PAR LA RESOLUTION 80, L’ONU S’EST INTERDIT DE CREER UN ETAT PALESTINIEN – ET ELLE NE PEUT PAS FAIRE MACHINE ARRIERE

Jean-Patrick Grumber



La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en « territoire sous tutelle ».

En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 Octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé.

Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.

L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence. Tous les juristes de l’ONU le savent, et buttent sur cette résolution incontournable.

De quels Droits parle-t-on ?

Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs, figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnaît aux Juifs le droit d’« immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement ».
Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en Avril 1920.

Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.

Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservée à l’auto-détermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel état sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.

D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial. »

Un article de Jean-Patrick Grumberg en date du 14 juin 2013 :


Palestiniens : Tentative d’appropriation de l’Histoire Juive

Ari Lieberman


En décembre 2011, * l’ancien porte-parole de la Chambre et candidat à la présidentielle, Newt Gingrich a fait l’observation suivante concernant les Palestiniens ;


Rappelez-vous il n'existé pas de Palestine comme Etat. Elle faisait partie de l'Empire ottoman. Et je pense que nous avons eu un peuple palestinien inventé, qui sont en fait des Arabes, et nous avons été historiquement membre de la communauté arabe

Ce commentaire a déclenché une tempête de débats et de critiques, mais est en réalité, à la terre dans la réalité historique. L'éminent historien Benny Morris a souligné dans son livre, 1948: La Première Guerre israélo-arabe, au tournant du 20e siècle, la plupart des Arabes résidant dans la Terre d'Israël ou de la «Palestine» se considéraient comme des sujets de l'Empire ottoman . Il y avait des Arabes palestiniens avec des tendances nationalistes vagues mais même cette minorité se considérées comme faisant partie de la Grande Syrie. Il n'y avait tout simplement pas de référence à une Palestine indépendante pour un groupe distinct de personnes se faisant appeler "Palestiniens".


Morris note également avec perspicacité que les habitants des villages palestiniens refusent régulièrement de venir à l'aide des villages voisins qui ont été attaqués par les forces juives, renforçant ainsi le point de vue que les villageois arabes se sentaient peu de loyauté à tous, les clans du village. La notion de «peuple palestinien» était un concept étranger au villageois palestinienne qui n'était pas lié par un sens du devoir pour aider un village voisin.


De temps en temps, les Palestiniens eux-mêmes reconnaissent ce fait. Dans un entretien révélateur en 1977 avec le journal Trouw néerlandais, Zahir Muhsein membre du comité exécutif de l'OLP a déclaré, Il n' existe pas le peuple palestinien. La création d'un Etat palestinien n'est qu'un moyen pour continuer notre lutte contre l'Etat d'Israël pour notre unité arabe. En réalité aujourd'hui, il n'y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et les Libanais. Seulement pour des raisons politiques et tactiques nous parlons aujourd'hui de l'existence d'un peuple palestinien, car les intérêts nationaux arabes demande que nous postulons l'existence d'un «peuple palestinien» distinctes afin de s'opposer au sionisme.


Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un Etat souverain avec des frontières définies, ne peut pas formuler des prétentions à Haïfa et Jaffa. Alors qu'en tant que Palestinien, je peux sans aucun doute exiger Haïfa, Jaffa, Beer-Sheva et Jérusalem. Pour le moment, nous réclamons notre droit à toute la Palestine, nous n'allons pas attendre encore d'unir la Palestine et la Jordanie


Ce fut un moment rare, mais étonnant de franchise. Un membre de l'OLP a ouvertement reconnu ce que peu admettent. Mais ce n' était pas un aveu isolé. Dans une allocution télévisée en mars 2012, le ministre Hamas de l'Intérieur et de la sécurité nationale Fathi Hammad essentiellement validé l'évaluation de Gingrich des Palestiniens. En plaidant pour le carburant égyptien, Hammad lâche avec une série d'aveux embarrassants qui n'étaient certainement pas destiné à un public occidental.


"Chaque Palestinien ... dans toute la Palestine peut prouver ses racines arabes, qu'il s'agisse de l'Arabie Saoudite ou au Yémen ou ailleurs." Il a poursuivi en disant que «personnellement, la moitié de ma famille est égyptien, nous sommes tous comme ça." Et surenchéri en déclarant: « Frères, la moitié des Palestiniens sont égyptienne et l'autre moitié sont des Saoudiens ... Qui sont les Palestiniens?" demande t-il avec vigueur. "Nous avons des familles appelés al-Masri dont les racines sont égyptienne, égyptien! Nous sommes égyptien! Nous sommes arabes! Nous sommes musulmans! »Il conclut sa diatribe avec le cri de guerre musulmane obligatoire," Allahuakbar! "Curieusement absent de sa longue diatribe est la reconnaissance d'une identité palestinien indépendante et ce précisément parce qu'il n'existe tout simplement pas.

Comme ils n'ont pas d'histoire, de culture et d'identité indépendante, les Palestiniens ont adopté une stratégie de nier l'histoire juive. Arafat, par exemple, a nié le fait que les grands temples juifs, d'abord construit par le roi Salomon et puis par Hérode, se dressait autrefois, où la mosquée Al-Aqsa est actuellement. Si ridicule étaient ses commentaires qu'il s'attirait les reproches du président Clinton. Le successeur d'Arafat, Mahmoud Abbas comme son patron a également adopté cette position odieuse. Il n'est donc pas surprenant que Abbas est aussi un négationniste confirmé, malgré ses efforts pour réhabiliter son image pour son public occidental crédules.


Arabes palestiniens ont également tenté de recruter des «experts» occidentaux et des universitaires à leur cause. Dans son livre très bien documenté La lutte pour Jérusalem: Radical Islam, l'Occident et l'avenir de la ville sainte, diplomate israélien, Dore Gold relate la longueur à laquelle les arabes-musulmans et leurs laquais occidentaux iront jusqu'à nier le lien juif à la Terre d'Israël. Ils ont fait valoir qu'une grande partie de l'histoire juive ancienne n'était rien, seulement de la mythologie y compris les royaumes de David et de Salomon.


