d’autres, mais qui est révélateur, fut l’intervention du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à l’Université de Columbia en 2007.

L’un des étudiants lui posa une question sur le traitement inhumain des homosexuels en Iran.  Et quelle fut la réponse d’Ahmadinejad ? « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran. »  La salle éclata de rire, mais Ahmadinejad resta impassible, convaincu apparemment que nier la réalité suffit pour la changer.

De même que le Ministre de la Propagande de Saddam Hussein proclama la victoire de l’Iraq sur les ondes radiophoniques au moment mêmes où les tanks américains étaient sous sa fenêtre.

C’est à cause de cette déconnexion totale entre paroles et faits que Bashar Assad massacre ses propres citoyens (il a tué près de 8,000 Syriens au moment où je parle) et, au parallèlement, condamne violemment Israël pour ses opérations de représailles contre les tirs de roquettes du Hamas à Gaza.

C’est à cause de cette déconnexion totale entre paroles et faits que Recep Erdogan bombarde le Kurdistan tout en accusant Israël de commettre un « massacre » à Gaza.

C’est à cause de cette déconnexion totale entre paroles et faits que le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui est dominé par les pays arabo-musulmans, a approuvé la semaine dernière un rapport faisant l’éloge du régime de Kadhafi en Libye dans le domaine des droits de l’homme.

C’est à cause de cette déconnexion totale entre paroles et faits que les pays arabes, qui pratiquent tous sans exception une politique d’apartheid contre leurs minorités non-musulmanes, organisent chaque année une politique de « l’apartheid israélien » dans les universités américaines et européennes, alors même qu’Israël est le seul pays du Proche-Orient où toutes les minorités jouissent de droits civiques égaux.

Cette irrationalité atteint les organisations internationales telles que l’ONU où les pays arabo-musulmans disposent d’une majorité numérique.

C’est ainsi que le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui est censé préserver la paix du monde, était présidé en 2012 par le Liban, un pays contrôlé par le Hezbollah et téléguidé par l’Iran.

C’est ainsi que la Libye de Kadhafi présida la Commission des Droit de l’Homme de l’ONU, et que l’Iraq de Saddam Hussein présida la Commission sur le Désarmement.

Et c’est ainsi que le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui est dominé par des dictatures, s’est abstenu de condamner Assad pour le massacre des civils syriens mais a revanche exprimé sa profonde inquiétude, la semaine dernière, sur « la violation des droits de l’homme par Israël » dans le Golan.

Cette irrationalité a conquis l’ONU en partie à cause de la complaisance de l’Europe.  Et cette irrationalité est en train de conquérir l’Europe elle-même parce que nombreux sont les Européens qui préfèrent céder aux menaces et capituler face à l’irrationalité, ou tout simplement qui ont trouvé dans la diffamation d’Israël le moyen politiquement correct de masquer leur antisémitisme.

C’est ainsi que les médias européens reprennent le discours irrationnel et les accusations mensongères de la propagande arabe à l’encontre d’Israël.  Les Israéliens, les Juifs, volent la terre et l’eau des Palestiniens.  Les Israéliens, les Juifs, commettent un génocide à Gaza.  Les Israéliens, les Juifs, violent les droits de l’homme et pratiquent une politique d’apartheid contre les Palestiniens.

En s’associant à ce discours irrationnel et à ces accusations mensongères, les médias européens ne contribuent pas seulement à la défaite de la raison.  Ils contribuent également à la diabolisation d’Israël et à l’incitation à la haine contre les Juifs.

C’est à la suite de l’accusation mensongère par France 2 en septembre 2000 de la mort de Mohamed al-Dura sous les tirs israéliens que Daniel Pearl a été décapité et que des dizaines d’attentats meurtriers ont été commis contre la population civile israélienne pour « venger le sang de Mohamed al-Dura. »

Mohamed Merah a certes agi sous l’influence de l’Islamisme radical dont il s’est imprégné au Pakistan et en Afghanistan, mais il a justifié son crime par sa volonté de venger la mort des enfants de Gaza.

La diffamation d’Israël par les médias français et européens attise la haine des Juifs et est partiellement responsable de la tuerie de Toulouse.  Il est temps de le dire haut et fort.

À vous, Français, Européens, de faire votre choix et de choisir votre camp.  Ce n’est pas pour Israël que je lance cet appel.  Israël vaincra avec ou sans l’Europe.  En dépit des coups et de la douleur, le peuple juif survivra et triomphera comme il l’a toujours fait, tout simplement parce qu’il est porteur d’une mission dont la contribution à l’humanité est inégalée et indispensable.

C’est appel, je le lance pour l’Europe.  De grâce, au nom de la culture européenne et de la rationalité occidentale, ne cédez pas à l’islamisme comme beaucoup d’Européens cédèrent au nazisme.

Comme l’a dit Churchill, apaiser l’ennemi c’est nourrir le crocodile en espérant qu’on sera dévoré en dernier.  Et si je cite Churchill, je rappellerai également la phrase prophétique qu’il eut après la signature des Accords de Munich : « Vous avez choisi le déshonneur pour éviter la guerre.  Vous aurez et le déshonneur et la guerre. » 

Puisse la tragédie de Toulouse réveiller les esprits et faire prendre conscience aux Européens du choix qui doit être le leur dans le conflit que l’Islamisme mène avec lâcheté et cruauté contre le peuple juif.  Le choix est entre collaborer avec le mensonge, l’irrationalité et la haine, ou bien être prêt à affronter les forces qui menacent la rationalité et la liberté pour lesquelles l’Europe s’est battue dans le passé.

Puissent les Européens suivre l’exemple de la lucide Mélanie Phillips et pas celui de l’innommable Stéphane Hessel.

Alors que nous sommes à la veille de Pessah, le peuple juif s’apprête à célébrer la fin de l’esclavage et l’accès à la liberté.  Cela fait plus de trois-mille ans que nous menons ce combat, et nous n’avons aucune intention de l’abandonner.

Et je souhaite, je vous souhaite, que de plus en plus de peuples suivent notre exemple et notre message, celui qui figure dans le Deutéronome : « J’ai mis en face de toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.  Choisis la vie ! »

Puissions-nous faire ce choix.

Par Emmanuel Navon – JSSNews

Emmanuel Navon est professeur de Relations Internationales à l’Université de Tel-Aviv et candidat aux primaires du Likoud pour les prochaines élections à la Knesset.

 

 à Antibes le 27 mars 2012

 

 

Les réfugiés oubliés des pays musulmans.

Jean-Pierre Allali 


Une problématique mal connue : la question des refugiés du Proche-Orient

 

 

Jean-Pierre Allali revient d’une mission en Israël où, du 7 au 10 novembre 2010, au sein d’une délégation de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries), il a rencontré de nombreux dirigeants israéliens et participé à des réunions de travail sur la question des réfugiés du Proche-Orient. Avant de nous livrer, demain, son « carnet de bord » au jour le jour, il nous propose une étude particulièrement bien documentée et étayée sur une problématique finalement mal connue.

Depuis plus de soixante ans, la question des « réfugiés palestiniens » plombe littéralement toutes les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Avec la problématique de l’avenir de Jérusalem et, celle, plus récemment mise en avant, du refus par la partie arabe, de reconnaître le caractère juif de l’État d’Israël, cette question véritablement lancinante est à l’origine de bien des blocages. D’autant plus qu’elle sous-entend le fameux « droit au retour » toujours revendiqué par les Palestiniens, y compris par le « modéré » Mahmoud Abbas, à savoir, l’envahissement d’Israël par plusieurs millions de personnes supposées retrouver leurs terres d’origine et leurs maisons d’antan ou du moins celles de leurs ancêtres.

Ce qui est particulièrement étonnant, remarquable même, c’est, d’une part que le problème des réfugiés dans le monde, à travers le temps et à travers les pays a toujours été résolu d’une quelconque façon, nous en donnerons quelques exemples et que seul demeure, savamment entretenu pour qu’il perdure ad eternam, celui des Palestiniens. Et que, d’autre part, la question non moins légitime, des réfugiés juifs originaires des pays arabo-musulmans, est généralement passée sous silence alors qu’elle constitue, indubitablement, un pendant logique à celle des réfugiés palestiniens.

Ce questionnement, en réalité, est très ancien, même s’il n’apparaît souvent qu’en filigrane dans les textes les plus divers.

Ainsi, par deux fois, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés s’est exprimé sur le sujet.

À Genève, en février 1957, Auguste Lindt, Haut Commissaire, écrit dans son rapport : « Un autre problème urgent est en train d’apparaître : celui des réfugiés venant d’Égypte. Il ne fait aucun doute, dans notre esprit que ces réfugiés d’Égypte, qui ne sont pas en mesure d’être placés sous la protection de leur gouvernement, tombent de facto sou la responsabilité de mes services ». Il va sans dire que le commissaire Lindt faisait référence aux milliers de Juifs égyptiens contraints à l’exil dans des conditions épouvantables par le raïs égyptien Gamal Abdel Nasser.

Le 6 juin 1967, son collègue, le docteur E. Jahn affirmait, dans un document officiel :

« Je me réfère à nos récentes discussions concernant la situation des Juifs originaires du Proche-Orient et d’Afrique du Nord après les récents événements. Je suis désormais en mesure de vous informer que de telles personnes peuvent être considérées, à première vue, comme relevant du mandat de notre office ».

Les résolutions des Nations unies, elles-mêmes, on ne le sait pas toujours, incluent dans leurs attendus la question des réfugiés juifs.

La fameuse résolution 242 adoptée le 22 novembre 1967 à laquelle on fait souvent référence stipule qu’un accord de paix devra nécessairement inclure une juste solution du problème des réfugiés.

Il n’est pas fait mention, comme on le voit, dans cette résolution, de « réfugiés palestiniens » comme le souhaitaient, à l’époque, certains délégués, notamment le représentant russe. C’est à dessein que la formule finale a été choisie afin d’inclure, dans le concept générique de « réfugiés », les réfugiés arabes comme les réfugiés juifs. C’est ce qu’a expliqué, après l’adoption de la résolution 242, le représentant des États-Unis, Arthur Goldberg :

« Une omission notable dans la résolution 242 est l’absence de toute référence aux Palestiniens, à un État palestinien en Cisjordanie ou à l’OLP. Les termes choisis se rapportent aussi bien aux réfugiés arabes qu’aux réfugiés juifs car on compte un nombre à peu près égal de personnes de chaque ensemble qui ont été amenées a abandonner leurs foyers à la suite des différents conflits ».

En octobre 1991, lors de la fameuse Conférence de Madrid, le secrétaire d’État américain, James Baker, dans ses propos liminaires, avait tenu à ne faire aucune distinction entre réfugiés juifs et réfugiés arabes, préférant parler de « populations de la région qui ont été déplacées de leurs foyers ».

La « Feuille de Route », mise au point par le Quartet en avril 2003, demeure dans la même imprécision volontaire parlant d’une « solution acceptable, juste et réaliste du problème des réfugiés ». Il en a été de même lors des accords de Camp David de 1978 entre l’État d’Israël et l’Égypte, du traité de paix israélo-égyptien (1979), du traité de paix israélo-jordanien (1994) et même des agréments signés entre Israéliens et Palestiniens (1993 et 1995).

Dès lors, c’est fort opportunément que deux textes législatifs importants sont venus, ces dernières années, combler un vide qui devenait préoccupant. C’est ainsi que le 1er avril 2008, le Congrès américain a voté la résolution 185 qui accorde désormais officiellement le statut de réfugiés aux Juifs qui, installés en terre d’islam, ont dû quitter leur pays après la proclamation de l’indépendance de l’État d’Israël. Plus récemment, la Knesset, le parlement israélien, a adopté, le 22 février 2010, une loi présenté par un député du parti Shass, Nissim Zeev, stipulant que les réfugiés juifs qui se sont installés en Israël avant et après la proclamation de l’État hébreu en 1948, pourront demander une compensation financière. Bien que ce texte ait oblitéré, dans ses attendus, les droits des Juifs réfugiés des pays arabes qui ont choisi de se réinstaller ailleurs qu’en Israël, il représente une avancée certaine car, jusqu’ici, le gouvernement israélien a manifesté, sur ce sujet, une forme de retenue repoussant toujours à plus tard le moment d’aborder le sujet lors de négociations avec le monde arabo-musulman.

Il convient de noter, toutefois, que ces deux textes viennent confirmer des prises de positions déjà anciennes mais qui n’avaient jamais été suivies d’effet. Ainsi, en son temps, le président américain Jimmy Carter, déclarait-il : « Eh bien, les Palestiniens ont des droits…c’est évident : il y aussi les réfugiés juifs…ils ont les mêmes droits que les autres » ( Conférence de presse du 27 octobre 1977). Et Bill Clinton, comme en écho, affirmait, lui, peu après : « Israël est rempli de Juifs qui ont vécu dans des pays à prédominance arabe et qui sont venus en Israël parce qu’ils ont été transformés en réfugiés dans leurs propres pays ».

C’est le même esprit qui anime le Premier ministre canadien, Paul Martin lorsqu’il déclare, le 3 juin 2005 au « Canadian Jewish News » : « Un réfugié est un réfugié. C’est pourquoi la situation des Juifs réfugiés des pays arabes doit être prise en considération. Les droits des réfugiés juifs  sont aussi légitimes et méritent autant d’attention que ceux des réfugiés palestiniens »

Des réfugiés par millions

Même si une propagande habilement distillée a fini par faire accroire au monde que seuls n’ont existé et n’existent, que seuls ont souffert et souffrent, les réfugiés palestiniens, il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour réaliser que la question des personnes déplacées est aussi vieille que le monde. Pour ce qui est de ce siècle et du précédent, on peut rappeler, par exemple, qu’après la Première Guerre mondiale, conformément au traité de Lausanne, la Grèce et la Turquie ont procédé à un vaste échange de populations. 1 250 000 Grecs ont quitté l’Anatolie et 500 000 Turcs ont abandonné la Thrace. Ces réfugiés ont été réinstallés et ont refait leur vie dans leur nouvel environnement. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la chute du 3ème Reich a entraîné l’évacuation des Allemands des Sudètes, de Silésie et de Prusse orientale. Des millions de personnes qui vivaient là depuis des siècles ont été amenées à se replier en Allemagne. En 1947, le conflit entre l’Inde et le Pakistan s’achève par la sécession de ce dernier le 15 août 1947. 9 millions d’Hindous et de Sikhs ont alors quitté le Pakistan pour rejoindre l’Inde tandis qu’en sens inverse, 7 millions de Musulmans indiens s’installaient au Pakistan. Les uns comme les autres ont recommencé ailleurs une nouvelle vie car l’histoire des hommes, sauf semble-t-il celle des Palestiniens, est ainsi faite. Plus près de nous, 9 millions de Coréens ont fui le régime communiste du nord pour s’installer en Corée du sud où ils vivent désormais. Et les « Boat People » qui ont fui le Vietnam ont été accueillis dans le monde entier y compris en Israël. Au Soudan, le conflit interminable entre les Musulmans du nord et les Animistes et les Chrétiens du sud a causé des centaines de milliers de victimes et entraîné le départ vers le Tchad de 300 000 réfugiés. Eux aussi ont entamé une nouvelle vie. Entretenus par leurs dirigeants dans l’illusion complètement surréaliste d’un retour dans leurs « foyers », les réfugiés palestiniens sont les seuls, dans l’histoire humaine, à ne pas trouver de solution à leur problème.

D’où viennent les Palestiniens ?

Yasser Arafat et, avec lui, nombre de Palestiniens, avait coutume d’affirmer que les Palestiniens sont les véritables autochtones du pays, descendants, disait-il des Cananéens et des Jébuséens. La vérité est toute autre et beaucoup plus prosaïque. Et s’il est vrai qu’il y avait, vers 1880, sur le territoire actuel d’Israël, de la Cisjordanie et de Gaza, 500 000 âmes, les Arabes, parmi eux, étaient essentiellement des Bédouins réunis en tribus clairsemées. En 1890, sur la partie du territoire qui allait, plus tard leur être dévolu, les Juifs étaient déjà majoritaires. En 1878, l’empire ottoman, inquiet de cette situation démographique avait promulgué une loi incitant les Musulmans à venir du monde entier coloniser le pays. Des conditions fiscales exceptionnelles leur furent accordées et des terres offertes à des colons musulmans qui vinrent en masse d’Herzégovine, de Bosnie, de Géorgie, du Maroc, d’Algérie, du Turkménistan, de Crimée, du Caucase ou encore du Turkestan. Par ailleurs, attirés par la possibilité d’emplois proposés par les kibboutzim et les mochavim, des Syriens, des Égyptiens, des Irakiens et des Libanais les ont rejoints plus tard. Les Palestiniens d’aujourd’hui, c’est aussi cela : des émigrés de fraîche date. On ne le sait pas toujours ou, du moins, on feint, dans le monde arabe, de ne pas le savoir.

Des droits exorbitants

Si l’on se rapporte aux propos de David Ben Gourion lorsqu’il proclame l’État d’Israël invitant fraternellement les Arabes à ne pas quitter le pays et si l’on met en balance les propos haineux du Grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine El Husseini, poussant les Palestiniens à quitter leurs villages jusqu’au massacre du dernier Juif afin de revenir chez eux, après la curée, en triomphateurs, on mesure la responsabilité du mufti et de ses sbires dans le drame des Palestiniens. Pour autant, l’UNRWA, Agence des Nations unies pour les Secours et Travaux, créée pour aider les réfugiés palestiniens, s’est transformée, depuis, en véritable usine à gaz. Des dizaines de milliers d’employés proposent des services multiples aux « réfugiés » dont le nombre s’accroît indéfiniment et qui n’ont aucun intérêt à changer de statut, compte-tenu des dispositions uniques qui les concernent. Un : est considéré comme réfugié palestinien tout individu qui, à l’occasion du conflit de 1948, a été déplacé de plus de deux kilomètres. Deux : le statut de « réfugié palestinien » est transmissible de père en fils sans limitation dans le temps. C’est pourquoi, de manière factice et inconsidérée, quelque quatre cent mille personnes déplacées à l’époque et qui auraient pu, comme ce fut le cas, on l’a vu plus haut, de millions d’autres individus, être intégrés dans les divers pays de la région, ont été maintenus et encouragées dans leur état, devenant cinq ou six millions de prétendants au « retour ».

Et les réfugiés juifs ?

Que ce soit de manière habile et sans effusion de sang, mais en leur rendant la vie très difficile ou que ce soit de manière brutale comme ce fut le cas en Égypte, en Syrie, au Liban, en Irak, en Libye ou encore au Yémen, près d’un million de Juifs ont quitté les terres d’islam dans lesquelles ils étaient installés depuis des millénaires, bien avant les invasions arabes. La moitié d’entre eux a trouvé refuge en Israël où ils ont recommencé une nouvelle vie. Ce sont les « réfugiés oubliés » de l’Histoire qui, aujourd’hui, légitimement, demandent réparation. Les deux textes mentionnés plus haut, votés aux États-Unis puis en Israël, vont dans le sens de cette reconnaissance obligée. Aucune négociation israélo-arabe ne pourra, désormais, faire l’impasse sur ce sujet.

Arabes et Nazis

Les Arabes répètent à l’envi qu’ils ne sont pour rien dans la catastrophe de la Shoah et qu’ils n’ont pas à payer, en cédant des territoires qu’ils estiment être leurs, pour un crime commis par des Européens. Outre le fait que l’État d’Israël était en gestation, avec les structures quasi étatiques de ce que l’on appelle le yichouv, bien avant la catastrophe de la Shoah, l’argument est spécieux. En effet, le Grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine El Husseini, s’est, très tôt, associé à Hitler qu’il a rencontré à Berlin. Il a levé des milliers de soldats musulmans nazis, les divisions « Handselar » qui ont combattu aux côtés de Hitler. Un projet de construction d’un camp de concentration à Naplouse était bien avancé. Dans tout le monde arabe, y compris en Afrique du Nord, les thèses nazies rencontraient un écho favorable dans une partie de la population musulmane. En 1941, c’est un gouvernement se déclarant pro-nazi dirigé par Rachid Ali El Gaylani qui prit le pouvoir en Irak, organisant un pogrom sanglant, le faroud. Et on n’oubliera pas, qu’après la Guerre, de nombreux dignitaires nazis, tel le sinistre Aloïs Brunner, trouvèrent refuge dans les pays arabes, notamment en  Égypte et en Syrie.

L’échange historique

On se trouve face à un échange historique de fait : tandis que, d’un côté, en raison essentiellement de la propagande mensongère du Grand mufti de Jérusalem et de la guerre menée par les pays arabes et les Palestiniens contre l’État juif à peine né, plusieurs centaines de milliers Palestiniens ont été contraints à l’exil, de l’autre, un million de Juifs des pays arabes ont été chassés de leurs pays, gagnant, pour une bonne moitié d’entre eux, Israël. Si les deux protagonistes veulent avoir une chance d’aboutir à une paix sincère et durable, il faut que cet échange de fait soit reconnu. Le « droit au retour » réclamé comme une antienne incontournable par les Palestiniens, s’évanouirait dès lors dans les oubliettes de l’Histoire. Et, dans une continuité naturelle, la qualification d’Israël comme État des Juifs, ce que prévoyait d’ailleurs la résolution des Nations unies n’apparaîtrait plus comme une imposture ou une aporie, mais comme une évidence. On pourrait enfin imaginer un avenir radieux pour Israël vivant en paix avec pour capitale enfin reconnue par la planète, Yéroushalaïm, Jérusalem.

Jean-Pierre Allali

Écrivain et journaliste

Membre du Bureau Exécutif du CRIF

Vice président mondial de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries)

Auteur, notamment de Les réfugiés échangés. Séfarades-Palestiniens. Éditions Jipéa. 2007. Ouvrage publié avec le soutien du CRIF.

 

 

La Paix pour bientôt ?

 

Les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’ doivent se réunir à nouveau àAmman en Jordanie pour tenter de relancer les négociations directes en vue d’arriver à une « paix juste et durable » comme la communauté internationale l’exige par ses nombreuses résolutions. Une paix à deux états vivant en sécurité côte à côte. Objectif pourtant inscrit en grosses lettres dans la résolution 181du 29 novembre 1947 et qui fut jusqu’à présent bien malmené. 

 

Bien que les grandes puissances appuient ce renouveau des négociations, peut-on croire réellement qu’une solution en sortira ? Rien n’est moins sûr !

 

Le quatorze mai 1948, par la bouche de David Ben-gourion, le jeune Etat d’Israël avait accepté ce projet à deux états malgré qu’il n’était rien d’autre que le partage du territoire situé à l’ouest du Jourdain et qui aurait du lui revenir dans sa totalité. LesArabes de Palestine avaient déjà reçu arbitrairement en 1923 quatre-vingts pour cent de la Palestine mandataire. Ces derniers, mais aussi tous les autres Arabes de la planète, refusèrent que l’état juif renaisse de ses cendres et lui déclarèrent aussitôt la guerre. 

 

Après la guerre des six jours de 1967, Moshé Dayan, alorsMinistre de la Défense, proposa à la Ligue Arabe, (les ‘’Palestiniens’’ n’étaient pas encore tout à fait constitué en peuple) la restitution des territoires contre une paix définitive.

 

Trois non retentirent alors du sommet de Khartoum du premier septembre 1967 :

 

- pas de réconciliation avec Israël 

- pas de reconnaissance de cet État 

- pas de négociation avec lui et réaffirmation des droits du peuple palestinien sur son pays.

 

Le 13 septembre 1993 furent signés les « Accords d’Oslo » où fut enfin reconnue l’existence de l’Etat d’Israël mais aussi l’OLP en tant que seul représentante du peuple ‘’palestinien’’. Cependant, ce que ne dirent pas ces ‘’accords’’ est le refus têtu du monde musulman d’accepter l’idée d’un Israël comme état du peuple juif. 

 

Dès l’arrivée de Yasser Arafat dans la bande de Gaza en 1994, s’ensuivit une campagne de terreur envers les citoyens israéliens jusqu’à l’arrivée de Benjamin Netanyahou à la tête de l’exécutif en 1996.

 

Le calme revenu, Ehud Barak fut élu pour négocier, en l’an 2000, la paix à Camp David. A une proposition plus que généreuse, une « Palestine » sur près de quatre-vingt douze pourcent des territoires disputés et un partage de Jérusaleml’Intifada des mosquées fut déclenchée.

 

Après des centaines de morts et de blessés de part et d’autre et la construction d’une clôture de sécurité décidée par Ariel Sharon duLikoud, celui-ci après avoir crée le parti Kadima s’employa, en 2005, à retirer huit mille citoyens israéliens de la bande de Gazapour tenter une paix sur le terrain. Un retrait unilatéral ayant permis, en fait, la création d’une base terroriste dirigée par leHamas. L’opération « Plomb durci » ramena en 2008-2009 le calme sur les villes israéliennes frontalières de ce territoire.

 

Ayant succédé en 2006 à Ariel SharonEhud Olmert proposa àAnnapolis un accord dans lequel l’Autorité palestinienne recevra l’équivalent de cent pour cent des territoires disputés, Jérusalem-est comme capital, ainsi que l’internationalisation de la ville sainte. Le Président de l’AP avait alors jugé que « le fossé entre les positions israéliennes et palestiniennes était trop grand ». L’exigence d’un ‘’droit de retour’’ des héritiers du titre de « réfugiés palestiniens», au sein même de l’état juif, n’était pas évidemment encore accepté par « l’entité sioniste » !

 

Suite à ce rappel plus que succinct, peut-on imaginer queMahmoud Abbas acceptera maintenant ce qu’il a de tout temps refusé ? Israël admis comme état juif, un renoncement à modifier par la démographie sa nature ainsi que sa quintessence -à savoir être le refuge du peuple juif- et Jérusalem comme capitale israélienne une et indivisible ! 

 

Bien sûr que non !

 

Chacun peut donc gager que l’étape à venir sera d’affirmer haut et fort, après la date butoir du vingt-six janvier fixée par le Quartet, qu’il aura tout fait pour sauver les ‘’négociations’’ et que la faute en revient exclusivement, par son intransigeance, au gouvernement de Benjamin Netanyahou. Ce qui lui permettra alors de poursuivre son combat dans les arènes juridique et diplomatique internationales, afin de contraindre Israël par la pression à accepter ce qu’il a toujours refusé. 

 

A savoir son éradication totale et définitive.

 

Ce qui confirme que la paix n’est pas encore pour après-demain.

 

Victor PEREZ ©

http://victor-perez.blogspot.com/2012/01/la-paix-pour-bientot.html

 

 

 

 

 

Sarkozy : "Israël n'est pas plus fort que les Palestiniens"

Par TOVAH LAZAROFF 

 

Selon un nouveau câble publié par WikiLeaks, le président français Nicolas Sarkozy a délivré trois messages forts au Premier ministre Binyamin Netanyahou au cours de leur rencontre à Paris en juin 2009 :

"Vous pensez que vous avez le temps, mais vous n'en avez pas".

"Vous pensez que vous avez une solution alternative, mais vous n'en avez aucune".

"Vous pensez que vous êtes plus fort que les Palestiniens, mais vous ne l'êtes pas."

Ces sombres projections formulées par Sarkozy ont été transmises aux autorités américaines installées à Paris peu avant une réunion avec Patrice Paoli, directeur du pôle Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères français.

Ce dernier aurait confié à ses interlocuteurs américains que la France a été déçue par le discours réservé de Netanyahou à l'université Bar-Ilan (juin 2009). Discours dans lequel le Premier ministre avait pour la première fois accepté publiquement le principe d'un Etat palestinien démilitarisé.

Le gel des implantations, une question clé

Selon Paoli, la France a soutenu les efforts des États-Unis pour parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens et veut faire pression sur l'Etat hébreu pour obtenir un gel sur les constructions dans les implantations.

Au cours d'une visite à Paris en juin 2009, le ministre de la Défense Ehoud Barak avait confié à des responsables français qu'Israël avait scellé un "accord secret" avec les États-Unis qui l'autorisait à poursuivre la croissance naturelle des implantations, ajoute Paoli.

Selon ce dernier, la crédibilité de l'administration Obama sera jugée à sa politique à l'égard des implantations. Pour un responsable du ministère français des Affaires étrangères Ludovic Pouille, qui a également assisté à la réunion avec les officiels américains, la question des implantations est un élément clé dans le monde arabe.

