Trêve de mondanités

Gilles William Goldnadel

 

Quand donc la communauté juive de France soi-disant organisée prendra-t-elle conscience de la nature véritable de la menace mortelle ? Va-t-elle se contenter de passer en pertes et profits l’impardonnable vote de la France en faveur de cette résolution de l’Unesco qui attribue des appellations arabes aux lieux saints du judaïsme ? Jamais avant cette résolution, la France n’avait autant cautionné les vieux fantasmes islamo-palestiniens qui aiment à croire que les juifs veulent détruire les mosquées de Jérusalem.

Ainsi, au point 14 de l'étrange motion, les juifs perfides sont accusés d’avoir fabriqué de fausses tombes pour s'emparer des cimetières musulmans…

La vieille politique arabe de la France, main dans la main avec ces nouveaux fonctionnaires acculturés qui se soumettent à la lecture coranique de l'Histoire. Le consulat de France à Jérusalem doit exulter.

Comme plus tragique référence historique, je ne vois que le consul de France à Damas, Mr de Ratti-Menton, en 1840, quand il accusa les juifs de la ville d'avoir commis un meurtre rituel à l'encontre d'un moine capucin. Ce fut les prémices d'un terrible pogrom…

Dans le même et sale temps, l'islamo-gauchisme anglais du parti travailliste pourrait en remontrer à notre extrême gauche française: il ne se passe pas une semaine sans que des responsables du vieux parti britannique, la plupart du temps d'origine islamique, ne prononcent des paroles assassines envers les juifs. Un jour, la vice-présidente du parti tweet que les juifs ont « des gros nez et qu'ils massacrent les opprimés ». Un autre, c'est un conseiller influent, Aysegul Gurbuz, qui déclare qu'Hitler « est le plus grand homme de l’Histoire (et qui) espère que l'Iran utilisera son arme nucléaire pour effacer Israël de la carte ». Plus récemment, un député, Naz Shah, a demandé de délocaliser Israël aux États-Unis. On n'oubliera évidemment pas Ken Livingston, ancien maire de Londres, qui décrète qu'Hitler était sioniste. Le pire, peut-être, est qu'aucun historien ou journal n'ont été capables de lui rappeler, au-delà de la fameuse alliance du Führer avec le grand mufti, le discours d'Hitler au Reichstag en 1937 comparant « le malheureux peuple arabe de Palestine » aux Sudètes et promettant que ces derniers, « eux, ne se laisseront pas faire comme les Arabes ». N'en déplaise à la gauche extrême, Hitler était aussi antisioniste et pro-palestinien qu’elle-même.

D'évidence, le parti travailliste britannique n'a aucune chance de guérir de son antisémitisme, tant qu'il sera présidé par un Corbyn qui considère les gens du Hamas et du Hezbollah comme ses « amis ».

Siné est mort. Pas question de cracher sur son cadavre. Mais pas question non plus de ne pas voir combien la presse de gauche aura été bonne fille. C'est beau l’antiracisme: l’Obs, ordinairement si vigilant qu'il dresse régulièrement des listes des mal pensants contre l'immigration de masse, aura consacré au défunt un hommage appuyé: « Siné debout pour toujours » On en pleurerait. Pour le même prix, l'auteur ému affirme qu'il avait gagné ses procès. Pas question de rappeler sa condamnation pour les propos les plus ignobles prononcés contre les juifs depuis la guerre. À moi donc, qui ait eu l’honneur de le faire condamner, malgré quelques interventions de notables juifs de gauche, de rappeler ses sales mots: « Je suis antisémite depuis qu'Israël bombarde. Je suis antisémite et je n'ai plus peur de l'avouer. Je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs. Rue des rosiers je suis pour. On en a plein le cul. Je veux que chaque juif vive dans la peur, sauf s'il est pro-palestinien. Qu'ils meurent. Faut les euthanasier… »…

Quand donc la communauté juive française soi-disant organisée et représentative comprendra-t-elle qu'aujourd’hui l'ennemi numéro 1 s'appelle l'islamo–gauchisme ? Qu'aucun compromis, d'aucune sorte, ne peut plus être toléré avec lui ? Qu'il convient de le disqualifier, de le traiter plus sévèrement encore qu'elle traite toujours l’extrême-droite ? Jamais le fossé n’aura été aussi grand entre les notables qui parlent en son nom et une base juive, peut-être désorganisée, mais qui ne s'en laisse plus compter.

Que ces notables cessent de remercier gentiment les autorités pour leurs condoléances avant et après chaque attentat, et avant et après chaque vote immonde, et qu'ils cessent de célébrer les rêves creux du « vivre ensemble ».

L'heure n'est plus au débat mondain, mais au combat existentiel.

 

http://blognadel.over-blog.com/2016/05/treve-de-mondanites.html

 

 

L’Union Européenne atteint un nouveau pic d’hypocrisie

 

Comment Catherine Ashton devrait répondre à cette question?

Cette Lettre, écrite par Irène, est une sorte de génie.

Traduction Jean Vercors

 

PERSONNEL ET CONFIDENTIEL

Madame Catherine Ashton

Haute Représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-président de la Commission européenne

Bruxelles

Excellence,

Parce que nous nous sommes rencontrés il y a quelques années à Ankara au moment de l’invasion de l’Irak et son bombardement de maisons de civils par la Turquie que le Premier ministre Erdo?an croyait que les militants du PKK y étaient hébergés, je me sens encouragée à vous écrire directement de Turquie.

10.Vous vous souviendrez que je venais d’être licencié de mon poste de fonctionnaire du protocole principal de la République d’Azerbaïdjan par les autorités d’occupation arméniennes.