Du point de vue arabe, la tactique était fondée, habile, dénaturer l'ancien lien juif historique avec Israël afin de nuire gravement aux revendications des autochtones. Mais l'archéologie ne trompe pas et ces universitaires très occidentaux (au moins les intellectuels honnêtes) ont été contraints de retirer leurs constatations et conclusions après la spectaculaire découverte en 1993 d'une stèle du 9e siècle à Tel Dan au nord d'Israël qui clairement fait référence à la "Maison de David . «découvertes supplémentaires depuis lors, y compris des découvertes à Jérusalem, Tel Zayit et à la Forteresse d'Elah ont encore érodé les réclamations des sceptiques et des opposants.


Non content de nier l'histoire juive, les Arabes palestiniens ont effectivement tenté de s'emparer de la personnalité de Moïse ainsi que du roi Saül qui aurait été musulmans palestiniens. qui ont conquis et revendiqué la "Palestine" au profit des Palestiniens. Ces commentaires risibles ont été affirmés par le "Dr" Omar Ja'ara, maître de conférences à l'Université Al-Najah à Naplouse et diffusée sur la télévision de l'Autorité palestinienne. Il note en outre que les actions de Moïse et Saul représentaient "la première libération de la Palestine par la lutte armée pour libérer la Palestine ..

Sans aucune honte, l'Université Al-Najah vante sur son site Internet qu'elle est «la première université palestinienne à obtenir le certificat EFQM d'excellence européen." Quelque chose à garder à l'esprit la prochaine fois que n'importe quel parent envisage d'envoyer leur enfant hors de l'Europe pour l'enseignement supérieur.


Bien sûr, il n'importe pas que Saul a vécu environ 1700 années avant, alors que Mahomet n'était même pas un zygote. Les faits ne jouent absolument aucun rôle dans le milieu universitaire palestinienne. Les données empiriques et les preuves sont ignorées. Priorité est donnée à défendre un faux récit, pernicieux et viscéralement antisémite que soit nie les fait historique.


Comme Zahir Muhsein une personnalité de l'OLP a franchement noté, que la demande d'une identité palestinienne est un mythe dont le but n'est pas conçu pour parvenir à la libération ou une promotion pour un peuple particulier, mais plutôt à asservir et détruire un autre peuple. Pour ceux d'entre vous, qui restent toujours non convaincu; examiner les observations faites récemment par un cheikh de premier plan pendant un sermon religieux à la mosquée Al-Aqsa. Au cours de sa tirade, qui comprenait la dose habituelle de vitriol antisémite, le cheikh n'a jamais prononcé un désir ou un regret d'un Etat palestinien inexistant. Au contraire, il exprime le désir de se joindre à ISIS dans sa quête d'un califat islamique et demande à la foule des acolytes qui l'entourent à, «faire un serment d'allégeance au calife musulman", et à leur tour ils réponde en criant "Amen!"

Peu de gens à l'Ouest font face à cette réalité malveillante. Ils continuent à adhérer à la formule dogmatique nuisibles d'une solution à deux Etats. Ce qu'ils oublient, volontairement, est qu'une telle solution pose une menace existentielle pour la seule démocratie du Moyen-Orient et qu'elle aura très certainement des conséquences négatives graves pour la région dans son ensemble.

Photo :En 1993, des archéologues découvrent en Galilée, au nord de Jérusalem, une stèle racontant l'éclatante victoire d'Hazel, roi des Araméens, sur « 70 rois », incluant le roi de la Maison de David. La découverte est majeure : il s'agit de la plus ancienne mention extrabiblique de la dynastie de David, mention d'autant plus précieuse qu'elle survient 150 ans à peine après que David soit monté sur le trône. 

*CET ARTICLE EST PLUS QUE D'ACTUALITÉ (NDT)

 

FRONTPAGE MAG

Son excellence Mr Hubert Védrine, à votre bon cœur !

Par Jean Vercors

 

Vous coprésidez un groupe de 15 anciens responsables européens, exhortant l’Union européenne de ne pas modifier ou retarder la directive anti-israélienne sur les implantations, prévue pour entrer en vigueur le 1er janvier et en particulier pour s’assurer qu’elle s’appliquera au programme de coopération scientifique Horizon 2020.

 

Ce groupe, qui compte d’anciens responsables européens de premier plan, comprend entre autre l’ancien chef de la diplomatie européenne Javier Solana, l’ancien Secrétaire général de l’OTAN Benita Ferrero-Waldner, l’ancien ministre des Affaires étrangères espagnol Miguel Moratinos et l’ancien Premier ministre néerlandais Andreas Van Agt.

 

Dans une lettre, à votre l'initiative adressée au président de l'UE Herman Van Rompuy, je constate que les français sont les plus nombreux à avoir signé cette lettre :

 

- Lionel Jospin, ancien premier ministre

 

- Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères

 

- Hervé de Charrette, ancien ministre des Affaires étrangères

 

- Jean François-Poncet, ancien ministre des Affaires étrangères

 

- Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères

 

Ca fait pas mal d’anciens, n’est-ce pas ? 

 

Mais à ma grande surprise, je constate que certaines signatures sont manquantes à votre appel comme celles de : Laurent Fabius, Michèle Alliot Marie, Bernard Kouchner, Philippe Douste Blazy, Michel Barnier, Dominique de Villepin, Alain Juppé, Jean Bernard Raimond et tous les autres Ministres des affaires étrangères depuis la 5e république.

 

Inutile de vous rappeler que tous ceux précédemment cités sont issus de la même maison « le quai d’Orsay » le grand et l’unique quai celui qui supervise le consulat Français de ma ville Natale Jérusalem.