"Les Arabes considèrent que les progrès réalisés sur ce sujet sont essentiels. L'Arabie saoudite et l'Egypte semblent obsédés par la question", aurait-il déclaré.

 

Jérusalem Post

 

« Agir maintenant contre la propagande nauséabonde de France 2 »  

Philippe Karsenty – JSSNews  

 

En 2011, des antisémites hurlent « Mort aux Juifs » à l’aéroport de Roissy, en France. Cela n’a provoqué aucun émoi dans les médias ou chez les politiques français. Ces agressions, mais aussi l’absence de réaction à ces violences, ne sont possibles qu’en raison de la propagande antisémite diffusée par certains médias français.  

Le combat pour la vérité et contre France 2 n’est pas terminé. Bien au contraire.  

Comme 800 000 téléspectateurs, j’ai assisté à la nouvelle manipulation médiatique dont France 2 s’est rendue coupable ce lundi 3 octobre 2011 : « Un œil sur la planète : un Etat palestinien est-il encore possible ? »  

Pour voir l’émission, cliquez ici. Le site de l’émission est accessible ici.  

Le lundi 3 octobre 2011, à coups de manipulations subtiles « made in France 2 », d’amalgames, de mensonges, de fausses traductions, de micros-trottoirs orientés, d’interlocuteurs soigneusement sélectionnés, la télévision publique française s’est employée à inciter à la haine contre l’Etat d’Israël, et par extension contre les Juifs. Tous les clichés y étaient ; du gentil descendant de « réfugié qui a gardé la clef de sa maison dans son village » à la méchante armée israélienne « qui peut vous tuer comme ça, sans raison ».  

Ce qui m’attriste le plus dans cette nouvelle escroquerie médiatique de France 2, ce n’est pas ce choc qui frappe la communauté juive francophone mondiale. Ce qui me révolte, c’est notre solitude.  

Depuis quelques années, le niveau de propagande antisémite dans certains des médias d’Etat français a atteint une telle intensité que les violences contre les Juifs se multiplient. Parfois, les dirigeants politiques français, de droite comme de gauche, viennent s’épancher sur ces violences pourtant prévisibles.  

Leurs gémissements me sont insupportables car c’est leur lâcheté et l’impunité offerte à Charles Enderlin dans le cadre de l’affaire al Dura, qui a rendu possible ce nouvel attentat médiatique.  

Quand un délinquant multirécidiviste n’est pas sanctionné, il s’autorise toujours plus de crimes, toujours plus violents.

Quand de plus le fautif est récompensé – n’oubliez pas que Nicolas Sarkozy a fait remettre la Légion d’honneur à Charles Enderlin en 2009 ! – il se sent pousser des ailes et ses compères suivent son exemple.  

Le 30 septembre 2000, France 2 diffusait la mise en scène de la « mort » de Mohamed al Dura. Une semaine plus tard, des centaines de personnes criaient « Mort aux Juifs » dans les rues de Paris. Ben Laden utilisait les images de France 2 pour ses clips de recrutement sur internet dans les mois qui ont précédé les attentats du 11 septembre 2001. Par la suite, de nombreux attentats étaient perpétrés dans le monde entier pour venger la « mort » du petit Mohamed tandis que des monuments et des timbres étaient dédiés à la mémoire de l’enfant.  

Mohamed al Dura est depuis devenu l’icône planétaire de la haine antisémite.  

Pendant près de 10 ans, je me suis battu, avec d’autres, pour que la mise en scène, diffusée par France 2 et commentée par Charles Enderlin, soit révélée au grand public. J’ai gagné les procès liés à cette affaire. Pour autant, France 2 n’a toujours pas reconnu sa faute. Ceux qui sont responsables de la prolifération de ce mensonge sont maintenant au sommet de l’Etat français.

L’affaire al Dura, ce n’est donc pas du passé. Le combat continue.  

Les médias détiennent le pouvoir de façonner les esprits et les cœurs. Leur influence est considérable sur l’opinion publique française mais aussi et surtout sur notre personnel politique, de plus en plus manipulé, souvent inculte et incapable de comprendre les enjeux internationaux.  

Israël gagne les guerres sur les champs de bataille mais les propagandistes sont à la manœuvre. Israël est diabolisé dans les médias, puis lynché diplomatiquement. Parallèlement, les Juifs de diaspora subissent violences et humiliations.  

Jusqu’à quand cela va-t-il continuer ? Qu’attendent les dirigeants politiques français pour arrêter l’incendie ? Un nouvel Ilan Halimi ? Un Guilad Shalit en terre de France ? Pourquoi certains d’entre eux jouent-ils aux pompiers pyromanes en faisant semblant de chercher la « paix » ?  

Souvenez-vous que pour pouvoir accomplir la Shoah, Hitler a lavé les cerveaux des Allemands pendant de nombreuses années.

Cela fait plus de 10 ans que la propagande antisémite de la télévision publique française est en œuvre.  

Le pire est à craindre. La diabolisation constante d’Israël et des Juifs est inquiétante. Le terreau idéologique est en place, au point qu’à Paris, en 2011, dans les dîners en ville, l’objectif exterminationiste d’Ahmadinejad est parfois soutenu : « La planète serait en paix sans Israël, on n’aurait plus de problème avec le monde musulman ». Le Président Sarkozy déclare à l’ONU : « Prenons garde que des conflits qui durent depuis 60 ans ne viennent empoisonner la construction de la démocratie dans les pays musulmans ».  

Je suis attaché à la France – certains diront trop – et je pense qu’un avenir y est encore possible pour des hommes et des femmes épris de justice, de vérité et de liberté.  

Si aucune sanction ne frappait France 2 et l’équipe responsable de cette émission, je perdrais une partie de la confiance que je conserve dans mon pays.  

Un pays où la télévision publique ment aussi effrontément, avec pour résultat objectif l’incitation à la haine raciale contre les Juifs, est un pays gravement malade.  

Je ne vais pas gémir. Je vais agir.  

Je le ferai librement car je n’appartiens à aucun parti, à aucune obédience, à aucune confrérie. Je ne dois rien à personne.  

Je connais les coupables et leurs donneurs d’ordres. Ils payeront le prix de leur infamie.  

 

 

“Israël ne peut pas et ne doit pas laisser passer les flottilles”

 

La première tentative s’est terminée dans un bain de sang. Maintenant, un nouveau convoi -dit “humanitaire”- prend la mer pour Gaza dans le but de briser le blocus maritime israélien. Israël n’a pas d’autre choix que de réagir, selon l’expert en droit international maritime, Heintschel von Heinegg. Il enseigne à l’Europa-Universität Viadrina à Francfort et été l’un des conseillers auprès de la Commission Turkel qu’Israël a créé l’été 2010, afin de déterminer comment et pourquoi la violence a éclaté le 31 mai 2010 entre les passagers en route vers la bande de Gaza et les soldats israéliens.

 

- Zeit Online : Le déploiement des forces israéliennes en mai dernier contre un convoi dit ‘humanitaire’ se dirigeant vers Gaza a déclenché des cris de protestation dans le monde entier. Maintenant un second convoi, encore plus international, est sur le chemin de la bande de Gaza – un convoi qui vise à briser le blocus maritime israélien de Gaza. Ce blocus, est-il conforme d’un point de vue juridique ?

- Wolff von Heintschel Heinegg : Et bien cela dépend de la manière dont vous caractérisez le conflit entre Israël et les Palestiniens. Lorsque les juristes se réunissent, ils sont souvent en désaccord sur ce sujet. Mais il ya certainement un consensus sur une chose – à savoir que ce que vous avez ici est un conflit armé. Ce qui signifie que les lois régissant les conflits s’appliquent : en vertu de ces lois, le blocus maritime est autorisé.

- Zeit Online : Mais un conflit peut également impliquer deux ou plusieurs autres Etats ?

- Heintschel von Heinegg : Absolument. Et le problème est que la Palestine n’est pas un Etat – du moins pas encore – ce qui explique pourquoi beaucoup estiment que le conflit n’est pas un ‘conflit armé international’. Et si vous le prenez ce point de vue, les lois du blocus ne s’appliquent pas. Mais si vous optez pour un regard objectif sur les analyses juridiques pertinentes, il est évident que la recevabilité de base du blocus israélien n’a jamais été remise en question.

- Zeit Online : Vous avez vous-même caractérisé l’action d’Israël contre le convoi en 2010 comme étant parfaitement légitime. Sur quelle base ?

- Heintschel von Heinegg : Si un blocus est permis dans ce conflit, alors il est également autorisé de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre en place un tel blocus. Il ya un seul principe qui caractérise un blocus: le principe d’effectivité. En d’autres termes, le blocus vise à empêcher les navires d’entrer ou de quitter la zone de blocus. Si le blocus ne parvient pas à le faire ne serait-ce qu’une fois, il est inefficace et le devient donc devient immédiatement sur le plan juridique.

- Zeit Online : Donc cela signifie que quand il s’agit de ce blocus, Israël est dans une situation de “catch-22“, non ?

- Heintschel von Heinegg : Certes. Les Israéliens ne peuvent simplement pas se permettre de laisser n’importe quel navire traverser, dès lors qu’il s’agit d’éviter qu’un second navire ne traverse la zone de blocus quelques heures plus tard.

- Zeit Online : Les opérateurs du convoi de 2010 ont dit dès le départ que les navires se dirigeaient vers la bande de Gaza. Le dire ne peut donc pas faire l’objet de poursuites pénales ?

- Heintschel von Heinegg : Le simple fait qu’ils appareillent pour Gaza ne constitue pas en soi un acte criminel. Mais : si vous déclarez, dans un forum public, que vous vous dirigez vers Gaza dans le but exprès de briser le blocus, c’est une preuve claire d’une tentative de rupture de ce blocus. Et quand cela arrive, l’Etat qui a imposé le blocus n’a pas besoin d’attendre jusqu’à ce que le navire en question atteigne le périmètre de 20 miles nautiques ; au contraire, il a le droit d’intervenir au préalable. Parce que l’État qui impose le blocus a non seulement le droit, mais aussi le devoir de maintenir son blocus.

- Zeit Online : A quoi s’exposent les personnes à bord du convoi maritime ?

- Heintschel von Heinegg : Tout navire qui brise réellement le blocus doit tout simplement compter avec le fait que la force militaire soit utilisée contre eux. De plus, l’Etat qui impose le blocus n’est pas obligé d’attendre jusqu’à ce que quelqu’un ait franchi la ligne de blocus en pratique. Il suffit qu’il y ait intention clairement perceptible – durant laquelle des mesures peuvent être prises dans ce cas, bien avant que la ligne de blocus ne soit franchie.

- Zeit Online : Quelle forme pourrait ou devrait prendre de telles mesures ?

- Heintschel von Heinegg : Normalement ces mesures se déroulent sans problèmes majeurs. L’Etat qui impose le blocus arrête le navire, lui ordonne de procéder à un port spécifique, inspecte la cargaison du navire, et en poursuit le propriétaire en justice. Mais s’il y a résistance aux mesures prises par cet Etat qui impose le blocus, alors cet Etat a besoin d’enrayer toute opposition. Ce qui signifie que toute tentative d’échapper au blocus ou contre ses forces d’imposition doivent se manifester avec une force raisonnable.

 

“La motivation des briseurs de blocus n’est pas pertinente d’un point de vue juridique.”

- Zeit Online : À votre avis, la réaction d’Israël en 2010correspondait-elle à une initiative intelligente étant donné la situation humanitaire à Gaza ?

- Heintschel von Heinegg : Et bien voilà ce qui se produit quand il s’agit de ce type de questions juridiques. Dans de telles situations, les acteurs ne réagissent pas de façon logique, ni judicieusement, car de telles actions sont-elles nécessairement la chose la plus intelligente -politiquement, j’entends- à faire ? Un Etat qui impose un blocus est tenu de fournir à la population civile, dans la zone bloquée, les marchandises dont elle a besoin pour survivre. Mais les Israéliens l’ont toujours fait. A l’heure du convoi dit ‘humanitaire’ en 2010, c’était la même chose et c’est ce qu’ils ont dit: n’hésitez pas à accoster dans le port; nous garantissons que nous allons remettre votre frêt humanitaire. Mais il était clair dès le départ que certaines parties ne voulaient pas ça du tout, car alors ils n’auraient pas obtenu le même impact sur l’opinion publique.

- Zeit Online : Que conseilleriez-vous au Premier ministre israélien si le prochain convoi s’approche de la limite de la zone de blocus ?

- Heintschel von Heinegg : Si le premier ministre veut maintenir le blocus, alors il doit tout simplement parvenir à le faire respecter. S’il ne l’applique pas, ça sera lettre morte, et alors il faudra recourir à d’autres mesures, et la situation juridique ne serait alors pas si simple. Car alors il faudrait invoquer le droit d’auto-défense, déjà souvent invoqué dans les cas où il n’est tout simplement pas approprié de le faire. Nos opérations anti-terroristes [en Allemagne] en sont un parfait exemple.

- Zeit Online : Pensez-vous que les Israéliens vont réagir de la même façon ?

- Heintschel von Heinegg : Je pense qu’Israël est mieux préparé cette fois-ci. La dernière fois, ils ont essayé d’approcher le convoi avec des canots pneumatiques et tenté de grimper à bord afin de prendre le contrôle des navires. Et puis ils ont utilisé des hélicoptères. Je soupçonne que les forces israéliennes n’étaient tout simplement pas préparées à la résistance rencontrée de la part de certains des passagers à bord de ces navires et ils ont donc été pris complètement par surprise.

- Zeit Online: Est-ce que la situation juridique aujourd’hui est plus délicate en raison du fait qu’il ya déjà eu un conflit avec un premier convoi ?

- Heintschel von Heinegg : Je pense que c’est l’inverse. J’espère que les principes juridiques pertinents ne seront pas détournés à nouveau, puisque le droit des conflits armés s’applique ici – et non l’oeil ou la persepctive des défenseurs des droits de l’homme. En outre, Israël n’a pas réagi capricieusement la première fois. Il aurait été assez difficile pour les Israéliens de couler les navires sans se préoccuper du sort des passagers ou du frêt à bord. Israël a seulement pris les mesures prescrites par la loi – à savoir empêcher les navires d’arriver à Gaza. C’était sans aucun doute la mesure la plus modérée à leur disposition.

- Zeit Online : Les gens souffrent à Gaza, même s’ils ont accès aux biens dont ils ont besoin pour survivre. N’est-il pas légitime que les gens veulent aider les citoyens de Gaza ?

- Heintschel von Heinegg : La motivation des briseurs de blocus – indépendamment du fait qu’ils agissent selon des raisons vertueuses ou condamnables – est complètement hors de propos d’un point de vue juridique. J’ai, bien sûr, beaucoup de respect pour les militants de défense droits humains qui consacrent leur temps pour poursuivre leurs objectifs, mais vous ne pouvez pas contourner le fait qu’il y a certaines limites juridiques. Aussi, je présume que ces actions humanitaires sont également des coups médiatiques visant à mobiliser l’opinion publique. Nul ne peut contester le fait que les citoyens de Gaza se trouvent en situation difficile, par rapport à nos propres normes. Mais je ne vois pas vraiment de besoin humanitaire pressant ici.

- Zeit Online : À votre avis, y at-il une alternative à ces convois humanitaires ?

- Heintschel von Heinegg : Bien sûr. Il y a plusieurs organisations humanitaires dont les références sont impeccables et que personne ne remettrait en question – la plus importante étant le Comité international de la Croix-Rouge allemande. Si vous voulez vraiment aider les citoyens de Gaza, vous allez à la Croix-Rouge – une organisation que les Israéliens acceptent sans hésitation.

- Zeit Online : La frontière entre Gaza et l’Egypte a été récemment réouverte. Pensez-vous que cela aura un effet contre-productif sur le blocus naval ?

- Heintschel von Heinegg : Israël a toujours pu compter sur l’Egypte, et la frontière entre Gaza et l’Egypte n’a pas été particulièrement perméable dans le passé. Mais cela a changé. L’importance stratégique du blocus en termes de protection de la sécurité israélienne a certainement diminué. Mais néanmoins, la fiabilité des mesures maritimes d’Israël ne sera affectée en aucune façon par le changement de statut de la frontière entre Gaza et l’Egypte.

 

Source : Die Zeit On line


 

Nicolas Sarkozy ex-ami d’Israël

 

Nicolas Sarkozy a été interviewé par l’hebdomadaire L’Express. Notamment sur le conflit proche-oriental. Il est donc intéressant d’analyser la position française actuelle qui soulève de nombreuses interrogations malgré une lecture assez correcte du conflit.

 

« Premièrement, c'était une erreur de mettre la fin de la colonisation comme préalable à la discussion entre Israël et la Palestine ».

 

Outre qu’il s’agit d’une belle peau de banane glissée sous les pieds de Barak Obama, ce n’en est pas moins un quitus pour Benjamin Netanyahou qui refuse de négocier sous conditions. On s’étonnera par ailleurs de n’avoir pas entendu alors le Président français, ni son gouvernement, appeler à une reprise immédiate du processus de paix bloqué par l’Autorité palestinienne !?

 

« (…) qu'on sait très bien qu'au terme de la négociation, certains territoires pourraient revenir à Israël, d'autres à la Palestine, dans le cadre d'un échange agréé ».

 

Autre point accordant à Israël les blocs d’implantations que lui refuse l’AP.

 

« (…) je vais parler cette semaine à Benjamin Netanyahou ; il doit, selon moi, dire plus clairement que les Palestiniens ont droit à leur État et agir en conséquence ».

 

Si l’on se souvient du discours à l’université de Bar-Ilan reconnaissant la solution de deux états pour deux peuples, Nicolas Sarkozy n’a pas à ce jour exigé des ‘’palestiniens’’ la reconnaissance d’Israël comme état du peuple juif ! Condition exclusive de toutes autres pour la fin du conflit.

 

«La France attend de lui qu'il prenne le risque de la paix».

 

Selon l’adage les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Nul, en conséquence, ne parviendra plus à convaincre le peuple israélien à prendre des risques si le sentiment d’une paix éphémère persiste. La Judée et la Samarie étant situées au cœur de l’état juif, toutes les précautions et la méfiance envers un partenaire peu fiable seront requises du Premier ministre israélien quel qu’il soit.

 

«(…)  mais il n'y aura pas de sécurité pour Israël sans un Etat palestinien viable, démocratique et moderne ».

 

Autre signe de bon sens qui étonne au vu du silence de la France sur le manque de démocratie au sein de la société ‘’palestinienne’’.

 

Suite à sa lecture du conflit, Nicolas Sarkozy en vient à ses propositions.

 

«La France veut que le processus de paix soit relancé avant le rendez-vous difficile de septembre à l'ONU ».

 

La seule solution à cette demande reste un retour de Mahmoud Abbas à la table des négociations sans aucunes conditions préalables. Ce qui reste, à l’heure actuelle, de la fiction.

 

« Si, à l'inverse, le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l'Etat palestinien ».

 

Ce qui incite d’ors et déjà l’Autorité Palestinienne à l’intransigeance et au refus de négociations sans conditions et démontre les contradictions de la politique des ‘’amis’’ autoproclamés d’Israël.

 

En effet ! Quid, suite à une reconnaissance de l’état ‘’palestrinien’’ à l’Onu, des négociations concernant « certains territoires (qui) pourraient revenir à Israël, (et) d'autres à la Palestine, dans le cadre d'un échange agréé » ?

 

Quid des « risques de la paix » qu’Israël se verrait ainsi empêché de prendre ?

 

Quid du fait qu’« il n'y aura pas de sécurité pour Israël sans un Etat palestinien viable, démocratique et moderne » ? Est-ce que le passage en force à l’Onu concrétisera la ‘’Palestine’’ en une véritable démocratie ?

 

A un moment donné de l’interview, Nicolas Sarkozy affirme que « La question des frontières entre les deux États est donc fondamentale ». La ligne d’armistice de 1949, appelée abusivement « frontière de 1967 » est-elle la frontière sure qu’Israël et la résolution 242 refusent et que les ‘’Palestiniens’’ exigent ?

 

En conclusion, le Président Français assure que « Le devoir des amis d'Israël est de lui dire la vérité ». Il reste donc aux amis de la France de faire de même à son encontre et de lui indiquer que la Paix ne viendra que lorsque le monde musulman acceptera l’idée un état juif sur sa terre ancestrale, que lorsque le « droit de retour des réfugiés » s’effectuera uniquement en ‘’Palestine’’, que si ce nouveau pays sera démilitarisé, que lorsqu’il acceptera l’idée de concitoyens juifs ayant la double nationalité l’israélienne et la ‘’palestinienne’’, et que lorsque les amis d’Israël -tel que la France- décideront de l’aider dans sa quête d’une paix juste et durable.

 

Il est donc évident que la résolution de l’Assemblée générale onusienne qui sera votée en septembre prochain ne fera que compliquer toutes solutions au conflit. En cas de résolution soutenue par la France, les électeurs de ce pays et amis d’Israël devront prendre leurs responsabilités lors de l’élection présidentielle de 2012 à venir.

 

Un premier tour est perdu à si peu de choses !

 

Victor PEREZ ©

 

Mobilisons-nous contre le boycott de Sodastream et d’Israël par France Télévision  

 

Yohann Taïeb

PARMAZALTOP

 

Mes amis je vous invite à lire la lettre de France Télévisions envoyée a l’Association France Palestine Solidarité ici

Suite à cela, j’ai pris l’initiative d’écrire par mail à la Responsable du service des Relations avec les téléspectateurs, pour lui demander de revenir sur la décision de France Télévision de retirer des lots à gagner les machines SODASTREAM.

 

Vous pouvez faire un copier-coller de ce mail et vous aussi écrire au service des relations avec les téléspectateurs  ici

« A l’attention de Delphine Wasser, Relations Téléspectateurs de France Télévision.

Madame,

Suite à une campagne active d’associations pro-palestiniennes protestant contre le gain d’une machine SODASTREAM lors du jeu télévisé « Slam », diffusé sur France 3 tous les jours à 16h40, vous avez cessez à la suite de ces pressions d’offrir la machine SODASTREAM.

Cette décision honteuse constitue un dangereux précédent et surtout jette un sérieux et troublant discrédit sur la neutralité du service publique de France Télévision.

La Cour européenne de justice dans son arrêt du 25 février 2010, dit « arrêt Brita » portant sur la vente de ces machines SODASTREAM estampillés « Made In Israël » s’est prononcée uniquement sur la question de l’exemption ou non des droits tarifaires douaniers de produits israéliens fabriqués dans des zones territoriales qui doivent faire l’objet de négociations entre Israéliens et Palestiniens, conformément aux dispositions des Accords d’Oslo, communément reprises par la communauté internationale, et non sur l’interdiction de vente ou de publicité de ces produits.

En cédant avec «plaisir» (« j’ai le plaisir de vous informer que la « carafe soda club » n’est actuellement plus proposée aux candidats du jeu « Slam », sur France 3.»), aux pressions des associations pro-palestiniennes, vous participez à une campagne de Boycott contre Israël, dont le but réel n’est pas de promouvoir une paix juste entre Israéliens et Palestiniens, mais une dé légitimation totale d’Israël et ce dans tous les domaines ( culturels, économiques, politiques, spirituels… ).

Ces associations pro-palestiniennes si prétendument attachées au Droit et à la Justice, incitent et participent activement à des actions «coup de poing» violentes dans nos grandes surfaces pour appeler au Boycott des produits israéliens. Des initiatives qui ont contraint les plus hautes autorités de notre République française a renforcer les dispositions légales pour faire condamner ces appels au Boycott.

Permettez-moi de vous citer, Uri Avnery, écrivain, journaliste israélien mais surtout connu mondialement pour être le plus grand militant d’extrême gauche israélienne, farouche opposant à la politique israélienne du développement des implantations et lauréat du prix Nobel (de la paix) alternatif en 2001, quant à son sentiment profond sur la campagne mondiale de Boycott contre Israël :

« … J’ai été interrogé sur la réaction des Palestiniens à l’idée de boycott. À l’heure actuelle, les Palestiniens ne boycottent même pas les colonies, puisque ce sont les travailleurs palestiniens qui construisent presque toutes les maisons là-bas, par nécessité économique. Leurs sentiments peuvent seulement être devinés. Tous les Palestiniens qui se respectent, bien entendu, soutiennent toute mesure efficace contre l’occupation. Mais il ne serait pas honnête de leur faire miroiter le faux espoir qu’un boycott mondial pourrait amener Israël à genoux. La vérité est que seule l‘étroite coopération des forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales pourraient générer l’élan nécessaire pour mettre fin à l’occupation et réaliser la paix… » [source]« 

Par conséquent, en cédant aux exigences de ces groupes pro-palestiniens, vous ne contribuez pas à l’étroite coopérations des forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales, vous ne faîtes que renforcez le camp des forces contre productives pour atteindre la paix.

Ces organisations pro-palestiniennes prétendument attachées au Droit International, à la Justice, aux Droits de l’Homme prennent bien soin de masquer que derrière cette campagne de Boycott contre Israël, se cache une véritable chasse à l’homme meurtrière, tuant chaque année dans l’indifférence de la communauté internationale et des médias, des centaines d’hommes et de femmes palestiniennes, travaillant avec des israéliens, vendant leurs maisons a des israéliens, achetant des produits aux israéliens, une politique criminelle instaurée et légalisée par l’Autorité Palestinienne.

Le Droit International peut certes obliger un Etat Souverain, à se plier aux exigences de la communauté internationale, mais il ne pourra jamais forcer Israël à renoncer son Droit Historique.

Un Droit Historique si brillamment évoqué par l’un des plus grands génies de la littérature française à savoir, François René de Chateaubriand, en 1811 ( soit 137 ans avant l’Indépendance de l’Etat d’Israël ) dans son œuvre « Itinéraire de Paris à Jérusalem » :

«Au milieu de cette désolation extraordinaire, il faut s’arrêter un moment pour contempler des choses plus extraordinaires encore. Parmi les ruines de Jérusalem, deux espèces de peuples indépendants trouvent dans leur foi de quoi surmonter tant d’horreurs et de misères. Là vivent des religieux chrétiens que rien ne peut forcer à abandonner le tombeau de Jésus-Christ, ni spoliations, ni mauvais traitements, ni menaces de la mort. Leurs cantiques retentissent nuit et jour autour du Saint-Sépulcre. Dépouillés le matin par un gouverneur turc, le soir les retrouve au pied du calvaire, priant au lieu où Jésus-Christ souffrit pour le salut des hommes. Leur front est serein, leur bouche riante. Ils reçoivent l’étranger avec joie. Sans forces et sans soldats, ils protègent des villages entiers contre l’iniquité. Pressés par le bâton et par le sabre, les femmes, les enfants, les troupeaux se réfugient dans les cloîtres de ces solitaires. Qui empêche le méchant armé de poursuivre sa proie, et de renverser d’aussi faibles remparts ? La charité des moines : ils se privent des dernières ressources de la vie pour racheter leurs suppliants. (…)

Tandis que la nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le Temple ; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Objet particulier de tous les mépris, il baisse la tête sans se plaindre ; il souffre toutes les avanies sans demander justice ; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête : il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du Temple de Salomon. Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’il faisait il y a cinq mille ans, ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager ; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion. Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute ; mais, pour être frappé d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem, il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée, esclaves et étrangers dans leur propre pays ; il faut les voir attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer. (…) Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre : et un petit peuple, dont l’origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici. »

Dans cet ouvrage, vous ne trouverez nulle part trace écrite d’un quelconque peuple palestinien légitime maître de la Judée, pourtant Chateaubriand n’était ni juif, ni philosémite (bien au contraire), ni sioniste.

Un petit rappel de culture générale en clin d’œil à l’émission Slam. 

Je vous demande donc de bien vouloir reconsidérer la décision que vous avait prise concernant le lot a gagner SODASTREAM.

Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à cette demande,

veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

M. TAIEB Yohann

 

Mobilisons nous contre l’appel au boycott du BDS des 49èmes rencontres cinématographiques de Pezenas – Israël sera à l’honneur

Yohann Taïeb

 

Mes amis,  le BDS sur son site appelle le directeur des 49èmes rencontres cinématographiques de Pézenas, du 25 février au 3 mars 2011, à annuler cet évènement dont le cinéma israélien en sera à l’honneur, mobilisons nous auprès de lui pour qu’il maintienne la programmation de cet évènement.