11.J’ai plusieurs questions concernant la nouvelle directive «Lignes directrices sur l’admissibilité des entités israéliennes et leurs activités dans les territoires occupés par Israël depuis Juin 1967 Pour les subventions, les prix et les instruments financiers financés par l’UE à partir de 2014. »

12.1. Mon activité principale est établie (tel que défini dans la directive) au nord de Chypre, territoire occupé par la Turquie, mais je emploie une personne dont l’arrière-grand-père vivait à Hébron en Cisjordanie pendant les 19 années de l’occupation jordanienne lorsque toute la zone était ethniquement nettoyé des Juifs . Suis-je admissible à une subvention de l’UE pour payer son salaire?

2. J’ai une deuxième entreprise, constituée et établie pour raisons fiscales, à Rabat, mais qui se trouve physiquement dans le Sahara Occidental occupé par le Maroc. Nous fabriquons des drapeaux de prière pour un client important basé au Tibet occupé par la chine, mais le camion de livraison est tombé en panne alors qu’il traverse la Jordanie, où le roi Hussein, au moment de notre constitution, a dit que c’était la Palestine. (Je crois que sa déclaration était exact, « La Jordanie est la Palestine, et la Palestine est la Jordanie.») En raison de la nature de l’urgence de l’expédition, nous avons contracté avec une entreprise de camionnage dirigée par des personnes hassidiques de Beitar Illit en Judée ou comme vous préférez l’appelé la Cisjordanie occupée. Ils me réclament le paiement d’avance dans la monnaie déjà utilisée dans l’ouest de la Géorgie avant l’invasion russe. Sommes-nous admissibles à un prêt à court terme de la Banque européenne d’investissement?

3. J’ai une troisième entreprise que ma grand-tante juive a créée dans l’ancien quartier juif de Jérusalem le jour même où le général Allenby est arrivé avec les forces britanniques dans leurs efforts de protéger les civils d’Albion a des milliers de kilomètres de l’agression de l’Empire ottoman (Bien sûr, c’était avant que cela ne devienne un crime international pour les juifs de vivre à Jérusalem-Est.) Cette entreprise exporte du pastis à des clients basés en corse occupée par la France et aussi à Bilbao au Pays basque espagnol occupé. Si j’établis une société fictive à Gibraltar occupé par les Britanniques, mon pastis répondra-t-il aux spécifications de l’Union européenne, ou vais-je devoir l’expédier aux Malouines pour ré étiquetage?

Je suis tellement reconnaissante de votre attention à cette question. Je reste un fan dévoué de votre vision claire sur l’avenir de la civilisation telle que nous la connaissons.

Vos nombreuses déclarations sur l’éthique de la profession et la nécessité de maintenir la primauté du droit international à travers le cosmos ont été une source d’inspiration pour beaucoup d’entre nous. J’ai hâte de vous rencontrer quand vous viendrez à Riyad à l’automne à la Conférence internationale des droits de la Femme.

Permettez-moi, Excellence, de vous renouveler les assurances de ma très haute considération.

Salutations distinguées

 

Agcabadi Agdas

Président et chef de la direction financière

Barda  Beylaquan Bilasuvar Ltd

Par jean Vercors

9 août 2013 à 21 h 14 min

 


 

Benoît XVI et Tel-Aviv, Koestler et le « sionisme libéral » : l’univers onirique des médias français.

PAR MICHEL GURFINKIEL.

 

Quelques détails infimes, glanés dans nos meilleurs journaux. Mais le diable est dans les détails.

L’Express, numéro 3315, daté du 13 février 2013, page 70 : pour illustrer un article retraçant la vie et le règne de Benoît XVI, une photographie du pape en Israël, au milieu de rabbins. Légende : « A Tel-Aviv, en 2009… il s’applique à restaurer la voix de l’Eglise ». Or Benoît XVI n’est jamais allé à Tel-Aviv, la capitale économique d’Israël : qu’y aurait-il fait ? Et il n’a pas pu y rencontrer de rabbins, parce qu’il n’y en a pas (à part les rabbins de proximité, de quartier, de voisinage, aussi présents qu’ailleurs dans cette métropole au look laïque, mais qui ne sont pas du ressort des papes). C’est à Jérusalem, capitale politique et religieuse, qu’il s’est rendu lors de son pèlerinage en Terre Sainte, en 2009.

 

Pourquoi cette erreur, sous la plume – ou le clavier – du journaliste ou du secrétaire de rédaction de L’Express ? L’inculture y est sans doute pour quelque chose. Mais aussi, plus largement, « l’esprit du temps ». Les Français des années 2010 se sont forgé une certaine image d’Israël et du Moyen-Orient, et ne soupçonnent même plus qu’elle jure avec la vérité historique ou la réalité sur le terrain. Israël est à leurs yeux un « fait colonial », un « régime d’apartheid », dont le droit à l’existence, tout relatif, n’est concevable qu’en deçà des « frontières internationales » antérieures à juin 1967. Et Jérusalem ne saurait, en aucun cas, lui appartenir. C’est ce que répètent et répandent, de manière virale, les médias, le Quai d’Orsay, la classe politique et les universitaires. Comment L’Express pourrait-il aller à contre-courant ? Ce serait sa mission. Mais ne nous égarons pas.

 

Le Point, numéro 2109, 14 février, page 149. Un entrefilet signé Thomas Mahler, « Pour saluer Arthur Koestler ». Qui fait l’éloge de cet auteur, et salue la réédition, aux Belles Lettres, de La Corde raide, la première partie de son autobiographie. Ce dont on ne peut que se féliciter. Mais pourquoi Mahler qualifie-t-il Koestler de « sioniste libéral », et que signifie une telle qualification ? De toute évidence, il s’agit de dire, ou de laisser entendre, qu’il n’était pas, bien que sioniste, un méchant homme.

