Le problème de la fraise des bois, c'est la colonne vertébrale...
Jean-Pierre Bensimon
Refusant une position européenne commune d'abstention sur la résolution visant à créer à l'ONU un Etat palestinien observateur, François Hollande a préféré la division de l'Europe et le soutien à l'initiative de Mahmoud Abbas dont le résultat le plus certain sera une paralysie durable de toute négociation israélo-palestinienne.
1) A de multiples reprises depuis son élection à la présidence de la République, François Hollande a plaidé ouvertement auprès de Mahmoud Abbas et ses amis pour la priorité à la négociation comme seule voie permettant d'aboutir à la création d'un état palestinien. Récemment il dissuadait encore Abbas de rechercher "à l'ONU ce qu'il n'obtenait pas à la table des négociations". Il vient de décider d'un vote positif français à la demande déposée par le raïs de Ramallah d'un Etat observateur. Il prend ainsi parti pour la tactique du Palestinien de contournement de la négociation, du fait accompli, en contradiction flagrante avec ses nombreuses déclarations antérieures.
2) François Hollande était d'autant plus réticent à soutenir la démarche de Mahmoud Abbas qu'elle dévoilait son intention d'utiliser le nouveau statut palestinien pour accéder à la Cour Pénale Internationale (CPI) et y trainer Israël. Or le soutien français a été confirmé au moment où le président palestinien refusait résolument d'ajouter à son texte la mention d'un renoncement à la CPI. Hollande a cédé alors que Abbas révélait ouvertement le caractère non coopératif de sa démarche. Aux antipodes des négociations, son initiative s'avère être en fait une formule pour étendre l'affrontement israélo-palestinien au champ diplomatico-judiciaire.
3) Pourquoi Mahmoud Abbas veut-il obtenir un Etat palestinien par le truchement de l'ONU, alors que les accords d'Oslo interdisent formellement les démarches unilatérales de l'une des parties et stipulent que la solution des grandes questions du statut final (frontières, sécurité, refugiés, Jérusalem, etc.) doit être obtenue par la seule négociation ? Pour une première raison simple: négocier et passer un compromis avec Israël pour avoir un Etat, aboutirait nécessairement à la signature d'un traité donc à la reconnaissance d'Israël. Et pire encore, ce serait mettre un terme définitif à toute revendication ultérieure, alors que les nouvelles demandes nourrissent ad perpetuum un conflit rémunérateur et valorisant, la raison d'être exclusive de son mouvement. La reconnaissance d'Israël, un pouvoir Infidèle sur ce qui est selon lui et les siens une terre d'Islam, aurait in fine deux inconvénients insupportables pour le numéro 1 palestinien. La non-prolongation sans limites du conflit, on l'a vu, et bien plus grave pour lui, sa transformation en un traitre à l'Islam, un agent des Juifs, justifiant son exécution par des martyrs jihadistes, à l'instar de Anouar al Sadate.
4) L'Union européenne est avec l'ONU, les États-Unis et la Russie l'un des garants de l'application des accords d'Oslo, en particulier de l'accord intérimaire de 1995, lesquels imposent de passer par la négociation et prohibent toute démarche unilatérale. En soutenant la requête de Mahmoud Abbas, François Hollande contribue à violer un accord international que la France, membre éminent de l'Union européenne, s'est solennellement engagée à garantir. Il faut bien comprendre que le choix d'une action unilatérale n'est en aucun cas un facteur facilitant, ouvrant sur des négociations ultérieures. De telles négociations deviendront bien plus difficiles à organiser. La partie palestinienne excipera une décision de l'ONU lui attribuant l'espace situé au delà des lignes de 1949 (les fameuses "frontières" imaginaires de 1967) et la division de Jérusalem, ce qu'Israël n'est surement pas prêt à accepter comme point de départ. Mais Abbas n'en a cure: ce qu'il craint par-dessus tout, ce sont des négociations pouvant déboucher sur un traité, suivies de pression internationales pour l'obliger à le signer. Soutenir Mahmoud Abbas par un vote français, c'est contribuer à bloquer pour longtemps toute négociation, et cela Hollande ne peut pas l'ignorer.
4) Pourquoi François Hollande s'est-il rangé dans le camp des partisans de l'initiative de Mahmoud Abbas qualifiée de "faute" par les États-Unis? Il est difficile de donner une explication rationnelle des changements de cap soudains et du gouvernement à l'estime de M. Hollande. Quelques heures après avoir assuré les Maires de France qu'il était favorable à l'introduction dans la loi d'une clause de conscience permettant à un élu de ne pas célébrer une union homosexuelle, il a viré de bord pour adopter la position inverse. Après les embrassades de Toulouse avec Netanyahou, il y a eu le coup de poignard dans le dos, le président français accusant son homologue israélien d'avoir cyniquement mené sa campagne électorale sur le site du crime antisémite le plus odieux de l'après guerre en France. Il a procédé ainsi sur une série de question, transposant les mœurs du secrétariat national du parti socialiste à l'Élysée et manifestant une impréparation notoire à l'exercice de sa charge.
On peut imaginer diverses raisons internes et externes à ce choix présidentiel. Prendre le parti automatique des Palestiniens, le peuple éternellement souffrant et légataire de toutes les compassions, naïves et troubles, c'est avant tout conforter l'alliance lourde que Paris a passé depuis le précédent septennat avec le Qatar, farouche pourfendeur de l'Etat juif et théocratie islamique parmi les plus repoussantes. Il faut voir comment y sont traités les immigrés qui assument toutes les servitudes du pays sur un mode d'un autre temps. C'est envoyer aussi des signes de complicité aux autres régimes islamiques radicaux et archaïques qui sont en train de dominer le monde arabe. Malheureusement, si la "politique arabe" s'exerçait aisément avec les copains et les coquins qui peuplaient les anciennes dictatures moyen-orientales, la convivialité est beaucoup moins facile à nouer avec les barbus taciturnes, emplis de haine envers tout ce se rapporte à l'Occident infidèle, le président français y compris.
La seconde piste, c'est celle de la politique intérieure. Le pouvoir socialiste est particulièrement faible en France aujourd'hui. Hollande a été un rassembleur, mais il a rassemblé une espèce de Cour des miracles de la pensée qui balance entre l'extrémisme le plus borné et l'âpreté dans la capture des postes et des prébendes. Pire encore, il doit son élection et le trône de l'Élysée à Marine Le Pen, qui a inlassablement tiré le tapis sous les pieds de son adversaire de droite. Aujourd'hui, l'extrême gauche, les Verts, ses propres élus, tirent à hue et à dia, unis dans l'opposition aux orientations que lui a imposé l'état désastreux du pays légué par M. Sarkozy. Pour apaiser ces "amis politiques" de tempérament fâcheux, Hollande leur lance dès qu'il le peut des os à ronger. Et le vote français en faveur de l'État palestinien est l'un des mets préférés de ces troupes carnassières.
Courir après les moulins à vent de la "politique arabe" dans un Orient profondément bouleversé, gagner un peu de temps face à des amis politiques indigents en leur donnant le Moyen-Orient compliqué en pâture, balayer les intérêts de la petite démocratie israélienne aux prises avec les jihadistes les plus brutaux de la planète, épouser la cause minable du cacique de Ramallah dont le mandant a expiré il y a plus de 4 années sans nouvelles élections, tel est le menu que nous propose aujourd'hui le président français
On est bien obligé de constater que son dernier virage, le vote à l'ONU qu'il déconseillait vivement quelques jours auparavant, n'est que la manifestation de la faiblesse de l'action, de la vision, et de la pensée présidentielle. Dans le parti socialiste qu'il a longtemps dirigé, son sobriquet était "Flamby", pour souligner surement son manque de consistance. Son actuel ministre des affaires étrangères l'a qualifié un jour de "fraise des bois", sans doute pas pour mettre en exergue ses qualités de solidité. Car le problème de la fraise des bois, c'est la colonne vertébrale, ce que l'on cherche vainement dans son inspiration comme dans sa décision.
Section de Marseille de France-Israël
le 28 novembre 2012
Bienvenue en pallywood
Un très grave problème se pose aux criminels de gaza. En effet, les israéliens ont l’outrecuidance de cibler les objectifs et donc de pratiquer des frappes dites chirurgicales.
Le problème est que dans ces conditions, il n’y a peu ou pas de morts, alors comment ameuter le monde afin de faire porter la responsabilité à israël; comment produire des photos où l’émoglobine coule à flot.
Pour palier à cette déconvenue la solution est simple :
Prenez un quelconque criminel palestinien, dans la rue, prenez le par les bras et les jambes, évidemment il est mort, courrez avec, hors du champ des caméras.
Ensuite tourner la tête et la caméra pour que le pseudo mort puisse se relevé afin qu’il aille vaquer à ses occupations de barbare criminel.
Cela produit une vidéo qui pourrait toucher une âme sensible, si une caméra n’était restée en marche, le résultat est ci-dessous ou l’on voit ’ le mort ‘ en veste beige et t-shirt noir miraculeusement ressuscité 2 minutes 44 après.
pallywood a tenté de frapper ! cliquez ici
Ce que Obama a fait à Israël
Chaque négociation arabo-israélienne contient une asymétrie fondamentale : Israël abandonne de la terre, qui est tangible ; les Arabes font des promesses, qui sont éphémères. La solution américaine de longue date a été cependant de presser Israël de prendre des risques pour la paix alors que l’Amérique équilibrait les choses en donnant des assurances du soutien des USA à la sécurité d’Israël et à ses besoins diplomatiques.
C’est sur la base de telles assurances solennelles qu’Israël a entrepris par exemple, le retrait de Gaza. De façon à atténuer ce risque, le président George W. Bush a donné l’engagement écrit que l’Amérique soutiendrait l’absorption par Israël de blocs d’implantation majeurs dans tout accord de paix, s’opposerait à tout retour aux lignes de1967 et se tiendrait fermement opposé au soi-disant droit de retour palestinien en Israël.
Depuis 2 ans et demi, le gouvernement Obama a refusé de reconnaître et de réaffirmer ces assurances. Puis la semaine dernière, dans son discours au département d’Etat, le président Obama les a définitivement descendues en flammes. Il a déclaré que le conflit arabo-israélien devrait de fait être résolu le long « des lignes de1967 avec des échanges mutuellement agréés ».
Rien de neuf ici, a déclaré Obama, trois jours plus tard. « Par définition, cela signifie que les partie elles-mêmes – Israéliens et Palestiniens – négocieront une frontière qui sera différente de celle de 1967.
Cela ne signifie rien de tel. « Mutuellement » signifie que les deux parties doivent s’entendre. Et si une partie ne le fait pas ? Alors, par définition, vous êtes de retour aux lignes de 1967.
Cela n’est pas simplement une proposition rhétorique. Trois fois, les Palestiniens se sont vus offrir exactement cette formule – lignes de 1967 plus des échanges – à Camp David en 2000, à Taba en 2001, et pendant les négociations de 2008 entre Olmert et Abbas. A chaque fois, les Palestiniens ont dit non, et sont repartis au loin.
Et cela demeure leur position aujourd’hui. Les lignes de 1967. Point final. De fait, en septembre, les Palestiniens vont aller aux Nations Unies pour obtenir que le monde ratifie cela précisément – un Etat palestinien sur les lignes d e 1967. Pas d’échanges.
Remarquez comment Obama a sapé la position de négociations d’Israël. Il exige qu’Israël aille à des pourparlers de paix en ayant déjà renoncé à sa revendication sur le territoire gagné pendant la guerre de 1967 – sa seule pièce de marchandage. Rappelez-vous : que la ligne de 1967 passe droit à travers Jérusalem. Ainsi le point de départ de négociations serait que le Mur Occidental et même le quartier juif de Jerusalem soit palestinien – territoire étranger pour lequel Israël doit maintenant marchander.
L’idée même que le site le plus saint du Judaïsme soit étranger ou que le Quartier juif de Jérusalem est légitimement ou historiquement ou démographiquement arabe est une absurdité. Et l’idée que pour les garder, Israël devrait donner des parts de lui-même est une farce.
Obama n’a pas seulement déplacé les buts sur les frontières. Il l’a aussi fait sur le soi-disant « droit de retour ». Inonder Israël avec de smillions d’Arabes détruirait le seul Etat juif du monde tout en créant le 23ème Etat arabe et un deuxième Etat palestinien – pas exactement ce que nous signifions quand nous parlons d’une « solution à deux Etats ». C’est pourquoi cela a été la stratégie politique des USA de s’opposer catégoriquement à ce « droit ».
Pourtant, lors de son discours au département d’Etat, Obama a simplement refusé de réaffirmer cette position – et il l’a encore refusé dans un discours supposé correctif trois jours plus tard. Au lieu de cela, il a déclaré qu’Israël doit négocier le droit de retour avec les Palestiniens après avoir donné chaque pouce de territoire. Marchander sur quoi, dites SVP?
Pas de problème. « Le Statu Quo est insoutenable, a déclaré Obama, et Israël doit aussi agir audacieusement pour faire progresser une paix durable ».
Israël aussi ? Quelles mesures audacieuses pour la paix les Palestiniens ont-ils prises exactement ? Israël a fait trois offres de conciliation radicales pour établir un Etat palestinien, il s’est retiré de Gaza et a essayé de renouveler des négociations depuis plus de deux ans. Pendant ce temps, les Palestiniens de Gaza ont tiré des roquettes sur les villes et les villages israéliens. Et sur la Rive Occidentale, le président palestinien Mahmoud Abbas a rejeté l’offre du Premier ministre israélien d’alors, Ehud Olmert, il s’est écarté des négociations avec Benjamin Netanyahou et il défie aujourd’hui les USA en ne recherchant pas des pourparlers de paix, mais un Etat instantané – sans paix, sans reconnaissance d’Israël – aux Nations Unies. Et pour rendre ce refus méprisant de tout processus de paix sans ambiguïté, Abbas donne son accord pour se joindre au Hamas génocidaire dans un gouvernement d’unité, dont même Obama reconnaît qu’il rend toute négociation impossible.
La réponse d’Obama à cette implacable intransigeance palestinienne ? La récompenser – en abandonnant les assurances de Bush, en légitimant les frontières de 1967 et en refusant de réaffirmer le rejet par l’Amérique du « droit au retour ».
La seule question pendante est de savoir si cette stratégie politique perverse et en définitive funeste est née d’une profonde antipathie envers Israël ou de l’arrogance d’un amateur balourd qui refuse de voir qu’il sape non seulement la paix mais la possibilité même de négociations
Written by Charles Krauthammer
Les responsables politiques et médiatiques de la tuerie des Juifs à Toulouse
Ne demandez pas qui est le tueur, quel est son profil et pourquoi un enfant de trois ans, un autre de six ans et encore un enfant âgé de huit années à peine, ainsi que le père de deux de ces enfants sont morts, assassinés à bout portant devant l'école Juive où ce père venait offrir les enseignements d'une Thora de liberté et où ces enfants venaient apprendre que le monde est ordonné et que l'histoire a un sens pour le peuple juif.
La responsabilité ne s'arrête pas au tueur et à ceux qui ont armé son bras, mais aussi à ceux qui aujourd'hui, en toute sincérité, déplorent ce carnage et le condamnent, sans comprendre que leurs bêtises ou leurs lâchetés permettent chaque jour l'irréparable.
Ce tueur peut bien être un nazillon d'extrême droite, un islamiste isolé ou commandité?; il peut bien être un fou d'une autre catégorie, dont toute l'idéologie se nourrit de la détestation des Juifs afin de mieux supporter sa monstruosité.
La responsabilité ne s'arrête pas au geste fatidique…
Elle commence bien avant :
1. Dans les salons où l'on accepte que des diplomates en exercice critiquent les Juifs?;
2. Dans la désinformation systématique concernant le conflit du Proche-Orient?;
3. Dans la diabolisation de l'État d'Israël et la présentation victimaire des Palestiniens?;
4. Dans le refus de France 2 d'assumer sa responsabilité dans le traitement mensonger de l'affaire Al Dura?;
5. Dans l'usage pervers d'un vocabulaire qui induit une vision mensongère de la réalité politique en Israël, etc.
La liste est longue, elle est malheureusement sans fin.
Ils sont nombreux, les ennemis du peuple juif?; ils sont sans nombre, les haineux qui ne supportent pas de voir un Juif qui se tient debout sur sa terre, vivant dans un état démocratique, traversant les guerres et les attentats, une dans une main, et la Bible pour comprendre ce monde dans l'autre main.
Ils sont jaloux à en crever ceux qui, de toutes leurs forces, cherchent à isoler Israël et à en faire le paria du monde?; ils en bavent de ne réussir dans aucune de leurs tentatives à boycotter la technologie et les produits israéliens, dont le monde entier ne saurait se passer sous peine de retomber dans la préhistoire.
Ne venez pas pleurer sur la tombe de Aryeh, de Gabriel, ni de la petite Myriam !
Ne présentez pas vos excuses à la dépouille de Jonathan Sandler et surtout pas vos condoléances à sa veuve qui aujourd'hui a perdu deux de ses enfants et son époux !
Messieurs les politiques, vous êtes coupables d'avoir laissé fleurir en France une propagande médiatique pro palestinienne qui ne cache même plus sa haine antijuive.
Messieurs les politiques, vous êtes coupables de permettre à l'A.F.P d'être trop souvent le porte-parole du Hamas, devenu maitre dans l'art de la désinformation et qui prêche ses mensonges sans que les journalistes de l'A.F.P ne fassent le travail élémentaire de tout journaliste honnête qui consiste à vérifier ses sources.
La manière dont les médias analysent le conflit qui nous oppose aux terroristes de la bande de Gaza est une honte pour la France, mais aussi pour l'Europe. La manière partiale et abjecte dont les médias relayent les informations de ce que nous vivons en Israël permet d'allumer un feu d'incendie contre la communauté juive de France.
Je sais que ce que je dis est grave. La colère en moi est bien plus forte que le désir de me protéger de ceux qui seraient offusqués par mes mots.
Je le dis et je le répète : le bras de ce tueur a été armé par tous ces journaleux qui cultivent sournoisement la haine d'Israël, sans rien comprendre de l'essentiel du conflit qui nous oppose à nos voisins et sans rien comprendre des enjeux politiques qui se jouent là pour l'ensemble du monde libre.
On peut tout dire et critiquer toutes les politiques de tous les gouvernements du monde. Mais on ne peut fermer les yeux sur la complexité d'un conflit qui nécessite analyse profonde et honnêteté intellectuelle.
On ne peut en toute liberté permettre d'élever des murs de haine en stigmatisant un peuple et en permettant que la haine antijuive renaisse des cendres de plus de six-millions de Juifs.
Car enfin, nul besoin d'être prophète pour savoir que la stigmatisation d'Israël par les médias fait le lit des fanatiques de tous bords.
En 2012, en France… on insulte les Juifs, on les maltraite, on les assassine.
En 2012, en France… on permet à la haine d'être le vecteur de la violence.
Hier Ilan Halimi et aujourd'hui trois enfants juifs et un père enseignant.
Demain, que se passera-t-il ?
La compassion exprimée par l'ensemble des hommes publics est sincère?; je n'en doute pas, mais elle ne peut effacer une politique coupable de nourrir et d'aviver un sentiment anti-Israël qui inéluctablement fait payer aux Juifs de France, le prix d'un antisémitisme et d'une insécurité galopante.
Je souhaite consacrer les derniers mots de ce billet aux victimes et puisque le lieu de leurs morts se nomme « les trésors de la Thora », je dirai :
Le prénom Aryé veut dire « lion ». Le lion est le symbole de la royauté de la Tribu de Juda. Les lions sont revenus sur leur terre.
Gabriel est le nom de l'un des anges qui garde Israël et Myriam est la sœur de Moise qui a permis à l'enfant d'être tiré des eaux du Nil et qui par son mérite a permis au peuple juif de s'abreuver dans le désert, par le puits miraculeux.
Ces trois enfants morts aujourd'hui, pour moi, symbolisent la certitude du retour définitif sur notre terre, la protection divine et la matrice de notre délivrance. Paix à leurs âmes !
Jonathan était, bien sûr, l'ami le plus fidèle qui soit du Roi David et son attachement à David s'est fait au détriment de son propre intérêt puisqu'il était le fils du Roi Shaoul.
Cet attachement et cette fidélité sont la preuve que le peuple juif sait traverser toutes les épreuves dans la fidélité la plus totale. Paix à son âme !
Et prions pour la guérison de cet adolescent grièvement blessé et dont l'état est critique.
© Rachel Franco pour www.Dreuz.info
Tous les naufrages, par Guy Millière
Voici quelques jours, donnant une conférence, une question m’a été posée : pourquoi ne vous voit-on pas davantage dans les grands médias ? La réponse que j’ai donnée fut simple : parce qu’on ne m’invite pas.
Je suis même sur une forme de liste noire : à n’inviter sous aucun prétexte. Frédéric Taddei est le seul à ne pas respecter la liste noire, et il le fait à dose homéopathique, car il craint pour sa propre place.
Quel est mon crime ? Je dis des choses qui ne se disent pas.
Je peux rappeler, par exemple, l’histoire du Proche-Orient, et si je parle d’Israël, je ne commence pas par la formule rituelle qu’on m’a pourtant conseillé d’employer : « bien sûr que le gouvernement Netanyahu a tort et se conduit mal, mais… ». Si je parlais de la Libye, je pourrais dire qui sont ceux qu’on a installés au pouvoir et parler des actes d’épuration ethnique à l’encontre des noirs. Ce genre de positions se voit donner un nom qui sent l’anathème en France : « extrême droite ».
Vous me répondrez que c’est absurde de me dire d’ « extrême droite » puisque je suis résolument hostile au racisme, à l’antisémitisme, aux Etats autoritaires, au totalitarisme, et que je défends le respect des droits de l’homme, la liberté individuelle, la liberté de parole et la liberté d’entreprendre ? Vous oubliez une chose : ce qui définit une personne d’ « extrême droite » aujourd’hui en France est de dire la vérité sur Israël, de ne pas trouver Mahmoud Abbas sympathique (un si grand démocrate…).
Quelques autres critères de l’extrême droite en France ?
Ne pas avoir trouvé le discours anti-américain de Dominique de Villepin, aux Nations Unies, contre l’intervention américaine en Irak remarquable, avoir trouvé des qualités humaines à George Walker Bush, critiquer le merveilleux Barack Obama. Quand bien même on la dit toujours d’ « extrême droite », Marine Le Pen est plus aisément invitée sur un plateau de télévision que moi. Et ce n’est pas seulement parce qu’elle est à la tête d’un parti : c’est aussi que sur ces divers sujets, étant anti-américaine et comptant des antisémites dans son parti, elle est moins d’ « extrême droite » que moi.
Cette perversion des définitions a pu, autrefois, susciter mon dégoût ou ma colère. Ce n’est plus le cas. Je préfère, le plus souvent, en sourire. (note de JPG : bravo !)
Cela atteint un degré tel qu’on ne m’invite pas même à parler de sujets économiques alors que je suis aussi économiste.
Je partage ce regrettable honneur avec quasiment tous les économistes compétents de ce pays. Ailleurs qu’en France, un économiste se réclamant de Milton Friedman, ou de la tradition autrichienne serait invité sur un plateau de télévision, pas en France, ou très rarement. En France, vous pouvez être « économiste marxiste », « économiste keynesien », et c’est à peu près tout. Que Marx et Keynes se soient trompés n’importe pas : leurs idées sont acceptables. Que d’autres économistes ne se soient pas trompés est inacceptable, surtout si vous le démontrez. On admettra à la rigueur un économiste libéral s’il est effacé et parle peu : il sera décoratif à côté d’une plante verte, mais un économiste libéral qui parle de façon convaincante sera exclu. Même un ancien ministre comme Alain Madelin sera placé en marge : quand on l’invite, il dit des choses sensées, et cela peut risquer de faire passer nombre de « spécialistes » pour des imposteurs.
Un ami qui m’invitait encore, très rarement, à la radio, m’a fait savoir que, dès lors qu’en supplément du reste je critiquais Nicolas Sarkozy, je dépassais vraiment les bornes, et depuis il ne me prend même plus au téléphone.
La question qui découlait chez mon interlocuteur était : « et les médias juifs, ils vous invitent ? ». J’ai dû lui répondre que si Michel Zerbib, que je tiens pour un ami, m’invitait sur Radio J, il était le seul, et je ne sais même pas (je n’ai pas demandé) si je pourrais avoir une émission régulière sur Radio J : je crois que je serais trop dangereux, et que la station recevrait de vives remontrances et prendrait des risques inconsidérés. Sur les autres radios juives, je ne suis plus invité du tout. Pour les organisations juives autres que France-Israël, que dirige William Goldnadel, je sens le souffre à un tel point qu’on ne m’invite plus. Si David Horowitz était de passage en France, il ne serait pas invité non plus (sauf par Michel Zerbib et France-Israël). Des gens qui se trompent dans leurs analyses avec la régularité d’un métronome bien réglé, et d’autres qui ont mis tellement d’eau dans leur vin qu’il ne reste qu’un filet d’eau tiède sont, par contre, bien accueillis : ceux qui écouteront leurs paroles n’apprendront rien, mais c’est le but du jeu tel qu’il se joue.
Je pourrais ajouter aux questions de mon interlocuteur : « et les éditeurs ? ».
Etant interdit de publication dans tous les journaux et tous les grands magazines imprimés français, étant interdit de radio et de télévision, qui pourrait croire qu’un grand éditeur me publierait ? Le dernier grand éditeur à m’avoir publié fut les éditions du Rocher, pour un livre sur Michael Moore, et ce fut presque un miracle. Depuis ce livre, plus personne ne me reçoit aux éditions du Rocher. Avant, il y avait eu un autre grand éditeur, La Martinière. J’y ai publié un livre qui a été leur meilleure vente de l’année, catégorie essai, « Ce que veut Bush », et la direction de la maison s’est aperçue (ils n’avaient pas fait attention) que je n’y disais pas que Bush était un monstre. Découvrant leur bévue, ils ont changé de ton, d’un jour à l’autre : un jour, on m’a dit « on est très heureux de vos ventes, on attend le prochain livre avec impatience », le lendemain, on m’a dit : « on ne peut pas publier le prochain livre pour des raisons que nous ne pouvons énoncer, et nous vous conseillons de renoncer à le publier ». Le livre était écrit, et un manuscrit, qui était « excellent » la veille, est devenu brusquement impubliable dès le lendemain.
Pour publier ce livre et les suivants, j’ai dû trouver de petits éditeurs qui n’ont pas toujours été efficaces. J’ai dû faire face aux libraires qui ont caché mes livres sous le comptoir et les ont donnés aux lecteurs qui les demandaient avec plus de réticence que si c’étaient des ouvrages pornographiques.
J’ai publié ainsi un livre que Jean François Revel, juste avant sa mort, m’a dit constituer un apport fondamental à la pensée : « La Septième dimension ». Le livre a été totalement boycotté. Il ne s’en est pas vendu mille exemplaires. J’avais prévu d’en écrire une suite, en deux volumes supplémentaires. J’ai renoncé. J’ai renoncé, en fait, à écrire tout livre de fond dans les conditions présentes. Quand je lis ou quand j’écoute les débats sur la « finance », la « crise économique », la « crise du politique », l’impact des innovations scientifiques sur la vie moderne et une infinité d’autres sujets, il peut m’arriver de cesser de rire et de me mettre en colère en me disant que toutes les explications requises sont dans « La septième dimension ». Et je songe que j’aurais mieux fait de me tourner les pouces que d’écrire « la septième dimension ».
Rédiger des articles comme je le fais pour Dreuz, pour la Mena, pour Israël magazine, écrire des livres brefs pour apporter des arguments sur quelques points qui me tiennent à cœur, est ce que je puis faire encore. Je n’ai pas le cœur à écrire un livre de quatre cents pages en y consacrant une année entière pour le voir finir au pilon.