 

Merci d’écrire massivement à ce responsable et de communiquer aussi largement que possible cette lettre.

Je tiens à remercier EUROPE-ISRAEL et l’avocate Caroline Yadan pour son excellent argumentaire chiffré et détaillé que vous trouverez ici

Voici ma lettre que je lui ai adressée en ce sens :

—————–

La Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée

5 passage Jean Magrou,

34500 Béziers.

Tél. : 04 67 31 27 35

Fax : 04 67 31 73 06

Mél. : federationccm@yahoo.fr

M. André Blasco

  -----------------

 

  « Monsieur,

    Le collectif pro-palestinien BDS vous à récemment envoyé une lettre de protestation pour vous demander de déprogrammer les 49èmes rencontres cinématographiques de Pézenas, du 25 février au 3 mars 2011, dont le cinéma israélien sera mis à l’honneur.

    Le cinéma, Monsieur, comme vous le savez, reste l’un des outils majeurs qui contribuent à promouvoir les valeurs humaines à même d’immuniser les sociétés contre tous les phénomènes destructeurs.

    La culture n’est pas un produit comme un autre : refuser d’éditer un livre ou de diffuser un film, fussent-ils financés publiquement, n’est pas comparable à l’action d’un consommateur qui s’abstient d’acheter des oranges israéliennes.

    Livres, musique, cinéma sont par essence un outil de liberté, un puissant contre-pouvoir, un vecteur universel de communication et de résistance. Si l’on refuse d’entendre les artistes, ils n’auront plus de voix. Si le cinéma israélien ne peut plus voyager, il s’éteindra.

    Il y a peu, le cinéma israélien était moribond. En 2001, le budget alloué à cette industrie a triplé, grâce à l’action de cinéastes, dont le documentariste Avi Mograbi (Télérama no 3122). Ces aides publiques, accordées via l’Israël Film Fund (IFF), ainsi que d’étroits accords de coproduction avec laFrance, ont contribué à la renaissance d’une production riche, et souvent très critique à l’égard de la politique du gouvernement israélien : Lebanon, de Samuel Maoz, ou Valse avec Bachir, d’Ari Folman, Z32, d’Avi Mograbi, ont reçu des aides de l’IFF.

    L’Israël Film Fund est construit sur le modèle du CNC français, il se compose de créateurs et accorde ses soutiens sur des critères exclusivement artistiques. Interdire des œuvres au motif qu’elles sont soutenues est un faux combat, et même un contresens. En France, personne ne pense que Jacques Audiard, avec Un prophète, représente la politique de Sarkozy et d’Hortefeux, même s’il a bénéficié d’une aide du CNC.

    Je tiens à remercier EUROPE-ISRAEL et l’avocate Caroline Yadan pour son excellent argumentaire chiffré et détaillé dont vous pouvez en prendre connaissance sur ce lien : http://www.europe-israel.org/2011/01/une-reponse-objective-a-la-campagne-boycott-desinvestissement-sanctions-par-caroline-yadan/Le réalisateur et acteur israélien, Avi Mograbi, dont ses œuvres sont marquées par ses convictions politiques anti-sionistes (il a notamment déclaré : « Je soutiens sans ambiguïté l’existence de l’État d’Israël, mais j’estime qu’il ne doit plus être un État juif, mais un État pour tous ses citoyens à égalité »). Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009, toutefois concernant les appels auboycott il affirme que « … la culture, c’est la circulation des idées, et lorsqu’on s’attaque aux idées, on risque de finir par brûler des livres… ».

    Le collectif BDS mène une campagne dont le seul but est de rayer l’Etat d’Israël dans tous les domaines ( économique, diplomatique, scientifique, universitaire, sportif, culturel… ), il mène une véritable industrie de délégitimation d’un état démocratique ou la liberté d’expression et surtout de critique est reconnu dans tout le monde.

    Ces prétendus objecteurs de consciences, ces donneurs de leçons, ces prétendus humanistes, ou sont ils pour manifester massivement pour condamner l’épuration religieuse des chrétiens du Proche et du Moyen Orient ?

    Ces prétendus objecteurs de consciences, ces donneurs de leçons, ces prétendus humanistes, ou sont ils pour organiser des flottilles humanitaires pour briser la répression sanglante des gouvernements tunisiens, algériens, égyptiens… massacrant leurs propres populations, criants leur besoin de justice sociale, d’une plus juste redistribution des richesses ?

    Ils se mobilisent massivement que quand il s’agit de crier leur haine d’Israël. Le BDS à une indignation sélective, et œuvre non pour une paix juste, une solution de deux états pour deux peuples mais pour mettre Israël au banc des nations.

    NON. Israël n’a rien à voir avec un régime d’apartheid.

    Près de 18 % de la population ne sont pas juifs : Arabes musulmans et chrétiens, Druzes, Baha’is, Circassiens, etc.…y sont représentés SANS AUCUNE DISCRIMINATION. Pendant l’apartheid les Noirs étaient majoritaires mais n’avaient pas le droit de vote. En Israël, la minorité arabe a le droit de vote et même des représentants au Parlement israélien.

    Pendant l’apartheid, les Noirs ne pouvaient avoir de relations sexuelles avec les Blancs, ils ne pouvaient pas prendre les mêmes moyens de transport, ni donner ou recevoir du sang et des organes des Blancs, ils ne pouvaient pas se faire soigner dans les hôpitaux réservés aux Blancs.

    En Israël, les Palestiniens sont libres de toutes relations sexuelles (y compris homosexuelles), les moyens de transport ne sont bien sûr pas réservés aux seuls juifs israéliens (et ce, malgré le risque d’attentat), chacun peut donner ou recevoir du sang et des organes, les hôpitaux sont ouverts à tous, sans aucune distinction (180.000 Palestiniens ont été soignés en Israël durant l’année 2010).

    Pendant l’apartheid, les Noirs ne bénéficiaient d’aucun droit au travail : en Israël, les salaires et les avantages sociaux des travailleurs arabes sont les mêmes que ceux de leurs homologues israéliens. Le droit syndical est le même pour tous.

    Pendant l’apartheid, les Noirs n’avaient pas accès aux écoles et universités : en Israël près de 59 % des jeunes filles arabes israéliennes fréquentent l’école durant plus de huit ans. Plus de 300.000 enfants arabes vont en classe dans les écoles israéliennes.

    Pendant l’apartheid, les Noirs avaient des places réservées au cinéma, les plages étaient séparées : en Israël, chacun est parfaitement libre de se rendre au cinéma ou à la plage, sans discrimination. L’Arabe, comme l’Hébreu est langue officielle en Israël. Israël n’est ni un Etat raciste, ni ségrégationniste, mais démocratique et favorisant la liberté d’expression, contrairement d’ailleurs aux autres pays de la région (Liban, Koweït, Qatar, Iran, Irak, Syrie, Yémen, Arabie Saoudite …).

    LE BOYCOTT EST-IL LEGAL ?

    NON. Le boycott est ILLEGAL. Il constitue « une entrave à l’exercice normal d’une activité économique quelconque, en opérant une distinction ente les producteurs, fournisseurs de ces produits, en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une nation déterminée, en l’espèce Israël, et ce, conformément à la jurisprudence de la Chambre Criminelle et de la Cour européenne des droits de l’homme » (Cour d’Appel de BORDEAUX du 22 octobre 2010).

    Il est susceptible de caractériser l’infraction pénale de discrimination envers un groupe de personne en raison de son appartenance à une nation déterminée, au sens des dispositions des articles 225-1 et suivants du Code Pénal, et de provocation à la discrimination raciale, délit prévu et réprimé par l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la Presse.

    Par ailleurs, et outre les délits de discrimination et de provocation à la discrimination raciale, les opérations deboycott prônées par le collectif BDS sont illégales, en ce que elles sont susceptibles de caractériser les délits suivants : La participation à un attroupement dans un lieu public, prévu et réprimé par l’article 431-3 du code pénal L’atteinte à la liberté du travail prévu et réprimé par l’article 431-1 du code pénal Le tapage injurieux ou nocturne prévu et réprimé par l’article R 623-2 du code pénal Plusieurs décisions de justice ont prononcé des condamnations envers des personnes participant à des actions de boycott de l’Etat d’Israël.

    LE BOYCOTT FAVORISE T-IL LA PAIX ?

    NON. La politique suivie par le gouvernement israélien peut bien entendu être critiqué et les Israéliens sont d’ailleurs les premiers à le faire, souvent sévèrement, la démocratie et la liberté d’expression étant largement entendue en Israël. Mais il ne s’agit pas ici de simple critique. Le discours prôné par les partisans du boycott est un discours GLOBAL et GENERAL de haine, de rejet, de déni, d’exclusion et de délégitimation.

    Il tend à instaurer le bannissement d’une Nation, à rétablir la punition collective disparue depuis le Moyen-âge. La paix ne peut avoir lieu qu’entre Israéliens et Palestiniens. Mettre un terme définitif aux nombreuses forces, qui existent sur place, et qui tendent à favoriser les échanges commerciaux ou intellectuels, c’est saboter le rapprochement entre les deux peuples, c’est en définitif SABOTER LA PAIX.

    Il semble au contraire primordial de toujours favoriser une coopération, un environnement de paix et un climat de confiance entre les Israéliens et les Palestiniens. C’est l’intérêt de tous, y compris des amis des Palestiniens.

    Permettez-moi de vous citer, Uri Avnery, écrivain, journaliste israélien mais surtout connu mondialement pour être le plus grand militant d’extrême gauche israélienne, farouche opposant à la politique israélienne du développement des implantations et lauréat du prix Nobel ( de la paix ) alternatif en 2001, quant à son sentiment profond sur la campagne mondiale de Boycott contre Israël :

    « … J’ai été interrogé sur la réaction des Palestiniens à l’idée de boycott. À l’heure actuelle, les Palestiniens ne boycottent même pas les colonies, puisque ce sont les travailleurs palestiniens qui construisent presque toutes les maisons là-bas, par nécessité économique. Leurs sentiments peuvent seulement être devinés. Tous les Palestiniens qui se respectent, bien entendu, soutiennent toute mesure efficace contre l’occupation. Mais il ne serait pas honnête de leur faire miroiter le faux espoir qu’un boycott mondial pourrait amener Israël à genoux. La vérité est que seule l’étroite coopération des forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales pourraient générer l’élan nécessaire pour mettre fin à l’occupation et réaliser la paix… » source

    Par conséquent, en cédant aux exigences de ces groupes pro-palestiniens, vous ne contribuez pas à l’étroite coopérations des forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales, vous ne faîtes que renforcez le camp des forces contre productives pour atteindre la paix.

    EXISTE-T-IL UNE CRISE HUMANITAIRE A GAZA ?

    NON. Affirmer que Gaza est au bord de la famine est mensonger. Le taux de croissance était de 16 % pour l’année 2009 (source FMI) Il existe à Gaza une classe moyenne et une classe très riche. Les inégalités sociales y sont présentes du fait notamment de l’existence de la corruption au niveau des dirigeants. Les difficultés économiques également. Mais, on trouve sur place des restaurants de luxe, notamment sur les plages (Rootsclub, Green Terrace Café, Ambassador Banquet Hall, Big Bite etc…).

    Un Centre commercial de grand luxe, climatisé, comprenant 600 places de parking et un ensemble de manèges a été inauguré durant l’été 2010, ainsi qu’une piscine olympique.

    Les journalistes locaux relèvent l’existence de marchandises sur les étalages, souvent en abondance (cf. : reportage du « Palestine Today » du 26 novembre 2009 ; article Mahmoud Hammadi du 29 juin 2010 dans le quotidien « Rose El Yousef »)

    Les habitants de Gaza sont classés au 3ème rang mondial des populations souffrantes d’obésité (source Economist.com ranking)

    En 2008 un Gazaoui recevait 682 $ d’aide aide publique au développement alors qu’un congolais ne recevait que 25 $ (source rapport d’Oxfam France).

    Par ailleurs, la centrale électrique de Gaza produit à elle seule 30% de l’électricité. 10 lignes à haute tension venant d’Israël fournissent 62% de l’énergie et 2 lignes d’Egypte, 7%..

    Il n’y a pas à Gaza de « catastrophe humanitaire ». Le taux de mortalité s’élève à 3,44 pour 1000 (Territoires palestiniens Source INED) alors qu’il est de 6.1 en Turquie, de 4,9 en Algérie, et de 8,8 en France où la population est vieillissante.

    La population de Gaza y progresse de 3,3 % par an (6eme rang mondial), la mortalité infantile de 15 pour 1000 alors qu’elle est de 25 pour 1000 en Turquie de 25,6 en Iran de 31.5 en Egypte et de 26.7 au Maroc.

    L’espérance de vie est de 74.1 ans dans les Territoires « palestiniens », tandis qu’elle est de 49.2 pour l’Afrique septentrionale de 55.1 pour l’Afrique Occidentale, et de 69.9 pour l’Asie.

    A la lecture de cette lettre, je vous demande, Monsieur, de ne pas céder aux pressions de ces militants du BDS et de maintenir votre événement consacré au cinéma israélien.

    Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées. »

M. Yohann TAIEB

janvier 29th, 2011  Daniele - Europe-Israel.org

 

 

 


“Fabriqué en Israël”

Le Journal de Montréal, p. 27

Nathalie Elgrably-Lévy

Depuis quelques mois, un courriel circule aux quatre coins du monde. Il est apparu à quelques reprises dans mes messages, et peut-être l’avez-vous également reçu. Il s’agit d’un appel à boycotter les produits israéliens ainsi que les entreprises qui supportent l’État hébreu. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une campagne internationale visant à appuyer la cause palestinienne, à manifester sa désapprobation de la politique israélienne, et à faire pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou.

De l’essayiste canadienne Naomi Klein jusqu’aux syndicats britanniques, en passant par la Scandinavie et l’Irlande, le mot d’ordre se répand. Le 25 novembre dernier, c’était au tour du parti Québec solidaire d’endosser la campagne «Boycott, désinvestissement et sanctions» contre Israël. Pour aider les participants à faire les bons choix de consommation, une liste circule sur Internet. Ainsi, il faudrait bouder, entre autres, les produits agricoles israéliens, les produits Ahava, Carmel Agrexco, L’Oréal, Revlon, Estée Lauder, McDonald’s, Coca Cola, Nestlé, Sara Lee, Siemens, Starbucks, Danone, Disney, Home Depot, Johnson & Johnson, Kimberly Clark, Lewis, Caterpillar, etc.

Suffit-il réellement de mettre à l’index ces quelques entreprises pour influencer la politique israélienne? Évidemment pas! Alors, pourquoi s’arrêter là? Pourquoi faire dans la demi-mesure? Les boycotteurs ont tort de se limiter à quelques mesures tape-à-l’œil. Pour prouver leur engagement, ne devraient-ils pas aller au bout de leurs convictions et refuser d’acheter absolument TOUT produit originaire d’Israël sans aucune exception?

Les boycotteurs devraient donc désactiver leurs boîtes vocales, et refuser d’utiliser le système VoIP et AOL Instant Messenger, car ce sont des compagnies israéliennes qui les ont développées. Plus question d’employer une clé USB, car c’est Dov Moran, un Israélien, qui l’a mise au point. Les boycotteurs devraient également trouver des solutions de rechange aux produits Cisco, IBM, HP, Intel, Microsoft, Google, Yahoo ou Motorola, car ces entreprises possèdent toutes des centres de recherche en Israël.

En cas de maladie, les boycotteurs devraient discuter sérieusement avec leurs médecins afin de s’assurer d’être soignés dans le respect de leurs principes. Entre autres, ils devraient s’abstenir de recourir aux thérapies se servant de cellules souches, car Israël est un pionnier dans ce domaine. C’est également ce pays de 7,3 millions d’habitants qui nous a donné le premier système de diagnostic du cancer du sein sans radiation, et le premier système informatisé d’administration des médicaments à l’abri des erreurs humaines. C’est une entreprise israélienne, Given Imaging, qui a développé la première caméra sous forme de gélule à avaler pour dépister les pathologies digestives. Quant aux médicaments contre le cancer, l’Alzheimer, le Parkinson et la fibrose kystique, on les doit aux découvertes de Aaron Ciechanover et Avram Hershko, prix Nobel de chimie (2004) et professeurs au Israel Institute of Technology. Et en cas de paralysie, il faudrait refuser le ReWalk, un système d’exosquelette qui offre aux paraplégiques la chance de retrouver l’usage de leurs jambes, car c’est la compagnie Argo Medical Technologies, basée à Haïfa, qui l’a développé.

Quand on croit véritablement à une cause, on ne se contente pas de mesures timides et, surtout, on ne boycotte pas de manière sélective en fonction de l’intérêt que les produits présentent. Alors, à Québec solidaire et à toutes les organisations dans le monde qui soutiennent les sanctions économiques envers Israël, je lance le défi suivant : vous voulez boycotter les produits israéliens? Soit! Mais montrez du sérieux, de la cohérence et de l’intégrité, et boycottez absolument tout ce qu’offre Israël. À moins, bien entendu, que ce boycott ne soit que de la frime…

Nathalie Elgrably-Lévy is Senior Economist at the Monreal Economic Institute.

* This column was also published in Le Journal de Québec.

 

Israël: Qui délégitime ?

 par Jacques Kupfer

 novembre 11th, 2010  Europe-Israel.org

 

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Le terme de « délegitimation » revient de manière obsessionnelle dans nos medias et il semble que le monde ne connaisse plus qu’un seul problème lancinant, celui de l’existence ou plutôt de l’élimination d’Israël.

Il n’y a plus aucune limite à la soumission aux diktats des musulmans et à leur falsification historique. Ainsi l’UNESCO, siège de la recherche intellectuelle, historique et culturelle, vient de décréter que le tombeau de Rachel et le Caveau daes Patriarches sont des mosquées! En conséquence les Juifs n’ont donc aucune raison d’y prier et il faut leur en interdire l’accès au nom de cette liberté et tolérance religieuse musulmanes que salue le monde occidental!

Les délégués français ont voté cette aberration aux côtés de leurs homologues européens et américains. Rachel était musulmane tout comme Abraham, Isaac et Jacob, tout comme Sarah, Rivka et Léa et tout comme Moise et nos prophètes. Bien entendu les fondateurs du christianisme étaient également musulmans.

Rien de nouveau sur le fait que les musulmans, n’ayant aucune culture propre, se sont appropriés l’histoire juive et la naissance du christianisme. La soumission européenne amènera les musulmans à installer un muezzin sur le clocher du sacré-cœur, à réclamer les cathédrales espagnoles de style maure et à recouvrir de tapis de prières Westminster. Pour la maison Blanche, c’est déjà fait !

Les européens s’acharnent à tenter de détruire le seul barrage existant entre l’invasion musulmane du vieux continent et la continuation d’une civilisation à base judéo-chrétienne. Ce seul et unique barrage est Israël.

Chrétiens massacrés…

Les musulmans peuvent continuer à massacrer sans qu’aucun Kouchner n’élève la voix. Les meurtres de chrétiens à Bagdad, les massacres de coptes en Egypte et de maronites au Liban ne suscitent aucune réaction tangible de la part des occidentaux, le Vatican compris. Les chrétiens ne représentent que 3% de la population irakienne mais c’est déjà trop pour ces musulmans qui ont attaqué leur église, massacré le prêtre et grenadé les fidèles. Les chrétiens chaldéens irakiens rejoindront leurs frères maronites libanais dans l’exil. Pour une caricature de Mahomet, le monde musulman a explosé en émeutes sanglantes mais pour le massacre de chrétiens au Moyen Orient, les occidentaux baisseront encore davantage leurs nuques soumises.

En fait, l’assassin Arafat avait déjà réclamé le contrôle du tombeau de Rachel en parlant à Rabin du fait qu’il s’agissait de sa grand-mère musulmane. Ni Rabin ni Peres ne se sont alors levé pour quitter les négociations et n’ont pas saisi ce qui nous attendait. Le même terroriste Arafat avait exposé à Camp David lors de ses discussions avec Barak et Clinton que le Temple d’Israël n’avait jamais existé à Jérusalem et n’était qu’une pure invention.

J’ignore si Clinton a été convaincu mais il semblerait que Ehud Barak l’a été puisqu’il propose la division de Jérusalem. Arafat lisait l’histoire présente à travers le prisme terroriste arabe. Puisque les Juifs permettaient aux musulmans de continuer à venir prier au Tombeau des Patriarches et se sont privés volontairement de l’accès au tombeau de Isaac, puisque les Juifs ont transmis au Waqf le contrôle du Mont du Temple et ne réagissent même pas quand les arabes y creusent et détruisent les vestiges, pourquoi se gêner ?

La thèse officielle de Mahmoud Abas et de sa clique du Fatah est que les Juifs n’ont aucun passé sur « la Palestine », aucun droit d’y résider et que le roi Daoud était musulman à Al Kuds !

Nier nos droits…

Continuer à discuter avec de tels individus revient à étayer leurs mensonges, à accepter leurs distorsions de l’Histoire et finalement revient à nier nos droits légitimes.

Mais en fait, avant de crier haro sur le baudet européen et américain, il serait plus profitable de scruter ce qui se passe en Israël même et le message que nous véhiculons.

Comment reprocher aux descendants des Torquemada, des Chamberlain et des Daladier de continuer une politique munichoise quand nous apportons nous-mêmes des armes à nos ennemis et à ceux qui sont les ennemis mortels de l’Europe non encore islamisée.

Je ne veux pas parler seulement de ces groupuscules gauchistes financés par les euros du Quai d’Orsay et du Foreign Office. Ce sont des traîtres et ils doivent être considérés comme tels. Collaboration avec l’ennemi en temps de guerre mérite une sévère punition. Ce sont les mêmes quelques lamentables individus qui dirigent et composent les »Chalom Akhchav », « chovrim eth haChtika », « Betselem ». Ils sont peu mais empoisonnent l’oxygène et nuisent gravement à l’écologie sioniste. Mais ils ne sont que le furoncle apparent d’une maladie qui s’appelle « la gauche ».

La gauche…

La gauche israélienne, celle qui a droit de cité et oriente la pseudo élite médiatique, universitaire et juridique, confère une légitimité aux gauchistes malfaisants. Depuis Oslo, un terrorisme intellectuel empêche de répondre comme il se doit aux entreprises de déstabilisation de nos droits.

C’est ainsi qu’un Ehud Barak (que son collègue travailliste qui prétend bien le connaître traite d’abruti) continue à refuser d’apposer sa signature sur les demandes de construction en Judée Samarie. C’est ainsi qu’un Ehud Olmert avait accepté un retour aux lignes suicidaires du cessez-le-feu de 1949.

En fait, ce n’est pas non plus cette pauvre gauche caviar israélienne, réfugiée dans les quartiers huppés et bourgeois des grandes villes qui porte toute la responsabilité de la déliquescence de notre image extérieure et de notre dignité nationale.

Le syndrome d’Oslo a frappé la droite, celle qui connaît la vérité, qui sait juger de l’ampleur des dangers et qui a accepté de parler le langage de la soumission. Lorsque Natanyahou reconnaît l’existence d’un peuple palestinien dont nul ne pourrait trouver trace dans l’histoire millénaire de cette région, il signe la suite logique de notre perte. Lorsqu’il proclame officiellement ou permet officieusement le gel des constructions dans nos provinces de Judée et Samarie, il établit et légalise l’assertion selon laquelle ces terres ne nous appartiennent pas. Un tel doute sur Sichem élimine nos droits sur Tel Aviv. Lorsqu’il négocie avec un terroriste arabe de l’avenir de notre territoire, lorsqu’il accepte d’examiner les propositions indécentes d’un Obama sur le partage de Jérusalem et le retrait de la vallée du Jourdain, Natanyahou nous conduit vers une situation désespérante et désespérée.

UNESCO…

Le vote de l’Unesco initié par les pays arabes et musulmans, les assertions de « l’Autorité palestinienne » niant l’existence d’une présence juive en Erets Israël, le refus réitéré de reconnaître le caractère juif de notre état devrait ouvrir les yeux des israéliens et des juifs aveuglés par le mirage de la paix. En fait, les arabes ne veulent pas seulement notre terre mais désirent s’approprier toute notre Histoire, toute notre essence et toute notre légitimité au Retour. Ils veulent notre disparition et revenir à ces siècles de tolérance de l’Islam où les Juifs n’avaient le droit d’accéder qu’à la septième marche extérieure du tombeau des Patriarches. Ils veulent notre fin et le Premier ministre juif et responsable en Israël doit réagir.

Il doit mettre un terme définitif aux négociations avec les arabes, ordonner la reconstruction accélérée dans toutes les villes et villages de Judée Samarie et légiférer leur annexion, détruire les constructions arabes illégales à Jérusalem. Il devrait déclarer à un Obama affaibli et aux locataires de l’Elysée et de Downing Street que le peuple juif est retourné sur sa terre pour prendre son destin en ses propres mains.

Arrêter les négociations…

Les négociations « directes » avec les « palestiniens » ou par l’intermédiaire de leur représentant Obama représentent un danger mortel pour l’Etat d’Israël.

Arrêter les négociations et continuer l’entreprise sioniste est une obligation vitale.

Jabotinsky nous enseignait qu’un propriétaire doit se comporter comme tel. Rétablissons les faits et rappelons d’abord à notre Premier ministre cette évidence: Nous ne sommes pas des locataires mais les seuls propriétaires.

Jacques Kupfer Israel7.com

 

Pourquoi le Hamas aime B H Obama

 

Par Amir Taheri, journaliste et écrivain, auteur "la Nuit Perse: l'Iran sous la révolution Khomeyniste"

Traduction par Albert Soued, http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com

I0/11/10

 

"Abu Hussain! Palestine loves you !" (Abou Hussein! la Palestine t'aime!)

Ce slogan en anglais apparaît sur un poster et sur de nombreux supports édités par le mouvement palestinien Hamas et il est vendu à Gaza. Hier, il illustrait les pages de garde de nombreux quotidiens arabes.

Abou Hussein, c'est Barack Hussein Obama, président des Etats-Unis. Dans l'image, il porte "le Keffyeh" arabe (voir ci-dessous). Que la faction la plus radicale des Palestiniens déclare son amour pour le président américain pourrait être un mauvais signe pour les pourparlers palestino-israéliens que le président Obama avait promis de relancer avant la fin de l'année. Selon sa charte, le Hamas veut éliminer Israël et le remplacer par un seul état palestinien, couvrant l'ensemble du territoire du mandat britannique, de la mer au Jourdain. Cette politique est soutenue par l'Iran, la Libye et une série de mouvements islamistes radicaux, compris al Qaeda. Mais Obama avait dit qu'il soutenait la solution de 2 états, préconisée par GW Bush.

Si la déclaration d'amour du Hamas est basée sur un malentendu, c'est que l'approche du conflit arabo-israélien par le président Obama est ambiguë. Quand GW Bush a préconisé la solution à 2 états, il percevait les réalités sur le terrain comme le point de départ pour des négociations. Mais Obama et son émissaire spécial G Mitchell, eux, parlaient d'un retour aux frontières de 1967, comme demandé par diverses résolutions de l'Onu. Mais en 1967, il n'y avait pas de frontière – seulement des lignes de cessez-le-feu tracées après la guerre de 1948/9, et ces lignes d'armistice séparaient Israël d'un côté et l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Syrie, de l'autre. Il n'y avait pas de Palestine… Le retour à ces lignes d'armistice équivaudrait à revenir à une situation qui a entraîné déjà 2 guerres.

 

Obama laisse entendre aussi qu'il sera dur avec Israël. Pour montrer sa volonté, il fait des déclarations continues à propos des implantations juives, ce qui transfère le débat sur un sujet spécifique, au lieu de le focaliser sur l'essentiel, la création d'un état palestinien. Faire pression sur Israël plait à "Abou Hussein" et à ses admirateurs du Hamas. Mais les chances d'aboutir à un accord sur un Etat palestinien diminuent.

Craignant que son principal allié ne cherche à l'abandonner ou, pire, à lui asséner un coup dans le dos, Israël pourrait être amené à pratiquer la politique de l'hérisson, pratiquée en son temps par le 1er ministre Itsh'aq Shamir. L'armée israélienne se trouve sur une partie du territoire palestinien et ne s'en retirera pas sans des garanties sérieuses de sécurité.