 

Or si Koestler fut sioniste, avant et après un flirt avec le communisme qui lui inspira son chef d’œuvre, Le Zéro et l’Infini, une analyse romancée des procès staliniens et surtout de la servilité à laquelle les accusés furent réduits, il ne fut ni sioniste « libéral » - au sens de sioniste « modéré », ou « partisan du dialogue » - ni sioniste socialiste. Il adhéra au sionisme nationaliste de Vladimir Jabotinsky (nationaliste libéral certes, au sens que ces mots avaient avant 1914, mais nationaliste d’abord) et s’en expliqua dans un second chef d’œuvre, La Tour d’Ezra (non réédité, celui-là), où un sioniste laïque anglais de mère non-juive adhère au sionisme socialiste et s’installe dans un kibboutz d’extrême-gauche, avant de rallier le nationalisme et l’Irgoun. En vertu de la « logique de l’ère glaciaire ».

 

Ce que Koestler entend par là, c’est que lorsque la neige tombe, et la glace recouvre la terre, et que votre survie physique ou celle de vos proches est en question, les objections fondées sur les « droits de l’homme » revêtent un caractère obscène. Ce que les Juifs, enamourés de ces droits depuis la Révolution française, découvrirent entre 1933 et 1945. Ce que le pied-noir « libéral » Albert Camus redécouvrit quand il écrivit, au plus noir de la guerre d’Algérie : « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère, parce qu’une justice qui ignore ma mère n’est pas la justice ». Et plus près de nous Boaz Neuman, professeur à l’université de Tel-Aviv, naguère gauchiste propalestinien, devenu patriote camusien après les attentats suicide et les pluies de missiles du Hezbollah et du Hamas.

 

Je ne connais pas Mahler et suis persuadé, a priori, de son honnêteté et de sa bonne volonté. Mais Koestler n’était pas « sioniste libéral » au sens du Paris de 2013. Et il avait raison, diantrement raison, de ne pas l’être.

 

http://www.michelgurfinkiel.com/articles/460-Details-Benoit-XVI-et-Arthur-Koestler.html

 

Détails/ Benoît XVI et Arthur Koestler

 

M. le Président de la République française

Gilles William Goldnadel

 

M. le Président de la République française, parlons franc.

Les autorités bulgares viennent de confirmer officiellement que le Hezbollah était l’instigateur de l’attentat meurtrier de Burgas dans lequel plusieurs citoyens Israéliens ont trouvé la mort.


« Il n’y a pas de solution au conflit dans la région, à part avec la disparition d’Israël » – Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah

Pour le dire franchement, Monsieur le président, je trouve déjà humiliant d’avoir encore à prouver que ce mouvement chiite est une organisation terroriste. 

C’est ce groupe qui est responsable de la mort de 52 soldats français au camp du drakkar à Beyrouth en 1982. C’est ce groupe qui a détenu en otage pendant trois ans Jean-Paul Kaufman et entre les mains de qui Jean-Paul Seurat est demeuré captif jusqu’à sa mort.

C’est encore le Hezbollah qui a fait sauter à Buenos Aires les locaux de la communauté juive argentine AMIA dans lesquels 75 personnes innocentes ont trouvé la mort. C’est toujours le Hezbollah qui a fait exploser l’ambassade d’Israël dans la capitale argentine.

En 2006, c’est le Hezbollah, au service de la Syrie et de l’Iran, qui, sans la moindre provocation et alors que les troupes israéliennes avaient quitté le sud Liban, a assassiné trois soldats israéliens sur le territoire de l’État juif et a fait tomber une pluie de roquettes sur la Galilée.

Pourtant, votre ministre des affaires étrangères continue, en utilisant arguties et atermoiements, à s’opposer à son inscription sur la liste des organisations terroristes sur laquelle il devrait figurer en tête en compagnie du Hamas.

L’Allemagne, la Grande Bretagne, la Tchéquie, la Pologne, les Pays-Bas, l’Italie ne comprennent plus les réticences françaises, que rien n’explique sinon la peur de déplaire à l’organisation terroriste et à ses parrains.

Je vais être encore plus franc, Monsieur le président : je doute de la détermination française car je sais la société de notre pays malade de schizophrénie.

La partie saine de son cerveau, incarnée par votre ministre de l’intérieur, a diagnostiqué l’antisionisme radical et l’islamisme violent comme les vecteurs principaux d’un antisémitisme qui n’est même plus nouveau et qui a ensanglanté Toulouse puis Sarcelles. Mais il existe à l’extrême gauche du même organe un lobe gravement atteint qui ne sait plus distinguer le bien du mal, l’interdit du licite. C’est paradoxalement votre ministre de la justice, qui, très récemment, a remis un prix ironiquement appelé « des droits de l’homme » à un proche d’une autre organisation, officiellement répertoriée comme terroriste celle-là, j’ai nommé le FPLP.

Ma franchise va devenir brutale, Monsieur le président, mais l’importance de l’événement m’y contraint : je considère que la gauche socialiste à laquelle vous appartenez a fait montre d’une complaisance irresponsable envers une extrême gauche qui a déteint sur une large partie de ses franges.

Mais comme rien n’est simple, votre camp peut s’honorer de compter dans ses rangs non seulement Manuel Valls que j’ai déjà nommé, mais encore Lionel Jospin qui, malgré l’hostilité générale de la droite, avait eu le courage physique et intellectuel, dans une université palestinienne, de désigner déjà le Hezbollah comme l’organisation terroriste qu’elle a toujours été.