Comme je l’ai dit à mon interlocuteur : j’ai choisi le métier de penseur, et je ne pense pas que c’est un métier sale. Je ne peux donc le faire salement. Mais ne pas le faire salement me conduit, dans un pays qui fonctionne sur le mode d’un totalitarisme doux et sur celui d’une pensée aseptisée, à le faire en position de dissident.
Un ami me disait voici quelques mois qu’il n’y avait plus de penseur de la stature de Raymond Aron et de Jean-François Revel en France : je lui ai répondu que si, il y en avait sans doute, et je n’avais pas la vanité de parler de moi.
J’ai cité Philippe Nemo, Alain Laurent, Pascal Salin, quelques autres. Ceux que j’ai cités sont moins dissidents que moi car ils ne défendent pas spécialement Israël, ils ne sont pas spécialement proches du conservatisme américain, on ne les place donc pas nécessairement à l’ « extrême droite », mais ils sont dissidents néanmoins.
J’ai traduit et préfacé un livre de Daniel Pipes, islamologue de renommée mondiale : pas un seul éditeur français n’a voulu du livre, et quand un petit éditeur l’a publié, il est passé aussi inaperçu que « La septième dimension ». J’ai voulu traduire et préfacer un livre de Norman Podhoretz : voici vingt-cinq ans, Norman Podhoretz était reçu avec les honneurs et préfacé, précisément, par Raymond Aron. Aujourd’hui ? On m’a répondu que c’était un auteur d’ « extrême droite », donc impubliable. J’avais en tête d’autres grands auteurs, mais j’ai gardé la liste pour moi-même. Tandis qu’on idolâtre en France un vieil antisémite aux idées indigentes appelé Stéphane Hessel, les plus grands penseurs de ce temps, connus et respectés ailleurs sur la planète, sont mis au rebut en France.
e relatif succès de Comment le peuple palestinien fut inventé, bien que le livre ait été entouré d’un silence médiatique absolu, l’opération un livre un député lancée ici par Jean Patrick Grumberg, m’incitent à continuer encore un peu avant de tourner la page. Je n’en sais pas moins fort bien où nous en sommes.
Quand, dans un pays, la pensée n’est plus libre, quand on ne peut plus y faire le métier de penseur ou celui d’économiste sans devoir se salir ou courber l’échine pour être acceptable par la nomenklatura et ceux qui la servent, quand on y remplace l’information et la connaissance par la propagande et qu’on dit que la propagande est l’information et la connaissance, quand des auteurs sont conduits à renoncer à écrire parce que leur cerveau ne ressemble pas à une éponge gorgée de l’air empoisonné d’une époque suicidaire, ce pays est mûr pour toutes les dérives et tous les naufrages.
Publié le 5 février 2012
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Islamisme : le défi sémantique
Misha Uzan. Le blog-notes
Ennhada en Tunisie, le PJD au Maroc et les Frères musulmans en Egypte sont les grands vainqueurs des élections organisées dans leurs pays respectifs. On constate que, partout dans les pays d'occupation arabo-islamique, les populations votent en majorité pour ceux qu'ils perçoivent comme le plus proche de l'islam, comme les représentants de l'islam, comme des dignitaires religieux.
Les arabo-musulmans aiment l'islam
Il faut tout d'abord constater que les populations de pays d'occupation arabo-islamique, aiment l'islam. Ils le perçoivent comme leur culture, leur identité, et n'ont pas la gêne ou la volonté de contestation d'une religion ou idéologie politique, comme peuvent l'avoir les démocrates et militants laïques. Ces militants laïques et démocrates existent en Tunisie, au Maroc, en Egypte, et même en Lybie. Mais ils sont minoritaires et incapables de gagner des élections.
Il serait donc temps d'arrêter de nous dire que "la majorité des musulmans" sont des démocrates qui veulent la paix et la tolérance entre les peuples. C'est faux. On ne les voit que rarement se manifester pour ces causes, et dans les urnes, ce n'est pas le message qu'ils envoient. Pas les arabo-musulmans en tout cas.
Car les partis islamistes qui gagnent les élections n'ont pas d'histoire démocratique, ni de tradition démocratique, ni d'ambition ou de volonté démocratiques. Leur construction, leur histoire, leur programme, leur idéologie n'a rien de démocratique. Ce ne sont pas des démocrates.
Egypte : plus de 65% pour les islamistes
D'après les résultats publiés à l'heure actuelle, en Egypte les Frères musulmans récolteraient près de 40% des voix, et remporteraient la première étape des élections législatives. Ils sont talonnés par les salafistes du parti Al-Nour qui dépassent les 24 % des voix. Les Salafistes sont des intégristes musulmans, plus extrémistes encore que les Frères musulmans. Enfin, une troisième liste islamiste, celle du Wassat, un peu moins extrémiste (mais c'est très relatif) remporte 4 % des suffrages. Il s'agit donc d'une victoire de plus de 65% pour les islamistes de toutes sortes.
Différents islamistes
Il existe entre eux néanmoins de grandes différences, de doctrines, de présentations comme d'ouverture entre les différents partis qu'on nomme, faute de mieux, islamistes. On manque en effet de vocabulaire pour qualifier des mouvements sans équivalent en Europe et dont les valeurs, sont proches des extrêmes droites historiques. C'est une erreur en tout cas, de les qualifier de "modérés". Qu'y a-t-il de modéré dans les successeurs d'Hassan-al-Banna, le fondateur du fascisme islamique? C'est une erreur partout, en Egypte, en Tunisie, en Maroc, partout.
Créer des distinctions islamistes
Alors comment nommer des partis aussi différents que les Frères musulmans, Ennhada, le PJD marocain ou les salafistes? Force est de constater que l'islam en politique est leur point commun. Et à ce titre le mot "islamiste" ne paraît pas si mauvais. N'en déplaise à Dominique Vidal, qui invité sur France 24 pour parler d'autre chose, trouvait néanmoins le moyen de se plaindre de l'emploi du terme "islamiste" pour désigner tous les vainqueurs des pays d'occupation arabo-islamique.
On nomme bien "droite" ou "gauche" des partis de nature, de programme, d'histoire et d'idées très différentes.
Pour distinguer, donc, ces différents islamistes, il suffirait alors d'ajouter le qualificatif qui les décrirait le mieux.
Certains ont déjà essayé. On a le choix : nazislamistes, fascislamistes, islamistes étapistes (imposer l'islam par étapes), islamistes alqaïdistes, islamistes hypocrites, ou hypocritistes, etc.
Il y a de quoi s'amuser. Il faut encore y réfléchir au cas par cas. L'islamisme n'est pas prêt de mourir demain.
Apologie de crimes de guerre
GRENOBLE - SOS antisémitisme a annoncé lundi avoir porté plainte pour "apologie de crimes de guerre" après la révélation d'une soirée dans un restaurant de Val Thorens (Savoie) durant laquelle un convive était déguisé en officier SS en présence du député britannique, Aidan Burley.
"Ces faits graves et inadmissibles commis en France constituant les délits prévus et réprimés par nos lois, le bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a décidé de déposer plainte (...) pour apologie de crimes de guerre, port et détention d'uniforme et d'insignes d'une organisation criminelle contre l'humanité", a indiqué dans un communiqué l'instance dirigeante de SOS antisémitisme.
"Le comportement d'Aidan Burley, condamnable, irresponsable, est aggravé par son statut et son mandat de représentant de sa nation", s'est indignée l'organisation, qui demande que des sanctions "sévères" et "exemplaires" soient prononcées par la justice.
Le parquet d'Albertville, qui a reçu la plainte vendredi soir, a ouvert mercredi dernier une enquête préliminaire après la mise au jour d'une "soirée nazie", le 3 décembre, dans un restaurant de Val Thorens, à laquelle a participé le député conservateur britannique Aidan Burley, filmée par un client.
Dans la vidéo diffusée sur internet, notamment via Twitter par l'organisation SOS Racisme, on y entend la dizaine de convives britanniques de cet enterrement de vie de garçon lever leurs verres "à l'idéologie et la pensée du IIIe Reich". Une photo montre l'ami déguisé du député faisant le salut hitlérien dans la rue.
Le député, au centre de la polémique qui fait grand bruit en Grande Bretagne, a indiqué jeudi que "les autorités françaises" n'étaient pas "entrées en contact" avec lui et qu'il réitérait ses "excuses pour un comportement clairement inopportun".
L'"apologie de crime de guerre ou contre l'humanité" est passible de cinq ans de prison et 45.000 euros d'amende, et celui de "port d'uniforme et d'insigne d'une organisation criminelle contre l'humanité" de 1.500 euros.
La FRANCE grand prix de l’incohérence diplomatique !
Michael Bar-Zvi
Si l’on devait attribuer le prix de l’incohérence en politique, je crois que le gouvernement français en serait un brillant lauréat pour l’ensemble de son œuvre au Proche-Orient.
Et il faut reconnaitre que depuis quelques mois, la diplomatie française enregistre des records d’incohérence inégalés et probablement inégalables.
Tentons de dresser un rapide tableau de ces fleurons de la géopolitique du quai d’Orsay et de l’Elysée.
L’Etat français s’oppose à toute ingérence dans les affaires de pays étrangers, mais devient interventionniste pour défendre les peuples en danger. Bon ce n’est pas clair, mais à la lumière du massacre des Tutsies au Rwanda, avec une complicité passive et criminelle de l’Europe, on peut à la limite comprendre qu’une situation extrême justifie ce grand écart, mais alors peut-on m’expliquer pourquoi la Libye et pas la Syrie ?
La situation est différente, certes, mais dans quel sens ? Assad, avec une armée surentrainée et suréquipée, est objectivement bien plus dangereux que ne l’était Khadafi, et a déjà fait preuve de sa cruelle efficacité au Liban.
La France, enlisée dans une crise économique et financière sans précédent, affirme, à travers les déclarations de tous ses dirigeants que le salut ne peut venir que d’une volonté politique commune de l’Europe et pas uniquement de solutions technocratiques, fiscales ou budgétaires. Or sur la question importante du conflit palestino-israélien, elle vote à l’encontre de l’Allemagne, de l’Italie et de la Grande-Bretagne sur l’entrée de la Palestine à l’Unesco.
Mais le plus grave n’est pas le vote d’admission d’un Etat virtuel dans cette institution censée s’occuper de science et non de science-fiction. Non, le plus grave, c’est l’explication intelligente et sophistiquée qu’en donnent les responsables politiques français. Nous avons adopté les principes du quartet, selon lesquels la solution doit être négociée par les parties en présence et non imposées. Par ailleurs, nous avons décidé de nous abstenir au Conseil de Sécurité mais en exigeant que l’Assemblée Générale fixe un calendrier précis d’aboutissement de la négociation, dont nous connaissons à l’avance les résultats, et par conséquent nous votons pour l’entrée de la Palestine à l’Unesco afin de faire pression sur les deux parties les pousser à s’asseoir autour du table.
Si vous avez compris la logique, vous êtes admis sans casting pour le prochaine version d’Alice au pays des merveilles ou l’envers du miroir.
Où se trouvent les pressions sur les Palestiniens ? J’ai beau cherché, je ne les vois pas, puisqu’ils obtiennent la reconnaissance d’un Etat qui n’existe pas sans renoncer à la violence, sans reconnaitre le droit du peuple juif sur sa terre, et sans tenir compte des dangers de montée de l’islamisme dans la région.
A part le choix de l’encre pour signer un diktat, que reste-t-il aux israéliens à faire valoir dans une telle négociation ?
Le comble pourtant dans cette mascarade diplomatique c’est que l’on reproche aux israéliens leur ingratitude envers le président ami et la nation qui porte l’étendard des droits de l’homme. Comment pouvons être aveugle à tant d’amour ?
L’amour rend aveugle, mais personne ne dit qu’il doit nous rendre sourd et muet !
Michael Bar-Zvi Khaf Hechvan
5772 Chronique du 17 novembre 2011 sur J forum .fr
Discours intégral et en français de Benjamin Netanyahu devant le congrès US
Je suis profondément honoré de votre accueil chaleureux. Et je suis très honoré que vous m’ayez donné l’occasion de m’adresser au Congrès pour la deuxième fois.
Monsieur le Vice-Président, vous rappelez-vous le temps nous étions les petits nouveaux dans la ville ?
Et je vois beaucoup de vieux amis. Et je vois beaucoup de nouveaux amis d’Israël ici. Aussi bien Démocrates que Républicains.
Israël n’a pas de meilleur ami que l’Amérique. Et l’Amérique n’a pas de meilleur ami qu’Israël. Nous sommes ensemble pour défendre la démocratie. Nous sommes ensemble pour faire avancer la paix. Nous sommes ensemble pour lutter contre le terrorisme. Félicitations Amérique, Félicitations, Monsieur le Président. Vous avez eu Ben Laden. Bon débarras !
Dans un environnement instable au Moyen-Orient, Israël est le point d’ancrage de la stabilité. Dans une région d’alliances changeantes, Israël est l’allié indéfectible de l’Amérique. Israël a toujours été pro-américain. Israël sera toujours pro-américain.
Mes amis, vous n’avez pas besoin de construire la nation d’Israël. Nous sommes déjà construits. Vous n’avez pas besoin d’exporter la démocratie en Israël. Nous l’avons déjà obtenue. Vous n’avez pas besoin d’envoyer des troupes américaines pour défendre Israël. Nous nous défendons. Vous avez été très généreux en nous donnant des outils pour faire ce travail de défense d’Israël. Merci à vous tous, et merci au président Obama, pour son engagement indéfectible envers la sécurité d’Israël. Je sais que les temps économiques sont durs. Je suis profondément reconnaissant pour ce que vous faites malgré cette période économique troublée.
L’appui à la sécurité d’Israël est un investissement judicieux pour notre avenir commun. Pour une bataille épique qui se déroule en ce moment au Moyen-Orient, entre la tyrannie et la liberté. Une grande convulsion secoue la Terre depuis la passe de Khyber au Pakistan jusqu’au détroit de Gibraltar. Les secousses ont ébranlé les États et renversé les gouvernements. Et nous pouvons tous voir que le sol est encore mouvant. Ce moment historique détient la promesse d’une nouvelle ère de la liberté et de possibilités diverses. Des millions de jeunes sont déterminés à changer leur avenir. Nous les avons tous regardés. Ils ont trouvé le courage. Ils risquent leur vie. Ils exigent la dignité. Ils aspirent à la liberté.
Ces scènes extraordinaires à Tunis et au Caire évoquent celles de Berlin et de Prague en 1989. Pourtant, autant nous partageons leurs espoirs, autant nous devons aussi nous souvenir que ces espoirs pourraient être étouffés comme ils l’étaient à Téhéran en 1979. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé ensuite. Le bref printemps démocratique en Iran a été écourté par une tyrannie féroce et impitoyable. Cette tyrannie a même étouffé le Liban démocratique et sa Révolution du Cèdre et infligé à ce pays, qui souffre depuis longtemps, la règle médiévale du Hezbollah.
Donc, aujourd’hui, le Moyen-Orient est à un carrefour fatidique. Comme vous tous, je prie pour que les peuples de la région choisissent le chemin le moins fréquenté, le chemin de la liberté. Personne ne sait mieux que vous de quoi cette voie se compose. Cette voie n’est pas seulement tracée par des élections. Elle est ouverte lorsque les gouvernements permettent les protestations sur les places des villes, lorsque des limites sont placées sur les pouvoirs des gouvernants, lorsque les juges sont redevables des lois et non des hommes, et lorsque les droits de l’homme ne sont pas écrasés par des loyautés tribales ou par la loi de la populace.
Israël a toujours adopté cette voie que le Moyen-Orient a longtemps rejetée. Dans une région où les femmes sont lapidées, les homosexuels sont pendus, les Chrétiens sont persécutés, Israël se distingue. Israël est différent.
Comme l’avait prédit le grand écrivain anglais George Eliot, il y a un siècle, une fois établi, l’État Juif « brillera comme une étoile brillante de la liberté au milieu des despotismes de l’Orient ». Eh bien, il avait raison. Nous avons une presse libre, des tribunaux indépendants, une économie ouverte, des débats parlementaires exubérants. Vous pensez qu’ici vos législateurs sont durs les uns contre les autres au Congrès? Venez passer une journée à la Knesset. Soyez mon invité !
Les courageux manifestants arabes luttent difficilement à présent pour garantir ces mêmes droits pour leurs peuples, pour leurs sociétés. Nous sommes fiers que plus d’un million de citoyens arabes d’Israël jouissent de ces droits depuis des décennies. Sur les 300 millions d’Arabes au Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, seuls les citoyens arabes d’Israël jouissent de véritables droits démocratiques. Je veux que vous arrêtiez un instant et pensez à cela. Parmi ces 300 millions d’Arabes, moins de la moitié de un pour cent sont vraiment libres, et ils sont tous citoyens d’Israël !
Ce fait surprenant révèle une vérité fondamentale : Israël n’est pas ce qui représente le mal au Moyen-Orient. Israël est ce qui est juste au Moyen-Orient.
Israël appuie pleinement la volonté des peuples arabes dans notre région de vivre librement. Nous attendons avec impatience le jour où Israël sera l’une des nombreuses véritables démocraties du Moyen-Orient.
Il y a quinze ans, je me tenais à cette même tribune, et j’y avais dit que la démocratie devait commencer à prendre racine dans le monde arabe. Eh bien, ce travail a commencé à prendre racine. Ce début promet un brillant avenir de paix et de prospérité. Car je crois en un Moyen-Orient qui soit véritablement démocratique. Un Moyen-Orient vraiment en paix.
Mais tandis que nous travaillons pour des jours meilleurs, nous devons également reconnaître que des forces puissantes s’opposent à cet avenir. Elles s’opposent à la modernité. Elles s’opposent à la démocratie. Elles s’opposent à la paix.
Au premier rang de ces forces il y a l’Iran. La tyrannie de Téhéran brutalise son propre peuple. Téhéran soutient les attaques contre les troupes américaines en Afghanistan et en Irak. Téhéran domine le Liban et Gaza. Elle parraine la terreur à travers le monde.
Lors de ma dernière venue ici, j’avais parlé des conséquences désastreuses d’un Iran qui développe des armes nucléaires. Maintenant le temps est compté, et la charnière de l’histoire est aujourd’hui. Le plus grand danger auquel fait face l’humanité pourrait bientôt être le nôtre : un régime islamique militant armé avec des armes nucléaires.
Cet Islam militant menace le monde. Il menace l’Islam. Je n’ai aucun doute que cette menace finisse par être vaincue. Elle finira par succomber aux forces de la liberté et du progrès. Mais comme d’autres fanatismes qui ont été vouées à l’échec, l’Islam militant pourrait avoir un prix terrible s’il n’est pas arrêté avant la catastrophe la plus totale.
Un Iran nucléaire déclencherait une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient. Il donnerait aux terroristes un parapluie nucléaire. Ce serait le cauchemar du terrorisme nucléaire, un danger clair et présent à travers le monde. Je veux que vous compreniez ce que cela signifie. Ils pourraient mettre la bombe partout. Ils pourraient la mettre sur un missile. Ils pourraient la mettre sur un navire porte-conteneurs et viser les ports ou dans une valise dans le métro.
A présent, la menace sur mon pays ne peut pas être sous-estimée. Ceux qui rejettent cette menace sont des autruches qui se mettent la tête sous le sable. Moins de sept décennies après que six millions de Juifs aient été assassinés, les dirigeants iraniens nient l’Holocauste du peuple juif, tout en appelant à l’anéantissement de l’État Juif.
Les leaders qui crachent un tel venin devraient être bannis de tous les forums respectables de la planète. Mais il y a quelque chose qui rend l’indignation encore plus grande: l’absence d’indignation. Dans une grande partie de la communauté internationale, les appels à notre destruction sont accueillis dans un silence absolu. C’est encore pire parce qu’il y en a beaucoup qui se précipitent pour condamner Israël de se défendre face aux subalternes du terrorisme iranien.
Mais pas vous. Pas l’Amérique. Vous avez agi différemment. Vous avez condamné le régime iranien pour ses objectifs génocidaires. Vous avez fait passer des sanctions sévères contre l’Iran. L’histoire vous salue, Amérique.
Le président Obama a déclaré que les États-Unis sont déterminés à empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires. Il a mis en place avec succès, au Conseil de sécurité, des sanctions contre l’Iran. Vous, au Congrès, avez adopté des sanctions encore plus sévères. Ces paroles et ces actes sont d’une importance vitale.
Pourtant, le régime des ayatollahs a brièvement suspendu son programme nucléaire qu’une seule fois, en 2003, quand il craignait la possibilité d’une action militaire. Cette même année, Mouammar Kadhafi avait renoncé à son programme d’armes nucléaires pour la même raison. L’Iran estime plus il y a d’options sur la table, moins il y a de risque d’une action militaire. C’est pourquoi je vous demande de continuer à envoyer un message sans équivoque : Que l’Amérique ne permettra jamais à l’Iran de développer des armes nucléaires.
Quant à Israël, si l’histoire a appris quelque chose au peuple Juif, c’est que nous devons prendre au sérieux les appels à la destruction de notre nation. Nous sommes une nation qui renaît des cendres de l’Holocauste. Quand nous disons « plus jamais », nous voulons dire « plus jamais ! » Israël se réserve toujours le droit de se défendre.
Mes amis, bien qu’Israël sera toujours vigilant dans sa défense, nous ne céderons jamais dans notre quête de paix. Je suppose que nous y renoncerons lorsque nous y parviendrons. Israël veut la paix. Israël a besoin de paix. Nous avons obtenu les accords de paix historique avec l’Égypte et la Jordanie qui sont en place depuis des décennies.
Je me souviens comment c’était avant que nous ayons la paix. J’ai été presque tué dans une fusillade à l’intérieur du canal de Suez. Je veux dire : littéralement. J’ai lutté contre des terroristes sur les deux rives du Jourdain. De trop nombreux Israéliens ont perdu des êtres chers. Je sais leur douleur. J’ai perdu mon frère.
Donc, personne en Israël ne souhaite un retour à ces terribles journées. La paix avec l’Égypte et la Jordanie a longtemps servi comme une ancre de stabilité et de paix au cœur du Moyen-Orient.
Cette paix doit être renforcée par un soutien économique et politique à tous ceux qui restent attachés à la paix.
Les accords de paix avec l’Égypte et la Jordanie sont vitaux. Mais ils ne suffisent pas. Nous devons aussi trouver un moyen de forger une paix durable avec les Palestiniens. Il y a deux ans, j’ai proposé publiquement une solution à deux États pour deux peuples: un État palestinien aux côtés de l’État juif.
Je suis prêt à faire des compromis douloureux pour parvenir à cette paix historique. En tant que leader d’Israël, il est de ma responsabilité de diriger mon peuple vers la paix.
Ce n’est pas facile pour moi. Je reconnais que, dans une paix véritable, nous serons obligés de renoncer à des parties de la patrie juive. En Judée-Samarie, le peuple Juif n’est pas un occupant étranger. Nous ne sommes pas les Britanniques en Inde. Nous ne sommes pas des Belges au Congo.
C’est la terre de nos ancêtres, la terre d’Israël, sur laquelle Abraham a amené l’idée d’un Dieu unique, où David a entrepris de faire face à Goliath, et où Esaïe a eu une vision de la paix éternelle. Aucune distorsion de l’histoire ne peut nier un lien vieux de quatre mille ans entre le peuple Juif et la terre juive.
Mais il y a une autre vérité: Les Palestiniens partagent cette petite terre avec nous. Nous cherchons une paix dans laquelle ils ne seront ni les sujets d’Israël, ni des citoyens d’Israël. Ils doivent mener une vie de dignité nationale comme un peuple libre, viable et indépendant dans leur propre État. Ils doivent jouir d’une économie prospère, où leur créativité et leur initiative pourront prospérer.
Nous avons déjà vu les débuts de ce qui est possible. Au cours des deux dernières années, les Palestiniens ont commencé à construire une vie meilleure pour eux-mêmes. Le Premier Ministre Fayad a dirigé cet effort. Je lui souhaite un prompt rétablissement de sa récente opération.
Nous avons aidé l’économie palestinienne en supprimant des centaines de barrières et d’obstacles à la libre circulation des biens et des personnes. Les résultats ont été tout simplement remarquables. L’économie palestinienne est en plein essor. Elle est à plus de 10% par an.
Les villes palestiniennes ont aujourd’hui une apparence très différente de ce qu’ils étaient il y a quelques années. Ils ont des centres commerciaux, des cinémas, des restaurants, des banques. Ils ont même des e-business. Tout cela se produit sans la paix. Imaginez ce qui pourrait arriver avec la paix. La paix qui pourrait annoncer un nouveau jour pour les deux peuples. Elle sera l’aboutissement du rêve d’une paix réaliste.
Alors maintenant, voici la question. Il faut la poser. Si les avantages de la paix avec les Palestiniens sont si clairs, pourquoi la paix nous a échappé? Les six Premiers Ministres israéliens depuis la signature des accords d’Oslo ont convenu d’établir un État palestinien. Moi y compris. Alors, pourquoi la paix n’a pas été obtenue ? Parce que jusqu’à présent, les Palestiniens ont été réticents à accepter un État palestinien si cela signifiait l’acceptation d’un État juif à côté.
Vous voyez, notre conflit n’a jamais été sur la création d’un État palestinien. Il a toujours été l’existence de l’État juif. Voilà sur quoi porte ce conflit. En 1947, l’Organisation des Nations Unies a voté la partition en un État juif et un État arabe. Les Juifs ont dit oui. Les Palestiniens ont dit non. Ces dernières années, les Palestiniens ont deux fois refusé l’offre généreuse des Premiers Ministres israéliens d’établir un État palestinien sur presque tous les territoires conquis par Israël dans la guerre des Six Jours.
Ils n’étaient tout simplement pas disposés à mettre fin au conflit. Et j’ai le regret de vous dire ceci : ils continuent à éduquer leurs enfants dans la haine. Ils continuent de nommer des places publiques d’après des terroristes. Et le pire de tout, ils continuent à perpétuer l’illusion qu’Israël sera un jour inondé par les descendants des réfugiés palestiniens.
Mes amis, cela doit prendre fin. Le président Abbas doit faire ce que j’ai fait. Je me suis tenu devant mon peuple, et je vous assure que ce n’était pas facile pour moi, et j’ai dit… « Je vais accepter un État palestinien ». Il est temps pour le président Abbas de se tenir devant son peuple et de dire … « Je vais accepter un Etat juif ».
Ces six mots vont changer l’histoire. Ils feront clairement comprendre aux Palestiniens que ce conflit doit prendre fin. Ils ne doivent pas construire un état pour perpétuer le conflit avec Israël, mais pour y mettre fin. Ils doivent convaincre le peuple d’Israël qu’il a un véritable partenaire pour la paix. Avec un tel partenaire, le peuple d’Israël sera prêt à faire un compromis de grande envergure. Je serai prêt à faire un compromis de grande envergure.
Ce compromis doit refléter les changements démographiques qui ont eu lieu depuis 1967. La grande majorité des 650.000 Israéliens qui vivent au-delà des lignes de 1967 résident dans les quartiers et les banlieues de Jérusalem et du Grand Tel Aviv.
Ces zones sont densément peuplées, mais géographiquement assez faible. En vertu de tout accord de paix réaliste, ces zones, ainsi que d’autres endroits d’importance stratégique, seront intégrés dans les frontières définitives d’Israël.