Le passé montre qu'Israël a fait des concessions – y compris le retrait de vastes territoires conquis sur l'Egypte, la Jordanie et le Liban  -- lorsqu'il avait une certaine assurance quant à son partenaire. La paix n'est signée que lorsque:

- la vainqueur d'une guerre – ou d'une série de guerres – est convaincu qu'il peut installer un nouveau statu quo en sa faveur, notamment au niveau de sa sécurité.

- le vaincu sent que l'offre de paix proposée est la meilleure qu'il puisse espérer dans un avenir prévisible.

Or l'approche d'Obama ne répond à aucune de ces 2 conditions. Le vainqueur, Israël, se sent menacé par ce qu'il considère une tentative des Etats-Unis de le forcer à un accord. Le vaincu, le côté palestinien, se fait des illusions et croit que le soutien d'Obama lui permet d'attendre un "toujours meilleur accord". Croyant qu'ils ont le soutien américain, certains Palestiniens vont même jusqu'à envisager une déclaration unilatérale d'un état Palestinien, sans l'accord préalable d'Israël.

 

La politique d'Obama au Moyen Orient a rendu plus difficile toute paix au Moyen Orient. Sa promesse de parvenir à un accord avant la fin de l'année ira rejoindre une longue liste de promesses non tenues.

 

  Paix ou Capitulation

 

Texte magnifique d'un magnifique ami : 

Au cours d'un entretien téléphonique dimanche 23 août avec Benyamin Netanyahou, le président français Nicolas Sarkozy ''a souligné l'urgence d'une relance vigoureuse du processus de paix'' au Proche-Orient. (Guysen.International.News) 

Et que faut-il entendre par « processus de paix » ? Capitulation ? L’abandon de tout espoir d’évolution, de vie « normale » au prix d’une « pax Franco-Americana»? 

Selon les tenants de cette théorie, la paix dans le monde dépendrait de celle au Proche-Orient. 

Et il faudrait croire à ces balivernes ? À tous ces artifices propagandistes destinés à faire plier le « petit peuple d’élite, fier et sûr de lui-même » ? 

Selon eux, le « gel de la colonisation » suffirait à ramener le calme sur la planète. 

Oui ! Et sans doute : 

-Eloigner la menace Nord-coréenne 

-Arrêter le génocide soudanais au Darfour 

-Stopper la terreur islamique au Pakistan 

-Vaincre les Talibans en Afghanistan 

-Ramener les mollahs iraniens à la raison 

-Transformer le Hezbollah en organisation caritative 

-Recycler les barons de la drogue mexicains en écologistes 

-Faire des pirates somaliens des pêcheurs d’éponges, 

-de la Birmanie un paradis touristique, 

-de la Chine un modèle des droits de l’Homme et

- de Poutine le prochain prix Nobel de la paix… 

Peut-être le « gel » réussirait-il même à effacer dans les esprits troublés par le matraquage médiatique l’image du « génocide palestinien », celui où la population augmente de 30% tous les 10 ans ? 

 

Ceux qui véhiculent des idées aussi simplistes dans l’espoir de corrompre l’opinion publique n’ont pas compris un élément essentiel qui lie l’histoire du peuple juif à celle de l’Humanité. Une histoire faite de persécutions, de pogroms, d’inquisition, d’exils, le summum culminant dans la Shoah, tentative de l’effacer de la surface de la terre. 

-Un peuple qui a survécu à tout cela et sur lequel plane une fois de plus la menace d’éradication massive ne va pas se retourner tranquillement sur le côté en attendant que ça se passe… 

 

Confiance ! Vous voudriez que l’on fasse confiance à ceux qui sont prêts à se vendre pour quelques pétrodollars de plus ? Mais que représentent-ils au regard de l’Histoire ? 

-Ceux qui, en France, décorent de la Légion d’Honneur un journaliste qui prête sa voix à la diabolisation d’une armée de défense tout en étant incapable d’apporter la moindre preuve tangible à ses allégations ?

-Ceux qui, aux Etats-Unis, décernent la médaille de la Liberté à celle qui a présidé l’infâme conférence de Durban en 2001, qui a apporté son soutien à une décision consistant à décrire les attentats-suicide comme « un moyen légitime d’établir un Etat » ? 

-Ceux qui, à la présidence de l’Union Européenne, laissent prétendre par l’intermédiaire de l’un des fleurons de leur presse écrite, sans la moindre justification, que les soldats israéliens seraient des « voleurs d’organes » ? 

Et ce sont ceux-là même qui voudraient servir sur un plateau Jérusalem, capitale plurimillénaire d’Israël, à des usurpateurs ?

 Pensez-vous vraiment qu’un peuple puisse accepter de mettre son sort entre de telles mains ? 

-Toutes les incitations, pressions, incantations et autres calomnies de cet acabit sont vaines. 

 

L’existence est une notion qui ne se négocie pas. Au pied du mur (n’y voyez pas nécessairement un symbole autre qu’historique), le peuple juif a toujours su puiser les ressources indispensables à sa pérennité. Je n’y vois pas plus de raison religieuse que paranormale : le peuple juif et sa patrie originelle, Israël, survivront tout simplement parce que sans eux, le monde se trouverait précipité dans un vortex de violence sans limites. 

 

Parce qu’à défaut de pouvoir blâmer Israël de tous les maux, notre civilisation ne bénéficierait plus du dernier rempart contre ceux qui se sont fixé pour but de la détruire. Ils s’abattraient sur les capitales occidentales comme la misère sur notre pauvre monde, afin de substituer aux valeurs démocratiques un modèle basé sur une régression moyenâgeuse, un système dogmatique où une poignée de monstres (comment appeler autrement ceux qui décapitent des innocents au nom de leur D.ieu ?) réduisent l’être humain qualifié « d’infidèle » à une chair à pâtée, la femme à moins d’un animal et l’enfant à une source de revenus… 

-L’évocation de la menace ultime contre tous les possédés de l’islamisme radical est la seule qui les retienne encore. C’est la principale raison de la course au nucléaire iranien. 

Que ceux qui veulent effacer Israël de la carte y réfléchissent et que ceux qui participent à l’idée qu’un monde sans Juifs respirerait mieux et « en paix » méditent là-dessus. 

A.C. 

 

 texte transmis auteur illisible

 

 

 

Kouchner et Moratinos confirment le rôle de l’UE dans la crise au PO.

 

lundi 11 octobre 2010, 

 

Les ministres français et espagnol des Affaires étrangères Bernard Kouchner et Miguel Angel Moratinos ont affirmé lundi à Jérusalem l’importance du rôle de l’Union européenne (UE) dans le processus de paix israélo-palestinien.

"Nous n’avons pas la place qu’ont les Américains, c’est normal parce que les Américains ont cette tradition de soutien à l’Etat d’Israël et de soutien au processus de paix, que nous n’avons pas mais que nous gagnons petit à petit", a assuré M. Kouchner à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad au consulat de France à Jérusalem en compagnie de M. Moratinos.

"On a sauvé politiquement l’Autorité nationale palestinienne quand les autres ne voulaient pas avoir un partenaire", a déclaré le chef de la diplomatie espagnole, apparemment en référence à l’isolement par Israël du dirigeant palestinien Yasser Arafat de 2002 à sa mort en 2004.

"Pourquoi on a encore Abou Mazen (Mahmoud Abbas, successeur d’Arafat, NDLR) comme interlocuteur de la paix ? Qui a sauvé l’Autorité nationale palestinienne ? Ce sont les Européens, économiquement évidemment, mais aussi politiquement", a-t-il poursuivi.

De son côté, le ministre français s’est déclaré "optimiste" quant à la résolution du différend sur la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie. "Nous sommes sortis de là avec l’impression que (...) nous pouvions, l’Europe, et en particulier l’Espagne et la France, aider dès lors qu’un mécanisme se mettait en marche et je crois qu’il se mettra en marche", a-t-il indiqué.

NDLR – Ils ne l’ont pas sauvée (l’Autorité Palestinienne), ils l’ont crée car elle n’existait pas auparavant, et n’a jamais connue d’existence dans l’histoire. Cette création est venue en substitution de la responsabilité de deux autres Etats (l’Egypte et la Jordanie) vaincue en 1948 puis en 1967 reléguant ce fardeau à Israël. Personne ne se préoccupe du sort des palestiniens dans ces deux pays.

 

JFORUM.FR

 

Note du webmaster : Nous sommes heureux de savoir, mais était-ce nécessaire de préciser, "Nous n’avons pas la place qu’ont les Américains, c’est normal parce que les Américains ont cette tradition de soutien à l’Etat d’Israël “Merci Monsieur Kouchner, vous faites tout ce qu’il faut pour que les État Unies abandonne Israël au profil de vos amis les pays arabes, nous avons là un aperçu de votre doctrine.

 

 

 

 

Dormez citoyens, Frédéric Encel vous a préparé une pincée d'opium !

par Jean-Pierre Bensimon, 


 

 

De retour d'Israël où il a participé du coté français à une "rencontre stratégique" franco-israélienne, Frédéric Encel vient de donner une interview surprenante à la lettre quotidienne du CRIF. (1) Sur maints sujets (l'Iran nucléaire, l'attitude d'Obama, la vulnérabilité d'Israël) le "géopolitologue" livre des analyses apparemment originales, en fait un salmigondis à mille lieues des réflexions que l'on pourrait attendre d'un observateur averti du Moyen-Orient. Et son intention, on le verra, est loin d'être désintéressée.

 

Au détour d'une formule biaisée, Encel commence par imputer à Israël le blocage des négociations :"Ainsi ai-je eu l'occasion … de dire à mes interlocuteurs israéliens qu’ils auraient intérêt à accélérer et approfondir les négociations avec l’Autorité palestinienne." Les conseils d'Encel sont certainement précieux, mais la réalité c'est que le gouvernement israélien en place a proposé dès son installation d'ouvrir des négociations, et qu'il a depuis répété son offre jusqu'à plus soif. En face, le président Abbas a refusé cette demande et, multipliant les conditions préalables, il s'est obstiné à ne pas s'asseoir autour de la même table que ses vis-à-vis israéliens. Depuis quelques semaines, buvant le calice jusqu'à la lie, Israël a accepté nombre de ces conditions et même des "négociations indirectes" pourtant ouvertes sur les questions clés du statut final. Lors de leur rencontre du 6 juillet Obama et Netanyahou ont publiquement demandé aux Palestiniens d'en finir avec cette comédie et d'accepter des négociations directes. Ils se heurtent toujours à un refus intraitable. Selon des informations en provenance de Ramallah la démission d'Abbas est même envisagée pour bloquer sine die ces pressions en vue de négocier. Pourquoi donc Encel accuse-t-il Israël sur ce sujet où il n'y a vraiment rien à lui reprocher ? Ce n'est pas faute d'information car on peut trouver la chronologie de ces refus n'importe où, même dans les journaux gratuits. On notera que l'attitude de l'interviewé est en tout point le décalque de celle des autorités françaises qui font aussi grief à Israël, avec la pire des mauvaises foi, des impasses exclusivement imputables à la partie palestinienne.

 

Encel poursuit avec les mêmes procédés retors quand il aborde les divergences de vues entre les Français et les Israéliens. Il pointe avec justesse les questions litigieuses (Jérusalem, la Cisjordanie, les implantations), ajoutant " Sur tous ces points, la France est en phase avec l’ONU et l’ensemble des chancelleries." Cela signifie qu'Israël a forcément tort (et la France raison) puisque tout le monde est d'accord contre lui. On aurait pu attendre un éclairage des positions israéliennes, de leurs motifs, puisqu'elles sont si unanimement décriées. On aurait pu avoir quelques explications de l'unanimité combien ambigüe des chancelleries. Rien de tout cela. Dans la parole d'Encel la messe est dite : la France est forte de l'appui de l'ONU et des chancelleries, point final. Pour le lectorat du CRIF il y a là une dégringolade ahurissante de la pensée. Ce public sait depuis longtemps ce que sont les majorités automatiques de l'ONU, les biais pro-palestiniens et arabes des Européens, le virage de l'administration Obama…

 

Et Encel n'en a pas fini : " …jamais l’État juif n’avait atteint un tel rapport de force stratégique, économique, et même diplomatique. Aucune coalition militaire n’est capable en 2010 de le menacer sérieusement…" Il faut donc comprendre que l'axe irano-syrien n'existe pas ou qu'il ne menace pas Israël, ou que son potentiel est insignifiant. Le Hezbollah reçoit sans doute ses fusées du Saint Esprit, de même que le Hamas, et il les pointe pas hasard sur toutes les concentrations humaines d'Israël. La Turquie ne vient pas de rejoindre les soutiens du Hamas et de l'Iran et d'opérer ainsi un bouleversement stratégique de la région préoccupant pour Israël. Si l'on doit parler de rapport de force, il faut beaucoup d'imagination pour affirmer qu'il s'est modifié en faveur d'Israël depuis une décennie. Et Encel qui se moque à peu près autant de ses lecteurs que de la réalité n'en manque pas.

 

D'ailleurs, pour Encel, l'Iran n'est pas une menace réelle. " je ne crois pas à son obtention [d'une bombe atomique iranienne]," Que les programmes nucléaire et balistique iraniens aient été mis en tête des priorité stratégiques de l'Occident (Europe et Amérique pour une fois confondus), que l'Iran enrichisse à marches forcées de l'uranium sans application civile, que la diplomatie internationale soit mobilisée et interpellée depuis environ une décennie par la bombe iranienne qui vient, que les grands pays arabes sunnites multiplient leur alertes et leurs alarmes, voila qui n'ébranle en rien notre observateur "géopolitologue". Il n'y croit pas lui. Pour les experts mondiaux, de leur coté, faute d'une intervention lourde, le débat porte aujourd'hui exclusivement sur le délai, le moment où l'Iran aura la bombe, s'il ne l'a pas déjà. Et du haut de ses nouvelles fonctions de membre de la délégation française, Encel n'en a cure, du moins quand il s'adresse à la plèbe juive.

 

D'ailleurs pourquoi s'inquiéter ? Selon Encel, Israël a derrière lui la communauté des nations :" … nombre de grandes et moyennes puissances se sont abstenues ou ont soutenu Israël lors des votes onusiens cruciaux des derniers mois …". Le soutien d'Israël, il est là ! Les abstentions dans les instances de l'ONU où règnent les majorités automatiques ne sont, tout le monde sait, qu'un procédé pour réprouver hypocritement Israël. C'est ainsi que fut ratifié l'infâme rapport Goldstone et que sur tous les sujets, les condamnations sont tombées dru sur l'état juif, comme un orage d'été. Les États-Unis, l'Italie ont parfois sauvé l'honneur occidental et vraiment soutenu Israël (comme avant Durban II ou lors du débat sur l'affaire de la flottille devant le Conseil des droits de l'homme), mais pas toujours. Sur la question cruciale du nucléaire, l'unanimité s'est faite, États-Unis compris, sur une résolution enjoignant à Israël de mettre sa filière nucléaire sous contrôle international. Et l'on sait ce que cela signifie pour la pérennité de l'état juif. Quant à la France, sa position peut être qualifiée de honteuse. Quand elle ne soutient pas les résolutions anti israéliennes, elle s'abstient, laissant le champ libre à l'acharnement de l'OCI et de ses séides contre une démocratie isolée, aux marges de manœuvre limitées.

 

Enfin, pour Encel, les " États-Unis, n’en déplaise aux prophètes de malheur, ils restent – y compris sous Obama – de très solides alliés." Voila une affirmation bien péremptoire de la part de quelqu'un qui se dit expert en géopolitique ! Le docteur Max Singer, par exemple, ne partage pas du tout cette glose irénique. Il vient de publier au Begin Sadate Center, une étude importante sur le "changement tectonique" de la politique étrangère américaine sous Obama (2) Il en ressort que s'il n'y a pas "crise" à proprement parler entre les États-Unis et Israël aujourd'hui, le différend est encore plus grave. Une crise est temporaire et peut être surmontée. Par contre ce changement "tectonique" dont parlait l'ambassadeur Michael Oren correspond à des divergences structurelles et profondes mettant en cause toute la logique relationnelle des anciens partenaires. Par exemple, les experts du Centcom (centre de commandement des armées américaines) et de nombreux observateurs américains débattent aujourd'hui de l'opportunité d'un arrangement global avec l'Iran nucléaire sur l'Irak, l'Afghanistan et le Moyen orient, au détriment d'Israël. Le risque est immense mais des parades existent et Max Singer les évoque. Il n'empêche, la réalité du retournement d'Obama, Encel n'en a cure quand il donne une interview au CRIF, qui lui-même la reproduit sans commentaire.

 

Le discours de Frédéric Encel est doublement affligeant. Il nous dit à peu près : tout va bien aujourd'hui, Israël est fort, il est sans adversaires et le monde le soutient. Qu'il s'aligne sur les demande de l'ONU et des chancelleries et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

 

N'est-il pas déplorable que l'on puisse servir au public juif français dans son organe le plus officiel une telle accumulation de niaiseries, qu'on l'incite à l'indigence intellectuelle ? N'est-il pas consternant de voir comment est traité ce public ouvert, curieux, et averti par une décennie de campagnes diplomatiques et médiatiques contre Israël. Faut-il laisser la coqueluche des média juifs désormais fanée lui vendre, contre une petit carrière dans l'arrière cour du pouvoir, l'opium que désirent lui administrer des autorités nationales férocement impliquées dans une politique hideuse au Proche Orient depuis plusieurs décennies.

 

Car s'il y a en France une question juive pour les forces qui gouvernent l'état, c'est celle qui découle de ses options en faveur des dictatures et théocraties arabes contemporaines. Comment mener une politique violemment anti israélienne, diffamer ce pays à longueur de temps, nier sa souveraineté, encourager sur place des forces liquidatrices, aduler ses ennemis, et conserver malgré tout l'appui, la neutralité, du moins le silence des juifs français ? Le dilemme des autorités a des solutions. Le cas d'école, ce fut Jacques Chirac prononçant un fameux discours anesthésiant en 1995 avant de se lancer dans sa provocation de Jérusalem de 1996, acte inaugural de sa grande politique arabe. Les techniques d'anesthésie et de réduction au silence sont en fait multiples et renouvelées. Aujourd'hui, pour quelques pacotilles, Frédéric Encel de retour d'une mission officielle, se charge sans honneur de dire au troupeau "Passez, dormez, il n'y rien à voir, il n'y a rien à faire". Cela au moment où Israël, défié et menacé comme jamais, a le plus besoin de la mobilisation et du soutien actif des diasporas.

 

 pour Objectif-info, le 13 juillet 2010

 

Le dessein malodorant d’Eli Barnavi et de JCall

 

Cette semaine, mais d’autres aussi dès que le besoin s’en fait sentir, Marianne a laissé carte blanche à Eli Barnavi, historien, ex-ambassadeur d’Israël et collaborateur du journal. La carte du jour s’intitule, tout simplement : « Netanyahou, le nul ! » (1). Connaissant toute ‘’l’objectivité’’ qui marque cet hebdomadaire ainsi que l’auteur de ce texte, il est logique -en conséquence- d’y trouver des contresens, lorsque ce n’est pas tout simplement des inepties.

 

Le texte ayant comme sujet « La flottille de la liberté » Eli Barnavi y affirme d’emblée que cette dernière qui « s’apprête à apporter quelque secours aux Gazaouis enfermés dans leur bande de misère par un siège conjoint israélo-égyptien » est « évidemment, une opération de propagande montée par des organisations pro-palestiniennes qui n’imaginent pas un seul instant qu’Israël les laissera débarquer ».

 

Cette petite chose essentielle écrite mais vite expédiée, Eli Barnavi passe au fond qui le préoccupe principalement. Démontrer que Benjamin Netanyahou « est simplement le dirigeant le plus faible, irrésolu et incapable de l’histoire d’Israël » et envisager quasiment une destitution légale voire internationale.

 

Pour ce faire il échafaude les trois scénarios possibles ayant pu se dérouler, sans pour autant indiquer à ses lecteurs toutes les conséquences résultantes de ces différentes solutions. Attitude de sa part bien compréhensible, car les envisager réduirait à pas grand-chose, voire à rien, sa ‘’démonstration’’ écrite.

 

Le premier des scénarios nous dit-il, est « politiquement habile et humainement acceptable : Israël laisse passer la flottille. Le porte-parole des Affaires étrangères explique à la presse internationale que l’armée, placée devant un choix pénible – laisser bafouer leur ordre à Gaza ou risquer de faire couler le sang –, a choisi des deux maux le moindre ».

 

Le seul hic de ce ‘’plan’’ est de savoir comment se conduira alors l’état d’Israël, lorsqu’un deuxième convoi, puis un troisième, puis encore un autre, se présenteront ! Faudra t-il, alors, les laisser, là encore, passer avec le risque d’inciter toutes les ‘’organisations humanitaires’’ à convoyer les armes réclamées par la bande criminelle du Hamas, ou faudra t-il envisager un autre scénario pour éviter que les Israéliens ne se retrouvent face à un danger accru ?

 

A cette question, l’ancien ambassadeur d’Israël ne répond pas. Peut-être pour la simple raison qu’il vit en Belgique.

 

Le deuxième scénario envisagé par notre ‘’intellectuel’’ « est politiquement neutre et humainement acceptable : Israël bloque la flottille avec des navires de guerre. Le porte-parole des Affaires étrangères explique que l’armée n’entend pas laisser bafouer leur ordre à Gaza, ni risquer de faire couler le sang. Le convoi finit par faire demi-tour ».

 

Là encore, nul questionnement quant à la possibilité qu’ont les cargos de forcer le blocus maritime et qu’Israël ne se retrouve dans le cas du scénario précédent avec toutes les conséquences néfastes pour le pays s’y rattachant. Ceci, sans omettre toutefois que le refus des bateaux d’obtempérer aux ordres israéliens peut conduire à des scénarios catastrophes, pires que ceux imaginés. Comme, par exemple, un télescopage volontaire, menaçant la vie des véritables humanitaires pris en otage par les membres de l’organisation islamiste turc I.H.H. Ou encore le refus obtus de faire demi-tour afin d’obliger ‘’l’entité sioniste’’, sous la pression internationale, à se dédire et laisser passer le convoi.

 

Le troisième scénario « est politiquement stupide, humainement épouvantable : Israël envoie ses commandos marins arraisonner la flottille de vive force. Il y a des morts et des blessés. Le porte-parole des Affaires étrangères dit n’importe quoi ».

 

C’est effectivement la solution choisie par le gouvernement israélien. A ceci près que sur six bateaux composant le convoi maritime, cinq arraisonnements se sont très bien passés. Ce qui indique, pour le moins, qu’avec une intention militaire claire, nette et affichée de maitriser tout navire désireux de violer le blocus de la bande de Gaza, et non pas une intention idéologique et politiquement correcte comme ce fut le cas pour le Mavi Marmara, l’abordage militaire de tout bateau est sans danger. Quand bien même, certains individus attendraient les soldats pour en découdre.

 

Ce qui confirme que seul ce scénario est politiquement payant, car dissuadant toute ‘’organisation humanitaire’ de croire réalisable d’aller à l’encontre de la sécurité d’Israël en contribuant à ce que le port de Gaza devienne un port iranien.

 

Ces trois scénarios échafaudés par Eli Barnavi ont pour seul objectif de démontrer l’inaptitude du gouvernement de Benjamin Netanyahou à faire le ‘’bon choix’’. Un pouvoir jugé illégitime par l’auteur dans une précédente interview. Un gouvernement, nous assure t-il, « Flanqué sur sa gauche d’un ministre de la Défense modéré mais égocentrique et privé de troupes et, sur sa droite, d’une kyrielle de ministres extrémistes et intellectuellement défectueux ». (Sic). Une affirmation haineuse qui pose immédiatement la question de connaître quels sont les partis restant pour diriger le pays ? Kadima ayant soutenu l’opération maritime, seuls restent donc l’extrême gauche Meretz et les trois partis arabo-israéliens antisionistes ! De sacrées références !

 

Un objectif qui confirme qu’Eli Barnavi est en campagne au nom de JCall. Une association composée ‘’d’intellectuels juifs’’ européens se situant, selon son propre manifeste, « au-dessus des clivages partisans » mais, sans aucun doute, résolument à gauche, voire à son extrême. Une sympathie politique ne pouvant évidemment pas supporter le choix démocratiquement exprimé des électeurs israéliens et prenant pour prétexte de ne pas avoir « le temps d’attendre une hypothétique relève. ».

 

Une sympathie politique qui le conduira encore longtemps à faire du vent dans des journaux de complaisance. Une complaisance qui déplaît à la très très grande majorité du peuple juif et à sa composante israélienne.

 

Victor PEREZ ©

 Analyse librement reproductible accompagnée de la mention de l’url suivante : http://victor-perez.blogspot.com/2010/06/le-dessein-malodorant-deli-barnavi-et.html

 

 :

 

(1) : http://www.marianne2.fr/Elie-Barnavi-Netanyahou,-le-nul%C2%A0%21_a193602.html?preview=1

 

Et si moi aussi, je virais antisémite ?

 

par Alain Legaret

 

Je suis en train de me demander si moi aussi, je ne vais pas virer antisémite. A bien y réfléchir, ça présente pas mal d’avantages…

 

D’abord, parce que j’aurai plein de copains. J’aurai des copains blancs, des copains noirs, des copains arabes, et même des copains juifs ! Oui, oui, des copains juifs.

Il y en a même qui prétendent que c’est pour aider Israël. Et vous savez quoi, ça marche !!

 

J’aurai des copains journalistes, des copains pacifistes, des copains cinéastes, des copains philosophes, des copains artistes, j’aurai même des copains haut placés dans la politique.

 

Bon, c’est sûr qu’avec tous ces copains, il va falloir composer. Par exemple, à chaque fois que je ferai une bouffe, il faudra penser à inviter un Arabe, histoire qu’on ne me confonde pas avec un vulgaire raciste. 

 

Ensuite, il me faudra prendre de nouvelles habitudes. Par exemple, lorsque mes amis diront « ouais, tu as vu encore ces Juiiiiiiiiiiiiiiiiiiisraéliens… », je devrais immédiatement écarquiller les yeux en fronçant les sourcils (essayez, c’est pas facile) en disant «ouais, ouais…oh purée…oh les salauds quand même!»

 

Vaut mieux ça que de passer pour un sioniste et risquer de se faire refaire le portrait, non ? Préserver ma belle p’tite gueule vaut bien quelques petits accommodements après tout ?

 

Et puis aussi, l’énorme avantage à être antisémite, c’est que les Juifs, ils sont quand même beaucoup moins nombreux…..

Ca fait d’une pierre d’Intifada, deux coups : moins d’ennemis, et plus d’amis. 

Et en plus, si j’ai des choses à vendre, en tapant sur les Juifs publiquement, j’agrandis automatiquement ma clientèle. C’est du marketing en quelque sorte.

 

Par conséquence, il vaut mieux se positionner contre eux, parce que statistiquement aussi, on court moins de risques. Surtout à quinze contre un.

 

Et puis il y a un autre avantage, c’est celui de pouvoir faire pression sur eux sans crainte.

On peut, par exemple, leur faire la morale, ou encore les insulter. C’est vraiment plus cool d’insulter un juif plutôt qu’un autre. D’abord parce les Juifs, on les a eus à l’usure :-) : ils sont tellement blasés qu’ils se défendent moins. 

Et aussi parce que si tu les insultes, ils vont simplement te répondre en haussant la voix ou en se lamentant la tête contre un mur, et au pire, ils vont saisir l’occasion de faire gagner de l’argent à leur copain avocat en te traînant devant les tribunaux. Ca n’ira généralement pas beaucoup plus loin.

 

Par contre ceux d’en face, si tu les insultes, fais attention à toi ! Ils ne connaissent pas les tribunaux. Du moins, pas en tant que plaignants. 

 

Eux, si tu dis juste un mot de travers, du genre « désolé, je n’ai pas de cigarette, je ne fume pas », ils vont te mettre direct une raclée que dans les journaux, ils réussiront à caser sur ton avis de décès que c’est de ta faute et que tu l’as bien cherché.

 

Demande aux Israéliens, ils connaissent bien le problème…

 

Etre contre Israël, même avec les filles, ça présente d’énormes avantages. On peut les impressionner en leur contant nos aventures de la manif’ tout en sirotant du champagne assis dans un fauteuil alcantara. On relate les dangers auxquels notre groupe a échappé quand on a déjoué l’embuscade d’un sioniste qui nous regardait défiler, le fourbe, dissimulé derrière la vitrine de la boulangerie. On passe pour des héros révolutionnaires, pour la réincarnation du Ché, pour les Zorros du Moyen-Orient défendant les opprimés. Elles en raffolent, les guêpes.