Inversement, c’est un premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon qui se sera gravement compromis pour avoir rabroué mon amie Jeannette Bougrab lorsque celle-ci avait rappelé cette évidence qu’il n’existait pas d’islamisme modéré.

Vous êtes aujourd’hui au pied du mur : soit vous appelez un chat un chat et un terroriste un terroriste, soit vous capitulez devant l’ennemi actuellement le plus implacable du monde libre et civilisé.

Il ne s’agit pas seulement de l’avenir de la communauté juive de France et de sa foi en votre volonté maintes fois rappelée de combattre l’antisémitisme sous toutes ses formes. Il ne s’agit pas non plus seulement du combat existentiel de la France contre le terrorisme.

Il s’agit tout simplement de l’honneur du pays et de son chef.

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma très respectueuse considération comme dans mon attentive détermination.

Gilles William Goldnadel – Le Blognadel – Actu J – JSSNews

Président de France-Israël et d’Avocats Sans Frontières

La demande palestinienne de reconnaissance comme Etat non membre de l’ONU

 

Demain, la France va voter « oui », à la demande palestinienne de reconnaissance comme Etat non membre de l’ONU. 

Nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’issue de ce vote. Il paraît clair que l’Autorité Palestinienne obtiendra la majorité, à l’Assemblée générale de l’ONU.

Rappelons pourquoi cette action est plus populiste que constructive, et pourquoi elle rendra la situation plus compliquée pour tout le monde, y compris pour les Palestiniens :

1. La paix

2. Israël aspire à atteindre un accord de paix viable avec ses voisins palestiniens. Israël sera le premier pays à reconnaitre l’Etat palestinien, à condition qu’il soit issu de négociations directes, comme l’a déclaré le Premier ministre Netanyahou.

3. Statut juridique

4. Une résolution de l’Assemblée générale sera seulement une mesure symbolique et de procédure. Cela ne changera en rien la situation sur le terrain. Rehausser le statut des Palestiniens à un statut d’Etat non membre des Nations Unies ne signifie pas pour autant une reconnaissance de grande envergure, ni même la reconnaissance bilatérale d’un Etat palestinien souverain. Un tel Etat ne peut voir le jour que comme le résultat final de négociations directes entre Israël et les Palestiniens.

5. Violation des accords signés

6. L’action palestinienne aux Nations Unies constituera une violation des accords signés entre Israël et l’OLP depuis 1993. Selon ces accords, le statut final devra être réglé par des négociations directes entre les parties.

7. Violation de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU

8. L’action palestinienne à l’ONU va à l’encontre des résolutions 242, 338 et 1850 de l’ONU, ainsi que de la feuille de route et des déclarations du Quartet, qui rejettent les actions unilatérales et soutiennent la résolution du conflit par des négociations directes.

9. Compromettre le futur du processus de paix

10. La paix exige de la confiance. Israël renonce à des actifs tangibles en échange de promesses.  Une violation des accords signés, endommage fortement la confiance et la capacité future à parvenir à un accord.

11. La stabilité de la région

12. Il existe un danger qu’un sentiment de déception gagne la population palestinienne. Quand les Palestiniens réaliseront que le vote de l’ONU n’améliorera pas la réalité sur le terrain, cela pourrait provoquer des violences.

13. Coopération avec Israël

14. L’autorité Palestinienne ne peut pas prendre des mesures hostiles contre Israël, dans l’arène politique internationale, et espérer en même temps, qu’Israël continue de la soutenir financièrement et dans la pratique.

15. Contrôle effectif

16. L’Autorité Palestinienne ne remplit pas la condition du contrôle sur la bande de Gaza, dans laquelle vivent 40 % des Palestiniens. Ce territoire est sous le contrôle d’une entité terroriste et 1500 missiles ont été tirés depuis Gaza sur Israël, ces deux dernières semaines.

17. Le Droit d’Israël à la sécurité et le droit d’Israël de se défendre

18. D’un côté l’Autorité Palestinienne appelle à une reconnaissance en tant qu’Etat, mais de l’autre côté, elle refuse de prendre la responsabilité des actes agressifs émanant de la population palestinienne.

A l’heure de ce vote de l’assemblée générale de l’ONU, nous souhaitons que par soucis d’honnêteté, lorsque les évènements du futur viendront frapper à nos portes, chacun se souvienne du contenu de ces 9 points.


Ambassade d’Israël en France

lettre ouverte

 

 

 

 

 

                          Madame Marine Le Pen

 

                       Front National

 

 

 

 

 

 Madame la Présidente,

 

 

 

Ainsi selon vous, les Juifs devraient consentir le « sacrifice de ne plus porter de kippa » car, dites-vous, "dans la République que je chéris, les règles sont égales et par conséquent elles doivent également s'appliquer à l'ensemble des religions même si incontestablement, certaines posent plus de problèmes que d'autres".

 

Permettez-moi de vous rappeler qu’il n’est pas loin le temps où les autorités françaises demandaient aux Juifs de porter un signe distinctif qui fut l’étoile jaune.

 

Ce fut par décret français, que les autorités françaises et les gendarmes français les ont rassemblés au vel d’Hiv, puis  à Drancy et Pithiviers et ont envoyé les Juifs français à Auschwitz.  

 

Le temps est révolu où quiconque peut interdire aux Juifs de France ou d’ailleurs,  de porter la kippa. Nous avons payé le prix de la foi, de la fidélité, des larmes et du sang pour arborer à la face du monde notre kippa et notre Etoile de David. Elle ne sera plus jamais jaune  et est désormais bleue comme sur le drapeau de l’Etat Juif.

 

 Je suis persuadé que vous ne désirez pas ramener la France à cette période sombre et vous conviendrez que le port de la kippa n’est pas un simple détail de l’Histoire. 