 

Je suis Juif Israélien et je gère une société « Judean Spring » qui a été créée pendant l’occupation ottomane en 1880 par mon arrière-grand-père et est spécialisée dans le Savon Bio.

 

Pendant l’occupation illégale de Jérusalem par la Jordanie de 1948 à 1967, la société « Judean Spring » a été forcée de quitter cette ville pour nettoyage ethnique déclenchée par la ligue Arabe.

 

Depuis 1967 « Inch Allah » Jérusalem a été libérée et réunifiée, nous Juifs sommes retournés vivre et travailler sur les lieux mêmes où nous avons été chassés, comme à Hébron , le droit international a vigoureusement interdit aux Juifs de vivre à Jérusalem-Est et en Cisjordanie .

 

Parfois il m’arrive de prendre le tramway de Jérusalem pour me rendre à mon bureau. Les sociétés Alstom, Alstom Transport et Veolia ont réalisé un formidable travail de haute technologie.

 

Certains de nos ouvriers le prennent chaque jour car il traverse en toute l'égalité Jérusalem selon L’arrêt de la Cour d’appel de Versailles qui a condamné le 22/3/13 l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) au côté de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) contre les sociétés Alstom, Alstom Transport et Veolia.

 

En ce qui concerne la primauté du droit international, Hébron est une ville particulièrement importante vous en conviendrez car c'est là que les Arabes ont massacré près de 70 Juifs, le pogrom de Hébron en 1929 ca ne vous dit rien bien sûr.

 

Nous avons un petit atelier à Hébron là où est né « Judean Spring », il se situe à quelques mètres du caveau des patriarches où sont enterrés mes ancêtres quatre couples bibliques importants : (1) Adam et Ève ; (2) Abraham et Sarah ; (3) Isaac et Rébecca ; (4) Jacob et Léa.

 

Dans l’Ancien Testament, dans le livre La Genèse chapitre 23, il est fait mention de l’achat du terrain par Abraham, comportant une grotte, connue sous le nom de Makhpéla.

 

Le Siège de notre société est basée à Jérusalem mais notre fabrique se trouve à Maalé Adumim à peine 5 kms de Jérusalem et surplombe le magnifique désert de Judée, les collines de Jérusalem, le mont Scopus et le mont des oliviers un lieu récurrent de l’ascension de Jésus le circoncis rapportée par le Nouveau Testament.

 

Maalé Adumim tire son nom du livre de Josué (15:8), elle a été la frontière des tribus de Judah et Benjamin.

 

Nous exportons nos produits aux 4 coins du monde y compris vers de nombreux territoires comme la corse, le pays basque, la réunion, le Groenland, Gibraltar, Chypre, les iles Malouines et même le Tibet….occupés par certains pays membres de l’union Européenne.

 

Bien qu'aucun mortel ne peut vraiment prévoir le temps, le lieu où la nature de la création d’un 23è état arabe appelé Palestine, les algorithmes sophistiqués de logiciels modernes de modélisation de prévision indiquent que la création de cet état, sera beaucoup plus complexe que la simple flamme de gloire que certains prédisent dans la chancellerie Européennes ou dans les media occidentaux.

 

Si une telle mesure venait en application, je me verrai dans l’obligation de fermer mon entreprise qui emploie à ce jour plus de 200 ouvriers pour la plupart Palestiniens.

 

Un dépôt de bilan serait vraiment le mal venu car suivi d’un licenciement collectif.

 

Un licenciement pour motif politique surtout de l'extérieur ne sera pas accepter par l’ensemble de nos ouvriers, d’ailleurs la Fédération des syndicats des travailleurs palestiniens dénonce le boycott des produits fabriqués dans les territoires disputés de Judée et Samarie.

 

Vous qui êtes un fervent défenseur de la cause Palestinienne et homme politique français membre du Parti socialiste savez combien l’emploi est une préoccupation majeure pour les millions de Français mais surtout pour les centaines voire milliers de Palestiniens qui travaillent en Judée et Samarie ou si vous préférez « Cisjordanie ».

 

Dans un contexte économique particulièrement grave, Le 13/12/12 La France a eu une nouvelle fois un élan de générosité en offrant 10 M€ aux Arabes Palestiniens.

 

Le ministre de l’Economie nationale, le Dr. Jawad Naji, et le Consul général adjoint, Olivier Plançon, ont signé jeudi 13 décembre 2012, un accord pour une nouvelle tranche de 5 millions d’euros, portant à 10 millions d’euros le montant de l’accord de don français au secteur privé palestinien.

 

Oui vous avez bien lu, il s’agit bien du secteur privé Palestinien.

10 de mes actionnaires sont des Palestiniens arabes et si je devais procéder à une cessation d’activité à cause de cette directive, pourrais-je bénéficier d’une partie de cette aide afin d’assurer un plan social honorable qui me permettra d’une part de licencier mes 200 ouvriers palestiniens sans trop d’humiliation à leur égard et d’autre part sans porter atteinte à leur honneur et leur survie?

 

Au pire des cas, si mes ouvriers sont privés d’emploi et donc de revenus à cause de cette directive qui prône le boycott de nos produits fabriqués en Judée.

 

Seriez-vous prêt à faire les démarches nécessaires auprès de l’union Européenne afin que soit accordé un permis de travail pour la France ou la zone Euro à tous mes ouvriers arabes injustement frappés par cette directive Européenne discriminatoire.

 

Je me souviens de vous comme ministre des Affaires Etrangères du gouvernement Jospin. Le 26 février 2000, Lionel Jospin, alors Premier ministre, s’est faisait caillassé par des étudiants palestiniens de l'université de Bir Zeit, pour avoir condamné les "attaques terroristes du Hezbollah".