 

Bon, mis à part les actes de bravoure inhérents à l’antisémite auxquels il faudra bien s’habituer, il y a aussi le caractère personnel des Juifs qu’il faudra dénoncer. Oui, car moi je trouve que les Juifs sont quand même très égoïstes. 

 

C’est vrai qu’ils ont beaucoup contribué à chercher des solutions pour notre monde puisqu’ils étaient nombreux à promouvoir le marxisme, le trotskisme, le socialisme, le communisme et même le capitalisme. Mais on voit très bien que ces régimes là ne tiennent pas la route ! Ils s’effondrent tous les uns après les autres !

 

C’est quoi alors, leur secret de longévité ? Celui qui leur a permis de traverser les siècles, celui qui les a fait survivre aux Pharaons, aux Babyloniens, aux Romains, aux Grecs, aux Perses, aux Pogroms, a l’Inquisition, au nazisme et à l’antisiomitisme généralisé?! (Est-ce encore de la science-fiction ?).

 

Quand tu leur demandes leur secret, ils te répondent inlassablement: t’auras, t’auras !! Des promesses qui ne sont jamais suivies d’effet.

C’est bien la preuve qu’ils ne veulent pas partager !! Ou alors oui, si tu deviens Juif. 

Et là, c’est encore une autre paire de manches.

 

En effet, devenir chrétien, ce n’est pas trop compliqué : une petite cérémonie autour d’un bassin et à toi les paters et les avés. 

 

Pour devenir musulman, il n’y a pas de problème non plus. Sauf parfois, si tu veux te rétracter.

 

Par contre, si tu veux devenir juif, tu te retrouves face à d’inquiétants barbus en kippas qui te regardent bizarrement et te faisant signe de t’en retourner, persuadés d’avoir affaire à un masochiste ou à un fou. C’est bien la preuve qu’ils ne veulent pas partager!!

 

Et c’est vrai que ça défoule de dire du mal des Juifs, surtout que l’on peut dire ce qu’on veut.

Plus c’est gros, plus ça plait. Plus on invente, plus c’est repris et amplifié. D’ailleurs, si on y a pensé, c’est forcement que ça peut être vrai, n’est-ce pas ?

Comme on dit chez nous : Tout passe, tout lasse, sauf ce qui est vraiment dégueulasse ! 

 

Regarde, il y a deux mille ans, on a accusé les Juifs d’avoir tué le petit Jésus, ça a fait un tabac. Aujourd’hui, on accuse les Israéliens d’avoir tué le petit Mohamed et ça fait de nouveau un succès planétaire ! 

 

Trop cool !

 

Voilà pour les faits, et pourtant.

 

Pourtant, je n’ai pas encore pris ma décision définitive pour devenir antisémite malgré tous les avantages que cela présente.

 

J’hésite car il y a quand même un ou deux points qui me dérangent dans cette démarche. Parce que d’abord, j’aurai beaucoup de mal à dire Israélien ou sioniste quand j’aurai trop envie de dire Juif.

 

Mort aux sionistes ! Mort aux israéliens ! Ca ne sonne pas un peu faux, non ?

Ca serait tellement plus sympa de pouvoir lancer un bon « Mort aux comme à la belle époque !» 

Enfin, heureusement qu’entre nous, on se comprend. 

Et puis croyez moi, au train où vont les choses, le temps nous libérera très vite de cette contrainte.

 

L’autre point qui me pose problème, c’est celui de ma conscience. 

Parce qu’au fond de moi, je sens pertinemment que…

Mais bon, l’enjeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

Et puis, le fait de faire partie de la majorité n’est-elle pas une raison suffisante pour faire pencher la morale de notre coté ?

Je suis sûr qu’on trouvera mille façons de s’en accommoder. L’homme possède un instinct de survie qui lui autorise les pires saloperies.

 

Car vraiment, c’est tellement plus pratique de haïr Israël. 

 

Et c’est si simple. 

Il suffit de faire comme les autres. 

Il suffit de se persuader que la majorité a toujours raison et d’en faire partie. 

Il suffit de fermer les yeux et d’avoir les oreilles sélectives pour se convaincre qu’on est dans le vrai. 

 

Dans la masse on se sent tellement plus fort. 

Dans la meute on se sent tellement plus en sécurité. 

 

Et tant pis pour les sionistes !

Enfin, on se comprend, n’est-ce pas ?

 


Le scandale d’espionnage du Ha’aretz

Par Caroline B. Glick

 

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=173305

 

Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

 

Le journal ‘Ha’aretz’ affirme aux israéliens ses comportements anti-Israël.

 

Au cours des deux semaines écoulées, Israël a été secoué par un scandale d’espionnage majeur dans lequel le journal Ha’aretz joue un rôle central. Pour comprendre la signification de ce scandale, il est bon de commencer la discussion par un coup d’œil à un plus petit fait développé par Ha’aretz cette semaine.

Dimanche, Amira Hass du Ha’aretz a rapporté qu’en janvier, Tsahal a publié un nouvel ordre militaire qui ouvre la voie à une expulsion de masse d’étrangers illégaux de Judée et de Samarie. L’histoire comporte le titre troublant : « L’ordre de Tsahal permettra une expulsion de masse hors de la Rive Occidentale ».

Dans la suite lundi, Hass rapportait que dix organisations autoproclamées de droits de l’homme (toutes financées par le ‘New Israël Fund’), ont adressé une lettre conjointe au ministre de la défense Ehud Barak pour lui demander de résilier cet ordre. Elle notait que « les media internationaux ont aussi pris un grand intérêt à l’affaire ».

Et de fait mercredi, une recherche sur Google croisant « Tsahal, ordre d’expulsion, Rive Occidentale » suscita près de 20.000 citations.

De même lundi, Ha’aretz publia un éditorial basé sur les rapports de Hass. Titré « Tentative d’expulsion par Tsahal de Palestiniens de la Rive Occidentale : une mesure de trop », l’éditorial affirmait : « Exécuter ce nouvel ordre militaire n’est pas seulement susceptible de déclencher une nouvelle conflagration dans les territoires, il donnera au monde la preuve indéniable que l’objectif d’Israël est l’expulsion des Palestiniens de la Rive Occidentale ».

A savoir qu’Israël fomenterait une guerre, et mérite de la perdre puisqu’il est le vilain.

Mercredi, Ha’aretz rapporta que la Jordanie s’est jointe à la condamnation d’Israël.

Voilà une vraie performance pour un journal israélien détenant une part négligeable du marché domestique. 

Le seul problème est que l’ordre rapporté par Hass remonte à 41 ans. Après avoir créé un scandale international, mercredi Ha’aretz a reconnu que le soi-disant nouvel ordre avait pris place en 1969. Ce qu a changé en janvier, c’est que Tsahal a décidé d’élargir les droits des étrangers illégaux en Judée et en Samarie avec des auditions pré – expulsion.

Ceci n’était pas un changement en pire dans le statut des résidents illégaux. C’était un changement pour le meilleur.

Et pourtant, du fait du faux reportage de Ha’aretz, des diplomates israéliens ont été appelés dans les chancelleries du monde entier et mis sur le gril au sujet du complot présumé du pays conduisant à une expulsion massive de Palestiniens.

Ha'aretz a réalisé deux choses avec cette histoire. Affaiblir Israël à l’étranger, ce qui sert clairement ses objectifs idéologiques. Et Démontrer son énorme pouvoir de nuisance sur l’image internationale d’Israël, ce qui met bien sûr le respect de la loi et les armes judiciaires sous surveillance alors qu’ils poursuivent et analysent le scandale d’espionnage d’Israël. 

La manipulation par Ha'aretz de l’histoire d’expulsion comporte aussi une similitude frappante avec la façon de manipuler son propre scandale d’espionnage. Ce scandale était sous un embargo total émis par la Cour qui empêchait les media locaux de rapporter dessus jusqu’à jeudi dernier.

Cet embargo donna à Ha’aretz l’opportunité de manipuler l’histoire à son avantage avant que les autorités d’Etat aient la moindre chance d’expliquer de quoi il retournait. Ainsi, au début de la semaine passée, le rédacteur en chef du Ha’aretz Dov Halfon, approcha des journalistes étrangers crédules et leur débita un conte. Selon la narration d’Alfon, l’agence de sécurité draconienne d’Israël, le Shin Bet a fait « disparaître » une journaliste – Anat Kamm – et obligé un autre – Uri Blau – à fuir le pays.

Comme Judith Miller le formule dans sa critique de la version des évènements par Ha’aretz sur le site Internet « The Daily Beast », Blau a été propulsé à Londres, « pour éviter de répondre aux questions sur la façon et par qui il avait obtenu les documents confidentiels du département de la défense dont on dit qu’ils ont provoqué une série d’affaires alléguant une inconduite de personnels et de l’institution des Forces Israéliennes de Défense, Tsahal la vénérée, et de certains de ses officiels de haut rang ».

Pour Kamm, Miller a rapporté qu’elle était suspectée d’avoir volé un millier de documents de Tsahal pendant son service militaire et de les avoir donnés à Blau. Mais proclame Miller, elle a nié ces allegations.

Miller, comme d’autres journalistes qui ont parlé à Alfon, a comparé Israël à Cuba et à l’Iran. Alfon et le ‘Ha’aretz’ étaient décrits comme les courageux défenseurs de la liberté d’expression et les véritables chiens de garde de la démocratie israélienne, payant sans penser à eux les dépenses de leur journaliste persécuté se cachant à Londres.

Tout cela bien sûr, a été rapporté à l’étranger, avant que la vraie histoire ne soit publiée. Et comme l’histoire de l’ordre d’expulsion, tout cela n’était que foutaise.

Quand jeudi dernier l’interdiction de publication a été levée, les Israéliens – et tous les étrangers intéressés – ont appris que Anat Kamm, journaliste sur le portail Internet Walla détenu par le ‘Ha’aretz’, avait été placée en résidence surveillée à domicile depuis quatre mois. Elle est en jugement pour des actes d’espionnage avec l’intention de nuire à la sécurité nationale, actes commis non comme journaliste, mais pendant son service militaire. Non seulement elle n’a pas disparu, mais elle a continué de faire des rapports pour ‘Walla’, alors qu’elle était en arrêt domiciliaire jusqu’à la fin mars.

Le journaliste de la rédaction du Ha’aretz Uri Blau a fui le pays non pas pour protéger sa source, mais pour échapper à une punition pour détention illégale de documents militaires classifiés en violation non seulement de la loi mais d’un accord négocié d’amnistie avec le Shin Bet.

Kamm a fait son service dans Tsahal de 2005 à 2007 comme secrétaire au bureau du commandant du Commandement Centre. Dans les semaines avant sa libération du service, elle copia environ 2.000 documents hautement classifiés de Tsahal sur deux CD et les chargea sur son ordinateur à la maison. Après sa libération, elle fit le tour de divers journalistes militaires avec les documents et les donna finalement à Blau. Les documents qu’elle avait volés comprenaient des informations top secrètes sur des ordres de bataille de Tsahal, des unités, des armements, et des ordres opérationnels entre autres choses. De telles informations entre les mains d’ennemis d’Israël pourraient causer la mort de milliers de soldats et de civils israéliens.

Kamm refuse de restituer l’un des CD aux autorités en prétendant qu’elle l’a perdu. Et puisque depuis son arrestation son ordinateur personnel a été connecté à l’Internet, les documents qu’elle a téléchargés sur son disque dur étaient vulnérables à une intrusion par n’importe qui. 

Le Shin Bet a lancé son enquête sur les documents volés à Tsahal qui l’ont conduit à Blau puis à Kamm, après que Blau ait publié des articles en novembre 2008 s’appuyant sur les documents qu’il a reçus de Kamm. A ce moment-là, le Shin Bet demanda que Blau restitue tous les documents classifiés en sa possession. En échange de son accord pour cela, le Shin Bet accorda de ne pas le poursuivre pour détention illégale de matériels classifiés. Blau rendit 50 de ces documents et affirma qu’il n’avait plus de documents en sa possession.

Mais c’est alors que le Shin Bet découvrit Kamm. Après avoir avoué le vol de 2.000 documents, elle leur dit qu’elle les avait tous donnés à Blau. Quand Blau découvrit que le Shin Bet savait qu’il mentait, et possédait encore illégalement des milliers de documents classifiés, il décida de ne pas retourner en Israël.

L’embargo sur la publication de ce dossier jusqu’à jeudi dernier a été décidée par la Cour à la demande du Shin Bet non parce qu’il souhaitait gêner la liberté d’expression mais parce que les autorités voulaient donner à Blau plus de temps pour accepter de rendre les documents toujours détenus illégalement. A savoir, la publication de l’histoire fut interdite de façon à donner à Blau une autre opportunité de rester ‘propre’ et libre.

Et c’est en sachant que leur journaliste avait menti au Shin Bet et avait fui le pays que le ‘Ha’aretz’ choisit de payer ses dépenses de vie à Londres et ses dépenses légales en Israël. C’est en sachant que Kamm avait commis une trahison que Ha’aretz l’engagea comme journaliste pour ‘Walla’ et la présenta à la presse internationale comme une journaliste persécutée.

Dans ses déclarations pendant l’enquête publiées dans les documents de la Cour, Kamm révéla qu’elle est une Gauchiste messianique. Elle est venue à l’armée non pas pour servir le pays, mais pour le transformer. Ce fut seulement quand elle réalisa qu’elle avait échoué à plier Tsahal à sa volonté qu’elle décida de révéler ses secrets.

Comme elle le dit : « Je n’ai pas réussi à changer suffisamment les choses qu’il était important à mes yeux de changer pendant mon service militaire et j’ai pensé que je ferais advenir ce changement en les montrant. C’est pourquoi il était important pour moi d’informer le public sur la stratégie politique de Tsahal dans les territoires ».

La traîtrise de Kamm est une note profondément troublante sur l’état d’esprit de la Gauche radicale en Israël. Mais ses crimes sont encore plus alarmants si nous réalisons que Kamm n’est pas une renégate isolée. Dans ses activités de trahison, elle jouit du soutien d’une organisation massive.

En collaborant avec Kamm d’abord en publiant ses documents volés, en l’engageant comme journaliste et enfin en couvrant ses crimes tout en subornant le parjure de Blau, Haaretz a démontré que les traîtres gauchistes ont un puissant parrain capable de prendre une forte revanche sur l’Etat d’Israël s’il ose les poursuivre.

En facilitant et en soutenant la trahison, Ha’aretz lui-même peut dépendre d’un réseau massif de partisans en Israël et au plan international. Des journalistes, des groupes autoproclamés des droits de l’homme, et la blogosphère gauchiste en Israël et à travers le monde, ainsi que des gouvernements étrangers gobent avec bonheur toutes les histoires fabriquées par Ha’aretz sur la prétendue vénalité d’Israël.

De même pour l’Etat d’Israël, de façon déprimante, ce que le scandale d’espionnage du Ha’aretz démontre, c’est que l’Etat refuse totalement de traiter ce dangereux état des affaires publiques, le directeur du Shin Bet Yuval Diskin a déclaré qu’Israël ne modifiera pas son processus de sélection des candidats au service militaire. Pour Tsahal postérieur à Kamm, de jeunes religieux continueront d’être mis sur le grill quant à leur volonté d’expulser des Juifs israéliens de leurs foyers mais de jeunes gauchistes radicaux ne seront pas questionnés sur leur loyauté envers l’Etat et leur volonté de garder les secrets de Tsahal. 

Et aussi, Diskin a admis que le Shin Bet détestait poursuivre l’enquête avec mordant parce que ses officiers ne voulaient pas être accusés d’empiéter sur la liberté de la presse. Parce qu’il était journaliste, Blau n’a pas subi une enquête sérieuse et a été laissé en liberté alors même qu’il avait menti aux enquêteurs. Et le Shin Bet a donné au Ha’aretz la corde pour le pendre en demandant un embargo sur la publication de façon à donner du temps à Blau pour faire le nécessaire – en dépit du fait qu’il avait déjà démontré sa mauvaise foi et son mépris flagrant de la loi.

Les journaux ‘Ma'ariv’ et ‘Globes’ ont tous deux rapporté que des milliers d’Israéliens avaient annulé leur abonnement à Ha’aretz cette semaine. Ha’aretz a nié ces révélations. Mais en vérité, il ne s’en soucie guère. L’audience cible du ‘Ha’aretz’, ce ne sont pas les Israéliens. Elle est mondiale. Et là, il demeure le champion de ceux qui cherchent une affirmation israélienne de leurs comportements anti-Israël.

 

caroline@carolineglick.com

APRES LE DELUGE ou L' EVANGILE SELON NOS MEDIAS

Serge Mazouz

 

Durant les trois semaines de l'opération Plomb durci, la presse européenne et en particulier la presse française nous ont livré un déluge d'images et de commentaires visant à relater les évènements de Gaza, mais en réalité ont mis le feu à une poudrière qui a déchaîné des torrents de haine anti-israélienne masquant à peine la haine du juif.


C'est l'information nous rétorquera t'on ?. Peut-être.


Les images brutes sans mise en perspective, l'exhibition de la souffrance sans analyse des circonstances qui l'entourent peuvent- elles être qualifiées d'information ?


Nos médias ont diffusé en boucle des scènes de destructions avec leurs lots d'immeubles rasés ou d'entrepôts calcinés puis les images des victimes, corps déchiquetés ou brûlés complaisamment exposés par les milices du Hamas. 

Un décompte quotidien (invérifiable) des tués a été tenus de manière quasi horlogère.


Les commentaires critiques se sont multipliés, fustigeant ce qu'on a appelé la disproportion de la réaction israélienne. Le monde de l'information, toutes tendances confondues, s'est livré à l'un de ses sports favoris : la dénonciation d'Israël.


Les titres délibérément exagérés et racoleurs se sont multipliés : « Nouvelles manifestations en Europe contre le "massacre de Gaza" » ou encore « Gaza : des organisations portent plainte pour "crimes de guerre" devant la CPI » annonçait le Monde . Le Figaro n'était pas en reste : « "Crimes de guerre" : Israël prépare sa défense » ou « Marée humaine sous tension contre les "massacres" à Gaza »


La prétendue attaque d'une école de l'UNWRA le 6 janvier à Jabalya puis celle d'un entrepôt de vivres de l'ONU le 15 janvier ont fait la Une des journaux télévisés avec moult reportages et interviews en direct de témoins dont la partialité et le soutient à la cause du Hamas étaient connus de tous sauf des journalistes.Je pense à ce docteur Garrigues dont les propos virulents ont été diffusés largement, sans nuance ni questionnement sur leur véracité.


Pourtant certaines informations peu répandues mais accessibles permettaient de se rendre compte que l'Évangile selon nos médias ne correspondait pas à la réalité .


La version simpliste, trop simpliste de la guerre du fort contre le faible, de l'oppresseur contre l'opprimé que l'on voulait nous servir ne tenait tout simplement pas debout.


Jour après jour des informations filtraient dans la presse française, certes de manière plutôt confidentielle mais permettaient à qui s'en donnaient la peine de se faire une opinion hors de tout manichéisme: des révélations de palestiniens, précieuses parce que rares compte tenu de la menace que fait peser le Hamas sur sa population, des témoignages venues d' ONG ou d'organisations internationales. Des témoignages de palestiniens courageux.

Dès le 16 janvier 2009, France Info diffusait le témoignage exclusif d'Anina, palestinienne de Gaza : «.. Hamas utilise les civils., les gens de l 'école sont sortis pour demander au Hamas de partir., les gens n'ont pas le droit de dire non à Hamas. »(1).


Dans Ouest-France du 30 janvier , Radjaa Abou Dagga, journaliste palestinien, affirmait « .C'est vrai que les combattants du Hamas étaient habillés en civil. Vrai que dans un village proche de Khan Younès, ils ont demandé à des gens de retourner chez eux malgré les opérations israéliennes »..(2)


Le 21 janvier 2009 , Lorenzo Cremonesi, journaliste réputé pour son sérieux et envoyé spécial du Corriere della Sera publiait un article retentissant sur les évènements. On y lisait entre autre le témoignage de Abu Issa: « Mais ils (le hamas) voulaient que [les Israéliens] tirent sur nos maisons pour les accuser ensuite de crimes de guerre. ..Quiconque donne une version différente du "narratif" imposé par la "muhamawa" (la résistance) est automatiquement un « ami», un collaborateur, et il risque sa vie.». Mais surtout citant un médecin de l'hopital Shifa de Gaza: « il se peut que le nombre des morts ne soit pas supérieur à cinq ou six cents.. » (3)


Et puis il y eu le journal du soir de France 2 , le 4 février 2009, tel une repentance publique « .. Les témoignages que nous avons rassemblés laissent penser que le Hamas y a aussi pris une part ..en appliquant la stratégie du bouclier humain et en faisant régner la terreur parmi la population. ». 

Mahmoud témoigne de l'assassinat de son père et son frère parce qu'ils refusaient la présence des miliciens : « ..ils ont utilisé des hôpitaux comme quartier général.. » . Un brancardier reconnaît en direct la présence de terroristes dans les hopitaux. Tout y est y compris la preuve en direct de la manipulation des chiffres de victimes par un ministre du Hamas.


Réactions des ONG


Le 30 janvier des ONG dénonçaient la répression du Hamas : selon Samir Moussa, un avocat d'Addameer (ONG palestinienne) "il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire pendant et après la guerre. Il y a eu de graves violations des droits de l'homme et des enquêtes doivent être menées". (4)


Le 10 février ,Amnesty International déclaraient que la mission d'enquête envoyée par son Secrétariat international avait accumulé les preuves et les témoignages d'enlèvements, d'homicides délibérés et illégaux, d'actes de torture et de menaces de mort contre les Palestiniens accusés de « collaborer » avec Israël et contre les opposants au Hamas (5)


Réactions des organisation internationales


Le 26 janvier ,le commissaire européen au Développement, Louis Michel, lançait à Gaza une virulente attaque contre le Hamas lui imputant une "responsabilité écrasante" dans la guerre et excluant tout dialogue avec un mouvement qualifié de "terroriste". (6)


John Holmes envoyé spécial de l'ONU pour les réfugiés déclaraient à Reuters le 27 janvier 2009 :''L'utilisation cynique et imprudente d'installations civiles par le Hamas et le tir de roquettes contre des populations civiles sont clairement des violations du droit humanitaire internationale »


Le 28 janvier 2009 ,c'est la publication du rapport Lindsay ancien responsable de l'UNWRA de 2000 à 2007 sur l'utilisation des fonds alloués à l'Agence. L'auteur conclut notamment, sur la base de ses recherches et de son expérience, que :« l'UNRWA ne prend pas les mesures appropriées pour vérifier que les personnes qu'il engage ou celles pour qui ces dernières travaillent ne sont pas des terroristes ni n'ont aucun lien avec des terroristes » (7)


Ce rapport a fait l'objet d'une question officielle au parlement européen par le député Paul Van Buitenen : « Étant donné que l'ancien directeur de l'UNRWA Peter Hansen a, alors qu'il était encore en fonction, déclaré qu'il était fort probable que des membres du Hamas faisaient partie du personnel de l'UNRWA et que l'UNRWA ne menait aucune enquête pour confirmer cela, et étant donné que l'UE finance environ 50 % du budget de l'UNRWA: quelles conséquences auront ces déclarations sur le financement actuel de l'UNRWA par l'UE? » (8)


Le 4 février ,l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) condamnait le fait que: « la police du Hamas s'est emparée d'aide humanitaire appartenant à l'agence onusienne et entreposée dans l'un de ses centres de distribution de Gaza. »(9)


Le même jour ,les Nations unies publiait une clarification sur l'attaque israélienne contre une de leurs écoles dans la bande de Gaza qui avait déchaîné la presse entière contre Tsahal, affirmant que l'établissement n'avait pas été touché contrairement aux premières allégations réduisant à néant l'une des plus vives accusations de nos médias (10)


Ainsi il apparaît clairement que le Hamas s'est joué des organisation internationales , notamment humanitaires et a manipulé les unes et les autres sans vergogne. Mais les contempteurs d'Israël ,naïfs ou aveuglés de haine n'en tiennent aucun compte et font mine d'ignorer ces informations.


La population de gaza a été prise délibérément en otage par le gouvernement du Hamas visant par ses provocations à contraindre les israéliens à intervenir en faisant le plus de victimes civiles possibles, cette manouvre ayant pour seul but de décrédibiliser l'Etat hébreu aux yeux de l'opinion occidentale.


Malgré ces faits accablants pour le Hamas, malgré les témoignages nombreux , force est de constater l'absence de tout relais au sein des grands groupes de presses .


Pourquoi ces révélations n'ont pas eu la même diffusion que celles dénonçant l'état hébreu? Pourquoi jamais la Une du Monde ou du Figaro pour ceux qui critiquent les méthodes du mouvement islamiste?


Ce type de comportement permet à Emmanuel Dubois, expert auprès de l'ESISC de dénoncer : « .la complaisance des élites européennes et occidentales vis-à-vis des thèses anti-israéliennes, même lorsque cela implique un soutien aux islamistes. » (11)


Si ces informations ont bien été diffusées dans certains médias , il est permis de critiquer leur mode de traitement , leur absence de mise en valeur.


Une première page, un titre en Une valent mieux que dix articles de fond surtout dans une société pressée et avide de sensationnel.


C'est pourtant à cette société fragile que nos organes d'information ont servi pendant 3 semaines, un « prêt à penser » visant à faire d'Israël un monstre froid .


Ces méthodes illustrent parfaitement les propos de Daniel Cornu dans Ethique de l'information (12) dans lequel il cite les causes de la perte de crédibilité du journalisme:


« - les défaillances dans la vérification des informations, sous l'influence conjuguée


des lois du marché, de la vitesse de l'information .


- la mise en spectacle de l'information qui privilégie certains aspects de la réalité pour rester dans la course à l'audience ou au lectorat. »




1 Journal de France info du 16/01/2009


2 Ouest France du 30/01/2009


3 Corriere della Sera du 21/01/2009


4 Le Monde.fr du 30/01/2009


5 Amnesty internationale . Mars 2009.


6 le Point.fr du 26/01/2009


7 Washington Institute for Near East Policy


8 source Parlement européen.


9 NouvelObs.com du 06/02/2009


10 Le Figaro.fr du 04/02/2009


11 Emmanuel Dubois Opération Plomb durci à Gaza :analyses et perspectives p 

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(note de l'ESISC)


ISRAEL EST DE RETOUR

Les règles du jeu changent, nos ennemis sont effrayés par notre "folie"



Par Guy Bechor

www.YnetNews.com   émanation de Yédio't Ah'oronot  19/02/10

Traduit par Albert Soued, http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com

 

Nous sommes aujourd'hui face à une situation étrange que nous avons perdue de vue depuis fort longtemps. Les ennemis d'Israël sont pris de panique – à moins que cela ne soit une paranoïa – ils craignent qu'Israël ne les attaque. Hezbollah est convaincu qu'il recevra un coup incessamment, Hamas n'a pas fini de panser ses blessures, la Syrie est fort inquiète et le ministre des Affaires étrangères d'Iran vient de déclarer qu'Israël est une nation de "fous", avec des dirigeants "fous" qui peuvent à tout moment lancer une  attaque. En parallèle, les Libanais apeurés se tournent vers l'Onu, l'Unifil, le président Sarkosy, demandant la protection de la France contre ce "terrible Israël". Les Français se sont contentés de leur annoncer que tant que le Hezbollah est armé, ils ne demanderont à Israël que d'épargner les infrastructures civiles et pas plus. Tout cela a été publié dans les médias arabes.

 

Par ailleurs, nos frontières n'ont jamais été aussi calmes depuis de nombreuses années. Comment expliquer alors cette étonnante paranoïa au Moyen Orient ?