 

Les Juifs font partie de l’Histoire de France, pas toujours avec bonheur,  depuis leur exil forcé de leur terre ancestrale d’Israël. Ils ont apporté à la France combattants, scientifiques, écrivains, bâtisseurs, entrepreneurs, artistes et hommes d’Etat. Ils apparaissent sculptés sur les portails de la cathédrale  parisienne et dans les édits royaux.

 

Autant que je le sache, c’est bien le socle de la culture judéo-chrétienne qui fait, ou faisait,  la caractéristique culturelle de la France.

 

 

 

Vous savez pertinemment  et vous l’avez d’ailleurs déclaré que la  kippa ne pose pas de problème. Le judaïsme n’est pas prosélyte.

 

Le véritable problème est l’Islam.

 

Connaissez-vous un seul pays arabe ou musulman qui soit démocratique au sens occidental du terme ? Connaissez-vous un seul pays arabe ou musulman qui permette la construction sur son territoire d’une synagogue ou d’une église ? Connaissez-vous un seul pays arabe ou musulman qui ne soit pas le théâtre d’entrainements terroristes ? Connaissez-vous un seul pays arabe ou musulman dans lequel n’ont pas été proférées des menaces à l’égard de l’Occident ou qui n’ait pas été le théâtre d’attentats antisémites ou anti occidentaux ? Connaissez-vous un seul pays arabe ou musulman qui ait accepté de continuer à vivre avec la population occidentale qui y existait avant leur indépendance ? Connaissez-vous un seul de ces pays arabes ou musulmans qui n’ait pas forcé sa population chrétienne à l’exil  après avoir chassé les Juifs ? Connaissez vous le sort des maronites fuyant le Liban, des chaldéens poussés à l’exil hors d’Irak, des Coptes régulièrement en butte aux meurtres, des chrétiens en « dhimmitide » dans les territoires encore contrôlés par l’« autorité palestinienne » ?

 

Avez-vous constaté les résultats des prises de pouvoir des « frères musulmans » dans les terres ravagées par le « Printemps arabe » ?

 

En conséquence, Madame la Présidente, il faut se ressouvenir de cette sublime phrase d’Albert Camus : « Mal nommer les choses, ajoute au malheur du monde ».

 

Notre kippa n’a aucun rapport et ne peut être mise à pied d’égalité avec la burqua agressive et contraire à la dignité de la femme.

 

Vous craignez, semble-t-il, de tomber sous le coup d’accusation d’islamophobie ?  La lucidité  et le courage politique réclament aujourd’hui d’être islamophobe comme nous étions et restons naziphobes et communistophobes.

 

 

 

Il faut appartenir à cette élite des medias et des pacifistes bêlants pour continuer à seriner que l’Islam est « une religion de paix et de tolérance ». C’est une religion mais en fait, une idéologie du Djihad, de la charia, de la guerre et du fanatisme.

 

Ce sont les pratiquants de cette idéologie qui ont commis les crimes de Toulouse et poussé les hurlements de « Egorge le Juif » lors de leur dernière manifestation sur les Champs Elysées devant les policiers français impavides. Ce sont eux qui ont défrayé la chronique policière ces derniers jours.

 

L’islam est une idéologie fondée sur la conquête du monde et l’imposition de la loi coranique sur toutes les sociétés où ne perdureront que quelques citoyens de seconde zone.

 

Il me semble que l’intelligence  et la probité politique ne devraient pas mettre sur un  même plan les signes extérieurs de l’islam  avec notre kippa ou votre croix actuelle (mais c’est votre problème de savoir si vous désirez encore être la « fille ainée » de l’Eglise ou la base avancée de l’islam).

 

Vous déclarez que «  Les musulmans règlent le conflit israélo-palestinien en France". L’agression des musulmans contre les Juifs ne vise pas à régler le conflit moyen oriental mais simplement à faire céder l’ultime barrage que représentent l’Etat d’Israël et le peuple juif face au déferlement anti- occidental du monde musulman.  

 

Ces quelques mots juste pour vous assurer que nous porterons notre kippa fièrement et que si elle disparaissait du paysage français, ce ne sera que parce que les Juifs de France auront librement et sans contrainte choisi de retourner, comme nous le disons dans nos prières, à Jérusalem, capitale du peuple et de l’Etat d’Israël.

 

 

 

Avec mes salutations,

 

                             

 

 

 

                                  Jacques Kupfer

 

                   Co-président du Likoud Mondial

 

        Président du Bloc  National des Juifs Francophones

ISLAM : CA SUFFIT !   LA FRANCE   COUCHEE…

 

Cela fait un an qu’un court métrage « islamophobe » circule sur le net. Je ne l’ai pas vu et je ne suis pas intéressé par une preuve supplémentaire concernant la pédophilie de Mahomet. Ce qui est curieux c’est que désormais les medias français l’appellent « le Prophète ». Depuis quand est-il le prophète des français. Mais il est possible que la demande pressante des institutions musulmanes de France demandant à ce que les prénoms et noms des délinquants ne soient plus transmis par les medias explique l’appellation nouvelle du fondateur de l’Islam !

Des hordes de barbares, qui n’ont pas plus vu le film que moi-même, se sont répandus dans les cités arabes comme Bengazi, Tunis, Londres, Paris ou Anvers et à travers toutes les cités musulmanes.

A Bengazi…

On ne nous montre qu’avec parcimonie ce qui est réellement arrivé. A Bengazi, que l’Otan et certain philosophe français sont fiers d’avoir sauvée, les hordes se sont jetées à l’assaut de l’ambassade américaine. On a vu les flammes de l’ambassade en feu incendiée par des roquettes  aux mains des barbares. Ces mêmes roquettes qui leur ont été fournies par l’Otan avec la bénédiction de la Hillary Clinton qui se demande comment une telle action est possible dans un pays que les Etats Unis ont « libéré » et dans une ville qu’ils ont sauvé.