 

J’ai failli vous rencontrer dans la capitale Israélienne : Jérusalem en Septembre 2001 lors de votre visite, alors que j’étais étudiant à la Hebrew university of Jérusalem ( fondée en 1918) pour devenir conseiller principal en droit international de l'Union européenne.

 

C'était dans le cadre de la préparation d'une analyse détaillée des nombreuses questions juridiques liées à l'occupation arabe de Jérusalem-Est et en Judée et Samarie.

 

Mais faute de temps, le même jour je devais assister à un concert de l’orchestre symphonique d’Israël (anciennement appelé orchestre de Palestine fondé en 1936) un billet qui avait été offert à mon grand-père par l’Anglo Palestine Bank plus connu aujourd’hui sous le nom Bank Leumi.

 

Dans le Palestine Post aujourd’hui appelé le Jérusalem Post on y annonçait la 5e symphonie de Gustave Mahler, et je ne pouvais en aucun cas manquer mon œuvre préférée.

 

Mr Hubert Védrine en tant qu’euro député et ancien ministre des affaires étrangères, je présume que vous avez été informé des 2 milliards d’euros détournés par la corruption des dirigeants Palestiniens.

 

Si ce n’est le cas, contactez votre cher confrère Chris Patten (grand ami d’Arafat le Terroriste Egyptien mort du sida) qui pourra éventuellement vous en remettre une copie.

 

Votre épouse, médecin et conseiller-maître à la Cour des comptes est certainement au courant de cette affaire (pas si étrangère).

 

Oui, Deux milliards d'euros d'aide européenne aux Palestiniens ont vraisemblablement été détournés ou engloutis par la corruption selon un rapport accablant de la Cour des comptes européenne, chargée de contrôler les finances de l’Union Européenne.

 

Votre excellence, votre talent de grand diplomate n’est plus a démontré.

 

On dit de vous que vous avez cette grande finesse d'analyse alliée à une parfaite maîtrise des rouages diplomatiques, la fidélité à des convictions affirmées en même temps qu'une ouverture d'esprit à rebours de tout esprit dogmatique.

 

Dans votre conception de la politique étrangère française comme dans votre vision du monde, vous réussissez à concilier l'exigence gaullienne et le pragmatisme mitterrandien, l'attachement profond à la souveraineté nationale et la conscience éclairée d'une nécessaire adaptation aux évolutions de l'Histoire.

 

La directive en question présente un horizon bien maussade qui ne fera qu’encourager la misère des palestiniens.

 

Je suis convaincu que vous ferez le maximum pour venir en aide aux futurs chômeurs Palestiniens.

 

Merci pour votre bon cœur

 

Veuillez agréer, Monsieur l’Euro député et ancien ministre des affaires étrangères , l’assurance de ma très haute et respectueuse considération.

 

Mattathias le Jérusalémite

 

 

Jérusalem, capitale d'Israël ? Une prophétie islamique !

Ali Salim


Si l'on écoute les discours de haine prononcés en Arabe par le président égyptien Mohamed Morsi, le président turc Erdogan, ou les appels effectués à partir du Qatar par le chef des Frères musulmans, le Sheikh Yusuf al-Qaradawi et de la bande de Gaza par le chef du Hamas, Khaled Mashaal et qui appellent tous pour le meurtre des Juifs, il est possible de comprendre la raison pour laquelle les Arabes et les Musulmans croient qu'Allah les punit en les faisant s'entre-tuer : parce que les prophéties divines ne sont pas remplies.

Par exemple : il est une hérésie et une violation de la volonté d'Allah d'ignorer les appels du Coran qui reconnaissent Jérusalem comme capitale officielle des Juifs. De fait, cela ignore la prophétie du Noble Coran, qui prédit le retour des enfants d'Israël dans leur pays des quatre coins de la terre, comme il est écrit dans Al-Isra, verset 104 : « Et après lui, Nous dîmes aux Enfants d'Israël : "Habitez la terre." Puis, lorsque viendra la promesse (de la vie) dernière, Nous vous ferons venir en foule. »

Bien que la position adoptée par les dirigeants du monde occidental en général, et de l'administration américaine en particulier, peut être la conséquence de leur désir de renforcer leur image aux yeux des pays musulmans, leur image est perçue seulement comme le reflet de leur faiblesse et des tentatives pour se faire bien voir à la fois par l'Islam radical et le Christianisme antisémitisme.

Il n'est pas dans mon intention de dire que les autres religions monothéistes n'ont pas aussi leur place dans la ville sainte de Jérusalem. Mais les mensonges politiques viennent principalement des sources radicales islamistes avant de devenir – en quelque sorte – des faits acceptés pas tous. Ceci viole les prophéties des messagers d'Allah, et en particulier du plus grands de Ses prophètes : Mahomet (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui: sallal laahu alayhi wa salam).

Les diverses distorsions de l'histoire et de la religion par des Sheiks islamiques et des leaders politiques qui sont motivés par des raisons de calcul politique sont fausses, infidèles, faites uniquement pour des raisons politiques... et elles sont légion. La façon dont les Sheikhs salafistes islamiques et les membres de l'organisation des Frères musulmans tordre le cou au Noble Coran – en fonction de leurs objectifs politiques étroits – me met en colère, de la même façon que cela met aussi en colère les millions de Musulmans à travers le monde qui connaissent la vérité éternelle inscrite dans le Noble Coran.

Par exemple : l'ancien dirigeant palestinien Yasser Arafat a inventé l'idée que les Palestiniens sont les descendants des Jébuséens et des autres tribus cananéennes de la terre d'Israël. Derrière ce mensonge, on trouve la volonté qu'avait Arafat de « prouver » que les Palestiniens vivaient en Terre Sainte avant les Enfants d'Israël et que par conséquent, ils possèdent un droit plus important qu'eux sur cette terre.