Le statut des implantations ne sera décidé que dans des négociations. Mais nous devons aussi être honnêtes. Alors je dis quelque chose aujourd’hui qui doit être dit publiquement par toute personne sérieuse sur la paix. Dans tout accord de paix mettant fin au conflit, certaines implantations se retrouveront au-delà des frontières d’Israël. La délimitation précise de ces frontières doit être négociée. Nous allons être très généreux sur la taille d’un futur État palestinien. Mais comme dit le président Obama, la frontière sera différente de celle qui existait au 4 Juin 1967. Israël ne reviendra pas sur les lignes indéfendables de 1967.
Nous reconnaissons qu’un État palestinien doit être assez grand pour être viable, indépendant et prospère. Le président Obama a à juste titre référé à Israël comme la patrie du peuple Juif, tout comme il a évoqué le futur État palestinien comme la patrie du peuple palestinien. Les Juifs du monde entier ont le droit d’immigrer dans l’État juif. Les palestiniens du monde entier devraient avoir le droit d’immigrer, s’ils le désiraient, dans un État palestinien. Cela signifie que le problème des réfugiés palestiniens sera résolu en dehors des frontières d’Israël.
Quant à Jérusalem, seul un Israël démocratique a su protéger la liberté de culte pour toutes les religions dans la ville. Jérusalem ne doit jamais être divisée. Jérusalem doit rester la capitale unifiée d’Israël. Je sais que c’est une question difficile pour les Palestiniens. Mais je crois qu’avec de la créativité et de la bonne volonté une solution peut être trouvée.
C’est la paix que je prévois de conclure avec un partenaire palestinien attaché à la paix. Mais vous savez très bien que, dans le Moyen-Orient, la seule paix qui tiendra sera une paix que vous pourrez défendre.
Donc, la paix doit être ancrée dans la sécurité. Ces dernières années, Israël s’est retiré du sud Liban et de Gaza. Mais nous n’avons pas la paix. Au lieu de cela, nous avons eu 12.000 roquettes tirées à partir de ces zones sur nos villes, sur nos enfants, par le Hezbollah et le Hamas. Les casques bleus de l’ONU au Liban ont échoué à empêcher la contrebande de ces armes. Les observateurs européens dans la bande de Gaza se sont évaporés du jour au lendemain. Donc, si Israël quitte simplement les territoires, les flux d’armes dans un futur État palestinien ne seront pas contrôlés. Des missiles tirés à partir de ces territoires pourraient atteindre presque tous les foyers en Israël en moins d’une minute. Je veux que vous y pensiez. Imaginez qu’aujourd’hui, nous avons tous moins de 60 secondes pour trouver un abri lors d’un tir de missile. Souhaitez-vous vivre de cette façon? Souhaite-t-on vivre de cette façon? Eh bien, vous ne le voulez pas et nous non plus.
La vérité est qu’Israël a besoin de mesures de sécurité uniques en raison de sa taille unique. Israël est l’un des plus petits pays du monde. Monsieur le Vice-Président, je vais vous illustrer cela. C’est plus grand que le Delaware. C’est également plus grand que Rhode Island. Mais c’est tout. Israël sur les lignes de 1967 ferait la moitié de la largeur du périphérique de Washington.
Maintenant, un peu de nostalgie. Je suis arrivé à Washington il y a trente ans en tant que jeune diplomate. Il m’a fallu un certain temps, mais j’ai finalement réalisé : Il y a une Amérique au-delà du périphérique. Mais Israël, sur les lignes de 1967, ferait seulement de 11 km de large. Voilà pour la profondeur stratégique.
Donc, il est donc absolument vital pour la sécurité d’Israël qu’un État palestinien soit pleinement démilitarisé. Et il est essentiel qu’Israël maintienne une présence militaire le long du Jourdain. Les mesures de sécurité solides sur le terrain sont nécessaires non pas seulement pour protéger la paix, elles sont nécessaires pour protéger Israël au cas où la paix se défaisait. Dans notre région instable, personne ne peut garantir que nos partenaires de paix d’aujourd’hui seront encore là demain.
Et quand je dis demain, je ne veux pas dire un certain temps éloigné dans l’avenir. Je veux dire – demain. La paix ne peut être atteinte que par la table des négociations. La tentative palestinienne d’imposer un règlement par l’Organisation des Nations Unies n’apportera pas la paix. Elle doit être vigoureusement combattue par tous ceux qui veulent voir la fin du conflit.
Je comprends la position claire du Président sur cette question. La paix ne peut être imposée. Elle doit être négociée. Mais elle ne peut être négociée qu’avec des partenaires attachés à la paix.
Et le Hamas n’est pas un partenaire pour la paix. Le Hamas reste engagé à la destruction d’Israël et au terrorisme. Ils ont une charte. Cette charte appelle non seulement à l’effacement d’Israël, mais demande de « tuer les Juifs partout où vous les trouverez ». Le chef de file du Hamas a condamné le meurtre d’Oussama ben Laden et l’exalte comme un guerrier saint. Maintenant encore, je veux que ce soit clair. Israël est prêt à s’asseoir aujourd’hui et à négocier la paix avec l’Autorité palestinienne. Je crois que nous pouvons façonner un brillant avenir de paix pour nos enfants. Mais Israël ne négociera pas avec un gouvernement palestinien soutenu par la version palestinienne d’Al-Qaïda.
Alors je dis au président Abbas : déchirez votre pacte avec le Hamas! Asseyez-vous et négociez! Faites la paix avec l’État juif ! Et si vous le faites, je vous le promets. Israël ne sera pas le dernier pays à reconnaître un État palestinien en tant que nouveau membre de l’Organisation des Nations Unies. Il sera le premier à le faire.
Mes amis, depuis les essais monumentaux du siècle dernier jusqu’au déroulement des événements de ce siècle, tout témoigne du rôle décisif des États-Unis dans la promotion de la paix et la défense de la liberté. La providence a confié aux États-Unis d’être le gardien de la liberté. Tous les peuples qui chérissent la liberté ont une dette de gratitude profonde à l’égard de votre grande nation. Parmi les nations les plus reconnaissantes, il y a ma nation, le peuple d’Israël, qui a combattu pour sa liberté et sa survie dans des conditions impossibles, dans les temps anciens comme modernes.
Je parle au nom du peuple Juif et de l’État juif quand je vous dis à vous, représentants de l’Amérique, que je vous remercie. Merci pour votre soutien indéfectible à Israël. Merci de veiller à ce que la flamme de la liberté brûle à travers le monde. Que Dieu vous bénisse tous. Et que Dieu bénisse à jamais les États-Unis d’Amérique.
adaptation depuis l’anglais réalisée par JSSNews.
Le programme funeste de Mahmoud Abbas
Tout quidam, un tantinet honnête, ne peut plus affirmer, sans se déjuger, que l’Autorité palestinienne est un ‘’partenaire pour la paix’’. Au vu des réactions négatives des officiels de l’AP au discours du Premier ministre Benjamin Netanyahou à la Knesset le doute n’est plus permis.
Nul ne peut en effet attester que le peuple juif est reconnu dans ses droits les plus basiques par cette dernière ! Notamment, celui de posséder une patrie, de surcroît sur la terre ancestrale, pour s’y autodéterminer librement.
Le programme de Mahmoud Abbas est de contraindre Israël à accepter SA paix. Sa démarche restera donc, selon une tribune publiée dans le New York Times, d’internationaliser « le conflit en tant que problème juridique, et non plus seulement politique ». Ce qui, croit-il, permettra de « poursuivre Israël aux Nations Unies et devant la Cour Internationale de Justice » et, de ce fait, d’obtenir des condamnations puis des sanctions. Voire, pourquoi pas, une intervention militaire internationale pour contraindre Israël à obtempérer aux oukases internationaux.
Scénario catastrophique dont on voit mal les grandes puissances suivre à la lettre et qui démontre clairement le peu d’intérêt de ce belligérant à une paix juste et durable pour cette région.
Ce qui ne l’empêche nullement d’espérer par la suite des ‘’pourparlers’’ pour « négocier sur tous les "problèmes centraux" du conflit, en se concentrant sur une solution pour les réfugiés palestiniens d'après la Résolution 194 ». Imaginant, par cela, avoir auparavant obtenu de la communauté internationale la reconnaissance d’un état basé sur les «frontières de 1967, judenrein et dont la capitale sera Jérusalem».
Il ne restera plus alors à négocier que le retour de centaines de milliers de « réfugiés » au sein d’Israël. Nulle incertitude, là encore, quant à un appel à la communauté internationale pour qu’elle dise le ‘’droit’’ puis esquisse une solution ‘’juste’’ à ce problème en cas d’échec évident de ces ‘’négociations’’.
« Si la communauté internationale tenait sa promesse faite il y a 60 ans, et s'assurait qu'une juste résolution pour les réfugiés palestiniens soit mise en application, alors il y aura un futur d'espoir et de dignité pour notre peuple ».
A lire correctement ce programme, on ne peut plus douter que l’intention de l’Autorité palestinienne est l’éradication totale de l’état juif plutôt que la l’acquiescement à la solution de deux pays pour deux peuples.
Un ‘’rêve’’ éveillé qui affirme publiquement le refus total de toutes revendications israéliennes et qui ne pourra se terminer que par une prise de conscience internationale et publique du jeu malsain du monde arabo-musulman. Un cauchemar qui, s’il devenait réel, rendrait à nouveau le peuple juif apatride et sujet à de nouvelles et nombreuses exactions.
Un futur si évident, si prévisible qu’il doit retenir tout état basé sur la charte des Droits de l’Homme (quel qu’il soit) à devenir complice de son accomplissement. Le rendez-vous de septembre prochain à l’Onu permettra, en conséquence, de lister ces pays de plus en plus minoritaires en cette planète.
Victor PEREZ ©
Politique étrangère et diplomates, une longue histoire par LeMonde.fr
La commotion qui frappe la diplomatie française, du sommet de la hiérarchie politique à ses acteurs directs au Quai d'Orsay ou sur le terrain, ne saurait laisser indifférent l'un des leurs, fût-il retraité. Le spectacle que certains de ses responsables ont donné depuis le début de l'année est affligeant. Le groupe Marly a eu raison de réagir, de relever l'incohérence et les dysfonctionnements, entraînant stérilité, de notre politique étrangère.
Cette analyse me conduit cependant à quelques réflexions. D'abord, que l'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'un mouvement soudain, d'un tsunami brutal et ravageur qui frappe seulement la présidence actuelle. Il y a vingt-cinq ans, 180 diplomates du Quai d'Orsay, plusieurs ayant le grade le plus élevé, celui de "ministre plénipotentiaire", s'étaient réunis afin de protester contre des nominations d'ambassadeurs dont le choix tenait bien davantage à leurs relations politiques qu'à leurs compétences supposées. La presse, déjà, en avait fait grand cas.
En réalité, il faut pratiquement remonter aux débuts de la Ve République pour constater que le mal qui ronge le fonctionnement de la"carrière" a des racines bien plus anciennes. Avant leur départ, le général de Gaulle tenait à rencontrer ses ambassadeurs. Cette pratique heureuse de mise en confiance a, sauf pour quelques privilégiés, disparu avec ses successeurs. L'accroissement du nombre d'Etats souverains n'est pas un argument valable, les ministres pouvant y suppléer, ce qu'au demeurant ils ne font pas non plus.
On ignore ainsi que les informations recueillies par nos dirigeants dans leurs conversations ne redescendent pas toujours aux échelons d'exécution. Ainsi de la rencontre entre Georges Pompidou et Brejnev en janvier 1973 à Zaslav, localité biélorusse. Notre délégation à la conférence de Helsinki sur la sécurité et la coopération ne put obtenir la moindre indication sur la teneur de ces entretiens, alors que les Soviétiques ne cessaient de mettre en avant des "progrès" ou des "accords" dont elle n'était pas en mesure de vérifier la réalité.
D'un autre côté, le développement de moyens de communication faciles, rapides et sûrs a conduit les dirigeants politiques à s'entretenir directement à travers le globe – en court-circuitant leurs ambassadeurs. Il m'est arrivé plus d'une fois d'entendre un interlocuteur étranger me dire que le président – ou le ministre, venait d'appeler le sien, sans que j'en sache davantage de l'Elysée ou du Quai d'Orsay.
Dans de telles conditions, ne disposant souvent que d'une information parcellaire sur les orientations que projettent ou prennent ses autorités, un chef de poste n'est plus à même de remplir correctement et sereinement la mission qui lui a été confiée. Au moment de quitter Bruxelles en 1993, un homme politique belge me confiait cette histoire dont nous sommes généralement très friands – habituellement aux dépens de nos voisins : la France et la Belgique sont deux petites nations, mais une seule le sait.
Pour en revenir au monde arabe dont les convulsions présentes sont d'une ampleur dont les conséquences sont encore difficiles à évaluer et nous inquiètent, pour des raisons autant historiques que géographiques, les errements constatés ne datent pas d'aujourd'hui. Les mandatures des précédents présidents n'ont pas été exemptes d'échecs retentissants. Qu'on se rappelle, après celles qui ont longtemps accompagné nos relations avec l'Irak, nos compromissions avec la Libye dans les années quatre-vingt, lorsque le cabinet de Claude Cheysson interdisait à notre représentation new-yorkaise de mettre en cause Tripoli à propos de l'invasion du Tchad (août 1983), avec ce jugement définitif du ministre (octobre 1984) : "Nous en partons s'ils en partent. Nous y reviendrons s'ils y reviennent", ce qui se traduisit effectivement par : "Ils restent, nous partons", tandis que le président Mitterrand rencontrait subrepticement en Crète le "guide de la Révolution".
En avril 1990, Roland Dumas allait remercier le colonel Kadhafi pour son intervention dans la libération de l'équipage du Silco – "Un geste élevé et humanitaire apprécié à sa juste valeur pour l'avenir des relations entre la France et la Libye" – alors même que ce voilier inoffensif avait été arraisonné par sa marine et "revendu" au Fatah-Conseil révolutionnaire d'Abou Nidal ; le chef de l'Etat lui exprimera de son côté sa reconnaissance "pour lui personnellement et à tous ceux qui ont apporté leur contribution à cette libération". A l'inverse, le mois suivant, la France gardera le silence sur une tentative, heureusement interceptée, de débarquement palestinien sur les plages de Tel Aviv rendue possible par le soutien naval libyen.
Dans la mesure où elle allait engager nos soldats, la préparation de la guerre du Golfe en 1990 fut un modèle d'incohérence. En juillet, nous avons ignoré les demandes pressantes et répétées du ministre israélien de la défense réclamant une intervention au plus haut niveau à Bagdad en vue d'éviter la catastrophe qu'il pressentait. Il est vrai que son interlocuteur français n'était autre que Jean-Pierre Chevènement ; hostile à une éventuelle intervention militaire, il n'abandonnera son portefeuille qu'après le lancement de Desert Storm.
Mais c'est au sommet de l'exécutif que furent prises les décisions, comme l'envoi de missi dominici à travers le monde, certains rencontrant à plusieurs reprises Arafat qui se déclarait dans la tranchée aux côtés de Saddam Hussein, tandis qu'Israël, futur destinataire des missiles scud irakiens, était, comme je l'écrivais alors, mis en quarantaine. C'est encore de l'Elysée, pourtant informée du prochain déclenchement des hostilités, que partirent les instructions prescrivant à notre ambassadeur au Conseil de sécurité de solliciter un sursis en faveur du dictateur irakien.
Quant à Roland Dumas, contre l'avis de ses partenaires européens et même de l'Arabie saoudite et de l'Egypte, il se rendit en Libye au lendemain des hostilités visiter Kadhafi sous sa tente. Cela valut à la France, qui fut pendant des années l'ardente avocate d'une conférence internationale de paix à réunir naturellement dans sa capitale, de ne pouvoir partager qu'un strapontin avec les onze autres membres de l'Europe à la rencontre de Madrid en octobre 1991.
DES DÉSORDRES ANNONCÉS DE LONGUE DATE
Deuxième remarque en ce qui concerne notre "politique arabe", s'il y eut aveuglement de nos responsables nationaux, ils n'en étaient pas seuls responsables. Au Foreign Office existe de longue date un groupe de diplomates qualifiés d'agents du Camel Corps : suivant Lawrence d'Arabie, ces diplomates généralement formés au centre de Chemla au Liban, cherchent à favoriser les orientations pro-arabes de leur administration. Le Quai d'Orsay a aussi ses "méharistes". Une tradition bien établie a fait de la direction Afrique-Levant, devenue Afrique du Nord-Moyen-Orient, un bastion jalousement tenu par des agents, au demeurant d'excellente qualité, passés, eux, par Bikfaya, toujours au Liban, sur lesquels se reposaient les politiques désireux d'approcher "l'Orient compliqué".
Nombre d'entre eux ont été perturbés par l'arrivée d'un nouvel Etat, Israël, considéré comme un corps étranger sur la scène proche-orientale. Ils n'ont pas su percevoir les changements que sa présence et sa transformation en puissance occupante allaient apporter dans la région. Lorsque François Mitterrand décide de recevoir à Paris le président de l'autorité palestinienne, il charge le Quai d'Orsay de vérifier le calendrier. Les diplomates oublient que la date avancée par le chef de l'Etat est celle de la commémoration du Yom HaShoah, l'anéantissement de six millions de juifs ; le précédent, certes moins douloureux, de la visite du président au Togo en janvier 1983 au jour anniversaire de l'assassinat de Sylvanus Olympio par son hôte aurait dû servir de leçon ; cette fois, il est vrai, le responsable de cette bavure était probablement son propre fils Jean-Christophe. Quoi qu'il en soit, il a fallu attendre la disparition d'Arafat en novembre 2004, en France, pour que l'on cesse à Paris de voir le problème israélo-palestinien à travers la seule personne du fondateur de l'OLP pourtant disqualifié depuis plusieurs années aux yeux mêmes de ses proches.
Nos dirigeants se sont gardés de protester lorsque Israël a unilatéralement décidé de modifier les limites du territoire réservé par les décisions onusiennes à Jérusalem, le corpus separatum, car les "experts" du Quai d'Orsay y voyaient une mesure jouant en faveur des Palestiniens, l'agrandissement de la zone israélienne au nord, vers Ramallah, étant plus que compensé au sud par l'incorporation dans les territoires occupés de Bethléem et des localités environnantes fortement peuplées.
Du voyage en Israël de Jacques Chirac à l'automne 1996, les médias ont retenu son algarade avec les agents de la sécurité israélienne ; on aurait surtout dû prêter attention à la présence à ses côtés de Leïla Shahid, représentante d'Arafat en France. Elle signifiait pourtant que, sans attendre un accord internationalement agréé, nous reconnaissions la souveraineté palestinienne sur ces quartiers. Il est aussi le seul chef d'Etat occidental à s'être rendu à Damas pour les funérailles de Hafez El-Assad.
Ces dernières semaines ont fait apparaître de graves carences du pouvoir actuel dans le fonctionnement de notre diplomatie. Il serait toutefois injuste de l'en rendre seul responsable. Ces désordres étaient, pour nombre d'entre eux, prévisibles voire annoncés de longue date. Dès lors qu'ils sont tenus pour quantité négligeable, qu'au surplus nombre de conversations se déroulent directement entre présidents ou ministres, les ambassadeurs ne sont plus en mesure d'assurer en bonne connaissance de cause et avec sérénité les responsabilités que la plus haute autorité du pays leur a confiées. Sans oublier l'oukase qui, à l'occasion, y met un terme brutal. On a beaucoup parlé du récent remplacement de notre représentant en Tunisie, on pourrait aussi rappeler celui qu'au début de la présidence mitterrandienne une étonnante confusion géographique entre Niger et Nigeria émanant de ses bureaux conduisit au rappel de l'ambassadeur à Niamey sans qu'aucune explication lui soit donnée, comme aussi au Quai d'Orsay.
Nos diplomates devront d'ailleurs bientôt compter avec la diplomatie parallèle que met en place l'Union européenne. Restera en guise de consolation, et j'y ai pour ma part toujours pris un plaisir immense, le contact avec les gens du terroir, comme on dit aujourd'hui. Ce ne sera pas le moindre élément positif de ce qui restera de leur mission.
Alain Pierret, ancien ambassadeur
Auteur du livre "Ambassadeur en Israël - 1986-1991" (Desclée De Brouwer) 1999.
© LEMONDE.FR | 28.02.11
Pourquoi j’ai annulé un meeting propalestinien Monique Canto-Sperber, philosophe, directrice de l’Ecole normale supérieure
Enfin la verite « Vraie »
Il est abondamment question dans la presse, depuis quelques jours, de l’annulation de la réunion que Stéphane Hessel devait tenir le mardi 18 janvier à l’Ecole normale supérieure (ENS), dont je suis la directrice. Certains déplorent les pressions qu’aurait exercées le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) sur la direction de l’ENS , d’autres croient voir la liberté d’expression bafouée. Dans ce vacarme d’indignation sincère et de mauvaise foi mêlées, peut-on faire entendre les faits et les raisons ?
J’ai décidé d’annuler la réservation de la salle prévue pour ce meeting, dix jours avant la date où il devait se tenir. Je l’ai décidé seule. Si une situation analogue se présentait de nouveau, j’agirais de la même façon. Je n’ai eu aucun contact avec le CRIF. Au moment où j’ai pris cette décision, j’ignorais les démarches entreprises par plusieurs personnalités. Quiconque souhaitait savoir ce qui s’était vraiment passé n’avait qu’à me le demander. Mais les faits ou les explications se sont vite trouvés dépourvus d’intérêt. Une rumeur était lancée, et elle progressait en roue libre sur Internet, et même dans nos journaux d’information.
Voici les faits. A la mi-décembre 2010, une demande de réservation de salle émanant d’un chercheur de l’ENS m’a été soumise. Il s’agissait de réunir autour de Stéphane Hessel des normaliens et quelques personnalités pour débattre de la liberté d’expression. A cette requête, j’ai donné évidemment mon accord. Stéphane Hessel sera toujours accueilli dans notre école pour exposer ses idées et discuter avec nos élèves. J’ai eu maintes fois l’occasion de le lui dire.
Le 7 janvier, des amis m’ont transmis l’annonce de la réunion telle qu’elle circulait très largement sur de nombreux sites. Je regrette qu’aucun des articles qui ont consacré tant de colonnes à commenter ma décision n’ait jugé bon de reproduire cette affiche. Chacun aurait pu constater qu’il ne s’agissait aucunement d’une réunion interne à notre école entre Stéphane Hessel et des élèves, mais d’un meeting organisé par le collectif Paix Justice Palestine.org, qui soutient, entre autres, le boycottage des universitaires israéliens. L’appel largement diffusé laissait prévoir une assistance importante et totalement extérieure à l’école. J’ai aussitôt pris la décision d’annuler la réservation de la salle.
J’avais été trompée sur la nature exacte de cette réunion, ce qui est à soi seul un motif d’annulation. L’Ecole normale supérieure est un établissement de recherche et d’enseignement. Elle est aussi un lieu de débat, de réflexion, et de critique. Elle abrite de nombreux cercles d’études politiques. Y sont souvent organisées des réunions sur des sujets liés à l’actualité, y compris celui du Moyen-Orient, avec le souci d’une pluralité minimale de points de vue et le souhait d’un approfondissement dans la connaissance et la réflexion.
Ceux qui étudient et enseignent à l’ENS sont souvent engagés dans la réflexion politique, en cela ils prolongent la tradition de notre école. Mais ils n’avancent pas masqués, ils annoncent clairement la nature de la réunion qu’ils souhaitent organiser (interne, ou bien ouverte au public) et discutent avec nous de la façon dont nous pouvons, et parfois ne pouvons pas, l’accueillir. En particulier, nous ne souhaitons pas la tenue à l’école de meeting sans débat, où l’on ne fait que confirmer à plusieurs l’énoncé d’un point de vue.
J’ajoute qu’un rassemblement comme celui qui s’annonçait aurait très probablement, du moins c’est ainsi que j’en ai jugé - à tort ou à raison, je suis prête à en débattre -, entraîné des affrontements ; dans un tel cas, nous n’aurions absolument pas eu les moyens d’en assurer la sécurité. Entendre invoquer des motifs de sécurité fait souvent sourire, il est facile d’y voir un prétexte facile à produire. Mais tous ceux qui ont la charge d’un lieu qui accueille le public savent combien le souci de la sécurité est devenu obsédant, et aucun directeur d’établissement ne peut prendre raisonnablement le risque, même minime, d’un incident grave lorsqu’il a des raisons de le redouter.
Nous avons aussitôt fait part de cette décision au chercheur qui avait réservé la salle. Nous lui en avons expliqué les raisons. Nous lui avons proposé notre aide pour trouver rapidement un autre lieu dans Paris afin d’y tenir la réunion. Nous lui avons aussi fourni de nombreux contacts.
Voilà les faits, à première vue bien insignifiants. Cet épisode a toutefois provoqué une cascade d’articles et de prises de position , le plus souvent ignorantes de ce que je viens de rapporter. J’y ai reconnu l’expression des délices éprouvés à adopter la posture de victime et une surenchère de jugements édifiants. C’est ainsi que deux secrétaires nationaux du Syndicat de la magistrature parlent dans un article de "l’annulation, à la demande du CRIF, d’une conférence-débat qui devait se tenir à l’Ecole normale supérieure" (la présomption d’innocence est bien mal-en-point dans notre pays si même des magistrats jugent sans enquêter).
C’est ainsi encore que plusieurs professeurs de philosophie, anciens élèves de l’ENS, dont certains, du moins je le pensais, sont mes amis, s’indignent que le CRIF impose ses vues. Edifiant spectacle que celui de ces professeurs, "Et sur moi le soir tombe", qui, dans un jugement d’autorité que justifie à leurs yeux leur passé d’engagement politique, rappellent à l’ordre la directrice de leur chère école. Lui reprochent-ils sérieusement de n’avoir pas compris que dans la pensée de Stéphane Hessel se tenaient, non une bien-pensance à la fois critique et fort dogmatique, mais le souffle créateur de la pensée et la vision puissante des combats pour la liberté ?
J’ajoute, puisque cette tribune m’en donne l’occasion, que l’Ecole normale supérieure entretient des liens précieux d’un point de vue scientifique avec des universitaires et des équipes de recherche israéliennes. Aucune réunion publique appelant à les rompre n’aura lieu avec mon accord à l’ENS.
Depuis une semaine, on parle de l’Ecole normale supérieure dans la presse, et cela à propos de l’annulation de la réservation d’une salle. Que n’a-t-on plutôt traité des mutations de notre école et du rôle qu’elle veut aujourd’hui jouer dans la réflexion sur les filières d’élite, sur l’ouverture des enseignements à la recherche et à l’innovation et sur la capacité que peut avoir un établissement sélectif de reconnaître les talents ? Pourquoi n’a-t-on pas mentionné le combat que mène l’ENS pour la défense des valeurs liées au savoir, à la recherche et à la qualité de la transmission, aujourd’hui bien malmenées ?
Pourtant, l’enjeu est de taille car il s’agit de remédier à la plus redoutable forme de relégation sociale présente dans notre société et aussi de rappeler que des cultures sans savoir et sans étude deviennent vite des cultures somnambules. Puisqu’on parle depuis plusieurs jours de liberté d’expression, ne devrait-on pas d’abord en défendre la condition la plus sûre : l’accès à une éducation capable de former des esprits libres et critiques et le refus de l’oligarchie du savoir ? Là, ce sont de vraies victimes, mais des victimes sans voix, donc on les ignore.
Monique Canto-Sperber, philosophe, directrice de l’Ecole normale supérieure (rue d’Ulm)
Article paru dans l’édition du 28.01.11
Le monde
Pascal Boniface prône la destruction d'Israël, La croix refuse de publier la réponse de Raphaël Draï et de Shmuel Trigano.