L'armée Tsahal ne s'est jamais autant entraînée depuis des douzaines d'années. Tous les jours, du matin au soir, des chars, des avions, des hélicoptères, des exercices à feu réel et des soldats courant partout, tout cela est visible à l'œil nu par les Libanais ou les Syriens qui regardent de l'autre côté de la frontière. Alors ils deviennent anxieux. "Que nous préparent ces Israéliens, dans notre dos ?" se demandent-ils

 

L'agitation permanente israélienne provoque l'inquiétude de nos ennemis, ce qui est appréciable, somme toute, et cela s'appelle la dissuasion. Aussi bien le Hezbollah que les Syriens savent que l'armée d'Israël a fait un grand saut en avant en matière de défense, depuis la 2ème guerre du Liban. C'est la seule armée au monde équipant ses chars de systèmes anti-missiles, et cela change les règles de la guerre. Tsahal s'est équipé de systèmes avancés de défense, alors que ses ennemis sont à l'ère des années 80/90.

De plus une série d'éliminations osées et attribuées à Israël a semé la panique auprès de certains dirigeants de l'axe du mal qui commencent à avoir peur de leur ombre et qui vivent dans la confusion. Rappelons que Nasrallah, le chef du Hezbollah vit caché depuis 3,5 années, étonnant pour un chef qui s'est empressé de clamer une "divine victoire".

 

Israël est là pour toujours

 

Selon les groupes terroristes, Israël aurait infiltré toutes leurs organisations, tous les états arabes et peut atteindre n'importe quelle cible. La réputation des services secrets Israéliens a été restaurée et on les craint dans toute la région.

C'est pourquoi les ennemis d'Israël ne cessent de répéter qu'Israël est de retour, après avoir disparu de la scène pendant une décennie et demie de "paix", et perçue alors comme "faible". Aujourd'hui Israël est de retour et en pleine force.

Les 2 dernières guerres en sont les raisons. Si dans le passé, la guerre du Liban a incité les Palestiniens à lancer leur "intifada" ou à oser Gaza, selon la théorie de la "toile d'araignée" de Nasrallah, aujourd'hui c'est l'inverse. Le Hezbollah a compris les conséquences de l'opération "Plomb durci" à Gaza et ses velléités guerrières se sont calmées.

Le rapport Goldstone qui prétend qu'Israël est devenu "fou" après avoir été attaqué, nous a causé du tort, -- mais n'exagérons rien – car on peut considérer que dans la région, il a été une bénédiction. Si Israël devient "fou" et détruit tout sur son chemin, quand on l'attaque, ses ennemis doivent faire attention. Ce n'est pas la peine de provoquer "un dément".

 

Qu'est ce qui préoccupe maintenant nos ennemis, plus qu'autre chose ?

Tout simplement, la perception qu'Israël, pour la 1ère fois dans son histoire, a compris les règles du jeu qui régissent la région. Le temps est révolu, celui où nos ennemis avaient devant eux un pays sans honneur, prêt à céder devant n'importe quelle proposition faite pour le duper. Nos ennemis ont compris que la société israélienne a mûri, qu'elle a appris l'art de la dissuasion et que dès lors, elle est installée dans la région pour toujours. Terminé le temps des avances fallacieuses, des offres illusoires, des mots qui n'ont pas de sens réel.

Nos ennemis sont en train de réaliser qu'il ne sera plus facile pour eux de contrôler le pays de l'extérieur ou de déployer leurs pions à l'intérieur, parce que la société a changé en profondeur et qu'elle ne leur fait plus confiance. Ils commencent seulement à comprendre qu'Israël est plus solide qu'ils ne le pensaient ou qu'ils ne le fantasmaient. Cette nouvelle perception est en train d'atteindre l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes, et cela fait mal, à leur grand regret

 

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FRERE TAREQ RAMADAN REFAIT SURFACE

Nouveau visage et même double langage

 

Tareq Ramadan n'était plus persona grata des médias français depuis son altercation avec l'ex ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkosy, sur l'affaire du voile et voilà qu'il réapparaît sur les chaînes FR3, puis LCI pour parler de la "burqa" et du créationnisme (1). Et sur LCI, il s'est empressé de laisser entendre que notre président n'était qu'"un politicien" et que l'"extrémisme juif était comparable à l'islamisme radical", bien que le mot "juif" lui soit resté en travers de la gorge, jusqu'à la fin de l'émission…

Petit fils de Hassan el Banna, fondateur de la Confrérie "les Frères Musulmans", créée en Egypte en 1928, Frère Tareq a le visage plus émacié et le langage plus prudent, mais toujours à double tranchant. Après 6 ans d'interdiction de territoire pour soutien financier à des organisations terroristes, l'administration Obama vient de l'autoriser à entrer aux Etats-Unis pour enseigner à l'Université Notre Dame. Au moment même où un commando de 80 personnes de la Confrérie des Frères Musulmans faisait irruption dans la mosquée de Drancy, proférant des menaces à l'adresse de l'imam, qui a été traité de mécréant, d'apostat et d'"imam des Juifs", les termes employés équivalant semble-t-il à une Fatwa (2).

A propos de l'interdiction des minarets en Suisse, pays où il est né, voici ce que Frère Tareq a concocté comme explication, dans une interview au Guardian de Londres: "Ceux qui ont interdit les minarets par referendum voulaient en fait lancer une campagne contre l'abattage hallal, mais ne souhaitant pas offenser les Juifs qui ont un abattage analogue, se sont tournés alors vers un autre symbole spécifiquement musulman, le minaret" (3)

Rappelons que l'an dernier, Frère Tareq a été démis de ses fonctions de conseiller municipal de Rotterdam et d'enseignant à l'université Erasmus, pour avoir soutenu Ahmedinejad contre les opposants qui protestaient suite aux élections truquées d'Iran.

 

Frère Tareq Ramadan est un allié de Frère al Qaradawi dans le Conseil Européen pour la Recherche et la Fatwa (EFCR), organe qui revendique la tutelle juridique et religieuse sur les 50 millions de Musulmans d'Europe. Al Qaradawi est un sheikh égyptien qui sévit dans des sermons diffusés mondialement sur al Jazira, prônant la terreur contre Israël, la lapidation de Mahmoud Abbas pour avoir poursuivi les terroristes du Hamas sur son territoire et demandant comme règle religieuse l'excision des femmes, c'est-à-dire la mutilation du clitoris pour les empêcher d'avoir du plaisir en faisant l'amour.

 

 

Confrérie des Frères Musulmans

 

Ce qu'il faut savoir, c'est que la Confrérie des Frères Musulmans est interdite dans les pays arabes où elle est née ou elle s'est propagée, parce qu'elle constitue une menace mortelle pour les régimes en place, Egypte, Syrie, Libye. Elle est tolérée, mais étroitement surveillée ailleurs dans les pays arabes.

Pourquoi ? Parce que l'objectif de la Confrérie est de rendre illégitimes puis de détruire la morale et l'éthique occidentale, portées aussi par "des régimes arabes pro-occidentaux et corrompus", et l'installation d'un califat musulman et théocratique mondial, à l'image de ce qu'il était il y a 15 siècles à la Mecque, au Caire ou à Damas.

Comment ? En commençant par les pays les plus vulnérables sur le plan socio-économique (Egypte, Yémen, Soudan, Jordanie…); en développant partout dans le monde des institutions religieuses et sociales d'éducation et de santé; en créant dans les pays arabes des partis politiques à façade démocratique; en finançant et armant des groupes terroristes qui fragilisent les pays visés, là où c'est utile (Egypte, Gaza, Algérie, Mauritanie, Yémen…) (4).

Résultats: 20% de l'électorat au moins en Egypte, 18% à Bahrain, autant en Libye, avancées politiques un peu partout dans le monde arabe et dans les Communautés musulmanes en Occident.

 

La Confrérie des Frères Musulmans est ainsi une façade caritative, accueillante, tolérante, démocratique de l'Islam le plus pur et le plus dur, une puissante machine de guerre qui ne cherche à l'emporter que par les urnes, profitant du libéralisme, mais aussi des carences et des impérities de régimes décadents qu'elle veut supplanter.

Alain Chouet, un spécialiste de la DGSE, en parle: "comme tous les fascismes, la Confrérie n'est porteuse que d'appétits et de fantasmes de ses chefs et surtout elle est grosse de barbarie". (5)

 

Notes

(1) Emission FR3 de A Taddei "Ce soir ou jamais" avec Caroline Fourest et le 22/1/10 à 22h45 sur LCI avec Alain Minc, émission animée par Franz Olivier Giesbert

(2) L'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, s'est déclaré favorable à une loi interdisant la burqa en France, mais en l'assortissant d'un travail pédagogique. Il entretient de bonnes relations avec les représentants de la communauté juive locale, ce dont le commando lui aurait fait grief.

(3) En Islam, il n'est pas interdit de mentir, de tricher ou de fabuler devant des Infidèles ou des Musulmans mécréants.

L'expert en Islam Robert Spencer a désigné cette Confrérie comme l'organisation-mère du Hamas et d'al Qaeda.

(4) Un des premiers attentats terroristes à la fin des années 40 a été l'explosion d'un cinéma au Caire, le Miami, provoquant des dizaines de morts.

(5) Caroline Fourest qui a écrit le livre "Frère Tareq" précise: "Tareq Ramadan soutient qu'il n'est pas un Frère Musulman. Comme tous les Frères Musulmans... Puisqu'il s'agit d'une confrérie aux trois quarts secrète, où il est permis de nier tout lien organique pour éviter d'être repéré. Un Frère Musulman est avant tout quelqu'un qui adopte la méthode et la pensée d'el Banna, son grand père. Or Ramadan est l'homme qui a le plus fait pour diffuser cette pensée et cette méthode. Qui plus est, il ment lorsqu'il nie tout lien organique avec la confrérie: il occupe le poste d'administrateur au Quartier Général de sa branche européenne, le Centre Islamique de Genève !"

Rappelons que le fondateur de la Confrérie al Banna et son maître à penser Sayed Qotb sont morts exécutés par des gouvernements égyptiens, le 1er en 1949, le second en 1956 par Nasser.

Le nouveau maître de la Confrérie qui vient d'être élu au Caire pour remplacer Mohamed Mahdi A'kef qui ne se représentait pas après 6 années de pouvoir, est Mohamed Badee. A'kef était un extrémiste qui soutenait l'Iran et le Hamas. Espérant une vraie réforme de la Confrérie par le nouveau maître, les Frères adhérents vont être déçus. Badee, un vétérinaire, est un conservateur et un ardent disciple de Sayed Qotb

Par Albert Soued, 

 www.nuitdorient.com

AIDER A REHABILITER

LA VERITE SUR LE CONFLIT ARABO-ISRAELIEN

 

Par Emmanuel Navon, professeur de sciences politiques à l'Université de Tel Aviv, dirige un cabinet de conseil

Le 04/01/10

 

Si un extra-terrestre atterrissait sur notre planète et qu'il allumait la télévision ou la radio, il arriverait rapidement à la conclusion que la Terre est une planète paisible et que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si ce n'était pour les problèmes causés par un pays illégitime et responsable de tous les conflits du Proche-Orient, un pays coupable des pires violations des droits de l'homme, un pays de sadiques qui aiment la guerre et qui prennent plaisir à occuper militairement des peuples sans défense et à tuer leurs enfants.  Ce pays, c'est Israël.

 

Il n'y a bien sûr aucun rapport entre la réalité et la façon dont elle serait perçue, à travers les médias, par cet extra-terrestre.  Le problème est que ce fossé entre la réalité et la façon dont elle est perçue ne concerne pas seulement cet extra-terrestre imaginaire.  Elle concerne les centaines de millions de personnes bien réelles qui regardent la télévision, écoutent la radio, lisent le journal, et surfent sur Internet.  Et le problème est que la représentation imaginaire et mensongère de la réalité a un impact sur la façon dont les gens agissent sur cette réalité.  C'est parce que la propagande nazie réussit à convaincre les Allemands que les Juifs œuvraient dans le secret à la destruction de l'Allemagne que l'Holocauste a eu lieu.

 

La propagande est une arme à la fois redoutable et imperceptible.  Comme le disait Victor Hugo: "On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées."  Et pour reprendre la formule de Mark Twain: "Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route."  Autrement dit, les idées peuvent être plus fortes que les tanks, et elles n'ont pas besoin d'être vraies pour atteindre leur cible.  Joseph Goebbels, le chef de la propagande nazie, l'avait bien remarqué à son époque.  Lorsqu'un mensonge est énorme, disait-il, il suffit de le grossir encore plus et de le répéter incessamment, et les gens finissent par le croire.

 

En 1989, la revue militaire américaine Marine Corps Gazette publia un article intitulé "Fourth Generation War" ("La guerre de la quatrième génération").  Selon cet article, la première génération de la guerre était une guerre de bataillons où les soldats s'affrontaient directement.  La deuxième génération était une guerre d'artillerie.  La troisième génération était une guerre de contournement de l'ennemi et d'effondrement de sa base arrière.  La quatrième génération consiste à appliquer la tactique de la troisième génération au niveau psychologique.  Autrement dit, à vaincre l'ennemi en convaincant sa population qu'elle est dans le tort et qu'elle ne peut pas gagner.

 

Il ne s'agit pas là d'une simple théorie universitaire qui n'a jamais franchi le pas de la tour d'ivoire.  Figurez-vous que lorsque les troupes américaines envahirent l'Afghanistan après le 11 septembre, elles trouvèrent une copie de cet article dans la grotte de Tora Bora, où se cachait al-Qaida.  Et en février 2002, Abu Ubeid al-Qurashi, l'un des proches collaborateurs de Bin Laden, publia un article dans le journal Al Ansar dans lequel il expliqua qu'  al-Quaida avait adopté le principe de la guerre de quatrième génération pour vaincre les Etats-Unis.

 

En fait, al-Qaida n'a fait que reprendre à son compte une tactique qui avait déjà réussi au moment de la Guerre du Vietnam.  Comme l'expliqua le général vietnamien Giap: "En 1968, il devint évident que je ne pouvais pas vaincre les 500,000 troupes américaines déployées au Vietnam.  Et je ne pouvais pas vaincre la septième flotte avec ses centaines d'avions.  Mais je découvris que je pouvais gagner la guerre par la télévision en servant chaque soir aux Américains des images qui les convaincraient de cesser la guerre."

 

Les écrits de Giap furent traduits en 1970 par l'OLP, qui excella à mettre la théorie en pratique avec la première guerre du Liban.  Par exemple, le 10 juin 1982, le Directeur du Croissant Rouge palestinien fit circuler l'"information" aux agences de presse internationales selon laquelle 600,000 Palestiniens étaient devenus sans abris durant les premiers jours de la guerre, alors même qu'il y avait 300,000 réfugiés palestiniens dans la zone des combats.  L'OLP diffusa également la photo d'un enfant palestinien criblé de balles, une photo qui fit le tour des média.  Or cette photo s'avéra être un faux.

 

Même chose lorsque Arafat lança sa guerre terroriste à l'automne 2000.  L'Autorité palestinienne distribua en septembre 2000 une photo aux agences de presse internationales montrant un soldat israélien avec une matraque et un jeune homme au visage ensanglanté.  Cette photo fut publiée en première page du New York Times avec le sous titre: "Un policier israélien et un Palestinien sur le Mont du Temple."  Là aussi, il s'agissait d'un montage.  Derrière le policier israélien, on peut voir une inscription en Hébreu disant "station d'essence."  Comme vous l'imaginez, il n'y a pas de station d'essence sur le Mont du Temple.  Quant au Palestinien soi-disant tabassé par le policier Israélien, il s'agissait d'un jeune Juif américain de Chicago qui étudiait à la Yeshiva en Israël.  Le New York Times s'excusa d'avoir publié ce photomontage sans vérifier ses sources, mais le mal était fait.

 

La liste de ces manipulations est tellement longue, que je pourrais passer toute la soirée à les énumérer.  Et cette longue liste inclut bien entendu l'affaire al-Dura.  Le 30 septembre 2000, la télévision française France 2 diffusa les images du scène de tirs à Gaza, montrant un enfant tentant en vain de se protéger derrière son père.  Le caméraman palestinien Talal Abu-Rahmah affirma que l'enfant, Mohammed Al-Dura, fut tué par les balles israéliennes, une affirmation qui fut reprise par Charles Enderlin, qui n'était pas sur les lieux.  Depuis, de nombreuses enquêtes ont prouvé qu'il s'agissait d'une mise en scène, et que Talal Abu-Rahmah a menti.  Mais, là encore, le mal fut fait.  Et quel mal.  Ces images déclenchèrent une vague d'attaques antisémites dans le monde.  Et lorsque les bourreaux de Daniel Pearl le décapitèrent devant les caméras, ils montrèrent les images de Mohammed Al-Dura pour bien faire comprendre qu'il s'agissait d'une vengeance.

 

Cette propagande ne se limite pas aux médias.  Elle se fait également par le biais de l'ONU, où les Arabes jouissent d'une majorité automatique depuis les années 1960, et par le biais des ONG qui sont généreusement financées par l'Arabie saoudite.

 

Par exemple, l'ONG Human Rights Watch a récemment été prise la main dans le sac en train de recevoir des donations d'Arabie saoudite.  Une soi-disant organisation des droits de l'homme financée par l'Arabie saoudite!  Il en va de même d'Amnesty International qui a récemment publié un rapport accusant Israël de priver les Palestiniens d'eau.  Ce rapport est truffé de mensonges, mais les gens le prennent pour argent comptant.  Israël est un leader mondial dans les technologies d'économies d'eau.  C'est grâce à ces technologies que la consommation israélienne en eau a fortement diminué entre 1967 et 2006, alors que la consommation palestinienne, elle, a augmenté de 300% pendant cette même période.

 

Même chose à l'ONU.  Depuis les années 1960, les Arabes disposent à l'ONU d'une majorité automatique.  Comme l'avait dit Abba Eban à l'époque, si les pays arabes voulaient passer une résolution à l'Assemblée générale pour déclarer que la Terre est plate, ils auraient une majorité.  C'est cette même majorité qui déclara en 1975 que le sionisme est une forme de racisme.  Et c'est cette majorité qui élit au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies des pays comme la Chine, la Russie, et l'Arabie saoudite.

Le soi-disant Conseil de Droits de l'Homme passe son temps à condamner Israël, mais jamais il ne mentionne les véritables violations des droits de l'homme perpétrées par des pays comme l'Arabie saoudite ou la Chine.  Et pour cause: ces pays siègent au Conseil des Droits de l'Homme.  La Commission Goldstone est la suite logique de cet univers orwellien.  Le même Conseil des droits de l'homme qui a mandaté la Commission Goldstone pour faire un rapport sur la guerre de Gaza, s'est refusé en mai 2009 à nommer une commission pour enquêter sur les crimes de guerre commis par le Gouvernement sri lankais contre les Tamils.  L'ONU elle-même estime que plus de 7,000 civils Tamils ont été tués par les forces armées sri lankaises, que des centaines de milliers de Tamils ont été déportés et internés dans des camps, et que l'armée sri lankaise a volontairement visé des civils.

Israël, qui a tout fait pour limiter les pertes civiles, est sur le banc des accusés pour avoir exercé son droit à la légitime défense.  Mais le Sri Lanka, qui a écrasé un mouvement de libération nationale et a tout fait pour tuer le maximum de civils, a été félicité par l'ONU pour sa victoire.  Et, bien entendu, vous n'avez jamais entendu l'ONU protester lorsque pendant huit années consécutives, le Hamas a bombardé de missiles les villes israéliennes mitoyennes de la Bande de Gaza en visant expressément des cibles civiles.

 

Afin de contrer la propagande arabe, il faut remettre les pendules à l'heure sur cinq sujets cruciaux:

Les véritables raisons de l'échec du processus de paix

La reconnaissance d'Israël comme État juif

La question des réfugiés

La question des minorités et des frontières

La question de Jérusalem.

Les véritables raisons de l'échec du processus de paix

 

En janvier 2000, le Premier Ministre israélien Ehud Barak et le Ministre des Affaires étrangères syrien Farouk al-Shara étaient réunis par l'Administration Clinton à Shepherdstown (Virginie occidentale) aux Etats-Unis pour négocier un accord de paix entre les deux pays.  Sans le vouloir, les deux hommes se retrouvèrent au même moment dans la salle de gym de l'hôtel où se déroulaient les négociations.  Tous deux faisaient leur jogging sur un tapis roulant, et Barak ne put s'empêcher de faire la remarque à al-Shara: "Ces tapis roulants, c'est comme le processus de paix.  On court, on court, mais on reste sur place."

C'est une bonne allégorie.  Cela fait maintenant plus de seize ans qu'Israël négocie avec l'OLP, et ce que l'on appelle communément le "processus de paix" ressemble à un processus sans fin.

 

On entend souvent dire, aussi bien en Europe qu'en Israël, que tout le monde sait quels sont les paramètres du futur accord de paix entre Israël et les Palestiniens: l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et de la Judée-Samarie (ou Cisjordanie), le partage de Jérusalem, et la renonciation palestinienne au droit au retour avec cependant l'acceptation par Israël d'un nombre symbolique de réfugiés palestiniens.

Si tel est le cas, comment se fait-il que les Palestiniens aient rejeté cette solution à trois reprises?

- À Camp David, en juillet 2000, Ehud Barak accepta l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 91% de la Judée-Samarie, le partage de Jérusalem, et un fonds de compensation pour les réfugiés palestiniens.  Arafat rejeta l'offre sans faire de contre-proposition.

- En décembre 2000, le Président Clinton soumit à Israël et aux Palestiniens une plan de paix  prévoyant l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et sur 95% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne, la division de la Vieille Ville de Jérusalem avec une souveraineté palestinienne sur le Mont du Temple, et la renonciation palestinienne au "droit au retour."  Le "Plan Clinton" fut accepté par le gouvernement israélien et rejeté par l'Autorité palestinienne.

- En novembre 2008, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert proposa à Mahmoud Abbas l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 97% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne de 3%, l'internationalisation de Jérusalem, et l'acceptation par Israël d'un millier de réfugiés palestiniens.  Mahmoud Abbas rejeta l'offre.  Non seulement il la rejeta, mais il déclara au Washington Post en mai 2009 que la proposition d'Éhud Olmert montre à quel point le fossé entre Israël et les Palestiniens reste "énorme."

 

Le fossé est "énorme" entre la position palestinienne et entre ce que tout le monde dit être la solution au conflit.  Et l'énormité de ce fossé est due au refus palestinien d'abandonner le soi-disant "droit au retour" qui mettrait fin à l'existence d'Israël comme Etat nation du peuple juif.  Ce qui me mène à mon deuxième point.

 

 

La reconnaissance d'Israël comme État juif

 

Dans son "Discours de Bar-Ilan" en juin 2009, le Premier Ministre israélien a déclaré qu'il acceptait l'établissement d'un État palestinien, à deux conditions:

1. Que cet État soit démilitarisé

2. Que les Palestiniens reconnaissent Israël comme État juif.

 

Tout le monde comprend ce qu'est un État démilitarisé.  Mais certains se posent la question: Qu'est-ce que les Israéliens entendent par "État juif?"  N'est-il pas plus démocratique d'avoir un État de tous ses citoyens?

La solution de deux États pour deux nations (un État nation pour les Juifs israéliens et un État nation pour les Arabes palestiniens) est incompatible avec la définition palestinienne du "doit au retour", puisque celle-ci ferait des Juifs une minorité dans leur propre pays.  Tant que les Palestiniens n'auront pas renoncé au "droit au retour" (et ils n'y ont toujours pas renoncé), cela prouvera qu'il n'acceptent pas la solution de deux États pour deux nations et qu'il ne reconnaissent pas le droit des Juifs à leur propre État nation.  Inversement, tant qu'ils refuseront de reconnaître Israël comme État juif, cela sera la preuve qu'ils n'ont pas renoncé au "droit au retour."

 

C'est pourquoi les Palestiniens et leurs alliés tentent de délégitimer le concept même d'État juif, en particulier au sein de l'opinion publique européenne.  Ils tentent de convaincre le monde que l'idée d'un État juif est raciste, discriminatoire et anti-démocratique, et qu'Israël devrait être un "État de tous ses citoyens."

Il s'agit là d'un argument sophiste, puisque Israël est à la fois un État juif et un État de tous ses citoyens, de la même manière que la France est à la fois un État français et un État de tous ses citoyens, ou que le Japon est à la fois un État japonais et un État de tous ses citoyens.  Comme la plupart des pays du monde, et comme la plupart des pays Européens, Israël est un Etat nation.  C'est-à-dire un État qui incarne l'identité et la liberté nationales d'un peuple. 

L'Etat nation est l'expression du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.  Dans le cas d'Israël, cela signifie que le peuple juif constitue une majorité, qu'il se gouverne lui-même, que l'Hébreu est la langue nationale, que les fêtes juives sont des fêtes nationales, et que les symboles nationaux, tels que le drapeau et l'hymne, expriment l'indépendance du peuple juif.  Mais l'Etat nation juif est également un État de tous ses citoyens, puisque tous les citoyens israéliens, qu'ils soient juifs ou non, jouissent des mêmes droit civiques et font partie intégrante de la souveraineté nationale –qu'ils soient Arabes, Druzes, Bédouins, Musulmans, ou Chrétiens.

 

Le statut des minorités en Israël est le même que celui des minorités dans les autres Etats nation démocratiques: l'État n'exprime pas leurs aspirations nationales, mais il préserve leurs droits civiques.  Prenez la France, par exemple.  La langue officielle est le Français; les fêtes nationales sont les fêtes catholiques et les dates qui commémorent des événements importants de l'Histoire de France; le drapeau tricolore et la Marseillaise sont des symboles de la Révolution française et ils expriment l'indépendance du peuple français.  Lorsque je vivais en France, l'Etat nation français n'exprimait pas mes aspirations nationales en tant que Juif, mais il respectait mes droits civiques en tant que citoyen.  Comme Israël, la France est à la fois un Etat nation et un État de tous ses citoyens.

 

Donc l'argument selon lequel Israël ne peut pas être à la fois un Etat nation et un État de tous ses citoyens, ou un État juif et démocratique, est un argument sophiste.  Les pays européens qui se laissent tenter par ce raisonnement ne semblent pas réaliser qu'il remet en cause leur propre légitimité nationale.  Comme l'a demandé l'écrivain israélien Aleph Beth Yéhoshouaa', est-ce que le Danemark est prêt à ajouter un symbole musulman à son drapeau pour donner une expression aux aspirations nationales ou religieuses de sa minorité musulmane?

Les Palestiniens ont le culot d'avancer cet argument alors même que les droits civiques des minorités ne sont pas reconnus dans les pays arabes.  Théoriquement, un État peut être à la fois arabe et démocratique, mais dans les faits cela n'existe pas.  Et je ne parle pas seulement de l'Arabie saoudite ou du Soudan.  Au sein de l'Autorité palestinienne, les minorités ne sont pas respectées, et les Chrétiens sont persécutés.  Les Palestiniens veulent qu'Israël devienne uniquement un État de tous ses citoyens, mais l'État palestinien qu'ils disent vouloir établir ne serait pas, lui, une État de tous ses citoyens.  Ce serait un Etat nation arabe, non démocratique, et dans lequel pas un seul juif ne sera toléré.  Ce qui me mène à mon troisième point.

 

La question des réfugiés

 

Comme nous l'avons vu, le véritable obstacle à la conclusion d'un accord de paix entre Israël et les Palestiniens est la question du soi-disant "droit au retour."  Entre le sommet de Camp David en juillet 2000 et la proposition d'Éhud Olmert en novembre 2008, Israël a cédé sur la question de Jérusalem et sur la question des frontières, mais pas sur la question des réfugiés palestiniens.

 

L'exigence palestinienne sur la question des réfugiés se traduirait par l'entrée en Israël d'environ 10 millions d'Arabes (un chiffre, entre parenthèses, qui semble être indexé au taux d'inflation puisqu'il augmente d'année en année).  Cela signifierait que les Juifs ne constitueraient plus que 40% de la population de leur propre pays et donc qu'Israël cesserait d'être l'Etat nation du peuple juif.  Comme l'avait clairement expliqué le Ministre égyptien des Affaires étrangères Muhammad Salah al-Din dans une interview avec le quotidien Al Misri, le 11 octobre 1949: "Il est évident que les Arabes exigent le retour des réfugiés en Palestine pour liquider Israël."  Ou comme le déclara le Président égyptien Gamal Abdel Nasser au journal Zuercher Woche le 1er septembre 1961: "Si les Arabes reviennent en Israël, Israël cessera d'exister."