Selon le Coran, cependant, « une race de géants » vivait en Terre Sainte, mais ils ont été détruits par les Enfants d'Israël, dirigé par Joshua avec l'aide d'Allah le Tout-Puissant. Il n'y a jamais eu de « Palestiniens » en Terre Sainte et on ne trouve aucune référence à ce peuple dans le Saint Coran, ni aucune prophétie qui concernerait leur existence, ni aucun droit qu'ils pourraient posséder sur la Terre Sainte ou tout autre lieu dans le futur ou le Jour du Jugement dans le Noble Livre d'Allah.






S'il n'est fait aucune mention des Palestiniens dans le Noble Coran, les Enfants d'Israël y sont mentionnés de nombreuses fois comme étant le Peuple élu, comme il est écrit dans Al-Baqarah, verset 47 : « Ô Enfants d' Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, (Rappelez-vous) que Je vous ai préférés à tous les peuples (de l'époque.) » Ils sont mentionnés comme les héritiers de la Terre Sainte qui est – selon tous les commentateurs musulmans – Jérusalem et et le pays autour d'elle. La revendication musulmane selon laquelle la promesse divine pour les Enfants d'Israël apparaît dans le Noble Coran dans le passé et n'est donc pas pertinente aujourd'hui est un mensonge malveillant. Tout le monde sait que la plupart du Noble Coran a été écrit dans le passé, mais que ce qui a été écrit à propos des Enfants d'Israël était une promesse et une prophétie et qu'Allah ne change pas d'idée ou ne respecte pas Ses promesses.

Toute personne qui prétend que ce qui est écrit à propos des Juifs n'est pertinent que pour le passé et que les Enfants d'Israël ont disparu transforme notre Prophète bien-aimé en simple prophète historien qui ne savait pas ce que l'avenir apporterait. Toute personne qui prétend que les « vrais » Enfants d'Israël ont disparu et que les Juifs d'aujourd'hui ne sont pas les véritables Enfants d'Israël du Noble Coran est un menteur et un trompeur parce que si il n'y a pas d'Enfants d'Israël, alors la prophétie de Mahomet (la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui :Sallal laahu alayhi wa salam), n'est pas pertinente et il n'avait pas prévu le retour des Enfants d'Israël sur leur terre pour la troisième fois en leur demandant d'y habiter de le régler, et la promesse selon laquelle s'ils faisaient ce qui est bon aux yeux d'Allah et agissent comme il faut, ils rencontreront le succès tel qu'il est écrit dans Al-Isra, versets 6 et 7 : « Ensuite, Nous vous donnâmes le revanche sur eux et Nous vous renforçâmes en biens et en enfants et Nous vous fîmes (un peuple) plus nombreux : "Si vous faites le bien, vous le faites à vous-mêmes et si vous faites le mal, vous le faites à vous (aussi)".»

Et si une prophétie est fausse alors toutes sont fausses et le Noble Coran n'a aucune valeur. Ainsi, nous devons admettre que, peu importe les erreurs que les Juifs ont fait à l'encontre de nos frères palestiniens, ils ont en fait agir comme il le fallait – même envers les Arabes en Israël – et ils sont charitables selon la tradition de l'Islam, et ils sont nettement plus honnêtes que les dirigeants arabes et musulmans d'aujourd'hui qui oppriment leur peuple et l'abattent tous les jours en versant leur sang.

À mettre au crédit éternel de l'Islam, il faut dire qu'au septième siècle, les armées de l'Islam ont envahi la Palestine et l'arrachèrent des mains des Byzantins et que Jérusalem fut donnée – par l'évêque Sophrone – sans combat aux Musulmans. Ce fut le début de la présence arabe en Terre Sainte, qui prit fin et se renouvela maintes fois pendant des années par diverses conquêtes, y compris celles desCroisades. Cependant, cette présence prit fin pour de bon il y a près d'un siècle, lorsque les Turcs retrouvèrent leur terre. La Terre Sainte fut alors donnée aux Enfants d'Israël, selon le décret du Saint Coran et de la prophétie de Mahomet (la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui: Sallal laahu alayhi wa salam). De fait, les Enfants d'Israël vinrent de tous les coins de la terre, comme il est écrit dans Al-Araf, verset 137 : « Et les gens qui étaient opprimés, Nous les avons fait hériter les contrées orientales et occidentales de la terre que Nous avons bénie. Et la très belle promesse de ton Seigneur à propos Des Enfants d'Israël s'accomplit pour prix de leur endurance. »

À suivre...

Ali Salim

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Traduit et reproduit avec l'autorisation du Gatestone Institute

Les Violons de l’Espoir

 

1- LE VIOLON DE MOTELE

 

Imaginez un violon dans les bras d’un enfant endormi au pied d’un grand chêne, à la lisière d’une forêt. Cette image est si paisible que l’on oublie presque que c’est la guerre et que la forêt se trouve en Ukraine.

 

Les partisans qui trouvent l’enfant apprennent qu’il est le seul survivant d’une rafle organisée par les Allemands dans sa rue. Il se nomme Motelé. Avec son violon, il est parvenu à s’enfuir vers la forêt. Le destin a voulu que dans cette forêt, se cachait un groupe de partisans Juifs sous le commandement d’un dénommé Moshé Gildenman. Ce groupe allait bientôt compter un membre de plus : le jeune Motelé.

 

Un jour de nouvel an orthodoxe, Gildenman envoie Motelé se mêler à la foule, pour noter les allers et venues des camions Allemands afin de transmettre ces informations précieuses à l’Armée Rouge. Le gosse se retrouve devant l’église, vêtu de haillons. Mêlé aux mendiants, il joue avec son violon. Ses yeux sont souvent fermés, il rêve qu’il se tient sur la grande scène d’une salle de concert, à Vienne, Paris ou New York.