Mais les medias ont pudiquement caché le sort du cadavre de l’ambassadeur américain qui fut trainé par une foule de barbares à travers la ville, torturé   et violé.

Et bien entendu, seule l’intervention des militaires a empêché les « démocrates » issus du « printemps arabe » de faire de même à Tunis, Khartoum, Karachi ou au Caire…

Les barbares…

Il serait temps que l’Occident se pose les véritables questions.

Quand les talibans ont détruit des statues majeures de Bouddha, quand des caricatures circulent sur le web sur bouddha, on n’a pas assisté à des émeutes avec des millions d’adeptes du bouddhisme dans les rues. Pas un magasin brulé, pas une école incendiée, pas une mosquée ravagée.

Quand des coptes sont assassinés en Egypte, quand les maronites fuient leurs foyers au Liban, quand les chrétiens chaldéens ont émigré hors d’Irak, quand il ne reste plus de chrétiens à Gaza et que Bethlehem se vide des siens, nulle réaction. Qu’un copte écope de plusieurs années de prison pour avoir « blasphémé » contre l’Islam n’empêche pas Laurent Fabius de présenter ses dévotions au régime des Frères Musulmans.

Aucune ambassade arabe incendiée, aucune protestation et aucune émeute chrétienne dans ce qui reste encore de l’occident chrétien ne vient perturber la soumission à l’Islam.

Quand des films antisémites sont régulièrement diffusés par la télévision égyptienne, quand des appels au meurtre des Juifs est retransmis par les medias de Gaza, quand des terroristes assassins sont fêtés à Ramallah, quand on entend les voix de Téhéran promettre la destruction du peuple juif, aucune réaction.

Au lieu de pointer un doigt accusateur vers le copte qui a fait ce film sans talent sur le Web, c’est à l’encontre de l’Islam qu’il faut tendre un poing vengeur.

Egorgez…

Les musulmans ont manifesté à Paris sur les Champs Elysées face à l’ambassade américaine et ont organisé devant les gendarmes une prière de rue interdite par la loi. Ce sont des jeunes de la troisième génération en France qui ont hurlé leur slogan « Allah ouakbar ».

Mais ce que la télévision et les medias n’ont pas répercuté ce sont les cris de ces « jeunes des cités intégrés » scandant « égorge, égorge le Juif ».  Pas un cri, pas une fois mais scandés et repris par  la foule.

La première page de « Charlie Hebdo » montre un Juif orthodoxe avec un musulman. Personne ne se demande si les Juifs vont incendier le journal mais les forces de police le protègent de ce qui est évident à savoir la fureur arabe. C’est au magazine que le gouvernement de la République  demande de la « responsabilité » et non aux musulmans !

La France a fait le pari après avoir constaté la présence de l’envahisseur musulman de le digérer. Une politique lâche d’apaisement finira par mettre aux commandes des municipalités des arabes ayant obtenu le droit de vote. La charia sera établie dans ces villes où le hallal sera de rigueur et le port de la burka obligatoire. Pauvre France qui, de concession en compromis, devra enfin comprendre, mais un peu tard, que l’islam n’est pas compatible avec la liberté et la démocratie.

La France a peur…

La France a peur, elle tremble devant l’islam. Elle ferme ses consulats et ses écoles dans une vingtaine de pays arabes par crainte de « représailles » à la parution de caricatures dans un magazine français. En ce faisant, elle envoie un message très clair aux arabes de venir manifester et bruler les édifices français. Quelle leçon de courage  d’un Fabius dans la droite ligne de ses prédécesseurs au Quai d’Orsay.

La fermeture intervient en raison du Vendredi « jour de prière » chez les musulmans. Les assemblées religieuses réunies  dans les synagogues, les temples, les églises, les pagodes sortent des prières rassérénées et attentives à la Paix. Il n’y a que lorsqu’ils sortent des mosquées que l’on considère les arabes et les musulmans chauffés à blanc par des sermons belliqueux. Ils rentrent dans les mosquées comme des sauvages et en sortent comme des barbares. Et on continuera de nous seriner qu’il s’agit d’une « religion de paix et de tolérance ». 

Ceux qui ne réagissent pas lorsque les barbares  rêvent d’égorger des Juifs, finiront par être eux-mêmes égorgés.

Pour les juifs, une issue s’impose plus que jamais pour vivre une vie de dignité et de liberté. C’était le slogan que nous scandions :

« Une seule solution : le retour à Sion ».

 

Jacques Kupfer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exclusif – Tuerie de Toulouse : La réaction du pasteur Luc Henrist 21 mars 2013


Actu-Chretienne.Net vous propose un regard alternatif et une réflexion pertinente sur le drame qui a frappé l’école juive de Toulouse.

Lorsqu’un jeune père de famille (Juif) est froidement abattu, ainsi que ses deux fils de 6 et 3 ans, plus une fillette de 10 ans devant l’école où il était enseignant, il semble déplacé (pour ne pas dire de ignoble) de vouloir trouver des «raisons», des «excuses» pour justifier ou expliquer ce genre de barbarie… Aucune raison, aucune excuse ne peut expliquer ou justifier un acte TERRORISTE et BARABARE qui consiste à semer la terreur et tuer à bout portant un maximum d’enfants et leurs parents se rendant simplement à l’école… Faire une comparaison avec la mort d’enfants lors de raids aériens est tout simplement inacceptable. Israël est en état de guerre car les Palestiniens continuent de lancer, jour après jour des «rockets» (des obus)  sur les villes du Sud d’Israël (notamment Sdérot).