Pascal Boniface et l’apologie de l’illégalité
Par Raphaël Draï, professeur émérite des Universités, et Shmuel Trigano, professeur des Universités, directeur de la revue Controverses (1).
Dans un article paru dans La Croix du 26 octobre, Pascal Boniface, directeur actuel de l’IRIS, tente de justifier les appels au boycott des produits en provenance d’Israël, avec les passages à l’acte violents qui s’ensuivent dans de nombreux lieux fréquentés par le public. Quoiqu’il prétend, ces appels sont lancés en violation flagrante de l’article 225, 1 et 2, du Code pénal qui punit leurs auteurs et complices d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. L’article 225 est d’une grande netteté compte tenu des conséquences de ces appels discriminatoires tant sur la paix civile dans notre pays qu’au plan international puisqu’ils risquent d’y être assimilés à des actes de belligérance caractérisés. Aucune considération tirée de la notoriété réelle ou supposée des auteurs de ces incitations particulièrement contagieuses à l’illégalité ne saurait en annuler le caractère illicite. Au contraire, le statut de parlementaire ou de haut fonctionnaire, voire de participant à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, constitue en la matière, comme c’est le cas, un élément aggravant. D’où en effet les plaintes parfaitement légales, elles, déposées en ce sens par le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme et son président, Mr Sammy Ghozlan, commissaire honoraire de Police, devenu l’une des cibles privilégiée des boycotteurs et de leurs organisations.
Ne pouvant se maintenir sur ce terrain, Pascal Boniface est acculé à l’invocation de la politique d’ « apartheid » dont serait coupable l’État d’Israël, assimilé par lui à une Afrique du Sud de triste mémoire. Ce procédé relève d’une « rhétorique de la souillure » délibérée qui ne supporte néanmoins aucune confrontation honnête et objective avec la réalité. C’est dans la plupart des pays arabes que les Juifs n’ont plus droit de cité et que les chrétiens vivent dans la peur. Il fait injure aux institutions politiques et judiciaires de l’État d’Israël et à son peuple, qui pourraient en remontrer aux états occidentaux par le rôle qu’y joue la Cour Suprême.
Le directeur de l’IRIS laisse clairement entendre que les soutiens de cet État actuellement sous la menace d’une triple guerre : terroriste, conventionnelle et nucléaire conforteraient en fait un État raciste et s’en défausseraient en accusant leurs critiques d’« antisémitisme ».Un pareil procédé donne une idée particulièrement préoccupante non seulement de la mentalité mais des compétences réelles de Pascal Boniface tant en matière de sociologie de la communauté juive que dans le domaine des Relations internationales. L’accumulation de sophismes sectaires n’a jamais équivalu à une connaissance effective de réalités jugées de haut, à des milliers de kilomètres de distance, comme si la France ne devait pas à son tour se défendre contre une menace terroriste quotidienne et ubiquitaire.
Il y a une décennie Pascal Boniface, donnant dans l’ethnologie électorale, s’était fait remarquer par une note au PS dans laquelle il préconisait le « délaissement » – usons d’un euphémisme- par ce parti de l’électorat juif au « profit de l’électorat musulman ». Il en est résulté sa mise à l’écart de ce parti. A présent il récidive en tentant de « découpler » antisémitisme et antisionisme afin que, selon ses vues, les critiques de l’État d Israël ne fassent plus l’objet d’un odieux chantage. Il devrait pourtant veiller aux effets de sa rhétorique. A force d’accumuler les arguments de la « causalité diabolique », pour reprendre l’expression de Léon Poliakov, cette rhétorique là risque de tourner à l’auto-justification personnelle et à l’apologie de la violation des lois en vigueur dans notre pays.
Il y aurait beaucoup à dire sur l’argumentaire de Pascal Boniface. De nombreux auteurs y ont déjà répondu, dont nous sommes, mais sans doute les écarte-t-il du fait de leur origine juive (mais tout de même Pierre André Taguieff…) de sorte qu’il ne les discute même pas. Nous relevons une phrase tout de même problématique: « antisémitisme et antisionisme ne sont pas assimilables. L'antisionisme est l'opposition à l'existence de l'État d'Israël » .Que signifie être « opposé à l’existence de l’Etat d’Israël », sinon prôner la légitimité de sa destruction. On peut imaginer que les Israéliens ne se feront pas harakiri et qu’ils s’opposeront à ce politicide. Il y a en Israël environ 6 millions de Juifs. C’est devenu la plus grande concentration de population juive du globe. 30 % des enfants juifs de la planète y résident. Que serait la liquidation de cet État sinon une extermination en masse du peuple juif frappé dans sa puissance même d’avenir ? Les lecteurs et lectrices de La Croix en jugeront.
Raphaël Draï, Shmuel Trigano
L’UNESCO n'est pas antisémite, elle veut juste effacer l'histoire Juive -
Guy Millière
L’UNESCO est une métastase de l’Organisation des Nations Unies chargée de la science, de l’éducation et de la culture. Il n’y a donc rien à en attendre, sinon le pire dans ces divers domaines. Les Etats-Unis, sous Ronald Reagan, s’en étaient retirés pour ne pas continuer à cautionner une institution soviétiforme, et ne pas avoir à financer des actions de propagande. Ils y sont ensuite revenus, ce qui n’a pas été la décision la plus judicieuse prise par les dirigeants du pays.
Depuis 2002, l’institution organise une journée de la philosophie chaque année. Cela pourrait n’avoir aucune importance, et cela n’en a d’ailleurs aucune. Cela sert à payer des gens qui n’ont rien à dire, pour qu’ils parlent à d’autres gens qui n’ont rien à dire. La bureaucrate qui a eu cette géniale idée, et l’a portée aux fins de se donner un rôle avantageux, a parlé de dialogue, de liberté, de dignité humaine, autrement dit, utilisé des mots qui sonnent bien et dont la signification est aisément réversible.
Comme s’il s’agissait pour l’institution de montrer qu’elle n’a vraiment aucun scrupule, il a été décidé que cette année, la journée de la philosophie serait organisée à Téhéran. Certains s’en sont scandalisés. Comment, ont-ils dit, parler de liberté dans un pays où la liberté est sans cesse bafouée ? Comment parler de dignité humaine dans une ville où siègent des dirigeants qui énoncent des intentions génocidaires ?
Pour ce qui me concerne, ce qui me paraît scandaleux est l’existence de l’UNESCO, l’argent qui s’y trouve gaspillé, la prétention ubuesque d’organiser une « journée de la philosophie » : qu’ensuite, on envisage d’aller philosopher à l’ombre d’Ahmadinejad et de Khamenei ne me semble pas plus grotesque que d’aller, par exemple, parler de liberté avec Fidel Castro ou de démocratie avec Kim Jong Il. Un philosophe allemand dont le nom m’est sorti de la tête et dont la pensée est très oubliable, a déclaré à cette occasion dans le New York Times, qu’il avait des « réserves » à l’idée d’aller parler dans la république islamique, mais qu’il avait aussi des « réserves » à l’idée d’aller parler en Israël : à sa place je n’aurais aucune réserve à l’idée d’aller parler dans la république islamique, et je montrerais même mes propos sur Israël pour me faire offrir un billet en première classe. J’insisterais même sur le fait que je suis allemand, et que si l’Allemagne n’avait pas été vaincue, il n’y aurait ni Israël ni problème juif. Avec cela, je serais invité à philosopher tout seul des jours entiers avec d’autres antisémites.
L’UNESCO qui n’est pas antisémite, mais qui n’a strictement rien contre le fait d’associer son sigle et les mots « philosophie » et « liberté » avec Ahmadinejad et Khamenei, est aussi en charge de la nomenclature des sites historiques sur la surface de la planète. Et elle vient de montrer qu’elle n’est pas antisémite du tout. Comment ? En demandant à Israël de retirer le Caveau des Patriarches à Hebron, de la liste des sites de l’héritage national juif. L’UNESCO n’aura pas à faire la même demande pour la Tombe de Rachel, car elle a déclaré au même moment, par la bouche d’un de ses membres, que la Tombe de Rachel était en réalité une mosquée. On peut se demander quand l’UNESCO déclarera que le peuple juif n’existe pas, qu’il n’y a jamais eu de culture juive, ou que le Kotel doit être détruit pour la plus grande gloire d’Allah et de Lénine réunis : nul doute que cela va venir. Viendra aussi le jour où l’UNESCO déclarera que toute la Palestine doit être judenrein, et qu’il y a une peuple palestinien installé sur place depuis cinq ou six mille ans.
Ce jour là, il sera possible de suggérer à l’UNESCO de faire davantage qu’organiser une Journée de la Philosophie à Téhéran : d’y installer son siège permanent. Le bâtiment stalinien qui enlaidit Paris depuis tant d’années et qui n’est, hélas, qu’un bâtiment hideux parmi tant d’autres, dans une ville qui garde quelques lambeaux de sa beauté passée, pourra se retrouver converti en habitations. Si personne ne veut venir habiter là, on pourrait envisager de le dynamiter et de faire un parking. Il n’y en a pas assez dans cette zone. Et un parking, ce serait autrement plus utile que le siège de l’UNESCO. Et tellement moins nuisible.
Guy Millière
pour Drzz info
Voici le discours, en français, du premier ministre du Canada, Stephen Harper, tenu le 1er novembre 2010. C’était un discours sur l’antisémitisme, prononcé devant des dizaines de personnalités politiques internationales.
Il y a deux semaines, j’ai visité l’Ukraine pour la première fois. Sur la place du massacre de Babyn Yar, je me suis rendu compte que je me tenais debout, dans un endroit ou le mal, dans sa forme la plus cruelle, la plus obscène et la plus grotesque, avait été déclenché. Et tandis qu’un mal de cette ampleur est indescriptible et inimaginable, il n’en est pas moins un fait réel, une réalité.
C’est un fait historique. Et c’est une réalité de notre nature qui fait que les humains peuvent choisir d’être inhumains. Tel est le paradoxe de la liberté. Ce super-pouvoir avec d’énormes responsabilités, de choisir entre le bien et le mal.
N’oublions pas que même pendant les heures les plus sombres de l’Holocauste, les hommes étaient libres de choisir le bien. Et certains l’ont fait. C’est la reconnaissance éternelle des Justes parmi les Nations. Et n’oublions pas que même aujourd’hui, il y a ceux qui voudraient choisir le mal et créer un nouvel holocauste. Ils le feront si rien n’est fait pour les arrêter. Le défi est aujourd’hui juste devant nous. En réponse à cette résurgence de l’ambivalence morale sur ces questions, nous devons parler clairement.
Les commémoration de la Shoah ne sont pas seulement un acte de reconnaissance historique. Elles doivent également être comprises et créer un engagement. Il faut comprendre que ces mêmes menaces existent aujourd’hui. Et s’engager à ce que la responsabilité de tous soit éveillée pour lutter contre ces menaces.
Aujourd’hui, dans de nombreuses régions du monde, les juifs sont de plus en plus soumis a des aces de vandalisme, à des menaces, aux insultes et aux mensonges d’un autre temps.
Permettez-moi d’attirer votre attention sur certaines tendances particulièrement inquiétantes.
L’antisémitisme a gagné sa place dans nos universités. Les étudiants juifs y sont attaqués. Et, à l’ombre d’une idéologie haineuse à vocation mondiale, celle qui vise la patrie juive comme un bouc émissaire, les juifs sont sauvagement attaqués partout dans le monde – comme à Mumbai en 2008.
Nous avons déjà vu tout cela par le passé. Et nous n’avons aucune excuse à la complaisance. En fait, nous avons le devoir de prendre des mesures. Et pour cela, nous devons commencer par balayer devant notre propre porte.
Au Canada, nous avons pris un certain nombre de mesures pour évaluer et combattre l’antisémitisme. Mais bien sûr nous devons aussi lutter contre l’antisémitisme au-delà de nos frontières. Nous devons reconnaître que, tandis que sa substance est aussi grossière qu’elle l’était par le passé, sa méthode de contagion est maintenant plus sophistiqué. Exploiter les disparates antisémites, les idéologies anti-américaines et anti-occidentales, l’antisémitisme moderne vise le peuple juif en ciblant la nation juive. L’antisémitisme moderne vise Israël, en tant que source d’injustice et de conflit dans le monde et utilise, de manière perverse, la langue des droits de l’homme pour le faire.
Nous devons sans relâche dénoncer ce nouvel antisémitisme tel qu’il est. Bien sûr, comme tout pays, Israël peut être soumis à la critique. Et comme tout pays libre, Israël se soumet à de telles critiques – c’est d’ailleurs un débat nécessaire pour la santé de la démocratie. Mais quand Israël, le seul pays au monde dont l’existence même est aujourd’hui menacée, est conspué de manière constante, critiqué et dénoncé, il me semble que nous sommes moralement obligé de prendre position. La Diabolisation, les Doubles standards, la Délégitimation, les 3 D, c’est une responsabilité que de leur tenir tête.
Et je sais, parce que j’ai des hématomes pour le prouver, qu’à l’Organisation des Nations Unies, ou dans toute autre instance internationale, la chose la plus facile à faire est simplement d’arriver sur l’estrade et de colporter cette fameuse rhétorique anti-israélienne, pour prétendre être honnête. Il y a beaucoup de choses à gagner en étant anti-israélien. Mais, aussi longtemps que je serais Premier ministre, que ce soit à l’ONU, à la Francophonie ou n’importe où ailleurs, le Canada sera dressera contre cela, quel qu’en soit le coût. Non seulement parce que c’est la bonne chose à faire, mais aussi parce que l’histoire nous montre, et l’idéologie de la mafia anti-israélienne nous le dit aussi, que ceux qui menacent l’existence du peuple juif sont, à plus long terme, un menace pour nous tous.
Plus tôt, j’ai parlé du paradoxe de la liberté. C’est la liberté qui nous rend humains. Que cela nous mène à l’héroïsme ou à la dépravation dépend de comment nous utilisons cette liberté.
Nous sommes des citoyens libres, mais aussi les représentants élus des peuples libres. Nous avons le devoir solennel de défendre les plus vulnérables, pour vaincre l’agresseur, pour protéger et promouvoir la dignité humaine, à la maison et à l’étranger. Aucun de nous ne sait si nous aurions choisi de faire le bien, dans les circonstances extrêmes, comme ce fut le cas pour les Justes. Mais nous le savons aujourd’hui, il y a ceux qui choisissent de faire le mal, si nous leurs laissons les mains libres. Ainsi, nous devons utiliser notre liberté maintenant, pour les combattre eux et leur antisémitisme, tous les jours.
Notre travail ensemble est un signe d’espoir, tout comme l’existence et la survie de la patrie juive est un signe d’espoir. Et c’est dans ces moments que l’histoire ne doit pas servir à avertir, mais à inspirer. Comme je l’ai dit lord du 60e anniversaire de sa fondation, l’État d’Israël est apparu comme une lumière, dans un monde émergent de l’obscurité profonde. Contre toute attente, la lumière ne s’est pas éteinte. Elle illumine vivement, soutenue par les principes universels qu’ont adoptés toutes les nations civilisées – la liberté, la démocratie, la justice.
En travaillant plus étroitement ensemble, dans notre famille des nations civilisées, nous affirmons et renforçons ces principes. Et nous déclarons notre foi dans l’avenir de l’humanité, dans la puissance du bien sur le mal.
Discours adapté en français par JSSNews.
COMMUNIQUE RAISON GARDER
Les membres de Raison Garder ont pris connaissance des déclarations publiques de l’actuel président du MRAP imputant à l’Etat d’Israël la conduite d’une politique « d’apartheid » justifiant les appels au boycott contre les produits en provenance de cet Etat ou commercialisés par lui (JDD du 10 octobre 2010).
Ils condamnent une nouvelle fois sans réserve, comme ils l’ont fait lors de leur assemblée du 4 octobre, les appels au boycott, direct et indirect, des produits provenant d’Israël et les actions d’intimidation entreprises contre les initiateurs des actions tendant à faire condamner judiciairement les auteurs de ces appels avec ceux qui les mettent en oeuvre.
Rappellent que ces appels illégaux et que les passages à l’acte qui s’ensuivent transgressent les dispositions du Code pénal en son article 225 (1 et 2), lequel expose de manière parfaitement claire à une peine de trois années de prison et à une amende de 45 000 euros leurs auteurs et quiconque, mu par une intention discriminatoire, entrave « l’exercice normal d’une activité économique quelconque ».
Rappellent la constance de la jurisprudence en ce domaine, depuis les tribunaux correctionnels et la Cour de cassation jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.
Soulignent que la transgression de ces dispositions et le mépris de cette jurisprudence ne sauraient être autorisées au titre de l’exercice de la liberté d’expression ou de la « défense » des droits de l’homme qui doivent ne pas être détournés de leur but et s’exercer de manière exemplaire dans le respect de la loi.
Soulignent également qu’aucune considération de caractère idéologique, proclamée de manière unilatérale et partisane, et relevant du seul débat politique, ne saurait justifier cette violation de la loi pénale surtout lorsqu’elle est le fait de parlementaires, nationaux ou européens, de responsables d’associations ou de personnalités ayant exercé des fonctions de haute responsabilité, politique, diplomatique ou administrative, seraient elles érigées au rang d’« icônes ».
Condamnent ces appels à l’illégalité assimilables au plan international à de véritables actes de belligérance et qui mettent en danger quotidiennement la paix civile
Pour nous écrire : raisongarder@dialexis.org
MOTION A FAIRE CIRCULER et REDIGEE PAR « RAISON GARDER »par le PROFESSEUR RAPHAEL DRAI.
Les participants à la réunion de RAISON GARDER du 4 octobre tiennent à exprimer leur vive préoccupation à la suite des attaques ad hominem visant Mr Sammy Ghozlan , Président du BNVCA , en raison des actions en justice intentées par le BNVCA contre les promoteurs des entreprises de boycott anti -israélien menées en France .
· Ils rappellent que ces actions judiciaires sont menées, tant sur le fond qu'au regard de la procédure suivie, dans le cadre strict de la législation de notre pays, notamment du fait de la violation de l'article 225 du Code pénal prohibant ces entreprises discriminatoires avec le climat d'intimidation et de violence qui les accompagne.
· Ils soulignent que la condition de parlementaire ou de responsable d'association exige d'autant plus le respect de ces dispositions, au lieu de leur transgression systématique et délibérée
· Ils soulignent en outre que les procédures en cours font toute leur place aux droits de la défense.
· Ils s’inquiètent à ce propos de l'ingérence dans la vie judiciaire française de députés et sénateurs algériens qui croient devoir prendre à partie nommément le président du BNVCA dans des termes particulièrement insultants .
· Ils expriment leur solidarité avec président du BNVCA et saluent par ailleurs ses efforts pour le progrès du dialogue inter - religieux et de la coexistence civile , notamment en Seine saint Denis saint Denis , efforts salué par tous les acteurs de ce dialogue .
APPRENEZ QUE DANIEL COHN BENDIT- SIGNATAIRE DE JCALL – INTERVENANT A LA CONFERENCE DE JCALL le 6 octobre dernier à Paris 9e.
TIENT UN DOUBLE DISCOURS D’ALLEGENCE à l’Autorité Palestinienne. JURANT DEVANT SES AMIS DE JCALL QU’IL EST L’AMI D’ISRAËL.
IL N’EST VISIBLEMENT PAS A UNE TRAHISON PRES, PUISQU’IL ADHERE et donc LEGALISE L’ACTION DE BOYCOTT DE L’ODIEUSE CAMPAGNE BDS, CONTRE LES PRODUITS ISRAELIENS. CETTE INFO A ÉTÉ REPETEE SUR RADIO JUDAIQUE FM ? TOUTE LA JOURNEE D’HIER.
CE DEPUTE VERT EUROPEEN, A SIGNE UN MANIFESTE EN SOLIDARITE AVEC SES AMIS DE LA GAUCHE (M. ROCCARD) ET GAUCHE EXTREME (VERTS, PCF,….), POUR FAIRE PRESSION SUR SAMMY GHOZLAN LUI SOMMANT, DE CESSER SES POURSUITES CONTRES LES INSTIGATEURS DE LA CAMPAGNE BDS. UN COMBLE. UNE TRAHISON. EXIGEONS DE CE MENTEUR-MANIPULATEUR SA MISE AU BANC DE LA COMMUNAUTE.
LISEZ LA SUITE CI-DESSOUS.
Joseph HATTAB
Joseph Hattab [mailto:hattab.j@free.fr]
Les dures leçons du désengagement de Gaza
Ces jours-ci marquent le 5e anniversaire du « désengagement », un euphémisme pour cacher l'expulsion douloureuse, début août 2005 de près de 10 000 habitants juifs de leurs maisons du Gouch Katif…
Il y a cinq ans, nous avons été les témoins de scènes déchirantes d'hommes, de femmes et d'enfants expulsés de leurs foyers dans le Gouch Katif par des soldats de Tsahal qui, dans l'absolu, auraient dû rester au dessus du débat politique. Ces Israéliens n'étaient pas des hors-la-loi. Ils avaient été envoyés sur place par des gouvernements israéliens, dans la plus parfaite légalité et aucune maison ni aucun balcon n'a été construit dans le Gouch Katif sans obtenir auparavant les autorisations conformes à la législation israélienne.
Cela fait cinq ans que des bulldozers israéliens ont reçu l'ordre de raser systématiquement ces maisons et que les corps de Juifs enterrés dans le cimetière du Goush Katif ont dû être exhumés.
Cinq ans déjà que nous avons vu les tristes images de ces enfants jetant un dernier regard sur ce qui était leur maison et leur école avant d'être conduits vers un avenir incertain…
Cinq ans, alors que l'hypothèse d'une évacuation de localités juives de Judée et Samarie reste plus actuelle que jamais, il est peut-être temps de dresser un bilan de ce drame.
Et d'emblée il ne faut pas s'y tromper. Car derrière les récents sourires échangés entre Barack Obama et Binyamine Nétanyaou à Washington, se cache un projet visant à favoriser la création d'un Etat palestinien sur des terres qui seraient entièrement vidées de Juifs. De facto, il s'agirait de se lancer dans un nouveau « désengagement » !
Il y a cinq ans, le gouvernement d'Ariel Sharon avait dû convaincre l'opinion israélienne que le pays serait plus en sécurité lorsque Tsahal aurait quitté Gaza, alors que ses soldats se battaient jour et nuit contre les incessants trafics de contrebande d'armes provenant d'Égypte et contre les terroristes qui tentaient de s'infiltrer en territoire israélien.
L'argument central brandi à l'époque par Sharon et ses conseillers consistait à dire qu'après un retrait unilatéral de Gaza, l'image de marque d'Israël au sein de la communauté internationale s'améliorerait et cette dernière n'hésiterait pas à se mobiliser aux côtés de l'Etat hébreu, si par la suite des roquettes devaient continuer à pleuvoir sur le territoire israélien. Or le résultat a été totalement différent : lorsqu'Israël a voulu riposter contre les tirs de missiles sur son territoire, lors de l'opération « Plomb durci »,c'est lui qui a été accusé de tirer en direction de ces écoles palestiniennes qui servaient d'abri aux terroristes du Hamas !
Cinq ans après, il s'avère que c'est Israël qui est montré du doigt à la moindre opération de légitime défense menée par Tsahal. C'est Israël qui est mis au ban de la communauté pour avoir arraisonné des bateaux pseudos « humanitaires » venus de Turquie pour protester soi-disant contre un bouclage qui pourtant n'a jamais provoqué de pénurie alimentaire dans Gaza !
Cinq ans après, jamais la situation diplomatique d'Israël n'a été aussi problématique, comme l'a confirmé l'ambassadrice sortante d'Israël aux Nations Unies dans un entretien sur la radio de Tsahal : « Ces derniers mois, notre situation est comparable à celle des années 70 alors que le sionisme était assimilé au racisme ! », a-t-elle expliqué.
Cinq ans plus tard, il est évident que c'est l'opération « Plomb durci » et le blocus de la bande de Gaza qui ont terni l'image d'Israël. De telle sorte que l'on peut avancer que sans retrait israélien unilatéral du Gouch Katif en août 2005, le Hamas n'aurait pas pu prendre le pouvoir dans Gaza, Israël n'aurait pas eu à lancer d'opérations pour juguler le terrorisme palestinien et par conséquent son image n'aurait guère été moins sombre qu'elle ne l'est aujourd'hui
Une seule conclusion s'impose : c'est bien le désengagement qui a mis en danger les Juifs de Sdérot, du Néguev, de Beer-Chéva, d'Ashkelon et de Kyriat Gat qui sont tous désormais à portée des roquettes palestiniennes. C'est le désengagement qui est la cause des critiques lancées contre Israël. Et ce, sans évoquer le sort dramatique des 10 000 Juifs évacués qui, comme l'a confirmé le récent rapport de la commission Matza, ont été littéralement laissés à l'abandon par les instances gouvernementales, faisant d'eux, « des réfugiés dans leur propre pays ».
Ce drame doit au moins servir de leçon. Il doit nous permettre de prévoir l'avenir et nous inciter dès aujourd'hui à entamer un profond débat public sur les répercussions dramatiques sécuritaires et sociales que pourraient avoir de nouvelles évacuations d'implantations juives en Judée et Samarie au sein de la société israélienne.
Par La rédaction d'Hamodia,
No 131 21 juillet 2010, evenement
Thierry COULOM,
Adjoint au Maire de Nancy - UMP
Bravo au Hamas qui a réussi à faire en sorte que toutes les Démocraties du Monde condamnent la seul démocratie du proche orient : Israël.
je n'entends pas les protestataires sur le blocus de Gaza par l'Egypte! comme d'habitude c'est au nom du respect des peuples opprimés qu'on condamne Israël
mais si on ne condamne pas l'Egypte pour le même blocus, n'y aurais t il pas le commencement d'une preuve qu'il y a dans tout ceci un brin
d'antisémitisme?
je pense que nous sommes de grands hypocrites et que nous ferions exactement la même chose que les israéliens si demain à Monaco des terroristes prenaient
le pouvoir, nous envoyaient des roquettes et que des bateaux approchaient du port pour les réapprovisionner sans montrer qu'il ne s'agit que de marchandises de type
humanitaire.
Sommes nous devenus des pleutres au point de soutenir des terroristes de peur qu'ils ne nous visent et d'abandonner un peuple ami entouré d'ennemis qui
disent officiellement qu'ils veulent sa destruction (Iran, hesbollah, Hamas).
facile à ceux qui regardent à la télé de vilipender Israël mais moins facile si c'était eux qui se trouvait sous la menace de ces extrémistes.
Tout ces commentaires d'indignation m'écœurent profondément, je ne suis pas juif mais tous les démocrates seront toujours mes amis et tous les terroristes
mes ennemis.
Avec la permission de l'auteur
1 juin 2010 10h10
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Les idiots utiles de J Call -
Guy Millière
Le 3 mai prochain, sera organisée, à Bruxelles, une soirée destinée au lancement de J-Call, « l’appel à la raison des juifs européens ». Y participeront des gens qui s’égarent gravement, et qui s’apprêtent à occuper la position des « idiots utiles ». S’ils persistent, je devrai considérer qu’il s’agit d’idiots utiles consentants et sachant ce qu’ils font.
De quoi s’agit-il ? Sous prétexte d’un appel à la « paix », de déstabiliser le gouvernement d’Israël, et, dans un moment où Israël est l’objet de pressions sans précédents exercées non plus seulement par l’Union Européenne, mais par l’administration la plus anti-israélienne que les Etats-Unis aient connu depuis 1948, d’ajouter aux pressions existantes celles de juifs européens se prétendant « amis d’Israël » et, au delà, de diviser ceux qui soutiennent Israël, et de semer la confusion.