 

Soudain, un officier Allemand lui fait signe de le suivre. Motelé le suit sans dire un mot. Ils arrivent dans une grande bâtisse où se réunissent les officiers Allemands allant ou revenant du front qui se rapproche de jour en jour. « Es tu capable de jouer Mozart » lui demanda l’officier Allemand. Motelé répondit favorablement. « Tu joueras ici chaque soir, et voilà le pianiste qui t’accompagnera » lui dit l’officier.

 

Chaque soir, après sa prestation, Motelé reçoit une gamelle de soupe dans la cuisine qui se situe dans la cave de la bâtisse. Dans le dédale de couloirs qui y mènent, Motelé remarque des pièces vides, en mauvais état, avec quelques fissures aux murs qui ne demandent qu’à s’ouvrir.

 

A partir de cette nuit, Motelé sort et entre de la bâtisse avec sous son bras, le violon dans son étui. Seulement voilà, dans l’étui, il n’y a pas de violon. Le violon, Motelé l’a caché dans une des pièces, à coté de la cuisine. L’étui, quant à lui est rempli d’explosifs nécessaires à l’élargissement définitif des fissures qui courent du bas en haut des murs.

 

Ce soir, les officiers ont bu plus que d’habitude. Motelé descend à la cuisine pour recevoir son bol de soupe. La cuisine est fermée. Le chemin est libre. Motelé dispose les explosifs tel que les partisans le lui avaient enseigné, allume la mèche et se met à courir avec son violon.

 

L’explosion retentit, Motelé court dans la grande rue. Dans la pagaille, on ne remarque pas un gosse qui court. Motelé atteint la rivière qu’il traverse en compagnie de ses amis partisans. Dans ses bras, il serre fort son violon et avant de s’endormir ce soir là, Motelé prend soin d’essuyer la poussière et les cendres sur son bois afin qu’il soit reluisant, comme d’habitude.

 

Quelques semaines plus tard, Motelé n’aura pas le temps de briquer son violon. Ce soir, il s’endort pour toujours dans une clairière qu’il traverse au mauvais moment pour prévenir des soldats russes qui n’avaient pas vu les soldats allemands embusqués.

 

Gildenman, le commandant des partisans, n’essuiera plus jamais le violon de Motelé. Après la guerre, Gildenman rejoint Israël, le violon dans les mains. Bien plus tard, il le donnera à son fils qui à son tour le donnera à son fils. Durant des dizaines d’années, ce violon au bois usé par le froid et la pluie se retrouve enroulé dans une couverture dans une vieille armoire. Et pourtant, il y a quelques années à peine, le Maître luthier, Amnon Weinstein rencontre le petit fils de Gildenman et découvre le violon caché dans l’armoire.

Il va falloir des années pour reconstruire le violon, pour trouver le bon bois et les bonnes cordes…

 

 

 

2- LE VIOLON D’OLE BULL

 

17 août 1880, on raconte que 14 vapeurs et un millier de bateaux voguent sur la Mer de Norvège. Grand tableau que seule, une fin de 19èmesiècle peut offrir pour le dernier voyage du très grand violoniste Ole Bull. Même son violon relevait de la légende. Un « Guarneri » fabriqué dans un bois rare par le fameux Giuseppe Guarneri vers le milieu du 18èmesiècle. Afin d’honorer la mémoire d’Olé Bull, la famille décide d’offrir son violon au prestigieux Orchestre Philharmonique d’Oslo. Le violon pénètre dans la nuit d’un coffre fort dont la porte ne s’ouvre que de temps à autres.

 

Début janvier 1941, alors que les nuages noirs s’amoncellent au dessus des horizons blancs, des affiches sont collées un peu partout dans la ville de Bergen, annonçant la tenue d’un grand concert de gala en l’honneur du 175èmeanniversaire de l’Orchestre Symphonique de Bergen. Le « Guarneri » d’Olé Bull est alors acheminé jusqu'à Bergen et c’est entre les mains du grand violoniste Juif Ernst Glaser qu’il va revivre pour un soir.

 

Les portes du « Palais des Concerts » s’ouvrent mais ce n’est pas de la musique que l’on entend mais des hurlements qui viennent de la rue. Un millier de membres de la Jeunesse Nazie se sont attroupés devant le Palais et distribuent des tracts sur lesquels on peut lire : « Comment peut-on laisser le « Guarneri d’Olé Bull », sali par les mains du Juif Moise Salomon, alias Ernst Glaser ?

 

Tant bien que mal, le concert commence mais les Nazis ne se dispersent pas. Soudain, ils font irruption dans la salle avec la ferme intention de lyncher le grand soliste. Quelques personnes tentent courageusement de s’opposer et un bain de sang est sur le point de remplacer un concert qui n’aura jamais lieu.

 

C’est à cet instant que le chef d’orchestre, Harald Heide, interrompt la musique et demande à l’orchestre d’interpréter l’hymne national afin de stopper l’avance des jeunes Nazis vers la scène en les obligeant à un garde à vous traditionnel qu’ils exécutent le bras levé en criant « Heil Hitler ». A peine le temps d’achever l’hymne, bien qu’un peu plus lent que d’habitude, Harald Heide sauve Ernst Glaser d’un lynchage fatal en le faisant descendre de scène avec le plus grand empressement. Un véhicule conduira immédiatement Ernst Glaser et sa famille vers la frontière avec la Suède.

 

Grâce à la folie du destin et grâce aussi au « Guarneri  interdit », Ernst Glaser sera un des seuls Juifs de Bergen à être sauvé de l’holocauste… Le violon a repris sa place, dans l’obscurité d’un coffre fort capitonné de l’intérieur. De temps à autres, le Roi de Norvège autorise que ce symbole de la nation rejoue et la porte du coffre s’ouvre…

 

3- LE VIOLON D’AUSCHWITZ

 

Seule une histoire que même des mots ne suffisent pas à raconter peut parler de ces violons qui, en une vie d’homme, montaient au ciel, volaient sur les toits et descendaient aux enfers d’où on ne revenait qu’avec la honte d’être revenu.