 

Même un journal comme The Economist, qui ne mâche pourtant pas ses mots sur Israël, a écrit récemment à ce sujet qu'accepter l'exigence palestinienne sur le "droit au retour" consisterait à réparer une injustice en en créant une autre.

Les Palestiniens savent que les Etats-Unis et l'Europe ne les soutiennent pas sur la question du "droit au retour."  Il y a bien sûr des franges relativement marginales des opinions publiques américaine et européenne qui les soutiennent sur cette question, mais il ne s'agit pas d'un soutien au niveau des dirigeants.

 

D'où la tentative palestinienne de présenter le retour des réfugiés palestiniens comme un droit de l'homme reconnu par le droit international.  L'idée est de présenter le refus israélien sur la question des réfugiés palestiniens comme une violation des droits de l'homme et une violation du droit international.  Cette idée fait son chemin, lentement mais sûrement.

Les Palestiniens affirment que d'après les résolutions de l'ONU, et en particulier la Résolution 194 de l'Assemblée générale (adoptée en décembre 1948), Israël a l'obligation de réintégrer les réfugiés palestiniens de 1948, ainsi que leurs descendants.  C'est faux.  Les résolutions de l'Assemblée générale ne constituent que des recommandations et n'ont pas force exécutoire en droit international.  Donc Israël n'est en aucun cas tenu d'exécuter une résolution qui n'est pas exécutoire.  Mais au-delà du fait que la Résolution 194 est une recommandation non exécutoire, elle ne recommande pas à Israël de réintégrer les réfugiés arabes de 1948, ainsi que leurs descendants.

Voilà ce que dit la Résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations Unies: "Les réfugiés qui souhaitent retourner dans leurs maisons et vivre en paix avec leurs voisins doivent être autorisés à le faire (…) Ceux qui décident de ne pas revenir seront indemnisés pour la perte de leurs biens."

La résolution ne parle pas de réfugiés palestiniens, mais de réfugiés.  Et pour cause: le conflit israélo-arabe de 1948 a créé un double problème de réfugiés, à savoir 900,000 réfugiés juifs expulsés des pays arabes et des territoires de l'ancien mandat britannique sur la Palestine conquis par les armées arabes, et 600,000 réfugiés arabes palestiniens ayant fuit leurs maisons sous l'injonction des armées arabes pendant le conflit de 1948.  Les pays arabes exigent d'indemniser les réfugiés palestiniens, mais ils refusent d'indemniser les réfugiés juifs.

 

Par ailleurs, comment peut-on imaginer que les descendants des réfugiés palestiniens de 1948 souhaiteraient, comme le dit la résolution 194, "vivre en paix avec leurs voisins?"  Comme le disaient clairement Salah al-Din et Nasser dans les interviews que je viens de citer, le but du retour des réfugiés est de mettre fin à l'existence d'Israël par la démographie et pas de vivre en bon voisinage.  Cela fait trois générations que les réfugiés palestiniens et leurs descendants vivent dans des camps au Liban et ailleurs et qu'ils sont éduqués dans la haine d'Israël.  À l'évidence, ils n'ont aucune intention de vivre en paix avec leurs voisins, et ne se conforment donc pas à l'exigence explicite de la Résolution 194.

Le droit international ne reconnaît pas de droit au retour collectif, mais uniquement un droit individuel.  Comme l'explique le juriste suédois Stig Jägerskiöld, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 et la Convention internationale sur les Droits civils et politiques de 1966 ne s'appliquent "qu’à des individus faisant valoir leurs droits individuels. Il n’y a jamais eu ici aucune intention de répondre aux demandes des masses humaines qui ont été déplacées par suite d’une guerre ou d’un transfert politique de territoire ou de population, tels que la transplantation de populations ethniquement allemandes d’Europe de l’Est pendant et après la Seconde Guerre mondiale, la fuite des Palestiniens de ce qui allait devenir Israël, où l’exode des Juifs des pays arabes."

Donc le droit international ne reconnaît pas un droit collectif des réfugiés palestiniens de 1948 de revenir en Israël.  Mais si un tel droit existait, cela ne devrait pas poser problème.  Des 600,000 réfugiés palestiniens de 1948, probablement 200,000 sont encore en vie aujourd'hui, et la plupart sont âgés.  Pour en finir avec le conflit, Israël serait prête à les réintégrer.  Mais d'après les "calculs" des Palestiniens, ils sont aujourd'hui plusieurs millions – entre 4 et 10 selon les versions.  Comment sommes-nous passés de 600,000 à 10 millions? Tout simplement à cause d'une définition aberrante qui ne s'applique qu'aux réfugiés palestiniens. 

Il y a aujourd'hui dans le monde deux types de réfugiés: les réfugiés, et les réfugiés palestiniens.  Tous les réfugiés du monde, sauf les réfugiés palestiniens, sont sous la responsabilité du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.  Il n'y que pour les réfugiés palestiniens qu'une agence spéciale des Nations Unies, l'UNWRA, a été créée en 1949.  Inutile de dire qu'aucune agence spéciale de l'ONU n'a été créée pour les réfugiés juifs expulsés des pays arabes et musulmans.  Mais cette discrimination n'est pas uniquement institutionnelle.  Elle a trait avant tout à la définition même du statut de réfugié par le Haut Commissariat et par l'UNWRA.

Pour le Haut Commissariat, un réfugié est une personne expulsée de son pays.  Point.  Mais pour l'UNWRA, cette définition se transmet de génération en génération à tous les descendants des réfugiés palestiniens de 1948 ad vitam æternam.  C'est pourquoi le nombre de réfugiés dans le monde ne cesse de diminuer, tandis que le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse d'augmenter.  Les chiffres parlent d'eux-mêmes.  De 60 millions en 1948, le nombre de réfugiés dans le monde est passé à 17 millions aujourd'hui.  Mais dans le cas des réfugiés palestiniens, le nombre est passé de 600,000 en 1948 à 10 millions aujourd'hui.

Mais l'absurdité des définitions de l'UNWRA ne s'arrête pas là.  D'après l'UNWRA il suffit, pour être considéré comme réfugié palestinien, d'avoir résidé pendant au moins deux ans dans le Mandat britannique en Palestine avant la guerre de 1948.  Autrement dit, un ouvrier égyptien venu trouver du travail à Jaffa en 1946, et qui serait reparti en Égypte en 1948 pour fuir les hostilités, est aujourd'hui considéré par l'UNWRA comme un réfugié palestinien.  Et s'il n'est plus en vie, ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants (bref, tous ses descendants ad vitam æternam) sont considérés comme des réfugiés palestiniens.  Et il ne s'agit pas là de chiffres anecdotiques, puisqu'il y a eu une forte immigration arabe vers la Palestine ottomane puis britannique dès le début du 20e siècle, en particulier à cause des opportunités offertes par l'économie créée par le Yishuv (la communauté juive de Palestine).  Comme l'avait écrit le Président Roosevelt à son Secrétaire d'État dans une note datée du 19 mai 1939: "Depuis 1921, l'immigration arabe en Palestine a été bien plus élevée que l'immigration juive."

Imaginez si le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés appliquait les définitions de l'UNWRA aux 25 millions de réfugiés nés du partage du sous-Continent indien en 1947, aux 15 millions de réfugiés allemands expulsés d'Europe de l'Est en 1945, ou au million et demi de Grecs expulsés de Turquie en 1922.  D'après cette même logique, un pays comme la Pologne devrait accueillir les dizaines de millions de descendants des réfugiés allemands de 1945.  Et il faudrait également que les centaines de millions de descendants des réfugiés hindous et musulmans de 1947 retraversent en sens inverse les frontières de l'Inde et du Pakistan.

Et la liste des aberrations ne s'arrête pas là.  Pour les Palestiniens, pour l'UNWRA, le petit-fils d'un ouvrier égyptien ayant quitté Jaffa en 1948 après y avoir vécu pendant deux ans a le droit de s'installer aujourd'hui à Jaffa.  En revanche, le petit-fils d'un Juif de Hébron qui a été assassiné lors du pogrom organisé par Hadj Amin al-Husseini en 1929, et dont la famille vivait à Hébron depuis plusieurs dizaines de générations, lui, n'a pas le droit de revenir à Hébron.

Autrement dit, l'État juif devrait intégrer des millions de réfugiés arabes fictifs, mais l'État palestinien, lui, ne tolérera pas un seul juif en son sein et expulsera tous les Juifs qui vivent actuellement au-delà de la ligne verte.  Ce qui me mène à mon quatrième point.

 

La question des minorités et des frontières

 

Le conflit israélo-palestinien n'est pas unique en son genre.  Il s'agit d'un conflit entre deux nationalismes qui se disputent un même pays et qui ne veulent pas vivre ensemble dans le cadre d'un État binational.  Bien que différent à de nombreux égards, ce conflit est semblable à celui qui oppose jusqu'à aujourd'hui les Hindous et les Musulmans dans le sous-Continent indien.  La Grande-Bretagne, qui était la puissance coloniale aussi bien en Inde qu'en Palestine, porte une lourde part de responsabilité dans l'aggravation des tensions entre Hindous et Musulmans, et entre Juifs et Arabes.  Fidèle à sa stratégie de "diviser pour mieux régner" ("Divide and Rule"), la Grande-Bretagne proposa l'idée de partage entre deux pays, tant en Inde qu'en Palestine.

En 1937, la Commission Peel proposa la division de la Palestine entre un État arabe et un État juif.  Elle proposa également des échanges de populations pour que Juifs et Arabes soient respectivement réintégrés dans leurs futurs États.  La Commission prit d'ailleurs pour exemple l'échange de populations entre la Grèce et la Turquie en 1922.

Le principe de la partition, cependant, n'implique pas l'absence de minorités.  Il y a une minorité musulmane en Inde et une minorité hindoue au Pakistan.  Mais lorsqu'il s'agit du conflit israélo-palestinien, la solution de la partition (ou ce que l'on appelle aujourd'hui "deux États pour deux nations"), exclut a priori l'idée qu'il puisse y avoir une minorité dans chaque État.  Ou plus exactement, il doit y avoir une minorité arabe dans l'État juif (elle est aujourd'hui de 20%), mais pas de minorité juive dans l'État arabe.

Et si un Juif de Hébron, dont la famille y vit depuis des dizaines de générations (avant même l'invasion de la Palestine par les Arabes au 8e siècle), préférerait y rester en tant que citoyen de l'État palestinien?  Pour lui, vivre à Hébron est plus important que de réaliser ses aspirations nationales dans le cadre d'un Etat nation juif.  Pourquoi le choix (qui n'est pas un choix facile) entre vivre en tant que minorité dans la ville de ses grands-parents et vivre comme majorité dans une autre ville doit-il exister uniquement pour les Arabes palestiniens mais pas pour les Juifs israéliens?

En théorie, il n'y aucune raison pour qu'il y ait une minorité arabe en Israël et pas de minorité juive en Palestine.  Mais en pratique, nous savons pourquoi cela n'est pas réaliste.  Tandis qu'Israël est à la fois un État nation et un État de tous ses citoyens (c'est-à-dire un Etat nation où la minorité arabe jouit des même droits civiques que ceux de la majorité juive), l'État palestinien, lui, sera uniquement un Etat nation (ou même un État islamique au vue de la montée du Hamas) qui ne tolérera pas le moindre juif.

Il suffit de se souvenir du sort des Israéliens qui furent lynchés à Ramallah le 12 octobre 2000 sous les acclamations d'une foule en délire.  Après quinze ans d'une propagande antisémite haineuse dans les médias, les écoles et les mosquées de l'Autorité palestinienne, on voit difficilement comment une minorité juive pourrait être tolérée et vivre en sécurité dans l'État palestinien.

Donc le partage territorial prévu entre Israël et les Palestiniens, contrairement au partage du sous-Continent indien entre l'Inde et le Pakistan, est unique en son genre puisqu'il n'envisage l'existence de minorités que dans l'un des deux pays issus dudit partage.

 

Au moment du retrait unilatéral israélien de la Bande de Gaza en 2005, certains habitants juifs de la Bande de Gaza avaient publiquement exprimé leur préférence de rester dans leurs villages après le retrait israélien et de devenir des citoyens palestiniens.  Il leur était plus important de rester dans leurs maisons en tant que minorité que de vivre ailleurs en tant que majorité dans leur propre Etat nation.  La réponse du Gouvernement israélien était que leur sûreté et leur vie même en tant que minorité juive sous souveraineté arabe serait menacée.  Malheureusement, c'est vrai.  Mais je pose la question: Pourquoi l'Europe, pourquoi le monde, tolèrent cette intolérance palestinienne à l'égard des Juifs qui expriment leur désir de vivre en tant que minorité dans le futur État palestinien?

Et ce partage, comment doit-il se faire?  Sur la base de quelles frontières?  À cette question, la plupart des gens répondent: "Sur la base des frontières de 1967, bien entendu."  Encore une réponse qui prouve à quel point il faut remettre les pendules à l'heure.

D'abord, je me pose une question.  S'il suffit de revenir à ce que l'on appelle à tort "les frontières de 1967" pour arriver à la paix avec les Palestiniens, comment se fait-il qu'il n'y avait pas la paix avant 1967?  Les Palestiniens ont fini par convaincre le monde que l'occupation est la cause du conflit.  Mais, en réalité, l'occupation est la conséquence du conflit.  C'est précisément parce qu'on était en état de guerre avant 1967 et que les pays arabes déclenchèrent la guerre de juin 1967 qu'Israël s'est retrouvé en situation d'occupant.

Par ailleurs, l'expérience des quinze dernières années prouve que l'équation entre conflit et occupation est fausse.  D'abord l'occupation israélienne en Cisjordanie et à Gaza a pris fin en 1995 avec le retrait israélien de tous les villes et villages palestiniens et avec l'établissement d'un gouvernement autonome palestinien.  Est-ce que cela a mis fin au conflit?  Au contraire: c'est précisément après le retrait israélien que les vagues du terrorisme palestinien ont commencé a frapper les civils israéliens dans des proportions sans précédent.  Même chose dans la Bande de Gaza: en 2005, Israël a déraciné des centaines de familles juives et rasé tous les villages juifs.  Israël voulait prouver qu'elle était prête à faire des concessions douloureuses pour la paix et à démanteler ce que les Palestiniens appellent "les colonies."  Et qu'avons-nous eu en retour?  Des milliers de roquettes tirées quotidiennement sur nos maisons, nos écoles, et nos usines.

Encore une fois, s'il suffisait de se retirer aux lignes de 67 et de démanteler toutes les habitations juives de Judée-Samarie pour arriver à la paix, comment se fait-il qu'il n'y avait pas la paix avant 1967?  Tout simplement parce que cette théorie simpliste est fausse.

Alors, vous me direz: avec l'Égypte, on est revenu à la frontière de 67, et on a eu la paix.  C'est vrai.  Ou, plus exactement, c'est partiellement vrai, puisque la paix entre Israël et l'Égypte est purement formelle.  C'est une paix froide, sans échanges commerciaux ni culturels.  Depuis trente ans qu'Israël et l'Égypte ont signé un accord de paix, aucun chef d'État égyptien ne s'est rendu en Israël (à l'exception de la visite éclair de Moubarak pour les funérailles de Rabin).

Avec les Palestiniens, les choses sont plus compliquées, car il y a un contentieux sur la question des réfugiés et sur la question de Jérusalem.  Mais il y a également un contentieux sur la question des frontières.

Avec l'Égypte, la question des frontières ne posait pas problème, puisqu'il y avait une frontière internationale reconnue entre l'Égypte et Israël avant la guerre de juin 1967.  Mais entre Israël et les Palestiniens, le concept même de "frontières de 67" est inexact.

Il n'y a jamais eu de frontière internationale reconnue entre Israël et les Palestiniens et il n'y a jamais eu d'État palestinien indépendant conquis et occupé par un pays tiers.

En 1947, la commission spéciale des Nations Unies créée pour trouver une solution au conflit en Palestine britannique, l'UNSCOP, recommanda le partage du Mandat britannique entre un État arabe et un État juif.  Le 29 novembre 1947, l'Assemblée Générale des Nations Unies approuva cette recommandation par un vote majoritaire.  Mais, comme nous l'avons vu tout à l'heure, les votes de l'Assemblée Générale ne sont que des recommandations et n'ont pas force exécutoire en droit international.  Donc, contrairement à une idée reçue, l'ONU n'a en rien créé Israël.  L'ONU n'a d'ailleurs pas le pouvoir de "créer" des États.

Les frontières proposées par le plan de partage de l'UNSCOP auraient pu théoriquement devenir des frontières internationales reconnues si le plan avait été accepté et mis en place par les parties.  Mais ces frontières potentielles devinrent nulles et non avenues dès l'instant où les pays arabes et les Palestiniens rejetèrent le plan de partage et engagèrent une guerre d'extermination contre la population juive de la Palestine britannique.  À l'issue du conflit, le nouvel État d'Israël réussit à repousser l'agression arabe.  Conscientes de leur défaite, les armées arabes (à l'exception de l'armée irakienne) signèrent des accords d'armistice avec Israël à Rhodes en 1949.

Les Accords de Rhodes n'établirent pas des frontières, mais des lignes d'armistice.  Non seulement des lignes d'armistice, mais des lignes d'armistice qui furent clairement et explicitement définies comme "temporaires" dans les accords, parce que les pays arabes l'exigèrent.  Ils ne voulaient pas, en effet, que ces lignes d'armistices puissent être considérées comme permanentes ou, pire, comme des frontières, ce qui pour eux aurait constitué une reconnaissance de facto d'Israël.  Aujourd'hui, les Palestiniens et les pays arabes parlent de "frontières de 1967" alors qu'à l'époque ils ne voulaient surtout pas entendre parler du mot "frontière."  Ils ont complètement retourné leur position à ce sujet.

Après la signature des Accords de Rhodes en 1949, les Palestiniens et les pays arabes auraient pu établir un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza.  Pendant les dix-huit années qui s'écoulèrent entre les Accords de Rhodes et la Guerre des Six Jours, les Palestiniens et les pays arabes s'abstinrent de créer un État palestinien.  Au lieu de cela, l'Égypte et la Jordanie s'emparèrent des territoires destinés aux Palestiniens d'après le plan de partage de l'ONU (ou plutôt ce qu'il en restait après les Accords de Rhodes).

Lorsque l'Égypte et la Jordanie envahirent respectivement la Bande de Gaza et la Rive occidentale du Jourdain, elles le firent dans une guerre d'agression, mais elles n'envahirent pas un territoire souverain.  Parce que les territoires en question n'étaient pas un État souverain et ne faisaient pas partie d'un État, il y avait là un vide juridique, et donc il ne s'agissait pas d'une occupation au sens légal du terme.  Mais la Jordanie alla plus loin, puisqu'elle annexa la rive occidentale du Jourdain, qu'elle renomma "Cisjordanie."  La communauté internationale ne reconnut pat cette annexion (à l'exception de la Grande-Bretagne et du Pakistan).

Donc quand Israël s'empara de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pendant la Guerre des Six Jours, elle ne traversa pas une frontière, mais une ligne d'armistice temporaire.  Et elle ne conquit pas des territoires souverains avec un statut juridique reconnu par la communauté internationale.  Par ailleurs, tandis que l'Égypte et la Jordanie conquirent la Bande de Gaza et la rive occidentale du Jourdain dans une guerre d'agression, Israël s'empara de ces territoires dans une guerre de légitime défense –ce qui a des implications en termes de légitimité et de légalité.

La présence israélienne en Judée-Samarie est plus légale et plus légitime que la présence jordanienne à l'époque, précisément parce que la présence israélienne est le résultat d'une guerre d'autodéfense, alors que la présence jordanienne était le résultat d'une guerre d'agression.  Par ailleurs, le droit des Juifs de vivre en Judée-Samarie a été reconnu par le Mandat de la SDN en 1922, un document de droit international qui n'a jamais été abrogé.

Tout cela pour dire qu'il n'y pas de justification légale à un retrait israélien aux lignes d'armistice de 1949.  En s'emparant de la Cisjordanie en juin 1967, Israël n'a pas envahi un pays souverain avec une frontière internationalement reconnue.  Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies n'exige pas d'Israël un retrait aux lignes d'armistice de 1949.

 

La Résolution 242 a été adoptée en novembre 1967, alors que la guerre était finie depuis le mois de juin, c'est-à-dire cinq mois plus tôt.  Pourquoi?  Parce que les négociations furent ardues entre les membres du Conseil de Sécurité qui voulaient un retrait israélien total et inconditionnel (comme l'Union soviétique et la France), et ceux qui voulaient que le retrait israélien soit conditionné par un accord de paix et que son étendue soit sujette à négociation (comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne).

La Grande-Bretagne, qui présidait le Conseil de Sécurité à l'époque, finit par faire accepter sa version de la résolution qui lit le retrait israélien à un accord de paix avec les belligérants, et qui n'exige pas un retrait israélien total mais un retrait de territoires ("withdrawal from territories").  La formule demandée par la Russie et la France était "from all the territories" puis "from the territories" mais c'est finalement la formule "from territories" qui a été retenue.  Ces négociations figurent dans les travaux préparatoires du Conseil de Sécurité.  Tant Lord Caradon, qui était à l'époque le représentant de la Grande-Bretagne aux Nations Unies, que Georges Brown, qui était le Ministre britannique des affaires étrangères, ont témoigné de ces négociations et ont confirmé que c'est la version anglaise qui fait autorité. Le fait que la France ait traduit "from territories" par "des territoires" au lieu de traduire par "de territoires" parce qu'elle n'avait pas eu gain de cause n'a aucune implication juridique.

Donc le droit international n'exige pas d'Israël de se retirer aux lignes d'armistice de 1949 dans le cadre des négociations avec les Palestiniens, et certainement pas de les "compenser" avec des territoires israéliens souverains en contrepartie des territoires qui seraient annexés par Israël au-delà des lignes de 1949. Cela inclut la question épineuse de Jérusalem, ce qui me mène à mon cinquième et dernier point.

 

La question de Jérusalem

 

À la question "comment dit-on Jérusalem en Arabe" les gens répondent généralement: al-Quds.  Ce qui n'est pas faux, mais il s'agit là d'un terme récent.  Car à l'origine, les Arabes appelaient Jérusalem Bayt al-Maqdis, ce qui est bien entendu la translittération arabe de l'Hébreu Beit Hamikdash, qui signifie "Le Temple de Jérusalem."  Avant le conflit de l'époque moderne, les Arabes reconnaissaient, dans leur langage même, le passé juif de Jérusalem.

Et tel était le cas jusqu'à récemment.  Un guide touristique publié par le Conseil musulman suprême en 1924 dit la chose suivante à propos du Mont du Temple: "Ce site est l'un des plus vieux du monde.  C'est là que fut érigé le Temple de Salomon."  Plus récemment encore, l'historien palestinien Araf al-Araf (qui était un proche collaborateur de Hadj Amin al-Husseini, et qui ne peut donc pas être soupçonné de sympathies pro sionistes) écrivit dans son livre Tariah al-Quds (publié en 1951), que le Mont du Temple est "sur le Mont Moriah mentionné dans le Livre de la Genèse (…) Il fut acheté par David pour construire le Temple, mais c'est son fils Salomon qui le construisit en l'an 1,007 avant l'ère chrétienne."  Le même al-Araf écrit dans son livre Une histoire détaillée de Jérusalem (publié en 1961) que "Le Mur des Lamentations est la partie extérieure du mur du Temple érigé par Hérode.  Il est fréquemment visité par les Juifs, surtout le 9 du mois de Av.  Là, ils commémorent une histoire glorieuse et inoubliable."

Je rappelle ces faits parce qu'aujourd'hui les Palestiniens nient purement et simplement l'existence même du Temple de Jérusalem, ainsi que tout lien historique et religieux entre le peuple juif et la Ville sainte.

À la Conférence de Camp David en juillet 2000, le Président Clinton fut abasourdi d'entendre Arafat nier l'existence du Temple de Jérusalem.  Il ne s'agissait pas là d'une simple provocation, mais de ce qui est devenu un mythe palestinien.  Ce négationnisme est repris par les Arabes israéliens eux-mêmes, qu'il s'agisse de Raed Salah (le chef de file du mouvement islamique d'Israël), des membres de la Knesset, ou anciens membres de la Knesset, Abdulmalik Dehamshe et Muhammad Barakeh, et du Président du Comité de Suivi Arabo-Israélien Shuki Khatid.  Tous ont affirmé récemment que le Temple de Jérusalem n'a jamais existé et que les Juifs n'ont par conséquent aucun droit historique et religieux sur le Mont du Temple.

Ce négationnisme historique remonte à l'époque de Hadj Amin al-Husseini, le Mufti de Jérusalem nommé par les Britanniques.  Jusqu'au dix-septième siècle, il n'y avait aucun consensus entre les savants musulmans concernant l'endroit précis où Mahomet attacha son cheval lors de son passage à Jérusalem.  Ce n'est qu'à partir du début du vingtième siècle que al-Husseini affirma que le site en question était le Mur des Lamentations.  Comme par hasard, c'est précisément à cette époque que les Juifs commencèrent à prier de façon régulière au Mur.  Mais bien qu'il ait soudainement déclaré ce site sacré pour l'Islam, al-Husseini en fit un dépôt d'ordure et de déchets humains pour tenter d'empêcher les Juifs d'y prier.  Étrange façon de traiter un lieu saint.

Al-Husseini ne se contenta pas d'inventer des théories farfelues niant l'existence du Temple et décrétant que le Mur des Lamentations était un lieu saint islamique (bien qu'il le profana lui-même, comme nous l'avons vu).  Il propagea également des théories du complot sur la volonté des Juifs de s'emparer du Mont du Temple pour reconstruire le Temple de Jérusalem (remarquez d'ailleurs la contradiction: comment les Juifs pouvaient-ils reconstruire le Temple, si celui-ci n'avait jamais existé?).  En 1929, il affirma que les Juifs étaient sur le point d'envahir le Mont du Temple, ce qui incita les Musulmans à la violence et au massacre de Hébron de 1929.  Arafat ne fit que répéter ce scénario en septembre 2000 lorsqu'il affirma qu'Israël menaçait la Mosquée d'Al-Aqsa sur le Mont du Temple.  C'est ce qui déclencha l'"Intifada d'Al-Aqsa."

Arafat reprit également à son compte la "transformation" par al-Husseini du Mur des Lamentation en un site islamique.  À plusieurs reprises, Arafat a affirmé que le véritable nom du Mur des Lamentations est Al Buraq, c'est-à-dire le lieu où Mahomet a attaché son cheval, et que cela est écrit dans le Coran.  Bien entendu, cela est complètement faux.  Le Coran ne mentionne ni Jérusalem ni le Mur des Lamentations, et la théorie selon laquelle c'est là que Mahomet aurait attaché son cheval est une invention de al-Husseini.  En février 2001, le Mufti de Jérusalem publia un fatwa déclarant que le Mur des Lamentations fait partie de la Mosquée Al-Aqsa.  Ce qui est complètement aberrant.  Le Mur des Lamentations est le dernier vestige du Second Temple –un vestige qui existait 635 années avant la construction de la mosquée en l'an 705.

Ce négationnisme a des conséquences.  Nier l'histoire d'autrui, c'est n'avoir aucun respect pour sa foi, pour ses valeurs, pour ses lieux de mémoire.  Et ce n'est donc pas un hasard si les lieux saints du judaïsme ont été systématiquement profanés et détruits par les Palestiniens et par les Jordaniens.  La Jordanie a violé les Accords d'Armistice de 1949, qui régissaient entre autres le statut des lieux saints juifs de Jérusalem-Est.  D'abord, elle ne permit pas aux Juifs de venir prier au Mur des Lamentations.  Ensuite, elle fit détruire les 58 synagogues et écoles juives de la Vieille Ville de Jérusalem.  Enfin, elle profana le cimetière juif du Mont des Oliviers, utilisant les pierres tombales pour la construction de routes, de camps militaires, et de latrines.

L'Autorité palestinienne, quant à elle, a également violé les clauses des Accords d'Oslo régissant le respect des lieux saints juifs.  En septembre 2000, elle fit détruire le Tombeau de Joseph à Shekhem (Naplouse), ainsi que l'ancienne synagogue de Jéricho.  Elle en appela également à la "libération" du Tombeau de Rachel à Bethlehem, affirmant qu'il s'agissait en réalité d'une ancienne mosquée.  Et, depuis 1996, elle se livre à des actes de vandalisme archéologique sur le Mont du Temple pour effacer toute trace des deux Temples de Jérusalem.