Au centre de cet appel, il y a un texte, qui relève de bien davantage que l’aveuglement volontaire et qui me fait penser au morceau de papier que Chamberlain et Daladier ont brandi à Münich, après avoir rencontré le « chancelier Hitler » en 1938.
Derrière cet appel, il y a une organisation américaine qui se prétend être une « nouvelle organisation juive de soutien à Israël », et qu’Alan Dershowitz, qui a soutenu Obama avant de découvrir qu’il avait affaire à un imposteur, a appelé, « le lobby anti-israélien ».
Je regrette profondément de voir figurer, parmi les noms des signataires de l’appel, des gens pour qui j’ai, a priori, de l’estime. Je veux bien penser qu’ils ont été trompés, qu’ils s’en apercevront vite, et cesseront de cautionner ce qui ne peut l’être par des gens estimables.
Je ne pouvais, en tout cas, rester silencieux vis-à-vis de ce que je considère comme une action néfaste et perverse en un moment particulièrement mal choisi. Je reviendrai dans de prochains articles sur le vrai visage de J Street, et je le ferai avant le 3 mai.
J’ajouterai ici seulement quelques points, qui constituent ma réponse au texte :
-Israël fait partie de l’identité de tous les êtres humains qui discernent ce que le peuple juif et le judaïsme ont apporté à la civilisation. L’avenir et la sécurité d’Israël devraient concerner tous les êtres humains attachés à la démocratie, aux droits humains, à la liberté et à la dignité.
-l’existence d’Israël est mise en danger non pas par les actions d’Israël et de son gouvernement, mais par la haine sans répit que lui vouent des ennemis imprégnés de racisme, d’esprit totalitaire et de volontés exterminationnistes. Ce danger se trouve renforcé par tous ceux qui, plutôt que de dénoncer les discours islamo-fascistes du gouvernement iranien, du Hezbollah, du Hamas et, le plus souvent, des dirigeants de l’Autorité Palestinienne, passent rapidement sur ces discours pour se joindre au chœur de ceux qui condamnent Israël. L’existence d’Israël se trouve particulièrement mise en danger lorsque des « amis » d’Israël reprennent le mot d’ »occupation » : arrive-t-il à ces « amis » de se demander pourquoi ils sont contre l’épuration ethnique partout ailleurs sur terre, mais en faveur de l’épuration ethnique dès lors qu’il s’agit des terres « palestiniennes» qui, semble-t-il, sont « occupées » dès lors que des juifs entendent y vivre (et sans doute libres lorsqu’elles sont pures de toute présence juive).
-l’avenir d’Israël passe par une paix qui remplirait des conditions permettant une paix véritable. Une paix n’est pas possible avec des organisations terroristes qui prônent la destruction et la « lutte armée » et non la coexistence pacifique. Elle n’est pas possible avec des gens qui honorent des assassins tels Dahlia Moghrabi et les appellent non pas assassins mais « martyrs ». Elle n’est pas possible avec l’éducation que reçoivent les enfants de Gaza sous la coupe du Hamas, et les enfants relevant de l’Autorité Palestinienne. Le slogan « deux Etats pour deux peuples » est digne, en sa débilité de ceux élaborés autrefois par la propagande stalinienne : ce qui manque dans ce slogan est la nature des Etats en question et les aspirations des peuples en question, auxquelles contribuent, outre l‘éducation, les réseaux d’information. Un Etat démocratique à côté d’un Etat voyou nouvellement créé, cela ne crée par la paix, mais la guerre sous un autre nom. Un peuple voulant la paix à côté d’un peuple à qui on inculque une haine antisémite sanguinaire et qu’on récompense pour cela, cela ne crée par la paix non plus. L’avenir d’Israël passe par le fait que des gens qui se prétendent « amis d’Israël » cessent de colporter des mensonges démographiques (les juifs ne risquent pas d’être minoritaires dans leur propre pays, sauf si on reprend les statistiques palestiniennes, qui sont aussi fiables que ceux des plans quinquennaux soviétiques et si on accepte un « droit au retour » qui, lui-même repose sur des bases aussi fausses qu’un plan quinquennal soviétique), et cessent de stigmatiser Israël en parlant de « déshonneur israélien », mais jamais du déshonneur que constitue le fait pour les dirigeants du « deuxième peuple » de pratiquer sans cesse le double discours, l’incitation et l’exaltation de la violence, et le recours massif à la corruption et à des pratiques dictatoriales.
-une paix véritable implique non pas une « pression » exercée sur « deux parties », mais que les conditions d’une paix véritable soient remplies : établir une équivalence entre un gouvernement démocratique et un peuple qui veut la paix véritable, d’un côté, et d’un autre côté un gouvernement d’Etat voyou et un peuple incité à la haine et au meurtre équivaut à ignorer volontairement qu’un gouvernement d’Etat voyou et un peuple incité à la haine et au meurtre ne sont susceptible de céder à aucune pression, sauf si on leur fait comprendre les conséquences de leur attitude en leur coupant les vivres, et à vouloir exercer des pressions sur le gouvernement démocratique et le peuple qui veut la paix véritable aux fins d’espérer vainement apaiser la partie adverse et de lui permettre d’avancer vers ses fins.
-un règlement raisonnable n’est possible qu’avec des gens raisonnables : reconduire des fanatiques assoiffés de sang à la raison ne peut être rapide. Ce qui peut reprendre rapidement avec des gens qui penseraient raisonnables des gens déraisonnables, ce serait, le cas échéant, une campagne de meurtres d’Israéliens, ce qu’aucun gouvernement israélien raisonnable ne pourrait admettre.
-respecter la souveraineté du peuple israélien implique de le laisser effectivement exercer sa souveraineté, et non pas de tenter, de manière méprisante et condescendante, de lui suggérer que ce sont des intellectuels de gauche européen qui, depuis leur bibliothèque et leur bureau, vont concevoir la « bonne décision ». Penser que des intellectuels de la gauche européenne bien pensante savent mieux que le gouvernement d’Israël ce que sont les « intérêts véritables d’Israël » excède le mépris et la condescendance, et atteint le degré suprême de la cuistrerie.
-la survie d’Israël ne dépend pas de la création d’un Etat confié à l’Autorité Palestinienne et au Hamas, mais de la défaite de l’islam radical et d’un retour à la vérité historique et politique. Un Etat palestinien existe déjà et s’appelle la Jordanie. Un deuxième Etat palestinien ne serait souverain et viable que s’il reposait, au préalable, sur un changement de régime dans l’ensemble des territoires régis par des arabes Palestiniens. Dans les conditions actuelles, il ne serait ni souverain ni viable, et, je le dis en prenant date, il ne verra donc pas le jour, sinon dans la tête d’intellectuels de gauche bien pensants cherchant à se donner je ne sais quelle bonne conscience dans les salons européens sur le dos d’Israël.
Quand je vois certains « amis d’Israël», il m’arrive de me dire que l’avantage des ennemis déclarés d’Israël est de ne pas avancer masqués. Avec de tels « amis », on pourrait presque dire qu’Israël n’a pas besoin d’ennemis.
Guy Millière
Quand Israël a tenu tête à Washington
par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com
6 avril 2010
Version originale anglaise: When Israel Stood Up to Washington
A mesure que les tensions entre les Etats-Unis et Israël atteignent un degré d'intensité inconnu [jusqu'ici], elles rappellent une série de tensions qui se produisirent il y a près de trente ans, quand Menachem Begin et Ronald Reagan avaient la charge de leur pays. Contrairement aux excuses répétées de Benyamin Netanyahou, Begin adopta une approche très différente.
Le déroulement des évènements commença avec la déclaration du dictateur syrien Hafez El-Assad selon laquelle il ne voulait pas faire la paix avec Israël « même dans cent ans », déclaration à laquelle Bégin répondit en faisant des hauteurs du Golan une partie d'Israël, mettant fin à l'administration militaire qui avait gouverné ce territoire depuis que les forces israéliennes l'arrachèrent à la Syrie en 1967. La législation à cet effet fut facilement adoptée par le Parlement d'Israël le 14 décembre 1981.
Menachem Begin avec Samuel Lewis à une occasion plus amicale en mai 1977.
Cependant, cette mesure se produisit deux semaines seulement après la signature d'un accord stratégique de coopération américano-israélien, ce qui suscita de la part de Washington une intense irritation.
A l'initiative du Secrétaire d'Etat, Alexander Haig, le gouvernement américain suspendit cet accord tout juste signé. Un jour plus tard, le 20 décembre, Bégin convoque Samuel Lewis, l'ambassadeur américain à Tel Aviv, pour lui passer un savon.
Yehuda Avner , un ancien conseiller de Begin, décrit l'ambiance [qui régnait] et fait le commentaire de cet épisode : « Quand Washington bridait et Begin explosait ». Il le raconte en ces termes : « Le Premier ministre invita Lewis à prendre place; rigide, il se leva pour atteindre une pile de papiers sur la table à côté de lui, les mit sur ses genoux et [adopta] une expression figée sur son visage devenu comme de la pierre et une voix dure comme l'acier. »
Begin commença par « une énumération tonitruante des perfidies perpétrées par la Syrie au cours des décennies[précédentes] » Il termina par ce qu'il qualifia de « message très personnel et urgent » adressé au président Reagan (disponible sur le site du ministère israélien des Affaires étrangères.)
« Trois fois au cours des six derniers mois, le gouvernement américain a « puni Israël » commença Begin. Il énuméra ces trois occasions : la destruction du réacteur nucléaire irakien, le bombardement du siège de l'OLP à Beyrouth et maintenant la législation sur les hauteurs du Golan. Tout au long de cet exposé, selon Avner, Lewis tentait d'intervenir, mais sans succès « non pas vous punir, Monsieur le Premier ministre, simplement suspendre »…
« Excusez-moi, Monsieur le Premier Ministre, ce n'était pas.. » « Monsieur le Premier ministre, je dois vous corriger » et « Ce n'est pas une punition, Monsieur le Premier ministre, il s'agit seulement d'une suspension jusqu'à ce que…»
Donnant libre cours à sa colère, Béguin s'appuyait sur un siècle de sionisme.
Quel genre d'expression est-ce « punir Israël » ? Sommes-nous un Etat vassal du vôtre ? Sommes-nous une république bananière ? Sommes nous des jeunes de quatorze ans à qui, s'ils ne se comportent pas correctement , il faut taper sur les doigts ? Permettez-moi de vous dire de qui ce gouvernement est composé. Il est composé de personnes dont la vie a été vouée à la résistance dans la lutte et la souffrance. Vous ne nous effraierez pas avec des « châtiments ». Celui qui nous menace nous trouvera sourds à ses menaces. Nous sommes seulement disposés à écouter les arguments rationnels. Vous n'avez pas le droit de « punir » Israël –et je proteste contre l'utilisation même de ce terme.
Dans sa plus cinglante attaque contre les Etats-Unis Begin contestait le côté moralisateur américain à propos des victimes civiles lors de l'attaque israélienne sur Beyrouth.
Vous n'avez aucun droit moral de nous donner des leçons au sujet des victimes civiles. Nous avons lu l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et nous savons ce qui s'est passé pour les civils lorsque vous avez pris des mesures contre l'ennemi. Nous avons lu aussi l'histoire de la guerre du Vietnam et votre expression « compter les cadavres »
Se référant à la décision américaine de suspendre l'accord récemment signé, Begin annonça que « [son] peuple avait vécu 3.700 années sans un protocole d'entente avec l'Amérique – et il continuera à vivre 3700 années. » Sur un plan plus terre à terre, il cita Haig déclarant au nom de Reagan que le gouvernement serait disposé à acquérir pour une valeur de 200 millions de dollars d'armement israélien et autres équipements.
« Maintenant vous dites qu'il n'en sera pas ainsi. Il s'agit donc d'une violation de la parole du président. Est-ce habituel ? Est-ce correct ?
Rappelant la lutte récente du Sénat américain à propos de la décision de vendre des avions AWACS à l'Arabie saoudite, Begin fit remarquer « Cela fut accompagné d'une laide campagne d'antisémitisme ». A titre d'illustration, il mentionna trois exemples : les slogans « Begin ou Reagan » et « Nous ne devrions pas laisser les Juifs déterminer la politique étrangère des Etats-Unis », plus les calomnies que des sénateurs comme Henry Jackson, Edward Kennedy, Robert Packwood et Rudy Boschwitz « ne sont pas des citoyens loyaux ».
Répondant aux demandes que la loi sur les hauteurs du Golan soir annulée, Begin remonta à l'origine du concept même d'annulation à « l'époque de l'Inquisition » et il rappela à Lewis que
Nos ancêtres allèrent au bûcher plutôt que d' « annuler » leur foi. Nous ne sommes pas en train d'aller au bûcher. Dieu merci. Nous avons assez de force pour défendre notre indépendance et pour défendre nos droits..S'il vous plaît, soyez aimable de bien vouloir en informer le Secrétaire d'Etat que la loi sur le plateau du Golan restera en vigueur. Il n'y a aucune force sur terre qui puisse entraîner sa résiliation.
Menachem Begine en consultation avec Yehuda Avner.
La séance se termina sans que Lewis réponde. Comme Avner raconte
« Face à ce barrage inflexible qui aux yeux de l'ambassadeur apparaissait quelque peu hyperbolique et, en partie, même paranoïaque, il ne voyait pas l'utilité de continuer, aussi prit-il congé. »
Commentaires : (1) La fin de 1981 a marqué le point le plus bas dans les relations israélo-américaines sous l'administration Reagan. En particulier, la coopération stratégique fit des progrès dans les années qui ont suivi.
(2) Le site web du ministère appelle l'explosion de Bégin « un geste sans précédent », ce à quoi j'ajouterai , non seulement sans précédent mais aussi jamais répété.
(3) Le sens qu'avait Begin du destin, combiné a une éloquence grandiose qui l'avait poussé à répondre aux divergences de la politique actuelle en invoquant 3700 années d'histoire juive, l'inquisition, la guerre du Vietnam et l'antisémitisme américain. Dans le procès, il changea les termes de la dispute.
(4) Malgré la vive altercation avec Begin, son attaque cinglante a accru la fierté et amélioré la position d'Israël
(5) Les hommes politiques dans d'autres pays attaquent très souvent les Etats-Unis. En effet, Hamid Karzaï, le président de l'Afghanistan l'a fait la semaine dernière. Mais son but est de convaincre ses compatriotes qu'il n'est pas, en fait, un politicien entretenu. Cela diffère fondamentalement de Begin affirmant la dignité d'Israël.
(6) Il est difficile d'imaginer un autre homme politique israélien, y compris Benyamin Netanyahou, qui oserait lancer une attaque verbale comme celle de Begin.
(7) Pourtant, cela pourrait être justement ce dont Israël a besoin.
Mise à jour du 6 avril 2010 . Un lecteur, Charles Gruenspan, fait remarquer que Ariel Sharon fait un écho lointain à la « république bananière » de Begin, dans ses propos du 4 septembre 2001, lorsqu'il a fait sa déclaration de la Tchécoslovaquie.
Aujourd'hui, Israël a subi une autre attaque terroriste palestinienne odieuse qui a fait beaucoup de victimes : trois morts et sept blessés. Tous les efforts pour parvenir à un cessez-le feu ont été torpillés par les Palestiniens. Le feu n'a pas cessé, même pas pendant une journée.
Le cabinet a donc donné instruction à nos forces de sécurité de prendre toutes les mesures nécessaires pour la complète sécurité des citoyens d'Israël. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
Nous sommes actuellement au milieu d'une campagne diplomatique complexe et difficile ; je demande aux démocraties occidentales , et en premier lieu au chef de file du monde libre – les Etats-Unis- : ne répétez pas l'erreur terrible
de 1938, quand les démocraties éclairées européennes ont décidé de sacrifier la Tchécoslovaquie pour « une solution temporaire pratique ». Ne tentez pas d'apaiser les Arabes à nos frais. C'est pour nous inadmissible.
Israël ne sera pas la Tchécoslovaquie. Israël luttera contre le terrorisme.
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
transmis aimablemet par annieclaudeChouraqui
L'Autorité Palestinienne Continue à Voler des Centaines de Millions, Alors Que le Hamas Est En Train de Prendre le Pouvoir
Par Khaled Abou Toameh
Middle East and Terrorism - 27/02/10
Traduit par Albert Soued pour www.nuitdorient.com
Les pays donateurs doivent encore répondre aux révélations faites par Fahmi Shabaneh, l'ex-chef du Renseignement Palestinien. Il vient d'annoncer que les dirigeants de l'Autorité Palestinienne continuent d'encaisser dans leurs poches des millions $ venant de l'aide financière accordée aux Palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza.
Shabaneh a exprimé sa frustration devant la manière avec laquelle les médias internationaux ont traité ses révélations : "Est-ce que les Américains, les Européens, les Arabes s'en fichent de l'argent qui leur est volé ? S'ils continuent à détourner leur regard devant la corruption de l'Autorité Palestinienne, le Hamas va certainement prendre le pouvoir en Cisjordanie, de la même façon qu'il l'a fait à Gaza !"
Shabaneh dirigeait l'unité anti-corruption du département du Renseignement Général. Un mois après qu'il eut révélé dans une interview exclusive au Jerusalem Post que des proches et fidèles collaborateurs de Mahmoud Abbas avaient détourné à leur profit, dans des comptes personnels, des centaines de millions $, les responsables occidentaux continuent à cacher leur tête dans le sable.
Et les médias étrangers continuent de couvrir cette histoire comme si le bureau de Mahmoud Abbas était le siège d'un simple scandale sexuel – se référant à une vidéo montrant Rafik Husseini, directeur de cabinet de Mahmoud Abbas, nu dans la chambre à coucher d'une femme, vidéo également révélée par Shabaneh.
Voici quelques exemples de la dilapidation de l'aide internationale qui a atterri dans les poches de "voleurs et de voyous" du cercle intime de Mahmoud Abbas.
- Des milliers de fonctionnaires dont les noms apparaissent dans les registres de l'Autorité Palestinienne (AP) n'existent pas en réalité, ou n'ont jamais mis les pieds à leur travail. On décompte 150 000 fonctionnaires enregistrés sur la feuille de paie de l'AP et payés par des gouvernements occidentaux et arabes. L'enquête menée par Shabaneh montre que des responsables officiels au niveau du Président et le ministre des Finances détournent tous les mois des millions $ vers des comptes personnels.
- Juste avant les élections parlementaires de Janvier 2006, les Etats-Unis ont donné 3,2 millions $ au Fatah pour l'aider à améliorer son image auprès du peuple, dans le but d'empêcher le Hamas de gagner. Or le Hamas a néanmoins gagné à Gaza. L'enquête de Shabaneh a montré que l'argent avait été donné à une agence de publicité appartenant à la famille Abbas et que les sommes se sont volatilisées.
- Un ancien ministre de l'AP a convaincu Mahmoud Abbas et son prédécesseur Yasser Arafat de lui donner 5 millions $ de l'aide internationale, dans le but d'acheter des terrains à vendre à Jérusalem, avant que les Juifs ne s'en emparent… L'enquête a montré que ce ministre a déposé cette somme dans un compte bancaire personnel et, depuis, il a construit une grande et luxueuse villa, dans les faubourgs de la capitale.
- Shabaneh a aussi trouvé que A'zzam al-Ahmed, conseiller de haut niveau de Mahmoud Abbas et officiel du Fatah, a soutiré 1,5 million $ d'Arafat et d'Abbas, sous le même prétexte d'achat de terrains. Avocat de l'OLP en Jordanie, le frère d'A'zzam est également suspecté d'avoir détourné à son profit des millions $ de l'argent de l'AP sous les même prétextes fallacieux de terrains à acheter.
- Shabaneh a découvert qu'un ex-ministre des Finances de l'AP a déposé 8 millions $ dans un compte personnel. S'en inquiétant, on lui a signifié de s'occuper de ses affaires.
Ces exemples sont parmi des centaines de cas traités par Shabaneh qui est aujourd'hui un homme "recherché" par la police palestinienne pour "collaboration" avec l'ennemi.
Shabaneh maintient ses accusations, ayant sous la main tous les documents et dossiers les étayant. Il insiste sur le fait qu'à ce jour, les dirigeants et les représentants de l'AP continuent à voler le peuple, en détournant une grande partie de l'aide internationale.
"Ce n'est pas à cause du scandale sexuel seulement", insiste Shabaneh, car ce scandale n'est que le sommet de l'iceberg. Depuis que M Abbas l'avait nommé il y a 6 ans comme chef anti-corruption, Shabaneh a réuni des dossiers pouvant incriminer des douzaines de hauts dirigeants de l'AP, en plus des 2 fils de M Abbas, Yasser et Tareq.
"J'avoue ne pas bien comprendre qu'en Occident on traite cette question importante comme s'il s'agissait simplement d'hommes qu'on a surpris dans le lit d'une femme"
Pendant ce temps Mahmoud Abbas ne paye plus le salaire de Shahadeh pour le punir d'avoir parlé contre lui et la corruption, alors que le mutisme des médias et de la Communauté Internationale prépare le lit du pouvoir au Hamas.
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Peres à Berlin, Netanyahou à Auschwitz, Lieberman à Budapest et Edelstein au siège de l’ONU à New York, tous planifient d’attaquer le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza lors de la journée internationale de la Shoah. « Ce
n’est pas une connexion facile, mais nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé, » déclare le ministre de l’information.
Israël va lancer une attaque contre le rapport Goldstone lors de la journée de la Shoah. Le monde marquera la journée internationale de la Shoah ce mercredi. Lundi, le président Shimon Peres s’envolera pour Berlin et le premier ministre Benyamin Netanyahou partira pour visiter le camp de la mort
d’Auschwitz en Pologne. Ils seront joints par le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman à Budapest et le ministre de l’information Yuli Edelstein à New York.
Avant sa rencontre avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, Edelstein a fait référence au rapport accusant Israël de crimes de guerres à Gaza, le qualifiant « d’antisémite ».
L’échelon politique israélien planifie de dénoncer le rapport Goldstone lors de la Journée Internationale de la Shoah, spécifiquement ce jour-là, afin de mettre le doigt sur cette tendance antisémite qui accuse les victimes des roquettes palestiniennes.
Le ministre de l’information devrait dire au chef de l’ONU que ce rapport « ne doit pas être l’expression du nouvel antisémitisme, qui est dirigé contre les soldats israéliens. »
Israël a prévu de rendre publique le 29 janvier sa version des incidents pour lesquels le pays a été accusé d’avoir commis des crimes de guerre lors de l’opération à Gaza. Ce rapport, qui est en cours de finalisation, réfute bon nombre des accusations du juge Goldstone contenues dans le rapport qui a été adopté par le conseil des droits de l’homme à Genève, et discuté par l’assemblée générale à New York.
Dans certains cas, pour des mauvaises conduites de la part de soldats de Tsahal, Israël présentera les actions prises contre ceux responsables de ces actes.
Israël va soutenir que le rapport est trompeur et faux, comme le ministre Edelstein l’a déclaré avant son départ pour New York.
« La connexion entre le rapport Goldstone et la journée internationale commémorant la Shoah n’est pas une chose facile. Cependant, d’un autre côté, nous devons apprendre les leçons du passé. Rappelons-nous de tous ceux qui considéraient Hitler comme un clown et qui disaient que toutes les sombres prédictions des années 30 étaient un non-sens. »
« Parmi tous les jours de l’année, ce jour de mémorial de la Shoah marquera aussi la bataille contre l’antisémitisme global, et c’est ce jour que nous devons discuter de cette connexion, car aujourd’hui les soldats de Tsahal sont accusés de voler des organes, d’assassiner des enfants et de violer des
femmes. »
Selon Edelstein, « depuis la fin de la seconde guerre mondiale et l’établissement de l’état d’Israël, l’antisémitisme n’est plus dirigé contre
les juifs mais contre Israël et les israéliens. Le rapport Goldstone, les publications en Suède a propos de vols d’organes et d’autres informations de ce type, sont tout simplement un style d’antisémitisme. »
Il a ajouté que le secrétaire général de l’ONU doit « arrêter ce phénomène grave dans un rapport qu’il présentera. Il ne doit pas aider ceux qui ont transformé les victimes de milliers de missiles en criminels de guerre. »
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URGENT IL FAUT RÉAGIR
Mercredi 13 janvier 2010 à 20 h 35, puis mercredi 10 février 2010 à 20h35 France Ô, une chaîne du groupe France Télévision va diffuser un documentaire de propagande en faveur du mouvement terroriste Hamas. Appelé “Gaza-Strophe”, le documentaire est un plaidoyer à charge contre l’existence de l’Etat Hébreu. On y verra notamment des interviews factices de comédiens qui affirment que les soldats israéliens tuent délibérément des enfants sous prétexte qu’ils sont musulman, on y entendra les thèses les plus antisémites qu’il soit, on y découvrira un Gaza complètement soumis à la volonté des israéliens. Pour exprimer votre indignation écrire à France télévision :http://www.rfo.fr/contacter-rfo/
OU http://www.rfo.fr/contact/form1_questionsemiss.php?chaine=rfo
Le reportage qui décrit Israël comme un état colonialiste, raciste, anti-musulman, affirme à mot-couvert qu’Israël n’a, en rien, le droit de se défendre des milliers de roquettes qui tombent sur Israël.
Réalisé par Samir Abdallah, un danois d’origine égyptienne le film a pour seul objectif d’appuyer le rapport anti-israélien Goldstone. D’ailleurs, sur le site du film, les visiteurs ont l’opportunité de le télécharger directement.
Et tout comme ce rapport biaisé, le film suit le parcours de “combattants des droits de l’homme” qui dénoncent Israël dès qu’ils le peuvent. En fait, il s’agit là de membres du PHCR (Palestinian Committee for Human Rights), assez connu pour son soutien matériel et moral envers les membres du Hamas. D’ailleurs, cette “association” a été accusée à plusieurs reprises de soutenir le terrorisme aveugle des islamistes. Si l’on ajoute à cela, la diffusion d’images tournées par le Hamas en plein c œur de la contre-offensive défensive israélienne, on trouve la recette idéale pour faire monter les tensions communautaires en France (et pour cause, seuls les gazaouis étaient autorisés à entrer dans la bande de Gaza pendant Plomb Durci. De plus, aucun journaliste étranger n’était à l’intérieur des frontières gazaouis pendant cette contre offensive… Et seules les personnes riches, très souvent affiliés au Hamas peuvent avoir du matériel de tournage professionnel pour tourner la guerre comme si vous y étiez. Conclusion: les images ont étés tournés par le Hamas).
Et comme si cela ne suffisait pas, France Ô vous propose après la diffusion de cette propagande de 55 minute, un autre documentaire: “Le rêve arabe”. Un film pour tenter de comprendre les origines de la colère du monde arabe à l’égard de l’occident.
Décidément, France Télévision devient vraiment un placard à poubelle ou la propagande sans droit de réponse (puisque la soirée est entièrement consacré à la négation du droit d’existence et de défense d’Israël) devient courante. Et dire qu’il y a encore des français qui payent ce genre de brûlot antisémite en acceptant la redevance TV!
Source : le Blog :JSSNews.com <http://jssnews.com/>
http://jssnews.com/2010/01/12/le-13-janvier-france-tv-se-fera-porte-parole-du-hamas/ <http://jssnews.com/2010/01/12/le-13-janvier-france-tv-se-fera-porte-parole-du-hamas/>
http://franceo.rfo.fr/ <http://franceo.rfo.fr/> voir programme sur: http://www.programme-tv.net/culture-infos/1930077-gaza-strophe-le-jour-d-apres/# Le site internet de ce film :
http://www.gaza-strophe.com/index.html <http://www.gaza-strophe.com/index.html>
Gaza-strophe 20h35
Abu Samer et Joker, deux militants du Centre palestinien des droits de l’Homme de Gaza, guident les deux réalisateurs tout le long de l’étroite bande de Gaza, sur les traces des chars israéliens. Des dizaines de témoins de la guerre israélienne de 22 jours contre Gaza (du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009) témoignent devant la caméra. Leurs récits frappent par la précision des faits et nous font entrer dans le cauchemar palestinien. Ils sont complétés par des images, dont certaines sont insoutenables, tournées sous le feu de l’offensive israélienne par plusieurs cameramen palestiniens. Certaines sont insoutenables. Elles hantent les cauchemars de nos amis, et les nôtres aussi.