 

Impossible aussi d’imaginer le son d’une corde qui tremble en enfer mais quand cette corde se remet à trembler 66 ans plus tard, on ne peut qu’imaginer l’inimaginable.

 

Un jour de 1946, un pauvre bougre, qui ne semblait peser que le poids de son manteau et du violon qu’il tenait dans ses mains, se présenta au département social d’un des bureaux du « Joint ». Il s’adressa au premier employé qu’il aperçut. « Ce violon a sauvé ma vie », déclara l’homme sans nom, la gorge serrée. « Voyez-vous, j’étais un de ces musiciens ‘maudits’ de l’orchestre d’Auschwitz qui jouait de magnifiques mélodies aux déportés, en marche vers les chambres à gaz ». Et il poursuivit : « Les Juifs font confiance aux violons. Ils ne peuvent s’imaginer un instant que l’on peut mourir après avoir entendu le son d’un violon. Mon violon les a trompés, mais en même temps, il m’a sauvé ».

 

 

L’employé écoutait pieusement le récit du survivant. Lui se nommait Abraham. Abraham avait un jeune fils. Pas plus tard que la veille au soir, l’enfant dit à son père que son rêve est d’apprendre à jouer du violon. Il ne manque qu’un destin aussi fou qu’incompréhensible pour mettre le violon du vieil homme de la mort entre les petites mains d’un enfant plein de vie…

 

Abraham acheta le violon au survivant qui fut soulagé de s’en débarrasser. Le petit Freddie, le fils d’Abraham, fut heureux de ce cadeau inespéré. Le violon se remit à faire des gammes, cependant le son de ses cordes était aussi profond qu’une prière.

 

D’année en année, de mains en mains, le violon se retrouve sur la table de notre luthier. En l’ouvrant, le luthier découvre que le périple de ce violon a fait un détour par Budapest…Une nouvelle page de son histoire aussi inattendue qu’émouvante est « dessinée » dans le bois…

 

4- LE VIOLON DE MOSHE WEINSTEIN

 

On raconte que Moshélé avait à peine 6 ans quand des musiciens Klezmer venus de Cracovie arrivèrent au village. Tous les enfants étaient de la fête sans jamais y être invités. Les gâteaux que l’on distribuait en étaient la cause. Moshélé s’était fait une place de roi sous la table, entre les jambes des Hassidim quand soudain, les violons Klezmer se sont mis à danser. Moshélé était comme hypnotisé. Leurs sons ne le quittèrent plus jamais.

 

Le lendemain, Moshélé avait disparu de la maison. Sa mère Esther l’avait cherché dans chaque rue du village mais Moshélé restait introuvable. Grâce au cordonnier, on apprit que Moshélé courait derrière la charrette des Klezmers sur la route de Cracovie. Des Hassidim, papillotes au vent, rattrapèrent Moshélé courant avec insouciance dans un nuage de poussière et de quelques notes de musique s’y échappant. Rien à faire, ce n’est qu’avec un violon à la main que Moshélé reprit le chemin du village.

 

Un jour, il construisit son premier violon avec le bois d’un tonneau de harengs et, malgré l’odeur, Moshélé devint violoniste. Il apprit au Conservatoire de Vilna, et réparait des violons chez un luthier Juif de Varsovie du nom de Jacob Zimmerman. Et c’est justement Jacob Zimmerman qui, un hiver de 1938, pressa Moshélé de partir. « Avec ce métier, disait-il, tu pourras aider tous ceux qui partent pour la Palestine…Ne sont-ils pas tous violonistes après tout ? ». Effectivement, arrivé en Palestine, Moshélé cueillit des oranges durant toute une année... Ce n’est que plus tard qu’il installa un petit atelier à Tel-Aviv. On était en 1940…

 

Néanmoins, avant de partir, Moshé avait reçu du Maître Jacob Zimmerman, un magnifique violon qu’il prit soin de chérir car ce violon allait malheureusement devenir le seul « membre de sa famille » qui non seulement allait survivre à l’enfer mais allait en fait s’avérer la raison qui décida Moshé de partir et de vivre.

 

 

5- LE VIOLON DE ERICH

 

Erich est né au début du siècle dernier à Vienne. Dès l’enfance, il tient dans ses mains un violon mais il ne sait pas encore que ce violon va devenir le seul compagnon, « être humain » et « membre de la famille » qui l’accompagnera durant toute sa vie.

Et c’est avec le violon à la main qu’Erich est arrêté à Vienne. C’est avec le violon à la main qu’il tente de dormir debout dans l’étouffement insupportable du wagon à bestiaux. C’est avec le violon à la main qu’il arrache à la vie un jour et encore un jour dans un « quelque part » qui n’était qu’un « nulle part », entre Buchenwald et Dachau. Et puis, c’est avec le violon à la main qu’il passe les barbelés du camp dans le sens de l’impossible grâce à un stratagème mis au point par un parent haut placé dans l’église. C’est avec le violon à la main qu’il s’embarque clandestinement dans un de ces « cercueils flottants » où l’endroit le plus sec était le pont supérieur sous les embruns, le seul duquel on pourrait apercevoir, après 2000 ans et quelques jours de navigation, ce rivage irréel aux odeurs d’orangers. Et c’est avec le violon à une main menottée à l’autre, qu’un rivage si proche allait rester si loin...

 

 

Nul n’a le droit d’empêcher la dénonciation de l’antisémitisme et le rappel de la Shoah !, 

par Arnold Lagémi


Certains milieux inspirés de la pestilence révisionniste déplorent l’utilisation inflationniste de la Shoah et estiment que la référence appuyée des Juifs à voir l’antisémitisme dans toute critique formulée, tant à leur égard qu’à celui de la politique de l’Etat d’Israël, constitue un harcèlement d’une telle insistance qu’il en devient l’alibi empêchant l’exercice du blâme.