En 1996 et en 1999, le Wakf (qui est contrôlé par l'Autorité palestinienne) a construit deux énormes mosquées sous le Mont du Temple: La Mosquée des Étables de Salomon en 1996, et la Mosquée Al Aksa Al-Qadim en 1999.  Dans les deux cas, le Wakf fit des travaux de forage énormes et jeta plusieurs milliers de tonnes de débris qui contenaient des vestiges archéologiques.  Des dizaines de vestiges archéologiques, dont des inscriptions hébraïques et des étoiles de David, furent retrouvés par des archéologues israéliens dans les poubelles municipales de Jérusalem, mais la plupart des vestiges jetés par le Wakf ont été perdus à jamais.

Donc d'un côté les Palestiniens nient l'existence du Temple, mais d'un autre côté ils font tout pour effacer les témoignages de son existence.

 

Nous savons quel est le sort des lieux saint juifs sous souveraineté musulmane.  Et nous savons quel est le sort des lieux saints musulmans sous souveraineté juive.  Dès juin 1967, Israël vota des lois garantissant la liberté de culte et la protection des lieux saints des trois religions monothéistes.  Israël est le seul pays de la région qui a prouvé son respect pour les lieux saints des autres religions.

Même lorsque les pays arabes tentèrent de prouver le contraire grâce à leur majorité automatique à l'ONU, ils furent contredits par les faits.  Dans les années 70 et 80, il y avait ce rituel à l'UNESCO pour vérifier les soi-disant destructions archéologiques israéliennes à Jérusalem-Est.  À chaque fois, l'UNESCO nomma une commission sous la direction du Professeur Raimond Lemaire (un archéologue belge).  Et à chaque fois, le Professeur Lemaire rejeta les accusations des pays arabes, et prouva qu'Israël était extrêmement respectueuse des sites musulmans.

Ceux qui en appellent à la re-division de Jérusalem ne semblent pas être conscients du fait qu'une re-division entraînera la profanation et la destruction des lieux saints juifs et des lieux saints chrétiens, tandis que les lieux saints musulmans et chrétiens sous souveraineté israélienne sont respectés et préservés.

Il existe des dizaines de propositions et de solutions pour un partage de souveraineté sur le Mont du Temple.  Mais le problème n'a pas trait à la souveraineté; il a trait à la reconnaissance du passé juif.  En décembre 2000, le Ministre israélien des affaires étrangères, Shlomo Ben-Ami, tenta in extremis d'arriver à un accord avec les Palestiniens sur le Mont du Temple.  Il était prêt à remplacer la souveraineté israélienne sur le Mont du Temple par une souveraineté palestinienne exclusive, mais à condition que les Palestiniens reconnaissent le fait que ce site est cher aux Juifs, et à condition que le Wakf  y cesse son vandalisme archéologique.  Mais même cette proposition fut rejetée par les Palestiniens, qui n'étaient pas prêts à s'engager à laisser les Juifs prier au Mur des Lamentations dans le cadre d'un transfert de souveraineté.

Je me souviens jusqu'à aujourd'hui d'un débat que j'avais organisé à l'Université de Tel-Aviv en mars 2007 entre le député arabe israélien Ahmad Tibi et Shmuel Berkowitz, le plus grand expert israélien sur la question des lieux saints.  Lors du débat, Berkowitz finit par demander à Tibi: "Je ne comprends pas.  Pour moi, le Mont du Temple fait partie de mon patrimoine national, historique et religieux en tant que Juif.  Mais je reconnais qu'il fasse également partie de votre patrimoine national, historique et religieux en tant que Musulman.  Pourquoi refusez-vous de reconnaître l'importance que ce site revêt pour moi, tout en exigeant que je reconnaisse l'importance qu'il revêt pour vous?"

Cette question demeura sans réponse.  Et tant qu'elle restera sans réponse, re-diviser Jérusalem ne résoudra pas le conflit.  Ce qui me mène à ma conclusion.

 

 

Conclusion

 

Il est possible de contrer la propagande arabe tout simplement en disant la vérité.  Et la vérité, contrairement à ce que l'on entend souvent dire, est que:

- Israël ne fait pas obstacle à la paix et à la solution de deux États pour deux nations;

- Reconnaître Israël comme État juif, cela signifie reconnaître le droit des Juifs à disposer d'eux-mêmes;

- Le droit international ne reconnaît pas aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants un droit au retour en Israël;

- Le droit international n'exige pas d'Israël un retrait aux lignes d'armistice de 1949;

- Aucun accord ne sera possible sur Jérusalem, tant que les Palestiniens nieront l'histoire juive et tant qu'ils ne montreront aucun respect pour les lieux saints juifs.

Ce sont là des faits, quelles que soient les opinions politiques de chacun. 

Mais encore faut-il que les Juifs d'Europe redressent les contre-vérités qui sont devenues monnaie courante.  Comme l'a dit Edmund Burke: "Il suffit, pour que la mal triomphe, que les gens de bien ne fassent rien."

 

 

 

 

Il ne faut pas désespérer Montfermeil


Nos anti-feujs de banlieue seraient-ils de banals antisémites ?


L'antisémitisme nouveau est arrivé. Il remporte un certain succès parmi ce que les journalistes appellent, à leur manière pateline, les jeunes des quartiers, c'est-à-dire, en gros, parmi des adolescents issus de l'immigration africaine. Evidemment, le phénomène gêne un peu. Pour le prêt-à-penser de gauche, il était plus facile d'envisager le bon vieil antisémitisme à la Drumont, que l'on pouvait tranquillement imputer au seul Français de souche. Comment ? immigré, victime, et antisémite ? Ça n'existe pas, ce n'est pas possible. Ou alors, il y a des excuses. Cette excuse est toute trouvée : elle s'appelle Israël. Tout va bien : l'antisémitisme n'est plus de l'antisémitisme, c'est de l'antisionisme. Et comme le sionisme, depuis 1975, est assimilé au racisme, être antisioniste, c'est être antiraciste.


Les jeunes d'origine maghrébine ne font après tout qu'exprimer leur solidarité avec les frères palestiniens opprimés. Entre victimes de l'injustice et du néocolonialisme, il faut bien s'entraider. De même, les jeunes gens originaires d'Afrique noire ne s'attaquent aux Juifs que parce que ceux-ci incarnent à leurs yeux l'esclavagisme, selon la pertinente analyse historique de la tribu Ka et de Dieudonné. Merci, bonne fée Israël. Grâce à ta baguette magique, tu transformes une vieille crapulerie raciste en militantisme de damnés de la terre. Que ferions-nous sans toi ?


Les Palestiniens sont victimes d'une injustice inacceptable. Soit. Depuis soixante ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit. On se dit tout de même que la rentabilité injustice/information est très faible, si l'on ne considère que le rapport entre le nombre de morts et la quantité de papiers et d'images déversés sur le monde en général, et les masses arabes en particulier. Même rentabilité faible si l'on prend en compte la quantité de personnes concernées, importante certes, mais moins qu'en d'autres lieux de la planète. Quant aux atrocités commises, n'en parlons pas, une plaisanterie.


Au nombre de morts, de réfugiés, d'horreurs, il y a beaucoup mieux, un peu partout. Remarquons, à titre d'apéritif, qu'avec la meilleure volonté du monde, Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l'ont fait, sans états d'âmes, les régimes arabes de la région, notamment la Syrie, le Liban et la Jordanie, qui n'en veulent pas, eux non plus, des Palestiniens, et qui ont peu de scrupules humanitaires lorsqu'il s'agit de s'en débarrasser. Mais Israël est un coupable idéal, non seulement dans nos banlieues, mais en Europe en général. Nous le chargeons de toute notre mauvaise conscience d'anciens colonisateurs. Une poignée de Juifs qui transforme un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d'un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d'islamisme et de corruption, voilà un scandale. Il faut donc bien que cela soit intrinsèquement coupable, sinon où serait la justice ? L'injustice est avant tout israélienne. Ce n'est même pas un fait, c'est une métaphysique.


Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu'un mort palestinien. Pourquoi l'injustice commise envers les Palestiniens reçoit-elle vingt fois plus d'écho que celle faite aux Tibétains, aux Tamouls, aux chrétiens du Soudan, aux Indiens du Guatemala, aux Touaregs du Niger, aux Noirs de Mauritanie ? Y a-t-il plus de gens concernés, plus de sang versé, une culture plus menacée dans son existence ? En fait, ce serait plutôt l'inverse. Shmuel Trigano,


Que la Papouasie soit envahie par des colons musulmans qui massacrent les Papous et trouvent, en plus, inacceptable de voir les rescapés manger du cochon, voilà qui ne risque pas de remporter un franc succès à Mantes la Jolie. Que des sales Nègres, considérés et nommés comme tels, soient exterminés par des milices arabes au Darfour, les femmes enceintes éventrées, les bébés massacrés, voilà qui ne soulève pas la colère des jeunes des cités. Et c'est dommage : si l'on accorde des circonstances atténuantes à un jeune Français d'origine maghrébine qui s'en prend à un Juif à cause de la Palestine, alors il serait tout aussi logique de trouver excellent que tous les Maliens, Sénégalais ou Ivoiriens d'origine s'en prennent aux Algériens et aux Tunisiens. Voilà qui mettrait vraiment de l'ambiance dans nos banlieues. 


Le racisme franchement assumé des Saoudiens ou des Emiratis envers les Noirs, les Indiens ou les Philippins, traités comme des esclaves, ne soulève pas la vindicte de la tribu Ka, ni des Noirs de France. La responsabilité directe des Africains dans la traite des Noirs n'induit pas des pogroms de Guinéens par les Antillais. Pourquoi seulement Israël ? A moins que la haine d'Israël ne soit que le paravent du bon vieil antisémitisme ; mais non, cela n'est pas possible, bien entendu.


Israël, 20.000 km2, 7 millions d'habitants, dont 5 millions de Juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu'ils soient égyptiens, saoudiens ou français. Israël est l'Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l'injustice. C'est bon, de se sentir animé par une juste colère. C'est bon, d'éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux "jeunes des cités" que les deux millions d'Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. 


Ne leur dites pas qu'Israël soutient financièrement la Palestine. Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens. Ne leur dites pas que l'université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanes voilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de Juifs d'Alexandrie. Il en reste trente aujourd'hui. Ne leur demandez ce qu'il est advenu de tous les Juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s'ils ont le droit au retour, eux aussi. 


Ne leur demandez pas quelle est la société la plus "métissée", Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s'il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l'admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu'il s'est agi d'illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d'Alexandrie a choisi d'exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce faux antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l'homme, non seulement il vaut mille fois mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu'arabe dans un pays arabe. Ne leur dites pas qu'Alain Soral, du Front national, qu'ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu'ils admirent si fort.


Si on leur enlève la méchanceté d'Israël, que deviendront ceux d'entre eux qui s'en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer Montfermeil.


Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l'informateur de menteur, d'agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste. Ils auront raison. Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s'interroger sur ses propres insuffisances.



Pierre Jourde est romancier ("Paradis noir" sortira chez Gallimard en février [2009]), essayiste ("Littérature monstre" vient de paraître) critique littéraire ("La littérature sans estomac") et professeur à l'université de Grenoble III, du moins tant que quelque chose comme l'université existe encore, ça ne devrait pas durer.


Il n’y a pas d’affrontements intercommunautaires en France,

il y a une haine antisémite qui progresse !

 

Le 19 février 2009, le Conseil d’Etat a reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs vers l’Allemagne sous l’occupation. Si l’on peut être satisfait de l’avis rendu - quand bien même il reste tardif -, une précaution oratoire, énoncée a cette occasion, nécessite quelques commentaires et une mise au point.

Pour empêcher toute nouvelle demande d’indemnisation, il est rappelé que "l’ensemble des préjudices" auraient été "réparés", autant qu’il était possible, depuis 1945.

La crainte de voir, parmi les victimes de la Shoah, une foule de gens perçus comme des quémandeurs, est un peu surprenante, mais dans un contexte ou de nombreuses "communautés" trouvent dans l’histoire un prétexte à leurs problèmes actuels d’intégration, on peut comprendre ce besoin de se prémunir contre d’éventuelles réclamations.

Il importe de rappeler que seuls les survivants de la déportation ont été indemnisés et que le cas des enfants cachés, orphelins de parents déportés, n’a été pris en compte qu’en 2000. Les personnes concernées avaient déjà plus de soixante ans. Nombre d’entre elles sont mortes depuis.

Peut-on dire que les sommes versées ont pu "réparer" – tardivement de surcroît - des vies marquées au fer rouge par la terreur et le traumatisme générés par une traque incessante et la nécessité impérative de se cacher ? Des victimes se sont suicidées en constituant leur dossier, tant le fait de revivre ce trauma leur était insupportable.

Aucune somme, aucune "indemnisation" ne saurait "réparer" une enfance gâchée, la perte d’un père, d’une mère, et le sentiment de culpabilité et d’angoisse transmis inconsciemment de génération en génération.

Ce qui peut être considéré, sur le plan psychanalytique, comme la troisième génération de la Shoah n’a pas fini de porter ce lourd fardeau psychologique, que seules des démarches thérapeutiques individuelles permettront peut-être d’alléger.

La notion de réparation est de ce fait inappropriée.

On laissera de côté les récriminations - qui auraient pourtant été légitimes - de ces enfants cachés, longtemps laissés pour compte : ils n’ont bénéficié d’aucune aide psychologique, ils n’ont pas pu poursuivre leurs études, mais ils ont tout de même tenté de continuer à vivre dans une France qu’ils ont aimée, en dépit de tout.

Il nous paraît important, à ce propos, de signaler qu’à aucun moment, les rescapés, ni, a fortiori, leurs descendants, n’ont eu l’idée d’agresser leurs concitoyens, de brûler des voitures, de prendre à partie des policiers, de vilipender la République et ses représentants. Bien au contraire, ils ont tout fait pour s’intégrer, comme s’ils avaient à cœur de démontrer à quel point les antisémites, de gauche et de droite, ainsi que les adeptes du régime de Vichy, avaient tort. La dignité de ce comportement mérite d’être rappelée dans un contexte de concurrence victimaire, où toute exaction appelle la compassion pour des agresseurs décérébrés et inexcusables.

Il est cependant un engagement que la République se doit de respecter. Elle serait coupable de négliger de le faire : ces horreurs ne doivent jamais recommencer.

Or, le "pogrome médiatique" perpétré en janvier 2009 a l’encontre des Juifs de France, au prétexte d’un conflit entre Israël et le Hamas, prouve qu’il y a de quoi s’inquiéter et que le monstre antisémite ne faisait que sommeiller.

Oser parler de "génocide sans précédent" à propos de centaines de morts à Gaza – que, bien évidemment, nous déplorons - est une forme de négationnisme et une insulte a la mémoire des victimes des vrais génocides. C’est également une insulte à l’intelligence et a tout désir de paix.

Présenter inlassablement dans de nombreux médias, d’une manière obsessionnelle, l’Etat hébreu comme un monstre sanguinaire, désincarné, avide de tuer des civils – notamment des femmes et des enfants – relève du mythe actualisé de la propagande vichyssoise. L’entité abstraite, qu’était devenu le Juif des années 30 et 40, réapparaît sous les traits, tout aussi abstraits, d’un Etat diabolique, affublé, à son échelle, de tous les défauts reprochés au Juif d’hier : l’Etat voleur de terre – quelle méconnaissance de l’histoire ! -, l’Etat tueur d’enfants, propageant la haine et responsable de tous les maux de la terre.

Faut-il rappeler que faute d’images liées à l’absence de journalistes étrangers a Gaza, ce sont les chiffres et les images du Hamas qui ont été diffusés en France et en Europe, ne parlons pas de la chaîne d’Al Jezira. Il eût été bienvenu de préciser les sources des "informations" données comme des vérités intangibles aux Français. L’accréditation de la propagande du Hamas, ennemi de l’Etat hébreu, a de quoi laisser songeur….

Au stade du mythe, la réflexion n’est plus de mise : des Français ont-ils eu l’idée de s’interroger sur ce qu’auraient fait leurs dirigeants si Marseille ou Lille n’avaient cessé d’être bombardées durant 8 ans, et s’ils avaient vus les habitants de ces villes contraints de se terrer trois ou quatre fois par jour dans des abris ?

Pis encore, le déni de la réalité des agressions antisémites a de quoi laisser perplexe. 217 sont recensées à ce jour. N’a-t-on pas retenu les leçons de l’histoire ? Personne n’ignore que c’est, entre autres, la banalisation de la figure négative du Juif et des agressions dont il était victime, qui a ouvert la porte au pire.

Il est ahurissant de constater que des précautions oratoires sont systématiquement prises pour qualifier une exaction perpétrée à l’encontre d’un Juif. L’emploi du conditionnel, le doute instillé sur la nature antisémite de l’acte, l’évocation de "règlements de comptes", sont une étrange constante. A croire que tout Juif agressé aurait quelque chose à se reprocher. La présomption d’innocence, curieusement, n’existe pas pour ces victimes.

Le plus dangereux est la nouvelle mode lancée dans la manière de qualifier les agresseurs et les agressés : il s’agirait "d’affrontements intercommunautaires". Soyons sérieux. Lorsque deux juifs sortent d’un restaurant cacher et se font agresser par une vingtaine de jeunes délinquants, lorsque trois jeunes porteurs d’une kippa se font rouer de coups sous le regard d’autres passants nullement inquiétés, de quoi s’agit-il ?

A-t-on vu des jeunes musulmans se faire agresser au sortir d’une mosquée ? Quels sont les chiffres des agressions qui auraient été perpétrées par des Juifs à l’encontre de jeunes d’origine arabo-musulmane ? Une agression a eu lieu, certes, à la sortie d’un grand lycée parisien, à l’encontre de trois d’entre eux. Une de trop, bien entendu. Mais quelles sont les autres ? Cet acte, évidemment condamnable, a été fortement médiatisé et a d’ailleurs immédiatement été accrédité comme une agression raciste. Point de doute émis subrepticement, cette fois. Point de "règlement de comptes" entre jeunes évoqué. La différence de traitement de l’information est a tout le moins… intéressante.

Nous sommes loin des longues tergiversations qui ont perduré à propos de l’assassinat d’Ilan Halimi, kidnappé et torturé parce que Juif. La nature antisémite de l’acte était pourtant indéniable pour celui qui savait fait preuve de discernement. Le chef du "gang des barbares" (sic) le reconnaît lui-même aujourd’hui. Après l’avoir nié, dans un premier temps, pour favoriser sa défense, il qualifie ses geôliers et les membres de la justice de "sionistes" et de "Juifs" ! Le mythe est bel et bien actif !

Cette cécité médiatique - pour ne parler que d’elle -, ne contribue-elle pas indirectement à l’augmentation des agressions ? Aveuglés par la haine et les préjugés véhiculés, les agresseurs ne voient plus, dans l’Autre, qu’un être désincarné symbolisant le mal absolu. C’est ainsi qu’un jeune homme de vingt-quatre ans est atteint d’une lésion au cerveau et risque de perdre un œil, après avoir reçu quatre coups de couteau : il était porteur d’un médaillon permettant de l’identifier comme juif.

Il n’y a pas d’affrontements "intercommunautaires". Il y a une haine anti-juive qui se donne libre cours. Le déni de la réalité de ces agressions fait partie de la stratégie des antisémites. Ceux qui le cautionnent se rendent complices des auteurs des exactions : ils les encouragent par leur attitude.

La République française n’est pas constituée de "communautés" : cette notion est d’ailleurs contraire à son essence. Elle est composée de citoyens, d’individus uniques qui ont des droits et des devoirs.

Aucun prétexte ne saurait être accepté pour cautionner, justifier des actes inqualifiables. Ceux qui choisissent un autre discours instrumentalisent des conflits qui n’ont rien à voir avec les problèmes de notre société et se font les complices de monstruosités à venir.

Annick Azerhad

 EXTRAIT DE RIPOSTE LAÏQUE N°78

Les financiers étrangers de l'extrême-gauche israélienne.
PolitiqueKountrass News nº 119 - Tichri 5770 / Septembre 2009

Les financiers étrangers de l'extrême-gauche israélienne.

David haLevy

L'ambassadeur d'Israël en Hollande a dévoilé un fait fort intéressant concernant l'organisation d'extrême-gauche Chovrim Chetiqa ("on brise le silence" et on clame le plus de mal possible sur l'armée israélienne aux oreilles du monde entier). Cette organisation avait fait parler d'elle en publiant de graves accusations contre Tsahal qui s'étaient rapidement révélées sans fondement. Il s'avère à présent que l'ambassade hollandaise à Tel-Aviv a versé la modique somme de 19.995 euros (plus de cent mille shekels) sur le compte de Chovrim Chetiqa !

Et ce n'est pas tout : le gouvernement britannique, connu pour ses positions ouvertement pro-palestiniennes, a également versé pas moins de 40.000 livres sterling à cette même organisation qui dessert si bien les intérêts des ennemis d'Israël.

Quant au mouvement « la Paix maintenant », dont la réputation n'est plus à faire, il bénéficie depuis plusieurs années d'un soutien financier très appuyé de la part de l'Union européenne par l'intermédiaire du « Fonds pour la paix et la sécurité en Europe ».

Le député Danny Danone (Likoud), ayant appris que plusieurs gouvernements européens finançaient en sous-main différentes ONG pro-palestiniennes, a vivement dénoncé fin août les agissements illégaux de « la Paix maintenant » dans le domaine financier. En effet, toute association israélienne a l'obligation d'afficher clairement sur son site internet toutes les sommes versées en sa faveur par des gouvernements étrangers. Or, alors qu'ils ne cessent de dénoncer « le peuplement illégal » en Judée-Samarie, les dirigeants de « la Paix maintenant » n'ont pas jugé bon de mentionner sur leur site que la Norvège leur a versé dernièrement pas moins de 800.000 shekels ! « Le mouvement Chalom 'Akhchav enfreint la loi tout en agissant pour le compte de gouvernements étrangers qui s'ingèrent de façon scandaleuse dans les affaires internes d'Israël », a dénoncé le député Danone avant de réclamer un ordre de fermeture contre le mouvement.

Désormais il ne subsiste plus aucun doute concernant la "source" d'inspiration des mouvements israéliens d'extrême-gauche.


Les sectes missionnaires étendent leurs tentacules en Israël

Kountrass | 24 Août 2009


Daniel Assor est depuis plusieurs années un militant très actif et efficace dans la lutte contre les missionnaires en Israël. Cet orthodoxe d'apparence classique connaît fort bien les méthodes des sectes évangélistes et des « Juifs pour JC » : il a été entraîné lui-même dans sa jeunesse à devenir un missionnaire avant de faire Téchouva et de rejoindre le Kollel Ye'havé Da'ath à Jérusalem.

Pourquoi avez-vous décidé de vous investir pour torpiller les efforts des missionnaires en Israël ?

 Premièrement, il s'agit pour moi d'une sorte de Tiqoun (réparation). J'ai connu de l'intérieur l'organisation des missionnaires et je sais combien ils sont dangereux aujourd'hui. Il faut savoir que lors d'un récent congrès international de missionnaires à Berlin, ceux-ci ont officiellement décidé de s'attaquer en priorité au peuple juif. Les missionnaires sont convaincus que la fin des temps est proche et que JC reviendra bientôt :

c'est pourquoi ils veulent convaincre un maximum de Juifs de reconnaître leur « messie » Jésus.

Concrètement, quelles sont les activités des missionnaires en Israël ?

Les missionnaires utilisent aujourd'hui les méthodes les plus pernicieuses pour diffuser leur propagande.

Dernièrement, ils ont organisé une vaste campagne dans toutes les localités du Nord du pays pour s'attaquer ensuite à la région de Re'hovot.

A Haïfa, ils n'ont pas hésité à envoyer des femmes habillées à la manière juive orthodoxe pour aller frapper aux portes des foyers d'un quartier 'Harédi et distribuer des brochures. Des missionnaires camouflés en 'Harédim, avec les Tsitsiyoth et tout le reste ont également sévi dans d'autres secteurs. Ils s'attaquent en particulier aux jeunes ainsi qu'aux familles en difficultés, en leur offrant notamment un soutien financier.

Comment agissent les missionnaires pour attirer les jeunes israéliens ?

Les missionnaires n'hésitent pas à aborder les adolescents lors de concerts, festivals et autres événements qui rassemblent des centaines de jeunes israéliens.

Nous savons également que des centaines d'adolescents scolarisés dans les écoles de la secte des « Juifs pour JC » suivent une formation très spéciale : à la veille de leur incorporation au sein de Tsahal, les missionnaires leur apprennent toutes les techniques pernicieuses pour diffuser le message chrétien au sein de l'armée !

Les sectes missionnaires sont également très actives à Tel-Aviv : le missionnaire Jacob Damkani dirige un grand centre, financé par des fonds allemands,

dans lequel se déroulent sans arrêt des séminaires destinés à convaincre les gens de croire au « message de JC ».

Quels sont les domaines dans lesquels vous intervenez pour faire barrage à la propagande des missionnaires ?

J'ai fait paraître dernièrement (sous un nom de plume) un livre, « Aux portes de Rome », qui est un véritable manuel de secours pour les personnes ébranlées par la propagande des missionnaires.

Je donne également des conférences et je suis régulièrement appelé à l'aide par les proches de personnes qui sont tombées sous leur influence. Ma femme et moi avons été contactés tout récemment par une jeune femme de Rishon Letzion, dont la soeur a épousé un Juif renégat qui est devenu pasteur dans cette même ville.

Cette jeune femme était déboussolée, car sa soeur et son beau-frère ne cessaient de l'inonder de propagande missionnaire. Nous l'avons invitée chez nous à Jérusalem et nous lui avons offert un Siddour. Puis nous l'avons également mis en contact avec un responsable de Yad leA'him et un ancien pasteur allemand converti au judaïsme qui l'a beaucoup impressionnée. Nous l'avons soutenu pendant des mois et aujourd'hui cette jeune femme fait partie du milieu orthodoxe.

Est-ce qu'il vous arrive d'affronter directement des dirigeants des sectes missionnaires ?

Cela m'est déjà arrivé. Dernièrement, j'ai été invité à débattre à la radio avec l'un des principaux responsables de la propagande missionnaire en Israël.Il a osé prétendre que ses activités sont « légales ». J'ai alors dévoilé toutes les méthodes scandaleuses que les missionnaires emploient pour tromper les gens naïfs et ne pas éveiller de soupçons.

Comment expliquez-vous le fait que le gouvernement et la Knesseth restent indifférents face à ces agissements ?

Malheureusement, aucune loi efficace n'a été adoptée jusqu'à ce jour pour protéger la population juive d'Israël des missionnaires. Nos dirigeants ne sont pas conscients du danger et les missionnaires en profitent pour justifier leurs actions au nom de la démocratie.

Pour ne rien arranger, de nombreuses institutions du pays sont sous l'influence des évangélistes américains qui versent des millions de dollars à Israël parce qu'ils sont convaincus qu'à la fin des temps les Juifs reconnaîtront le « vrai messie ». Après avoir été envahi par la culture occidentale, Israël est maintenant attaqué de plein fouet par la religion du monde occidental !

Les gens croient que les Arabes sont nos pires ennemis,

mais ils oublient que ceux-ci sont des adversaires récents,

tandis que les chrétiens ont été nos pires ennemis depuis 2000 ans !

Pour comprendre cela, il suffit de lire les textes concernant la lutte entre Ya'aqov et l'ange de 'Essaw,

c'est un conflit qui durera « jusqu'à l'aube »,

c'est-à-dire jusqu'à l'heure de la Délivrance.

Israël Actualités

Alerte Info : Plusieurs compagnies aériennes annulent leurs vols vers et depuis Israël après les frappes en Iran (ven., 19 avril 2024)
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Israël en guerre : les forces de Tsahal continuent les combats dans le centre de Gaza (Fri, 19 Apr 2024)
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Tribune Juive

“Morts à Gaza : le Hamas compte trouble”. In Franc-tireur, 17 avril 2024 (Fri, 19 Apr 2024)
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Déclaration de Manuel Valls. “Le vote de la France en faveur de l’admission à l’ONU de la Palestine comme membre de plein droit est une faute et un acte d’un rare cynisme” (Fri, 19 Apr 2024)
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Les jolies colonies de vacance