Pour prolonger la réflexion, France Ô vous propose à 21h30 le documentaire « Le rêve arabe ». Un film pour tenter de comprendre les origines de la colère du monde arabe à l’égard de l’occident.
Réalisation : Samir Abdallah et Kheridine Mabrouk
Production : Iskra/L’Yeux Ouverts/France Télévisions pôle RFO
Durée : 55mn
Peres à Berlin, Netanyahou à Auschwitz, Lieberman à Budapest et Edelstein au siège de l’ONU à New York, tous planifient d’attaquer le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza lors de la journée internationale de la Shoah. « Ce
n’est pas une connexion facile, mais nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé, » déclare le ministre de l’information.
Israël va lancer une attaque contre le rapport Goldstone lors de la journée de la Shoah. Le monde marquera la journée internationale de la Shoah ce mercredi. Lundi, le président Shimon Peres s’envolera pour Berlin et le premier ministre Benyamin Netanyahou partira pour visiter le camp de la mort
d’Auschwitz en Pologne. Ils seront joints par le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman à Budapest et le ministre de l’information Yuli Edelstein à New York.
Avant sa rencontre avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, Edelstein a fait référence au rapport accusant Israël de crimes de guerres à Gaza, le qualifiant « d’antisémite ».
L’échelon politique israélien planifie de dénoncer le rapport Goldstone lors de la Journée Internationale de la Shoah, spécifiquement ce jour-là, afin de mettre le doigt sur cette tendance antisémite qui accuse les victimes des roquettes palestiniennes.
Le ministre de l’information devrait dire au chef de l’ONU que ce rapport « ne doit pas être l’expression du nouvel antisémitisme, qui est dirigé contre les soldats israéliens. »
Israël a prévu de rendre publique le 29 janvier sa version des incidents pour lesquels le pays a été accusé d’avoir commis des crimes de guerre lors de l’opération à Gaza. Ce rapport, qui est en cours de finalisation, réfute bon nombre des accusations du juge Goldstone contenues dans le rapport qui a été adopté par le conseil des droits de l’homme à Genève, et discuté par l’assemblée générale à New York.
Dans certains cas, pour des mauvaises conduites de la part de soldats de Tsahal, Israël présentera les actions prises contre ceux responsables de ces actes.
Israël va soutenir que le rapport est trompeur et faux, comme le ministre Edelstein l’a déclaré avant son départ pour New York.
« La connexion entre le rapport Goldstone et la journée internationale commémorant la Shoah n’est pas une chose facile. Cependant, d’un autre côté, nous devons apprendre les leçons du passé. Rappelons-nous de tous ceux qui considéraient Hitler comme un clown et qui disaient que toutes les sombres prédictions des années 30 étaient un non-sens. »
« Parmi tous les jours de l’année, ce jour de mémorial de la Shoah marquera aussi la bataille contre l’antisémitisme global, et c’est ce jour que nous devons discuter de cette connexion, car aujourd’hui les soldats de Tsahal sont accusés de voler des organes, d’assassiner des enfants et de violer des
femmes. »
Selon Edelstein, « depuis la fin de la seconde guerre mondiale et l’établissement de l’état d’Israël, l’antisémitisme n’est plus dirigé contre
les juifs mais contre Israël et les israéliens. Le rapport Goldstone, les publications en Suède a propos de vols d’organes et d’autres informations de ce type, sont tout simplement un style d’antisémitisme. »
Il a ajouté que le secrétaire général de l’ONU doit « arrêter ce phénomène grave dans un rapport qu’il présentera. Il ne doit pas aider ceux qui ont transformé les victimes de milliers de missiles en criminels de guerre. »
S,V,P,
DITES DES TEHILIM ET DONNER LA TZEDAKA POUR LA GUERISON D 'UN ENFANT AGE DE 4 ANS AVRAHAM MOSHE BEN MYRIAM TOVAH. IL EST ATTEINT D' UN CANCER QUI S' EST PROPAGE DANS LE CERVEAU ET LA COLONNE VERTEBRALE.
S,V,P FAITES PASSER A 10 PERSONNES NE CASSER PAS LA CHAINE!!!
Egalement pour un jeune Hatan de 21 Yonathan Yéouda ben aviva
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COMMUNIQUE DU SPCJ - MARSEILLE :
NOUS ATTIRONS L'ATTENTION DES REPONSABLES COMMUNAUTAIRES SUR LA FACON DE TRAITER VOTRE COURRIER ET PLUS PRECISEMENT CELUI PROVENANT D'EXPEDITEURS INHABITUELS.
EN EFFET HIER LUNDI 18 JANVIER LA SYNAGOGUE D'AVIGON A RECU UNE LETTRE AVEC A L'INTERIEUR DES MENACES A CARACTERES NAZIS ET DES LAMES DE RASOIR A L'INTERIEUR DE L'ENVELOPPE AVEC L'INTENTION DE BLESSER LES PERSONNES QUI OUVRENT LE COURRIER.
LA SITUATION ACTUELLE NECESSITE UNE VIGILANCE ACCRUE
A TOUS LES NIVEAUX !!
0800 18 26 26.
bonne réception !!
ELIE BERREBI
consistoiremarseille@yahoo.fr
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Le grand aveuglement de Charles Enderlin
On n’y échappe pas ! La promotion du livre de Charles Enderlin bat son plein. Nul doute que les caisses enregistreuses fonctionneront à tout rompre et que les droits d’auteur seront conséquents. Nul doute aussi que, seul, son ‘’professionnalisme’’, reconnu par ses pairs, justifiera ces rentrées d’argents et non pas le sujet de son dernier roman qui se veut être analyse objective du conflit proche-oriental.
C’est, du moins, ce que l’on peut en penser si l’on se fit au résumé qu’il en fait, intitulé « Le grand aveuglement. L’avant propos ». Un conte qui assure les seules responsabilités israéliennes et américaines dans l’essor international de l’islamisme radical représenté par le Hamas, le Hezbollah, les Talibans ou encore Al-Qaïda.
Voici quelques citations. Dès les premier mots, il assure que le général gouverneur militaire israélien « aura bien participé à l’inauguration de l’immeuble des Frères musulmans à Gaza, aux côtés du cheikh Ahmed Yassine. Ces images ont été tournées en septembre 1973 ».
Imaginons la scène. Israël occupe, malgré elle, ce territoire depuis seulement six années et, force occupante oblige, aurait du concevoir dès lors l’avenir quatorze années plus tard, soit 1987, et ignorer, enfermer, voire assassiner, le cheikh Yassine et les frères musulmans en prévention ! Qui peut prétendre, sans prêter le flanc au ridicule, que l’avenir de la région en aurait été changé ? Rappelons également, que dès cette époque, l’Onu se préparait à voter une résolution considérant le Sionisme comme du racisme. Donner du grain à moudre à l’instance onusienne aurait fait probablement plaisir au journaliste de France 2.
Pour bien signifier cette connivence malsaine, Enderlin affirme plus loin qu’un « seul officier, en charge des affaires religieuses, avait refusé d’aller assister à cette petite cérémonie: lui seul avait pris la peine d’aller vérifier ce que prêchait la confrérie ».
Quand bien même aurait il eu raison, qui, à l’époque n’aurait pas qualifié ce chargé d’affaire de raciste et d’extrémiste de droite ? Le romancier s’en serait il alors abstenu ?
Continuons la lecture. « En 1982, la guerre d’Ariel Sharon au Liban, contre l’OLP et le nationalisme palestinien, aura eu des conséquences identiques: l’émergence du Hezbollah, à qui Israël aura offert pendant dix-huit ans une zone de conflit privilégiée en occupant le sud du pays ».
Si l’on excepte la transformation du nom de la première guerre du Liban « Paix en Galilée » en « guerre d’Ariel Sharon » -ce qui en dit long sur les pensées politique de l’auteur- qui peut réellement assurer qu’un retrait des forces israéliennes du territoire libanais, dès Yasser Arafat et ses assassins partis pour la Tunisie, aurait assuré la sécurité le long de la frontière nord du pays ? Se retirer aurait permis à la Syrie, alors force occupante depuis 1976, de jouir à son gré du territoire laissé vacant par les forces de défenses israéliennes et d’y installer les forces du Hezbollah ou autre. N’avait-elle pas alors favorisé la guerre des ‘’Palestiniens’’ contre Israël à partir du territoire libanais ?
Autre extrait ignominieux : « Sharon et Ehoud Olmert, son successeur, ont finalement décidé, en 2005, le retrait de l’armée et l’évacuation des colonies de Gaza en sachant que, tôt ou tard, le Hamas y prendrait le pouvoir. En 2006, ils ont autorisé l’organisation intégriste à participer aux élections palestiniennes en sachant qu’elle allait remporter le scrutin à Gaza – et très probablement en Cisjordanie. Cela revenait à pérenniser le conflit dans la mesure où le Hamas n’était susceptible d’accepter qu’une trêve de longue durée avec Israël, et à ses conditions ».
A lire ceci, on ne doute plus de la ‘’malignité’’ des dirigeants israéliens. Avec de telles assertions on efface les pressions internationales exercées alors sur le gouvernement, ainsi que le désir du peuple israélien de trouver un ‘’compromis’’ afin que les soldats n’aillent plus au front et que les attentats cessent définitivement. C’est oublier que, évacuation ou non, le Hamas avait déjà son mot à dire dans tout règlement final. C’est négliger encore le fait que le Hamas avait déjà un potentiel meurtrier. On est étonné, à ce stade, que Charles Enderlin n’ai pas assuré que l’objectif ultime d’Ariel Sharon et d’Ehud Olmert n’était autre que la reconquête de la bande de Gaza par l’opération « Plomb fondu » de 2009 !
Organiser un déplacement de population pour mieux, au final, offrir une base militaire à ses ennemis et ainsi installer la guerre au centre du pays ne peut sortir que de l’imagination d’un auteur de science-fiction en mal de sensations fortes. Car affirmer tout simplement que le peuple israélien désire la paix et accepte la création d’un nouvel état pour les arabes de Palestine n’est pas vendeur et créateur de richesses personnelles.
Notons enfin, pour la bonne bouche, que sous sa plume le premier lieu saint du judaïsme n’est plus que « Le Mont du Temple du judaïsme » alors qu'il est, par ailleurs, le « troisième lieu saint de l’Islam » !
Par cet avant-propos affirmant la responsabilité d’Israël, par ses maladresses et ses intentions malhonnêtes, dans la montée de l’Islam radical, Charles Enderlin s’est définitivement discrédité comme professionnel de l’information
Publié par Victor PEREZ à l'adresse 10:49
http://victor-perez.blogspot.com
DISCOURS DU PREMIER MINISTRE ISRAELIEN
BENYAMIN NETANYAHOU A L’ONU
LE 24 SEPTEMBRE 2009
Traduit de l'anglais par Cécile Cailliez pour Guysen International News
Mardi 29 septembre 2009
Le discours prononcé le 24 septembre devant l'Assemblée générale de l'ONU par le Premier ministre de l'Etat hébreu a suscité de nombreux commentaires. Considéré comme historique par de nombreux hommes politiques et experts internationaux, critiqué par la chef de l'opposition Tzipi Livni, le discours avait été traduit en direct jeudi soir dernier sur Guysen TV.
La rédaction de Guysen offre aujourd'hui à ses lecteurs une version traduite en français du discours de Netanyahou.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Il y a près de 62 ans, les Nations Unies ont reconnu le droit des Juifs, un peuple antique âgé de 3500 ans, à un Etat qui leur est propre au sein de leur patrie ancestrale.
Je suis aujourd’hui devant vous en tant que Premier ministre d’Israël, l’Etat juif, et je m’adresse à vous au nom de mon pays et de mon peuple.
Les Nations Unies ont été fondées après le carnage de la Seconde guerre mondiale et les horreurs de l’Holocauste. Elles ont été chargées de prévenir la récurrence de ces événements horribles.
Rien n’a plus porté préjudice à cette mission centrale que l’attaque systématique de la vérité. Hier, le président iranien était à cette même tribune crachant ses derniers propos antisémites. Quelques jours plus tôt, il avait de nouveau affirmé que l’Holocauste est un mensonge.
Le mois dernier, je me suis rendu dans une villa d’un faubourg de Berlin appelé Wannsee. Là, le 20 janvier 1942, après un copieux repas, les hauts responsables nazis se réunirent et décidèrent de la façon d’exterminer le peuple juif. Le procès-verbal détaillé de cette réunion a été conservé par les gouvernements allemands qui suivirent. J’ai là une copie du compte-rendu de ces minutes pendant lesquelles les nazis ont donné des instructions, comment mener à bien l’extermination des juifs. Est-ce un mensonge ?
Le jour précédent ma venue à Wannsee, on m’a donné à Berlin les plans de construction d’origine du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Ces plans sont signés par l’adjoint d’Hitler, Heinrich Himmler lui-même. Voilà une copie des plans d’Auschwitz-Birkenau où un million de juifs ont été assassinés. Est-ce un mensonge ?
En juin, le président Obama a visité le camp de concentration de Buchenwald.
M. Obama a-t-il rendu hommage à un mensonge ?
Et que dire des survivants d’Auschwitz dont les bras portent encore les numéros tatoués par les nazis ? Ces tatouages sont-ils un mensonge ?
Un tiers des juifs ont péri pendant l’Holocauste. Presque chaque famille juive a été affectée dont la mienne. Les grands-parents de ma femme, son père, ses deux sœurs et ses trois frères ainsi que toutes les tantes, oncles et cousins ont été assassinés par les nazis. Cela aussi, est-ce un mensonge ?
Hier, l’homme qui appelle l’Holocauste un mensonge a parlé depuis cette tribune. A ceux qui ont refusé de venir ici et à ceux qui ont quitté la salle en signe de protestation, je vous félicite. Vous vous êtes levés pour plus de clarté morale et vous avez fait honneur à votre pays.
Mais à ceux qui ont écouté celui qui nie l’Holocauste, je dis au nom de mon peuple, le peuple juif, et de tous les peuples honnêtes : n’avez-vous pas honte ? N’avez-vous aucune décence ?
A peine six décennies après l’Holocauste, vous donnez une légitimité à un homme qui nie l’assassinat de six millions de juifs et qui promet d’anéantir l’Etat juif.
Quelle honte ! Quelle dérision envers la Charte des Nations Unies ! Certains d’entre vous pensent peut-être que cet homme et son odieux régime ne menace que les juifs. Vous avez tort.
L’Histoire nous a prouvé que ce qui commençait par des attaques contre les Juifs finissait par engloutir beaucoup d’autres peuples.
Ce régime iranien est alimenté par un fondamentalisme extrémiste qui a fait irruption sur la scène mondiale il y a trois décennies, après être resté endormi pendant des siècles. Au cours de ces trente dernières années, ce fanatisme a balayé la planète avec une violence meurtrière et un sang-froid impartial dans le choix de ses victimes.
Il a brutalement abattu musulmans et chrétiens, juifs et hindous, et bien d’autres. Bien qu’ils viennent de différentes ramifications, les adhérents de ce credo impitoyable cherchent à ramener l’humanité au temps du Moyen-âge.
Partout où ils le peuvent, ils imposent une société arriérée et embrigadée, où les femmes, les minorités, les homosexuels, ou quiconque n’est pas reconnu comme un vrai croyant, est brutalement assujetti. La lutte contre ce fanatisme n’oppose pas la foi contre la foi, ni la civilisation contre la civilisation.
Elle dresse la civilisation contre la barbarie, le 21e siècle contre le 9e siècle, ceux qui sanctifient la vie contre ceux qui glorifient la mort.
Le primitivisme du 9e siècle devrait être bien trop faible face aux progrès du 21e siècle. L’attrait de la liberté, la puissance de la technologie, la portée de la communication devraient certainement l’emporter. En définitive, le passé ne peut pas l’emporter sur l’avenir. Et le futur offre à toutes les nations de magnifiques lueurs d’espoirs. Le progrès va toujours plus vite.
Il nous a fallu des siècles pour passer de l’imprimerie au téléphone, des décennies pour aller du téléphone à l’ordinateur et seulement quelques années pour aller de l’ordinateur à Internet.
Ce qui semblait impossible il y a quelques années est aujourd’hui dépassé et nous pouvons à peine imaginer les changements à venir. Nous allons déchiffrer le code génétique. Nous allons guérir l’incurable. Nous allons prolonger la vie. Nous allons trouver des alternatives bon marché aux énergies fossiles et nettoyer la planète.
Je suis fier que mon pays, Israël, soit à la pointe de ces avancées, en menant des innovations dans le domaine de la science et de la technologie, de la médecine et de la biologie, de l’agriculture et de l’eau, de l’énergie et de l’environnement. Ces innovations offrent à l’humanité un avenir ensoleillé, plein de promesses.
Cependant si le fanatisme le plus primitif peut acquérir les armes les plus meurtrières, la marche de l’Histoire pourrait être renversée pour un temps. Et, comme la victoire tardive sur les nazis, les forces du pouvoir et du progrès ne l’emporteront seulement après qu’un nombre effarant de victimes et de sang n’ait été imposé à l’Humanité. C’est pourquoi la plus grande menace qui pèse sur le monde aujourd’hui est le mariage entre le fanatisme religieux et les armes de destructions massives.
Le défi le plus urgent pour l’Organisation est d’empêcher les tyrans de Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire. Les Etats membres de Nations Unies peuvent-ils relever ce défi ? La Communauté internationale se confrontera-t-elle à ce despotisme qui terrorise son propre peuple, qui combat bravement pour sa liberté ?
Prendra-t-elle des mesures contre ce dictateur qui a volé une élection en plein jour et abattu des manifestants iraniens morts dans la rue, étouffés par leur propre sang ? La Communauté internationale contrecarrera-t-elle les desseins des sponsors pernicieux et des praticiens du terrorisme ?
Surtout, la Communauté internationale empêchera-t-elle le régime terroriste iranien d’acquérir l’arme nucléaire mettant ainsi en danger la paix du monde entier ?
Le peuple d’Iran brave courageusement ce régime, accompagné partout dans le monde de personnes de bonne volonté, à l’image des milliers de personnes qui ont manifesté en dehors de cette salle. L’Organisation des Nations Unis se dressera t-elle à leurs côtés ?
Mesdames et Messieurs,
Le verdict n’a pas encore été rendu concernant les Nations Unies et les signes récents ne sont pas encourageants. Plutôt que de condamner le terrorisme et les leaders iraniens, certains ici ont condamné les victimes. C’est exactement ce que fait un rapport récent de l’ONU sur Gaza assimilant à tort les terroristes avec ceux qu’ils ont visés.
Pendant huit longues années, le Hamas a tiré depuis Gaza des milliers de missiles, des mortiers et des roquettes à proximité des villes israéliennes. Années après années, alors que ces missiles étaient délibérément lancés contre nos populations civiles, pas une seule résolution de l’ONU n’a condamné ces attaques criminelles. Nous n’avons rien entendu, absolument rien, du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, une institution mal nommée, si c’en est vraiment une.
En 2005, espérant faire avancer la paix, Israël s’est retiré de la bande de Gaza. 21 implantations ont été démantelées et 8 000 israéliens ont été déracinés. Nous n’avons pas eu la paix. Au lieu de cela, nous avons eu une base terroriste soutenue par l’Iran, à 80 kilomètres de Tel Aviv. La vie dans les villes et villages israéliens proches de Gaza est devenue un enfer. Vous voyez, les tirs de roquettes non seulement continuent mais ils ont été décuplés. Encore une fois, l’ONU s’est tue.
Finalement, après huit ans d’agressions sans relâche, Israël a été contraint de réagir. Mais comment aurions-nous dû réagir ? Et bien, il n’y a qu’un seul exemple dans l’Histoire où des milliers de missiles ont été lancés contre la population civile d’un pays. C’est arrivé quand des nazis ont visé des villes britanniques lors de la Seconde guerre mondiale. Durant cette guerre, les Alliés ont rasé des villes allemandes, faisant des centaines de milliers de victimes. Israël a choisi de réagir différemment. Face à un ennemi qui commettait un double crime de guerre, en tirant sur des civils et en se cachant derrière des civils, Israël a cherché à mener des frappes chirurgicales contre les lanceurs de roquettes.
Ce n’était pas une tâche facile parce que les terroristes ont tiré des missiles depuis des habitations et des écoles, utilisant les mosquées comme dépôt d’armes et circulant dans des ambulances. Israël, en revanche, a tenté de minimiser les pertes en exhortant les civils palestiniens à quitter les zones ciblées.
Nous avons laissé tomber de nombreux dépliants sur leurs maisons, envoyé des milliers de textos et appelé des milliers de téléphones portables pour demander aux gens de partir. Jamais un pays n’a déployé autant d’énergie pour écarter la population civile du pays ennemi de tout danger.
Pourtant, devant un cas aussi évident démontrant qui est l’agresseur et qui est la victime, qui le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a-t-il décidé de condamner ? Israël. Une démocratie qui se défend légitimement contre la terreur est pendue et écartelée en effigie et soumise à un procès inéquitable.
Avec ces critères faussés, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU aurait traduit Roosevelt et Churchill en procès comme criminels de guerre. Quelle perversion de la vérité ! Quelle perversion de la justice !
Délégués des Nations Unies,
Accepterez-vous cette farce ?
Car si vous le faites, l’Organisation reviendra à ce qu’elle était lors de ses jours les plus sombres, quand les pires violeurs des droits de l’Homme siégeaient pour juger des démocraties qui respectaient la loi, quand le sionisme était assimilé au racisme, et quand une majorité aveugle affirmait que la terre était plate.
Si l’Organisation ne rejette pas ce rapport, elle enverra un message aux terroristes du monde entier : la terreur paie, si vous lancez vos attaques depuis des zones densément peuplées, vous gagnerez l’immunité. Et en condamnant Israël, cet organe portera un coup mortel à la paix.
Voici pourquoi,
Quand Israël a quitté Gaza, beaucoup espéraient que les attaques de missiles cessent. D’autres pensaient qu’au moins Israël aurait une légitimité internationale dans le cas où il exercerait son droit de légitime défense. Quelle légitimité ? Quelle légitime défense ?
La même Organisation des Nations Unies qui acclamait Israël quand il quittait Gaza et promettait d’appuyer notre droit de légitime défense nous accuse maintenant, mon peuple, mon pays, de crimes de guerres ? Et pourquoi ? Pour avoir agi de manière responsable et en état de légitime défense. Quelle farce !
Israël se défend à juste titre contre la terreur. Ce rapport partial et injuste est un test clair et net contre tous les gouvernements. Serez-vous avec Israël ou serez-vous avec les terroristes ?
Nous devons avoir la réponse à cette question maintenant. Maintenant et pas plus tard. Parce que si Israël doit à nouveau prendre davantage de risques pour la paix, c’est aujourd’hui que nous devons savoir si vous serez avec nous demain. Ce n’est que si nous avons la certitude que nous pourrons nous défendre que nous pourrons prendre davantage de risques pour la paix.
Mesdames et Messieurs,
Israël dans sa totalité veut la paix.
Chaque fois qu’un dirigeant arabe a vraiment voulu faire la paix avec nous, nous l’avons faite. Nous avons fait la paix avec l’Egypte dirigée par Anwar El Sadate. Nous avons fait la paix avec la Jordanie, dirigée par le roi Hussein. Et si les Palestiniens souhaitent vraiment la paix, moi, mon gouvernement et le peuple d’Israël, nous ferons la paix. Mais nous voulons une paix véritable, une paix défendable, une paix permanente. En 1947, cette organisation a voté pour la création de deux Etats pour deux peuples, un Etat juif et un Etat arabe. Les juifs ont accepté cette proposition. Les arabes l’ont rejetée.
Nous demandons aux Palestiniens de faire enfin ce qu’ils ont refusé de faire pendant 62 ans : dire oui à un Etat juif. Tout comme il nous est demandé de reconnaître un Etat-Nation aux Palestiniens, ces derniers doivent reconnaître un Etat-Nation au peuple juif. Le peuple juif n’est pas un peuple de conquérants en Israël. C’est la terre de nos ancêtres.
Sur les murs à l’extérieur de ce bâtiment est inscrite la grande vision biblique de la paix, « on ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à faire la guerre ». Ces mots ont été dits par le prophète juif Isaïe il y a 2800 ans, alors qu’il foulait la terre de mon pays, de ma ville, dans les collines de Judée et les rues de Jérusalem.
Nous ne sommes pas des étrangers sur cette terre. C’est notre patrie. Cependant, si profondément liés que nous soyons à ce territoire, nous reconnaissons que les Palestiniens y vivent aussi et veulent une patrie qui leur soit propre. Nous voulons vivre à côté d’eux, deux peuples libres, vivant en paix, dans la prospérité et la dignité.
Mais nous devons avoir la sécurité. Les Palestiniens auront tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, à l’exception de quelques pouvoirs qui pourraient mettre Israël en danger.
C’est pourquoi un Etat palestinien doit être démilitarisé. Nous ne voulons pas un autre Gaza, une autre base terroriste soutenue par l’Iran contigüe à Jérusalem et perchée sur les collines à quelques kilomètres de Tel Aviv.
Nous voulons la paix.
Je crois que cette paix peut être réalisée. Mais seulement si nous faisons reculer les forces du terrorisme soutenues par l’Iran, qui veulent détruire la paix, éliminer Israël et renverser l’ordre mondial. La question posée à la communauté internationale est de savoir si elle est prête à affronter ces forces ou à s’en accommoder.
Il y a plus de 70 ans, Winston Churchill a déploré ce qu’il appelle "l’incapacité d’apprendre qui caractérise l’Humanité", cette mauvaise habitude qu’ont les sociétés civilisées de dormir jusqu’à ce que le danger soit au dessus d’elles.
Churchill s’est lamenté de ce qu’il appelait "le manque de prévoyance, le refus d’agir quand l’action peut-être simple et efficace, le manque de clarté de pensée, la confusion des avis jusqu’à ce qu’il y ait urgence, jusqu’à ce que l’instinct de conservation fasse résonner son cadre strident".
Je parle ici aujourd’hui dans l’espoir que le constat de Churchill à propos de "l’incapacité d’apprendre qui caractérise l’Humanité" se révèle pour une fois erronée.
Je parle ici aujourd’hui dans l’espoir que nous pouvons apprendre de l’Histoire, que nous pouvons prévenir le danger cette fois-ci.
Dans l'esprit des paroles immémoriales de Josué, prononcées il y a plus de 3 000 ans, "soyons forts et tenons bon", affrontons ce risque, assurons notre avenir et, si Dieu le veut, forgeons une paix durable pour les générations à venir.
transmis par Albert Soued
HEUREUX COMME JUIF EN CORSE
L'histoire des Juifs en Corse remonte à plusieurs centaines d'années. Les premières traces d'une présence juive dans l'ile se situent aux alentours de l'an 800.