Dans la mesure où les évènements qui se sont déroulés en Europe, de 1938 à 1945 relèvent d’une tragédie de type racial, tout à fait exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, par l’intention et la réalisation partielle d’anéantissement d’un peuple, il semble cohérent d’admettre que le traumatisme causé, outre la disqualification sous-jacente de la culture « productrice » d’une telle monstruosité qu’il implique, ne cessera que lorsque les rescapés et ayant droit estimeront le moment venu.

Mais que des individus n’ayant pas donné au Peuple Juif des gages de regret sincère et des signes tangibles de honte pour les horreurs perpétrées par la civilisation qui est et restera la leur, présente un arrière-goût d’équivoque et de suspicion légitime sur les raisons qui les conduisent à estimer « qu’on en parle trop. »

Cette appréciation est et restera à la seule appréciation des victimes !

Elle sera rappelée sans cesse et chaque fois que nécessaire.

Les « défenseurs de l’indéfendable » seront débusqués dès lors que l’opportunité en donnera l’occasion.

C’est, en effet, une inadmissible grossièreté de reprocher aux victimes directes ou non de la Shoah, de vivre encore les affres de l’inquiétude exterminatrice, et de dénoncer les signes de leur résurgence, quand la collusion arabo-occidentale, produit encore des fruits pourris et venimeux que les fidèles servants du nazisme et de la Révolution Nationale cultivent encore avec dévotion.

Quand on entend, auréolé de l’argument à deux sous, « qu’il faut savoir pardonner » on oublie une règle élémentaire de droit et d’humanité que pratiquent celles et ceux chez qui le mot « conscience » résonne encore avec le souci de justice réparatrice, qu’on ne peut pardonner « qu’à celui qui demande pardon. »

Or, les nostalgiques de la honte, n’ayant pas, pour un grand nombre d’entre eux, sollicité le pardon ou exprimé des regrets, il n’y a pas lieu de cesser de dénoncer le mal. Ils persévèrent dans l’hostilité anti-juive, convertie, pour l’heure en anti sionisme.

Ils entendront, donc, sans répit, la voix accusatrice d’Israël, répéter inlassablement, avec celle des prophètes : « Entendez-vous, la voix qui, sous le masque du mensonge ne cesse de hurler la haine du Juif ? »

La « souffrance juive », par sa signification raciste et la portée diabolique par laquelle elle s’est singularisée durant la Shoah, confère à ses victimes et descendants un statut exceptionnel qui les transforment en témoins de l’indicible. A ce titre, ils s’inscrivent dans une dimension aristocratique de la dénonciation qui leur donne le droit permanent de l’accusation dont, eux seuls, par le redoutable pouvoir qui s’y associe, pourront, le jour venu proclamer l’achèvement.

Parce que la haine remonte fort loin dans l’histoire de l’Occident, non dépourvue d’une habilitation « céleste »!

« Race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je ? » (Jésus aux Juifs, Évangile Luc 9, 41)

 janvier 12th, 2013  CSL-Europe-Israël.org

L’Archéologie ?  l’Europe connaît pas !


Pendant le filtrage des débris des fouilles réalisées par l'autorité israélienne des antiquités dans la ville de David, un sceau a ete decouvert, datant de l'époque du règne du Roi David, sur lequel apparaît le nom de la ville de Bethleem (Beit-lehem = maison du pain) en hébreu ancien. Ce sceau, qui est la première preuve tangible de l'existence de cette ville, remonterait donc a l'époque du Premier Temple.*Dans le cadre du projet* réalisé dans le parc national "Emek Tsourim - les débris des fouilles archéologiques faites dans la ville de David sont filtres - un sceau d'une taille de 1,5 cm a été découvert. Ce sceau est un morceau d'argile qui servait a signer des documents ou des objets. Sur ce sceau est grave le nom de celui qui envoie un pli ou un colis, et son intégrité permettait de voir que l'envoi n'avait pas été ouvert par des personnes non autorisées.   Sur le sceau apparaissent trois lignes en hébreu  ancien :  - Dans la septième  - Beit-lehem  - Au Roi   Selon Eli Shoukroun, responsable des recherches pour l'autorité israélienne des antiquités, "on voit que pendant la septième année du Roi (il n'est pas évident qu'il s'agisse de Ezechias, Menashe ou Josiah) étaient envoyés de Beit-lehem des colis ou des lettres au Roi de Jérusalem. Le sceau que nous avons trouve appartient a la familles des sceaux fiscaux - des sceaux qui permettaient de signer des envois destines aux services des impôts de la royauté a la fin du septième et du huitième siècles avant JC. L'impôt pouvait être paye en argent ou en produits issus de l'agriculture comme du vin ou du blé".   Shoukroun précise que "c'est la première fois que le nom de la ville de Beit-lehem apparaît en dehors de la Torah (41 fois dans la Torah), et que l'on trouve une preuve de l'existence de la ville appartenant a la royauté de Yehouda - et peut-être bien avant". *Ces dernières années les archéologues de Jérusalem font attention a filtrer les débris de leurs fouilles grâce au système de filtrage installe dans le parc national de "Emek Tsourim". Dans ce parc les débris sont rinces afin de permettre de distinguer les petits objets caches par la terre. Cette méthode de filtrage a jusqu'alors permis de faire de nombreuses découvertes importantes, dont un autre sceau en argile proche du site du Temple ainsi qu'une petite clochette en or (article intégral a lire en cliquant ICI), tous les deux datant de l'époque du Deuxième Temple.  

Traduit de l'hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli http://www.youtube.com/watch?v=n7cllKnMdsU&feature=player_embedded                                                                                                                                  

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