Quel pays au monde resterait les bras croisés alors que sa population est clairement visée et attaquée (des écoles, notamment…) et que ces obus font, non seulement des dégâts matériels mais également des victimes. On nous dit que la riposte est «disproportionnée». Qu’est-ce-que cela veut dire ? Qu’il faudrait donc, pour que les choses soient «proportionnées», qu’Israël envoie, tous les jours des obus vers Gaza, de façon à atteindre un maximum de cibles civiles ? Car, c’est de cela qu’il s’agit. Les obus qui arrivent de Gaza ne visent pas des infrastructures militaires mais bien des civils…

Il a été démontré que les braves Palestiniens, n’hésitent pas à utiliser leurs femmes et enfants comme «bouclier humain» pour camoufler («protéger» ?) leurs bases de lancement. Pourquoi ? Pour que, justement, lorsqu’Israël riposte, l’opinion mondiale soit scandalisée par la «violence» de sa riposte… Il faut savoir que la plupart de nos médias européens se font souvent le relai de la propagande palestinienne… Pourquoi ? Parce que, primo, c’est «politiquement correct» et on n’oserait pas aller à «contre-courant»… Secundo c’est la façon de penser qui découle logiquement de l’humanisme, nouvelle philosophie qui prévaut dans notre société contemporaine… Cette philosophie (selon le dictionnaire) «met l’homme et les valeurs humaines au-dessus des autres valeurs»… inclus celles de Dieu… bien entendu…

Contrairement à ce que certains pensent, la Bible ne nous interdit pas de défendre notre pays… J’ai moi-même été Aumônier Protestant dans l’Armée Belge et on nous a bien démontré que défendre son pays n’est pas un acte immoral… Mais juste le contraire… Alors pourquoi cette notion serait noble pour les pays du monde dont les valeurs morales sont «chrétiennes», dont les héros qui ont «combattu pour notre patrie» sont honorés, alors qu’Israël (qui ne se dit pas être «chrétien») devrait rester assis les bras croisés et laisser anéantir son pays et sa population ? Ne voyez-vous pas d’où vient cet antagonisme ? Il vient du fait que les nations européennes ont gardé un ressentiment envers le peuple Juif en général et contre la nation d’Israël en particulier…  Il est pratiquement impossible d’éradiquer (d’enlever la «racine») de l’antisémitisme (et je souligne le fait que ce terme désigne bien, selon le dictionnaire «une doctrine ou une attitude d’hostilité systématique à l’égard des JUIFS…»), car n’oublions pas que cette hostilité envers les Juifs existe depuis des millénaires… Il suffit de lire le livre d’Esther (dans la Bible) pour en voir un exemple bien concret…

Malheureusement, il faut avouer que cette hostilité a redoublé de vigueur avec les accusations des chrétiens catholiques et même des protestants: «Les Juifs sont des brutes, leurs synagogues sont des porcheries. On devrait les brûler car c’est ce que Moïse ferait s’il revenait dans ce monde…» (Martin Luther, dans son livre : «Contre les Juifs et leurs mensonges», 1543). Il est indéniable que les Croisades qui ont causé la mort de milliers de Juifs mais aussi de Musulmans, ainsi que l’Inquisition et les fausses accusations de «meurtre rituel», de «profanation d’hosties», de «déicide», etc. provenaient toutes de l’Eglise… On en est arrivé au point où pour le Juif, son pire ennemi était le Chrétien… et que la croix n’est certainement pas un symbole de pardon et d’espérance, mais un symbole de persécution des Juifs et de souffrance… Alors, voilà pourquoi les Juifs en général et Israël, en particulier «dérangent»… Ils ne sont pas «comme nous». Ils dérangent car ils sont la preuve tangible que Dieu existe et qu’il reste fidèle à ses promesses et à son peuple («Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Absolument pas…» (Romains 11 v 1-2) et cela dérange avant tout satan qui veut se débarrasser une bonne fois pour toutes de ce peuple… Étant le «prince de ce monde», satan transmet ce «virus antisémite» à tous ceux qui lui prêtent l’oreille, volontairement ou involontairement.

L’Europe a un lourd passé antisémite qu’elle n’a pas encore été capable d’affronter dans bien des cas (on attend encore la reconnaissance officielle de la collaboration «passive ou active» de certains pays européens avec l’occupant pendant la 2ème guerre mondiale… sans parler de la restitution des biens en «déshérence»…). Contrairement à la plupart des chrétiens, les Juifs connaissent l’horrible histoire de l’antisémitisme et ses conséquences tragiques… Et ces Juifs nous rappellent ce passé… C’est pour cela qu’ils «dérangent»… Et puis Israël… «ce petit pays de merde» comme le déclarait l’Ambassadeur de France en Angleterre, M. Daniel Bernard en 2001… de toute évidence, dérange plus que tous les autres. C’est d’ailleurs ce que révèle un sondage d’opinion effectué en 2003 par l’Union Européenne : 59% des sondés jugeaient qu’Israël représentait la principale menace pour la paix dans le monde, suivi de l’Iran… En mars 2011, un autre sondage commandité par la BBC montre qu’Israël est, avec l’Iran,  le pays le plus mal vu, et la BBC proclame haut et fort qu’en «Europe, de larges majorités ont une opinion négative d’Israël». Et les chiffres nous laissent perplexes : il paraîtrait que 77% d’Allemands ont une opinion négative d’Israël ; vient ensuite la Grèce avec 68%, la France avec 66% et la GB avec 65%. Cela pourrait s’expliquer par la sur médiatisation et l’importation du conflit Palestino-israélien… Mais aussi, comme je l’ai expliqué, par ces racines antisémites profondément ancrées dans la population européenne depuis des siècles…