A cette époque, une importante immigration venue d'Egypte s'est installée dans le Sud de la Corse ; une grande partie de ces femmes et hommes juifs parlaient et écrivaient l'hébreu. La majorité d'entre eux s'est implantée à proximité d'un village dénommé Levie (la bien nommée), situe à l'intérieur des terres à 20 km environ de Porto-Vecchio. Par la suite, les membres de la communauté se sont dispersés un peu partout dans l'ile en devenant partie intégrante de la population autochtone et dans certains villages de montagne, des églises gardent encore la trace de documents rédigés en hébreu à côté de ceux rédigés en latin. Bien des siècles plus tard, dans les années 1500-1530, environ 1000 Juifs de la région de Naples trouvèrent refuge en Corse, fuyant très certainement une persécution locale, et ils s'installèrent dans les régions montagneuses du centre de l'ile. En l'an 1684, la ville de Padoue, située en Italie, qui était peuplée en grande partie par des Juifs qui habitaient un ghetto édifié en 1516, fut le théâtre de violences dirigées contre ses citoyens juifs, dont une partie faillit se faire lyncher. Une rumeur malveillante selon laquelle leurs coreligionnaires de Buda, avaient commis des actes de cruauté contre les Chrétiens de la ville hongroise, déclencha cette flambée de brutalité dirigée contre la communauté juive de la ville. C'est grâce à l'intervention d'un père Franciscain nomme Père Marco qui écrivit une lettre afin de dénoncer cette mystification, que la communauté juive échappa au massacre annoncé. Une grande partie de la communauté juive de Padoue décida à la suite de ces événements d'émigrer sous d'autres cieux plus cléments. Certains arrivèrent en Corse, et les habitants les nommèrent Padovani, ce qui signifie : venu de Padoue. Le nom de famille Padovani est un nom très répandu de nos jours en Corse.
Les Rois de France expulsent les Juifs, les Corses les invitent pour régénérer l'ile
Mais la plus importante vague d'immigration juive qu'ait connue la Corse se situe entre les années 1750 et 1769. La première république constitutionnelle et démocratique d'Europe venant de naitre, le leader de l'époque Pascal Paoli fit venir en Corse entre 5000 et 10000 Juifs du nord de l'Italie, (les chiffres varient selon les sources) de Milan, de Turin ainsi que de Gènes pour revitaliser l'ile suite à 400 ans d'occupation génoise. Afin de les rassurer sur leur intégration et sur la volonté du peuple corse de les considérer comme leurs égaux, ce même Paoli fit une déclaration destinée aux nouveaux venus : "Les Juifs ont les mêmes droits que les Corses puisqu'ils partagent le même sort". Cela fit comprendre aux Juifs qu'ils étaient des citoyens à part entière et qu'ils bénéficiaient d'une totale liberté de culte, ce qui n'était pas le cas dans bon nombre de pays.
En réalité, c'est plus de 25% de la population corse qui aurait des origines juives.
Ces immigrants portaient pour la plupart des noms à consonance ashkénaze, qui étaient très difficilement prononçables par la population locale. Une partie d'entre eux étant roux, ils se virent affubles du surnom de Rossu qui signifie rouge et désigne les rouquins ce qui donne au pluriel Rossi, nom extrêmement répandu en Corse. En réalité, c'est plus de 25% de la population corse qui aurait des origines juives. En lisant les états civils, on peut facilement s'en rendre compte : les noms tels que Giacobbi, Zuccarelli, Costantini, Simeoni... très communs dans l'ile de Beauté, ne laissent planer aucun doute quant à leur origine.
Le nombre peu important des membres de la communauté juive, ajoute au fait que les Corses n'ont fait aucune différence entre les originaires de l'ile et ces nouveaux venus, est très certainement à l’ origine d'un grand nombre de mariages mixtes qui déclenchèrent une assimilation quasi-totale. Malgré cela, les signes sur l'ile de beauté d'une ancienne présence juive y sont très nombreux ; un exemple probant en est le nom d'un village Cazalabriva qui selon plusieurs sources concordantes viendrait de: casa di l'ebreo, littéralement la maison de l'hébreu (le mot juif n'existant pas en Corse). Ou bien encore, de nos jours dans certaines régions, il subsiste une tradition très ancienne de donner aux nouveau-nés des prénoms d'origine hébraïque tel que Mouse (Moise) etc. ...
Plus proche de nous, durant la seconde guerre mondiale, alors que la Corse était occupée par les fascistes italiens, les habitants de l'ile se mobilisèrent pour aider les Juifs à se cacher. Avec les moyens du bord, ils aidèrent hommes, femmes et enfants à se refugier dans les villages de montagne. Un haut fonctionnaire français accomplit un travail admirable et, au mépris de sa vie, sauva à lui seul, plusieurs dizaines de Juifs. Il s'agit du sous préfet de Sartène Pierre-Joseph Jean Jacques Ravail. Il travaillait avec le réseau mis en place par les partisans de Paul Giacobbi, grand père de l'actuel préfet de Haute-Corse qui refusait d'opter pour la voie de la collaboration.
La Corse apporta sa contribution à la création de l'Etat d'Israël.
La Corse eut donc une attitude plus qu'honorable envers les Juifs persécutés, et pas seulement pendant la Seconde guerre mondiale. En effet, c'est le seul endroit en Europe ou l'on n'eut jamais à déplorer des actes antisémites, et cela mérite d'être dit. En 1947, la Corse apporta sa contribution à la création de l'Etat d'Israël. Des Corses d'alors décidèrent de secourir les combattants juifs luttant pour leur indépendance et pour former leur Etat. Leur mission: accueillir des avions qui vont être bourrés d'armes pour s'envoler vers des lieux gardés par la Haganah. Ajaccio est alors choisie comme piste d'atterrissage. Des hommes, parmi eux des policiers mais aussi des voyous, rendent visite au préfet de l'époque; il a pour nom ... Maurice Papon.
L'homme a un passé confus, trois Corses lui expliquent que l'aéroport d'Ajaccio sera réservé à ces transports d'armes. Les Corses bénéficient de l'accord du gouvernement socialiste qui ne peut agir ouvertement. Maurice Papon ferme donc les yeux et il laissera filer parait-il le bébé. Les armes transiteront par la Corse pour s'évaporer vers le futur Etat juif. Il ne faut pas oublier de souligner qu'hormis toutes les vagues d'immigration juive qu'ait pu connaitre la Corse, des individus isolés sont venus s'y installer, provenant notamment des communautés juives d'Afrique du nord. De nos jours, la communauté juive de l'ile, très peu nombreuse, se concentre essentiellement à Bastia. Son président Mr Ninio, natif de Tibériade, ouvre deux fois dans l'année la synagogue qui possède deux Rouleaux de la Torah en parfait état: pour Roch Hachana, le jour de l'an Juif et Yom Kipour. Les jeunes, pour la plupart, quittent l'ile pour aller étudier sur le continent et bien souvent ils y rencontrent leur moitié et s'y installent définitivement. Il existe en Corse de très nombreuses personnes soutenant l'Etat d'Israël dans la période difficile qu'il traverse actuellement. Parmi ces amis d'Israël, certains sont allés jusqu'a écrire des missives au président français Jaques Chirac, à la Haute Cour internationale de La Haye ainsi qu'aux medias français, afin de dénoncer la politique européenne et française, en particulier, toujours pro palestinienne. Ce soutien inconditionnel s'explique en partie par le fait que beaucoup de corses ont le sentiment qu’il y a un gouffre entre ce qui se passe réellement et ce qui se dit dans les medias Français au sujet de ces deux communautés.
Du reste, une association Corse - Israël s'est créée afin de rapprocher les deux communautés et de développer le dialogue entre elles.
http://www.corse-israel.com/default1.php
Lettre d'information éditée par l'équipe du service d'information de l'Ambassade d'Israël en France
Les attaques répétées de tirs d’engins meurtriers depuis la bande de Gaza sur les localités du Sud d’Israël tout au long des dernières années ont conduit les Forces de défense d’Israël à mener une opération militaire à Gaza en janvier 2009.
Cette opération, qui a été imposée par les actions terroristes du Hamas qui œuvrent depuis les zones civiles de Gaza, a posé de nombreux défis pour les forces israéliennes : légaux, opérationnels mais aussi humanitaires.
L’Etat d’Israël a mené depuis la fin de l’opération à Gaza de nombreuses investigations afin de mesurer la manière dont ces défis ont été relevés au regard de considérations factuelles mais aussi d’obligations légales internationales.
Ces investigations sont réunies dans un rapport publié le 30 juillet 2009 qui décrit le contexte de l’opération militaire à travers notamment l’analyse des principes de droit et de la pratique des Etats en matière de recours à la force, en privilégiant les notions de nécessité, de distinction et de proportionnalité. Grâce à de nombreux documents photographiques et audiovisuels, le rapport met en exergue la tactique du Hamas qui vise à œuvrer au sein même de zones civiles en même temps que les efforts déployés par les forces israéliennes pour limiter les victimes civiles dans de telles situations.
Le rapport établit également un compte-rendu détaillé des mesures prises tout au long de l’opération par les autorités israéliennes en matière d’assistance humanitaire aux civils de la bande de Gaza.
En outre, le rapport se réfère aux nombreuses accusations de violations des droits de l’homme et autres obligations légales qui ont été proférées contre les forces israéliennes, en publiant le résultat détaillé des enquêtes et instructions qui ont été menées et diligentées pour mettre au clair la réalité des faits.
Ce rapport, dont nous publions ci-dessous les principaux extraits, témoigne de la volonté d’Israël de maintenir la transparence sur cette opération militaire qui a été imposée, il convient de le rappeler, du fait de la conduite « inadmissible du Hamas qui porte une responsabilité lourde dans la souffrance des Palestiniens de Gaza » tel que l’avait exprimé le Président Sarkozy le 4 janvier 2009.
le Hamas oeuvre au sein même des populations civiles
Résumé des points fondamentaux
1. Ce document détaillé aborde toute une série de points factuels et de droit international, touchant l’opération militaire entreprise par les Forces de Défense d’Israël (‘Tsahal’) à Gaza en décembre 2008-janvier 2009 (‘Opération Gaza’).
2. Ce document a été élaboré afin de replacer l’Opération Gaza dans son vrai contexte factuel et légal. Sur un certain nombre de points, le document propose uniquement une analyse provisoire, compte tenu du fait que Tsahal mène encore des enquêtes générales et pénales concernant les allégations portant sur le comportement de ses forces durant cette Opération. Ces enquêtes seront revues par l’Avocat militaire général et feront l’objet d’un examen postérieur de la part du conseiller juridique du gouvernement. En outre, des requêtes peuvent être déposées pour l’examen, par la Cour suprême d’Israël, (siégeant comme Haute Cour de Justice), d’une décision de justice.
3. Le document expose le contexte de l’Opération Gaza et souligne qu’Israël avait à la fois le droit et l’obligation d’entreprendre une action militaire contre le Hamas à Gaza, afin de faire cesser les attaques quasi incessantes de tirs de roquettes et d’obus de mortiers contre des milliers de civils israéliens ainsi que les autres actes de terrorisme du Hamas. Israël a subi le bombardement de quelque 12 000 roquettes et obus de mortiers entre 2000 et 2008, dont presque 3 000 roquettes et obus de mortiers pour la seule année 2008. Le Hamas a intentionnellement programmé ses attaques en vue de terroriser les enfants des crèches et des écoles, le matin et l’après-midi. Ces attaques délibérées ont provoqué des morts, des blessures et d’énormes dégâts matériels ; les commerces et entreprises ont été forcés de fermer ; et des dizaines de milliers d’habitants terrorisés ont dû abandonner leurs foyers.
Un jardin d'enfants à Béer Shéva bombardé par le Hamas(Photo : Herzel Yosef)
4. Le document insiste sur le fait que le Hamas a toujours œuvré à augmenter la portée de ses armes et qu’en fin 2008, ses tirs de roquettes pouvaient atteindre certaines des plus grandes villes du pays ainsi que l’infrastructure stratégique d’Israël, menaçant un million de civils israéliens, dont presque 250 000 écoliers. Le Hamas a également organisé de nombreux attentats suicide contre des civils israéliens et rassemblé à Gaza une force de plus de 20 000 agents en armes.
5. Le document décrit également les nombreuses approches non militaires qu’Israël a menées pour tenter de faire cesser ces attaques, avant d’entreprendre l’Opération Gaza, - y compris des appels urgents au Secrétaire général de l’ONU et aux présidents successifs du Conseil de Sécurité, leur demandant d’agir avec détermination, ainsi que des démarches diplomatiques, directes ou indirectes, pour stopper la violence. Le Hamas a néanmoins continué et s’est en fait livré à une escalade dans ses attaques transfrontalières. Ces attaques inclurent, en juin 2006, une attaque à partir de Gaza sur le sol israélien et l’enlèvement d’un soldat de Tsahal, le sergent Gilad Shalit, qui, plus de trois ans plus tard, est toujours prisonnier, au secret, sans accès au Comité international de la Croix-rouge (CICR) ou à tout autre organisme international.
6. Dans le cadre d’une analyse légale détaillée, incluant un examen des principes légaux ad hoc et des règles étatiques, le document souligne que le recours à la force lors de l’Opération Gaza constituait une réaction aussi nécessaire que proportionnée, face aux attaques du Hamas. Tandis que Tsahal poursuit ses investigations concernant des incidents spécifiques qui se sont produits durant l’Opération, le document démontre que les commandants et soldats israéliens ont été guidés par le Droit international humanitaire, y compris quant aux principes de distinction et de proportionnalité. Ces principes, inscrits dans la formation de Tsahal, le code de l’éthique et les règles d’engagement, exigent que les forces de Tsahal dirigent leurs attaques uniquement contre des objectifs militaires et s’efforcent d’assurer la sécurité des civils et des biens civils. Lorsque des dommages collatéraux accidentels sur des civils ou des biens civils ne peuvent être évités, Tsahal accomplit des efforts exceptionnels pour faire en sorte que ces dommages ne soient pas excessifs par rapport à l’avantage militaire visé, au coup par coup et d’une façon générale. Avant et pendant l’Opération Gaza, Tsahal s’est donné énormément de mal, comme le montre ce document, pour s’assurer qu’une aide humanitaire puisse atteindre la population palestinienne, entre autres en organisant le passage de 1 511 camions porteurs de 37 162 tonnes.
7. Par contre, avant et pendant l’Opération Gaza, le Hamas a perpétré d’évidentes et graves violations du droit international. Le document fait état de tirs délibérés de roquettes et de mortiers contre la population civile israélienne, violant ainsi l’interdiction du droit international d’attaquer civils et biens civils. Le document relève également des tactiques délibérées du Hamas mettant en péril la population civile de Gaza. Parmi ces tactiques, figurent le lancement de roquettes à partir de zones densément peuplées, proches d’établissements scolaires et d’installations des Nations Unies ; la transformation d’hôpitaux en bases d’opérations militaires et l’utilisation d’ambulances pour les transports ; le stockage d’armes dans des mosquées, et le piégeage de quartiers civils entiers, afin qu’une attaque contre un bâtiment en dévaste de nombreux autres. Ces actes, comme le montrent de toute évidence des preuves photo et vidéo dans le document, violent le droit international. Nombre des morts et des blessés civils, et une partie significative des dommages matériels durant l’Opération Gaza, sont attribuables à la tactique du Hamas de se mêler à la population civile, d’employer des installations protégées et des biens civils ou d’opérer dans des secteurs proches. Le document relève les dégâts corporels et matériels infligés aux Palestiniens par l’explosion de manufactures d’armes du Hamas ainsi que par la chute de roquettes aux tirs trop court, retombées sur des Palestiniens de Gaza.
8. Le document traite des graves dilemmes posés à Israël en affrontant un adversaire utilisant sa propre population civile comme bouclier. Il détaille les multiples précautions prises par Tsahal pour éviter ou limiter le tort causé aux civils de Gaza, tout en remplissant l’objectif indispensable consistant à stopper les tirs de roquettes et de mortier sur les civils et les biens israéliens. Non seulement Tsahal a vérifié de fond en comble les cibles et utilisé les munitions les moins destructrices possible pour réaliser ses objectifs militaires légitimes ; il a également mis en œuvre un système complexe de mise en garde, avec entre autres des avertissements généraux aux civils (par les médias et des tracts), afin d’éviter ou de minimiser la présence de civils dans les secteurs et les installations utilisés par le Hamas ; des mises en garde locales, afin d’avertir les civils de quitter des zones précises avant le début des opérations de Tsahal ; et enfin des avertissements spécifiques (par téléphone et tirs de semonce sur les toits) pour prévenir les civils d’évacuer des bâtiments devant être attaqués. Tsahal a lâché plus de 2,5 millions de tracts et effectué plus de 165 000 appels téléphoniques prévenant les civils de s’éloigner de cibles militaires.
9. Dans ce document, Israël reconnaît qu’en dépit des précautions prises, l’Opération Gaza a eu pour conséquence de nombreux morts et blessés et des dégâts significatifs aux biens publics et privés de Gaza. Israël n’essaie pas de minimiser ce qu’il en a coûté au niveau humain. Comme le déclarait l’ancien Premier ministre E. Olmert au terme du conflit : « Au nom du gouvernement d’Israël, je souhait exprimer mes regrets pour le tort causé à des civils non impliqués, pour la souffrance que nous leur avons causée, pour la douleur subie par eux et leurs familles, conséquence de l’intolérable situation initiée par le Hamas ».
10. En analysant les aspects légaux du conflit, le document note que les morts civils et les dommages en biens matériels, même considérables, n’impliquent pas forcément une violation du droit international en tant que tel. Plus spécialement, les principes de distinction et de proportionnalité ne sont violés que s’il existe une intention délibérée de viser des populations civiles, ou lorsque des objectifs militaires sont visés en sachant qu’ils provoqueront des pertes civiles excessives par rapport à l’avantage militaire poursuivi. Les attaques intentionnelles du Hamas contre la population civile israélienne ont bafoué ces standards et constituent par conséquent une violation du droit international. Il n’en allait pas de même des attaques de Tsahal contre les cibles militaires du Hamas, en dépit de leurs effets regrettables sur la population civile de Gaza.
11. Le document offre un compte-rendu détaillé des efforts israéliens pour coordonner et faciliter les secours et l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza. Il relève également les violations répétées de ces dispositions par le Hamas, avec entre autres des attaques du Hamas au cours de trêves humanitaires, attaques dirigées contre les points de passage, ainsi que le détournement et le vol de fournitures humanitaires destinées aux nécessiteux.
12. Le document fournit également des détails quant aux multiples investigations de Tsahal sur les allégations en provenance de groupes divers affirmant que le droit avait été violé. Les équipes d’enquêtes de Tsahal examinent actuellement une centaine de telles plaintes, dont 13 investigations pénales ouvertes jusqu’ici, et examineront d’autres réclamations le cas échéant. Le document produit les résultats préliminaires de certaines des investigations de terrain de Tsahal, incluant des enquêtes touchant à des allégations concernant : 1) des incidents au cours desquels l’ONU et des installations internationales ont été incendiées ou endommagées ; 2) des incidents impliquant des tirs sur des installations, bâtiments, équipes et véhicules médicaux ; 3) certains incidents où de nombreux civils ont été touchés ; 4) l’emploi de munitions contenant du phosphore blanc ; et 5) la destruction de biens privés et d’infrastructures par les forces sur le terrain. Il offre autant d’informations que possible, compte tenu des enquêtes actuellement en cours, sans compromettre l’intégrité et l’indépendance de ces investigations.
13. Les investigations de terrain ne constituent que le stade préliminaire d’un processus légal plus vaste. Elles feront l’objet d’un examen indépendant de la part de l’Avocat militaire général, qui peut être amené à ouvrir une enquête pénale. Les décisions de l’Avocat militaire général sont soumises à un examen du conseiller juridique du gouvernement, et pourront être l’objet d’un examen postérieur par la Cour suprême d’Israël (siégeant comme Haute Cour de justice). Le système israélien d’enquête concernant les allégations de violation est internationalement reconnu comme minutieux et indépendant ; ses procédures et institutions sont identiques à celles d’autres pays occidentaux.
14. Israël regrette profondément les pertes civiles qui se sont produites durant l’Opération Gaza. Mais comme tout Etat, Israël porte également la responsabilité et le droit, aux termes des lois internationales, de défendre ses civils contre des attaques délibérées de roquettes. Israël est convaincu qu’il s’est acquitté de cette responsabilité d’une manière allant de pair avec le droit international. Il s’engage à enquêter de façon approfondie sur toute allégation contraire, et à rendre publics les résultats de ces investigations et des bilans ultérieurs une fois complétés.
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Un bon conseil ! Bonnes vacances !
La saison des vacances pointe de nouveau son nez, c'est pourquoi j'aimerais attirer votre attention sur un fait divers malheureux.
Lors d'un trajet en voiture, on utilise presque tous un GPS pour rejoindre son lieu de vacances. Les voleurs aussi.
Une famille part en vacances en voiture. Ils viennent de passer une magnifique journée, ils décident de prendre un rafraichissement et abandonnent leur véhicule sur le parking. Peu après, ils rejoignent la voiture et constatent que leur GPS a été volé. Quelques heures plus tard, les voisins leur téléphonent pour les avertir que leur domicile a été cambriolé.
Les voleurs ont simplement utilisé la fonction vers le domicile . Ils sont tranquilles, les propriétaires sont en vacances et ne seront donc pas dérangés.
Un conseil : remplacez votre adresse (que vous connaissez sans doute) par celle du bureau de police le plus proche.
Les voleurs auront un GPS mais pas le reste de votre maison.
A vous de voir si vous souhaitez transférer ce message à vos amis. Pour ma part, c'est fait.
Confession d’un terroriste palestinien
"Il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël", chantait l'ancien terroriste Walid Shoebat devant une foule d'étudiant - juifs pour la plupart - à l'Université de Toronto la semaine dernière.
En absolue contradiction avec les chants de l'OLP qu'il récitait en grandissant, avec des mots comme, "aiguise mes os en glaive et fais de ma chair des cocktails molotofs," Shoebat, qui a maintenant 44 ans, chante une mélodie totalement différente. La visite de Walid Shoebat à l'Université de Toronto, avec Tovia Singer de la Radio Nationale d'Israël, était le dernier effort de l'ancien terroriste au nom de sa dernière cause : Israël et le peuple Juif.
Shoebat a raconté son extraordinaire voyage sur les ondes et devant des spectateurs à travers l'Amérique du Nord, encourageant les gens "Levez-vous et sentez le danger avant que l'Islam réussisse à mettre en application son programme de Jihad dans le monde entier."
Né en 1960 de père musulman et de mère chrétienne américaine, Walid grandit principalement dans le village de Beit Sahour, près de Bethlehem. Ses parents se rencontrèrent pendant que son père étudiait aux État Unis, ils se marièrent et retournèrent à Beit Sahour qui était sous contrôle Jordanien, l'année de la naissance de Walid. Une fois sur place, son père confisquât le passeport de sa mère et l'empêcha de partir. Après une brève période en Arabie Saoudite, les Shoebat déménagèrent à Jéricho, où le jeune Walid fut enrôlé dans une école dirigée par des jordaniens. "La première chose que nous y apprenions en grandissant était de haïr les Juifs," raconte Walid . "Je n'oublierai jamais le premier chant que j'y ai appris : les Arabes nos bien-aimés et les Juifs nos chiens. Je me demandais toujours qui étaient les Juifs, mais je répétais les mots avec les autres enfants sans savoir leur signification."
Rapidement après la Guerre de 6 Jours son père l'envoya dans une école à Bethlehem "où je grandit dans la foi de l'Islam, dans laquelle je fus nourri avec l'idée qu'un jour l'accomplissement d'une ancienne prophétie de Mohammed, prophète musulman, viendra," raconte Shoebat . "La prophétie prédit une bataille dans laquelle la Terre Sainte sera reprise et que l'élimination des Juifs se fera via un massacre massif et que le jour du jugement n'arrivera pas avant que les Arabes aient vaincu les Juifs à Jérusalem et dans les nations alentours." Peu de temps s'était écoulé avant que l'éducation de Walid ne l'entraîne à être mêlé à divers actes de terrorisme.
Ça n'a pas mis longtemps avant que Walid ne soit initié dans le groupe terroriste du Fatah de Yasser Arafat . "Je fus recruté par un gars nommé Mahmoud Abu-Amr, de Jérusalem" raconte Walid. "Je l'ai rencontré à Mont du Temple à Jérusalem où il m'a donné un engin explosif vraiment sophistiqué qu'il avait créé.
La bombe - une charge explosive cachée dans du pain - était destinée à une succursale de la 'Leumi Banque' à Béthlehem. "Nous étions passé en fraude au Mont du Temple - avec des explosifs et un minuteur à la main, afin d'éviter les contrôles. Je suis allé à un arrêt de bus afin de prendre un bus pour Bethlehem, entièrement prêt à donner ma vie s'il le fallait". Malgré cela, il avait eu un moment d'incertitude. "À la dernière minute j'aperçus des enfants marcher au alentour de la banque et décidais: 'c'est ridicule'. Je la jetais sur un toit tout près." Walid dit qu'il n'était pas motivé par le nationalisme ou par le désir d'autodétermination autant qu'il l'était par son éducation Islamique.
"Je n'étais pas seulement un terroriste, mais j'étais terrorisé par mes convictions", raconte Shoebat, "depuis lors je dus acquérir assez de mérite et de bonnes actions pour aller au ciel, sans l'assurance que mes bonnes actions l'emporteraient sur les mauvaises dans la balance lorsque je serais jugé par Dieu. Il m'avait été enseigné que de mourir en combattant les Juifs adoucirait la colère d'Allah envers mes péchés et que ça me garantissait une bonne place au ciel avec des femmes aux grands yeux magnifiques pour accomplir mes désirs les plus intimes. D'une façon ou d'une autre par de réelle attaques envers les Juifs, ou si je devais être tué lors d'attentat, je gagnerai - la terreur était le seul moyen."
Après avoir passé de nombreux mois dans une prison Israélienne, Walid partit étudier aux États-Unis, à 18 ans il devint activiste à Chicago, en collectant des fonds pour l'OLP. "Même en vivant en Amérique - une société civilisée, si vous voulez - je n'avais toujours pas changé d'un poil de façon de penser en ce qui concernait Israël et les Juifs." La transformation vint en 1993, lorsque fraîchement marié il essaya de convertir sa femme Catholique à l'Islam. "Je revendiquais que les Juifs avait corrompu la Bible et qu'ils étaient tueurs de prophète", nous dit-il. Sa femme lui demanda de lui prouver ses revendications. Déterminé, il acheta sa première Bible afin de montrer à sa femme les contradictions et corruptions introduites en elle par les Juifs.
En 1993 j'ai demandé au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob de me révéler si la Bible était réellement aussi corrompue que je le pensais ou si Elle était la vérité et le Coran le faux document", dit -il. En étudiant parallèlement le Bible et le Coran, il en vint rapidement à un carrefour logique: "soit les Juifs avaient en effet changé les Écritures - parce que comment Dieu pouvait-il être du côté du peuple mauvais - ou le Coran était faux, et j'étais le méchant", raconte Walid. "J'ai donc décidé d'examiner l'histoire des deux côtés - de peser le pour et le contre des deux parties. C'est alors que j'ai commencé à voir le lien entre le peuple Juif et leur terre." Doucement un changement survint chez l'ancien partisan du Jihad.
"Après avoir lu la Bible des Hébreux, les justes guerres d'Israël - depuis les temps bibliques jusqu'à nos jours - j'ai commencé à me rendre compte", dit Walid. "Comment se pouvait-il qu'Allah soit le vrai Dieu si la Guerre de 6 Jours en 1967 a donné la plus grande victoire des Juifs depuis que Josué a encerclé Jéricho. Le plus est que la victoire d'Israël - contrairement aux conquêtes Musulmanes pleines de viols de pillages et de massacres - apporta la liberté pour tous les peuples et les religions. Tout le monde - l'a vu et tout le monde s'en souvient, mais malheureusement les gens aujourd'hui refusent d'admettre la vérité de ce qu'ils voient."
Shoebat décida à ce sujet de se détourner du terrorisme et du Jihad. "Je réveillais ma femme et lui dis: Maria je pense que j'avais tort d'essayer de te convertir à l'Islam". Il s'engagea sur la voie de la réconciliation, ressentant de profonds regrets pour ses actions passées ainsi que de la colère envers ceux qui l'avaient endoctriné pour les effectuer. "Je souhaitais profondément recevoir le pardon du soldat que j'avais presque tué," dit-il à Singer. Il se souvint avoir entendu un autre soldat l'appeler Amnon. Je voudrais demander à Amnon de bien vouloir comprendre que je subissais un enseignement dicté par la haine qui me remplissait de haine pour les Juifs. Cela nous avait été enseigné depuis la plus tendre enfance et je ne savais rien de mieux".
Déterminé à faire savoir à son peuple ce qu'il savait, il commença rapidement à parler aux musulmans - leur demandant de faire face à ce que l'Islam est et ce qu'il est devenu. Shoebat ajoute: "J'y ai grandi, j'étais dans les mosquées, aux ummahs et aux écoles religieuses. Je sais ce qui continue d'être enseigné aujourd'hui dans les manuels et par les dirigeants religieux - c'est pour cela que je lance mon défi à ceux qui revendiquent que l'Islam n'est pas la religion de terreur que l'on voit de nos jours: si ce n'est pas cela l'Islam, alors qu'avez vous fait l'empêcher et dire 'ce n'est pas bien?'".
"Ce que l'occident ne comprend pas au sujet de l'Islam", dit Shoebat à l'émission radio de Tovia Singer, "c'est que le Jihad a trois étapes. Si les musulmans ont le dessus alors le Jihad est imposé par la force. Si les musulmans n'ont pas le dessus alors le Jihad est réalisé par des moyens politiques et financiers. Depuis que l'Islam n'a plus le dessus en Amérique et en Europe, ils parlent de paix tout en soutenant le Hamas et le Hezbollah. L'idée que l'Islam est une religion de paix provient de la partie silencieuse du Jihad."
L'Imam (le "prêtre" islamique) du comté d'Orange, en Californie, également invité au show de Tovia, et en désaccord avec les dires de Shoebat, dit que le Jihad représente une lutte interne et non un génocide d'infidèles, ainsi qu'Oussama ben Laden l'entend. Shoebat réfuta impassiblement les revendications de l'Imam en récitant verset après verset des écritures coraniques, dans son arabe original et le traduisant en anglais. "Il y a plus de cents citations de Mohammed en ce qui concerne les Jihad - Je pourrais réciter chacun d'entre eux mais ça nous prendrait toute la journée. Chacun d'entre eux se réfère spécifiquement au Jihad par le glaive, tuer et ne faire aucun prisonniers - avec seulement une citation se référant à une bataille interne appelée ainsi par Mohammed après la conquête et l'occupation totale de l'Arabie." Walid dit que de telles revendications sont typiques des dirigeants islamistes en Amérique, et qu'elles sont naïvement avalées par les auditeurs occidentaux qui ne veulent pas croire que l'une des plus grandes religions du monde représente un danger pour l'humanité.
Lorsqu'on lui demanda s'il croyait que les musulmans d'Amérique adhéraient au programme du Jihad qu'il avait décrit, Shoebat apporta des précisions sur ses déclarations, "les Afghans aux U.S. et les Iraniens qui ont quitté l'Iran sont des gens particulièrement paisibles. Toutefois, les communautés de langue arabes en Amérique soutiennent vraiment Oussama ben Laden et le Hamas."
Il cita une corrélation directe entre l'adhésion à l'Islam et le soutien du terrorisme. Moins ils en savent à propos de l'Islam plus ils sont pacifiques. Il y a ceux qui rejettent les sources classiques et qui se focalisent sur les versets de paix du Coran, cherchent à dénaturer les versets parce qu'ils ne veulent pas s'engager dans la violence. Mais si ces prédicateurs veulent débattre avec Oussama ben Laden, c'est lui qui l'emportera, car les mots du Coran sont de son côté.
Shoebat lui même, maintenant chrétien évangélique, estime qu'il est dommage que les arabes chrétiens choisissent la théologie de la haine des juifs, alors même qu'ils subissent les persécutions et les intimidations de la majorité musulmane. Les arabes chrétiens en Israël tiennent leur éducation de leurs dirigeants et de l'église catholique, se lamente Shobat. Ils adhèrent grosso modo à la "Théologie de Remplacement" - qui dit que Dieu va remplacer Israël par l'église catholique. Ils ont également proposé une nouvelle Théologie de Libération, réquisitionnée par le mouvement Palestinien."
Bien que Shoebat ne mâche pas ses mots, sa transformation n'a pas été facile. "Mon père et ma famille me collèrent l'étiquette de traître, ils dirent que j'avais trahis ma cause, ma religion, ma culture, tout. Si l'Islam et réellement une religion de paix alors ma famille devrait me considérer comme un ami.
Mon propre frère ne menacerait pas de me tuer, ma famille ne m'aurait pas confisqué mes terres et demandé que je rentre à Bethlehem pour déclarer qu'il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et Mohammed est son prophète. Si je ne crois plus en l'Islam, pourquoi devrais-je déclarer une telle chose? Le fait est que Mohammed demande clairement que celui qui change de foi soit tué.
Quelle partie du mot "tuer" est incomprise par ceux qui proclament que l'Islam est une religion de paix? Je dois vivre en me cachant et être très prudent alors que je vis dans une société libre ici au U.S.A."
Mais il insiste sur le fait que sa soif de vérité en vaut la peine et voit cela comme sa mission de porte-parole de la paix véritable. "Je viens à vous, les juifs par amour pour votre peuple et votre Bible, pour vous dire que mon peuple a tort", a-t-il dit à un groupe d'étudiants juifs à Berkeley. "Les arabes et les musulmans ont tort." Bien qu'il sente que cela relève de la plus grande importance de parler à des groupes juifs pour leur dire de faire attention à ne pas abandonner une part de la terre d'Israël aux terroristes islamiques - son véritable objectif est lié avec son propre peuple.
"Mon rêve est d'aller dans les prisons où j'avais l'habitude d'être - Ramallah, Muskavit, peu importe la prison - y aller et dire: 'Hey! Vous pouvez vivre une vie différente de celle que Yasser Arafat et Ahmed Yacine vous ont obligé à croire.' Je veux débattre avec eux et leur dire qu'il n'y a pas 72 vierges ni aucune autres de ces âneries enseignés dans leurs écoles qui les attendent au paradis." Dans ses apparitions dans des mosquées, synagogues et émissions de radio, Shoebat est tout à fait disposé à répondre aux questions des juifs, arabes et islamistes. Un étudiant de l'Université de Toronto lui demanda ce qu'il conseillait à Israël de faire pour mettre un terme aux agissements du Jihad contre elle. "La plupart des juifs croient à la solution d'un double état" répondit Shoebat.
"Je n'y crois pas. Un état Palestinien élaborera ses propres règles et lois pour continuer de tuer les Juifs. Il suggéra à la place, qu'Israël se lève et sente l'humus. Nous devons retourner au status quo - l'occupation. Sous l'occupation, il y avait du travail, les gens allaient au travail et soutenaient leurs familles, et quiconque était impliqué avec le terrorisme était exilé ou emprisonné - comme dans tout les pays modernisés du monde. Je pense qu'Israël doit rester fort et se battre - démanteler le groupe islamique Hamas et retirer toutes les armes, comme c'était le cas avant. L'arrivée des armes dans la société Palestinienne par Israël (par les accords d'Oslo, Israël donna des fusils d'assaut aux forces de police d'Arafat) était un désastre et ils doivent être confisqués."
En réponse à une autre question à propos de la vie en Yesha (Judée, Samarie et Gaza) avant la guerre de 67, Shoebat décrit ce qu'était la vie à Jéricho en ce temps là: "Nous ne faisions pas particulièrement attention aux règles Jordaniennes. L'enseignement de la destruction d'Israël était une partie sûre du plan, mais nous nous considérions Jordanien jusqu'à ce que les Juifs retournent à Jérusalem. Soudain nous étions Palestiniens - Ils remirent une étoile sur le drapeau Jordanien et soudainement nous avions un drapeau Palestinien".
Shoebat est convaincu que la guerre continuelle contre Israël n'a rien à voir avec le désir des arabes d'un état palestinien. "Jamais dans l'Histoire il n'y a eu d'état Palestinien" dit Shoebat. "Nous n'avons jamais voulu d'état palestinien - même aujourd'hui les Palestinien ne veulent pas d'état palestinien..."
"Alors que veulent-ils réellement?" demanda Tovia Singer. "Ils veulent la destruction des juifs", dit Shoebat. "C'est une guerre sainte. C'est dans la culture, la tradition. Arafat fait parti du bloc comme Saddam Hussein, Oussama ben Laden, Ahmed Yacine. Ce sont des gens de la même espèce, malgré quelques petites différences, ils sont de la même espèce."
Questionné par Singer sur ce qu'est son message pour le peuple juif aujourd'hui, Shoebat réfléchit un moment et répondit: "Votre Dieu est un Dieu magnifique, comme votre peuple et votre terre. Tenez bon et soyez fort. Ne soyez pas effrayés par les nations du monde, par ceux qui essaient de vous affaiblir et prendre votre terre". Après coup, mais dit dans un sentiment de grande urgence, l'ancien terroriste maintenant amoureux de Sion implora ainsi la nation d'Israël: "S'il vous plaît, reprenez le Mont du Temple".
Walid Shoebat peut être contacté par e-mail sur theone@mail.com
Walid Shoebat
www.shoebat.com
transmis par Léon 9
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Urgent : Appel pour l'UNESCO
Chers amis,
L'UNESCO est en péril, menacé par la candidature au poste de Directeur général du ministre égyptien de la Culture,M.Farouk Hosni, dont les invraisemblables déclarations antisémites
répétées au fil des années me paraissent d'une gravité extrême.
Or, comme cela est dit dans l'Appel ci-joint, si rien n'est tenté d'ici le 30 mai prochain, date limite de dépôt des candidatures, faute de concurrents notables, ce candidat sera
élu à coup sûr.
Il est de notre responsabilité, je crois, d'empêcher que cela se produise. Comment ? Les moyens sont aujourd'hui limités et surtout le temps presse. En conséquence, je
crois que seule désormais une intervention du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, peut permettre à la France de ne pas cautionner cette
forfaiture.
Vous trouverez ici le lien vers le texte de cet Appel, suivi du texte publié vendredi dans Le Monde par Claude Lanzmann, Bernard-Henri Lévy et Elie
Wiesel qui nous ont les premiers alertés sur ce danger imminent :
http://petition-unesco.notlong.com
Si vous soutenez cet Appel, signez-le et faites-le circuler auprès de vos amis, en vous souvenant d'une chose essentielle : il y a véritablement URGENCE.
Merci.
Amitié,
Communiqué
Voyage d’étude en ISRAEL pour les avocats, juristes et étudiants de toute la France avec Tour opérator du 28 juin ou 5 juillet prochain à l’hôtel PRIMA KING en demi pension Glatt Casher **** de Jérusalem. ; Ce séjour ne s’inscrit nullement dans une démarche commerciale lucrative ou une mission de solidarité avec les avocats/juristes israéliens mais il répond à une demande, voire à une nécessité,des questions relatives au stage (comment le trouver ? qui contacter ? sa durée, sa rémunération..), des questions sur le marché du travail pour les juristes & avocats francophones en Israël dans un contexte actuel de crise mondiale…
Des gens se sont plaints à moi de n’avoir pas pu obtenir les informations qu’ils voulaient, qu’ils n’arrivaient pas à contacter des responsables du Barreau de Jérusalem, même lorsqu’ils étaient là bas sur place, en Israël…
Certaines personnes ayant passé l’ensemble des examens d’équivalences hésitent même à partir en Israël car ils n’ont pas encore les réponses à leurs questions…et l’Agence juive, malgré la bonne volonté de leurs responsables n’est pas tout le temps en mesure de répondre à toutes ces attentes tant elle gère un grand nombre de dossiers d’Alya et s’occupent d’autres domaines professionnels que celui des juristes.
Voici, le programme des activités prévues sur place :
- Visite du Barreau de Jérusalem et entretien avec une responsable sur place.
- Entretien avec questions chez un Avocat Francophone ayant +de 10 ans d’exercice professionnel à Jérusalem, directement à son Cabinet. Je prévois aussi la possibilité d’assister à une audience en droit pénale au Tribunal avec la plaidoirie d’ un avocat francophone
- La Visite de la Cour suprême avec Guide en Français
- La Visite du Kibboutz ‘Ramat Rachel,
- la Visite des Tunnels sous le Kotel avec Guide en Français
- Une Escapade à la Mer morte en bus privé
- La Visite de la Knesset avec Guide en Français
- Une Grande Ballade à Tel Aviv en bus (visite de la Ville, plage, shopping….)
- Une soirée Dance Salsa avec un professeur Francophone
- Un diner conférence débat réunissant un panel de juristes et avocats franco-israéliens encore plus nombreux aura lieu à dans une salle de Réception de l’hôtel, le jeudi soir .il sera animé par trois avocats franco-israéliens vivant et exerçant leurs métier d’Avocat et de juriste d’entreprise qui interviendront sur le thème suivant : Le marché du Travail des avocats en Israël et la spécificité française
- Entrevue avec Juge Israélien parlant le français : Mardi matin, j’ai reçu un nouveau courriel du Shofet (Juge) israélien YOEL TSUR qui a fait lui aussi de nombreux efforts pour nous accorder non seulement une entrevue avec des questions à son Tribunal mais il nous a aussi arrangé un entretien exclusif avec RACHEL OFIR, la n°2 du Barreau de Jérusalem que tant de juristes français n’ont pas réussi à joindre ces derniers mois par téléphone ou sur place à Jérusalem. Elle répondra à toutes les questions et parlera probablement du projet de réforme des examens du barreau israélien qui pourrait opérer une vraie révolution dans les examens que doivent passer les avocats/juristes israéliens et français.
V, Il va falloir aller vite pour tous ceux et celles qui sont intéressés car le nombre de place est limité à 25 maximum et que les premières personnes à se manifester seront indéniablement les premières à être inscrites.
La date limite d’inscription et de réservation est très terminée.
Le prix est de 920 euros tout compris avec possibilité de payer en 2-3 fois sans Frais par CB - Et possibilité également de prolonger le séjour en Israël moyennant un supplément avec l' l'Agence de voyage.
Ce voyage est une réelle opportunité, ce n’est pas un congrès des avocats à Eilat avec des prestations prestigieuses sur fond de vacances, c’est plutôt un séjour qui va joindre l’utile à l’agréable et qui se veut avant tout, vraiment instructif et pragmatique professionnellement …et dont je ne suis pas certain de le renouveler plus tard avec mon réseau.
Cela s’adresse même aux gens de Province qui seraient intéressés d'y participer.
Voilà, Je vous souhaite, une bonne fin de journée et vous dis peut être à bientôt parmi nous
Cordial Shalom ,
Laurent Méir EL-AICH
Contact et réservation auprès de Laurent Méir EL-AICH : laurentelaich@hotmail.com
Tél : 06 64 80 27 18
PS : Veuillez trouver ci-joint, l’annonce publicitaire de ce Voyage d’étude
Myriam Esther
La réalité de l´Holocauste et le problème palestinien, aucun rapport!
Un intellectuel arabe : Tous doivent se souvenir de l´Holocauste, qui a pris pour cible l´essence de l´humanité
Dans un article mis en ligne le 21 avril 2009 sur le site arabe progressiste www.elaph.com, l´écrivain réformiste Basem Muhammad Habib condamne le négationnisme répandu dans le monde arabe. Ce négationnisme, qu´il qualifie de déraisonnable et d´inhumain, est motivé par un programme politique, estime-t-il, et par la croyance erronée selon laquelle l´empathie ressentie à l´égard des victimes de l´Holocauste équivaudrait à une trahison de la cause palestinienne. Il appelle les Arabes à distinguer les deux sujets, et à se joindre au reste du monde pour la commémoration de l´Holocauste qu´il décrit comme un coup porté à l´essence même de l´humanité. Extraits :
Il n´y a aucun rapport entre Holocauste et problème palestinien
"Ces jours-ci, le monde commémore l´Holocauste, parce que ce fut l´un des plus grands massacres de l´histoire, dépassant les autres massacres en termes de barbarie, même ceux commis par les civilisations primitives. De nombreuses [preuves] indiquent que plus de six millions de Juifs ont été tués dans les années 1930 et 1940, accusés par les autorités nazies de complot avec les Alliés, de la défaite allemande à l´issue de la Première guerre mondiale, de collaboration avec l´ennemi lors de la Deuxième guerre mondiale. Ces conceptions racistes ont alimenté les sentiments de haine à l´encontre des Juifs et conduit à ce massacre horrible, dont les blessures tourmentent encore le monde, des décennies plus tard.
Bien que cet événement horrible fasse désormais partie de l´histoire et ne puisse être réfuté, certains tiennent toutefois à en nier l´existence, remettant en question les nombres avancés, motivés par des considérations généralement politiques. Cela est surtout vrai dans notre région, plongée dans les complexes et la rancœur. Nombreux sont ceux qui cherchent à tracer un parallèle entre Holocauste et problème palestinien, estimant que reconnaître et commémorer l´Holocauste revient à trahir la cause palestinienne. Cette approche nous conduit à nous interroger sur la normalité des idéologies qui motivent nos comportements et sentiments – des idéologies qui ne sont clairement pas ancrées dans la saine logique et ne collent pas du tout à nos valeurs humaines. Ainsi, nous tournons sans beaucoup d´intelligence le dos au comportement humain approprié, simplement parce que nos sentiments de haine savent obtenir le meilleur de nous.
Il n´y a aucun rapport entre la réalité de l´Holocauste et ce qui est arrivé en Palestine. Ce sont deux événements distincts, survenus en des époques et des lieux différents, et nous pouvons évaluer chacun d´entre eux séparément. Alors seulement (…) notre jugement sera-t-il libre, ancré dans des valeurs justes et des sentiments sincères.
Au lieu de douter de [la réalité de l´Holocauste], nous devrions admirer l´intérêt que les dirigeants politiques juifs manifestent pour les victimes de [l´Holocauste] juif et la mémoire constamment entretenue de ces atrocités. Ils consacrent une grande partie de leurs efforts à en honorer la mémoire, à apporter des pièces à conviction aux procès, à se battre pour les droits [des survivants], où qu´ils se trouvent. C´est une attitude quasi-inexistante dans notre région, où des exécutions sont commises pour les raisons les plus triviales, où la souffrance et la douleur des personnes sont vite oubliées. En Irak par exemple, des centaines de milliers de personnes ont été tuées sous le règne de la terreur et de la tyrannie [de Saddam Hussein], et pourtant nous n´avons jamais entendu parler d´une initiative visant à commémorer [la mémoire des] victimes, ni pu témoigner du moindre intérêt pour la confiscation de leurs droits.
Le monde d´aujourd´hui est libéré des idéologies [fascistes], et le règne de la raison ne cesse de s´étendre. Même l´Allemagne, témoin de ce massacre criminel, a admis la catastrophe, entreprenant de se racheter de diverses manières, comme en fournissant un soutien économique annuel à Israël. Pour sa part, l´ONU a émis une Résolution faisant du 27 janvier la Journée de commémoration [internationale] de l´Holocauste. Cette date a été fixée en l´honneur des quelques survivants découverts à Auschwitz par les Alliés [quand ils libérèrent les camps le 27 janvier 1945], qui ont survécu à l´horreur [des camps] et ont pu raconté ce qu´ils avaient vécu.
Le négationnisme n´est généralement pas motivé par des considérations académiques, mais politiques
En raison des doutes émis par beaucoup [quant à la réalité de l´Holocauste], certains pays ont été contraints de promulguer des lois qualifiant de crime toute tentative visant à remettre en question ou à nier l´événement, car ces remises en question ne sont généralement pas motivées par le désir de savoir mais par des objectifs politiques et idéologiques (…) Certains considèrent ces lois comme non démocratiques ou comme la manifestation d´un parti pris favorable à Israël. La vérité toutefois est qu´elles ont été promulguées en réaction à une vague de remises en question irrationnelles, encouragées par certaines parties sous couvert d´enquête scientifique.
L´Holocauste mérite d´être [reconnu comme étant] un événement mondial significatif, car il a pris pour cible [l´essence même] de notre humanité. A l´époque, il n´y avait pas d´Etat juif, et la plupart des victimes de cette injustice vivaient en Europe, dans des petites communautés de la diaspora.
Nous [Arabes] devrions avoir de l´empathie pour les victimes de l´Holocauste et les commémorer, comme le font les autres [dans le monde]. Il ne fait aucun doute que notre participation à la commémoration de cet événement renforcera notre position internationale et changera le regard que les autres posent sur nous. Peut-être serons-nous en mesure d´améliorer notre image aux yeux du monde et de réparer une partie des dégâts commis par les terroristes.
source: MEMRI
Réflexions d'Enrique Krauze sur Gaza
"L'Holocauste représente la volonté (exécutée à 50%) d’éradiquer un peuple, de l'effacer, et de traiter des enfants, des femmes et des personnes âgées comme s'ils étaient un fléau et non des personnes. Cette extermination ne fut pas uniquement un crime contre les Juifs mais elle constitua un crime contre le concept même d'être humain."
"(...) je crois que la guerre de Gaza a provoqué deux attitudes inquiétantes : l'une frôlant l’antisémitisme et l'autre l’assumant ouvertement.
La première se distingue par la partialité affichée de certains médias quand ils donnent l'impression que l'offensive israélienne s’est produite (presque) dans un vide, sans qu’il y ait eu la provocation préalable des missiles tirés par le Hamas dans le sud d’Israël et la certitude qu’une nouvelle menace se profilait - celle que dans un avenir proche ceux-ci atterriront à Tel-Aviv.
Je crois que le fait (pourtant abondamment documenté, comme il le fut en particulier dans le Corriere de la Sera) que le Hamas a mis délibérément et par la force des civils en situation de danger de frappes militaires n'a pas été suffisamment souligné.
Cet empressement à condamner ne se vérifie pas dans le cas d’autres conflits : je pense à la guerre en Tchétchénie où des dizaines de milliers de personnes furent torturées et assassinées. Ce double standard moral reste inexplicable.
Nul n'a alors comparé les Russes aux Nazis. En dépit de leur conduite en Tchétchénie, une telle comparaison aurait été une infamie. Les Russes ont horriblement souffert aux mains des Nazis et les Juifs encore plus. Assimiler les victimes aux bourreaux est une perversité morale.
Il s’agit de la deuxième attitude, et elle est clairement antisémite.
Elle trouve son expression la plus courante dans un vil amalgame : l’assimilation (présente dans les manifestations à Madrid et à Barcelone) de la croix gammée à l'étoile de David, qui à son tour suppose l'assimilation (évoquée par plusieurs écrivains et éditorialistes importants) de l'Holocauste à la tragédie de la bande de Gaza.
Ce sont deux phénomènes distincts qui, en raison de leur nature et ampleur, ne peuvent pas être considérés comme homologues.
L’amalgame de tous les maux conduit à la banalisation du mal. Si 600 victimes innocentes sont équivalentes à six millions de victimes (malgré de fait que la mort de 6 ou 600 soit indubitablement à déplorer), alors le mal est relativisé et perd de son importance. Mais la différence de sens est encore plus décisive que la différence quantitative.
L'Holocauste représente la volonté (exécutée à 50%) d’éradiquer un peuple, de l'effacer, et de traiter des enfants, des femmes et des personnes âgées comme s'ils étaient un fléau et non des personnes. Cette extermination ne fut pas uniquement un crime contre les Juifs mais elle constitua un crime contre le concept même d'être humain.
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L'intelligence, la rationalité et la langue disparaissent si nous ne croyons pas que les êtres humains sont radicalement semblables.
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Dans le cas présent ce sont des fondamentalistes islamiques qui reproduisent l’état d'esprit des Nazis. Ils veulent oblitérer l'autre, à Jérusalem, à New York, à Madrid ou à Londres. Ni dans cette offensive, ni dans aucune autre, Israël n’a eu le dessein d’exterminer la population palestinienne (...).
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L’Espagne moderne et démocratique qui a été récemment victime du terrorisme islamique, ne peut pas ignorer – sans tomber dans la schizophrénie - que le Hamas cherche à imposer un régime fondamentaliste, et qu'Israël est le seul Etat démocratique dans la région. (...)"
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Enrique Krauze est un écrivain mexicain et directeur de la revue Letras Libres.
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Source: tribune reprise du site du quotidien espagnol El País
Titre original: El énfasis sospechoso
Via Eamonn McDonagh de Z-Word
Transmis par annie claude Chouraqui
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PROCÉS D’ILAN HALIMI
Le huis-clos est une audience pénale tenuehors de la présence du public.
Le huis-clos est en opposition au principe selon lequel les audiences sont publiques[1]
http://fr.jurispedia.org/index.php/Huis-clos_(fr)#cite_note-1,
c'est pourquoi il n'est prévu que dans certains cas limitativement énumérés[2] :
« Le tribunal peut, en constatant dans son jugement que la publicité est dangereuse
pour l'ordre, la sérénité des débats, la dignité de la personne ou les intérêts d'un tiers,
ordonner, par jugement rendu en audience publique, que les débats auront lieu à huis clos[3] » ;
« Lorsque les poursuites sont exercées du chef de viol ou de tortures et actes de barbarie accompagnés d'agressions sexuelles,
le huis clos est de droit si la victime partie civile ou l'une des victimes parties civiles le demande ;
dans les autres cas, le huis clos ne peut être ordonné que si la victime partie civile ou l'une des victimes parties civiles
ne s'y oppose pas.[4] » ;
« Les juridictions de jugement mentionnées à l'article 697 du Code de procédure pénalepeuvent,
en constatant dans leur décision que la publicité risque d'entraîner la divulgation d'unsecret de la défense nationale,
ordonner, par décision rendue en audience publique, que les débats auront lieu à huis clos[5] ».
Le huis-clos était également prévu par l'art. 14 de la loi du 10 Mars 1927 relative à l’extradition des étrangers[6].
Pour la même raison, il est ordonné par un arrêt public motivé et ne concerne que l'audience et les jugements séparés qui peuvent intervenir sur des incidents ouexceptions, mais pas le prononcé de l'arrêt[7].
Le huis-clos fait également obstacle à l'accès à certaines pièces du dossier après le déroulement de l'audience[8].
Lorsque le huis-clos doit être demandé, il est automatiquement accordé, sauf dans certains cas :
« Lorsque les poursuites sont exercées du chef de viol ou de tortures et actes de barbarieaccompagnés d'agressions sexuelles, le huis clos est de droit si la victime partie civile ou l'une des victimes parties civiles le demande ; dans les autres cas, le huis clos ne peut être ordonné que si la victime partie civile ou l'une des victimes parties civiles ne s'y oppose pas[9] ».
Il existe beaucoup de décisions de la chambre criminelle de la Cour de cassation relative au huis-clos car son existence ou ses modalités sont souvent contestées dans des pourvois en cassation, mais cette institution ancienne pose peu de véritables problèmes juridiques. Lemoyen est souvent invoqué de la prétendue incompatibilité entre les débats à huis-clos et le droit à un procès public, énoncé par laConvention européenne des droits de l'homme, alors que « le huis clos constituant une dérogation à la règle de la publicité des débats, son interruption et le retour éventuel à la publicité n'affectent à aucun degré les droits de la défense et ne sauraient autoriser de sa part aucune critique[10] ».
Par Méïr BENHAYOUN