Alors… lorsqu’en 2012, un père de famille FRANÇAIS et ses deux enfants sont froidement tués à Toulouse, ne venez pas me dire que c’était simplement la conséquence de la «haine raciale» du meurtrier… Car, voici le détail qu’il ne faut pas oublier : Il est clair que ce père de famille français était AUSSI Juif… Et c’est ce qui fait toute la différence aux yeux du meurtrier… Ce n’est pas par «hasard» que ce père et ses enfants ont été «sélectionnés» pour être tués. Il est indéniable que c’étaient des Juifs et qu’ils fréquentaient une école Juive et non pas catholique ou laïque…

Alors, comment réagir ? Nous, chrétiens, sommes appelés à «Consoler» et à «Pleurer» (Esaïe 40 v 1 et Romains 12 v 15) avec ces Juifs qui de plus en plus se sentent seuls, rejetés et détestés en France et ailleurs… «Toutes les fois que vous aurez fait ces choses à l’un de ces plus petits d’entre mes frères, c’est à Moi que vous les aurez faites» (Matthieu 25 v 40).

Luc HENRIST

 

 

 

L’ESPRIT DU NOUVEL ANTISÉMITISME*

 

Shmuel Trigano,

 

L’usage courant qui est fait du mot « Juif » dans le discours public relève souvent d’une véritable pathologie. Tant de paroles et d’écrits l’évoquent et l’invoquent de façon aberrante au point que ce mot n’a plus rien à voir avec les Juifs réels, sauf que ce sont eux qui auront à en rendre compte en dernier recours.

 

Cet usage a cependant un sens et une cohérence rationnelles pour ceux qui le pratiquent. Voyons quelques exemples que nous a donnés l’actualité de ces derniers jours.

 

Un député UMP des Yvelines, Etienne Pinte, vient de publier un livre[1] pour dissuader les chrétiens de voter FN (21% des électeurs déclarés chrétiens selon un récent sondage). Je ne discute pas ici de la finalité de ce livre mais de l’argument. M. Pinte écrit en effet : « la méfiance envers les musulmans a remplacé la méfiance envers les Juifs chez certains de nos concitoyens. Pour Madame le Pen, le musulman d’aujourd’hui est le Juif d’hier ». C’est là une très étrange comparaison. Les esprits sensés auront remarqué en effet que la France de 2012 n’est pas l’Allemagne nazie et que le statut des musulmans n’a tout simplement rien à voir avec celui des Juifs. Ils sont de récents citoyens, anciennement des nationaux d’Etats étrangers et pas des apatrides ni des réfugiés, la plupart du temps double-nationaux, venant d’un univers secoué par les menées du djihad islamique qui menace en premier lieu les États occidentaux.

Pourquoi pour condamner la xénophobie du FN,  cette comparaison avec les Juifs sinon pour capitaliser la charge émotionnelle liée à la Shoah au profit d’une autre catégorie de citoyens ? Elle autorise aussi moralement à singulariser les musulmans dans l’ensemble de la population française, ce qui est jugé moralement répréhensible dans la culture médiatique dominante mais il faut impliquer « les Juifs » pour légitimer la chose, ce qui les sort, eux aussi, du reste de la citoyenneté. Quoique ces Juifs ne soient pas des contemporains mais ceux qui étaient pourchassés par l’antisémitisme (et qui ne peuvent plus l’être, surtout - on voit pourquoi- quand la responsabilité du monde musulman est engagée) …

 

C’est la même rhétorique qui vide le mot « Juif » de son sens pour en faire une allégorie qui rend possible qu’on puisse retourner ce même mot contre les Juifs eux-mêmes, comme on le voit dans l’accusation de nazisme lancée à Israël sous toutes les formes possible (apartheid, racisme, etc.). Le devoir de mémoire de l’Europe est devenu, dans l’esprit public, l’apologie permanente des « nouveaux » Juifs, des Palestiniens. Il fait ainsi écran au nouvel antisémitisme (que M. Pinte n’a jamais dénoncé dans un livre !)  qu’au contraire il alimente… Car, demain, pour finir, devant cet abus de la référence à la Shoah, que les gens perçoivent  bien, on accusera les Juifs d’en faire trop, et en premier lieu les musulmans, furieux de voir leur cause effacée et occultée par la Shoah. Ce qui ne fera que renforcer leur identification à la cause palestinienne et l’accusation de nazisme. En somme, une double punition pour les Juifs…

 

Comprendre ce cercle vicieux rhétorique, c’est tout comprendre de l’esprit de l’antisémitisme contemporain.

 

Nous avons eu, ces jours ci, d’autres occurrences du même syndrome pathologique, par exemple quand Erdogan, furieux du vote de la loi sur le génocide arménien par le Sénat, a reproché à Sarkozy son ingratitude envers la Turquie, qui, du temps de l’empire ottoman, avait donné refuge à la partie juive de sa famille lors de l’expulsion d’Espagne. Dans ce cas, le référent « juif »  remplit une fonction tous azimuts. Déjà, il fait un lien entre cette loi et les Juifs, puisqu’il en rend responsable le président, de sorte que cet acte jugé inamical envers la Turquie est mis sur le compte des Juifs. Mais aussi, autre versant, l’hospitalité envers la famille présidentielle permet de blanchir le nationalisme turc du génocide arménien, en s’autorisant de la mémoire du Juif persécuté. Si la victime par excellence de la haine a pu trouver il y a 4 siècles un refuge dans l’empire ottoman (qui avait à ce moment un grand besoin de leur savoir faire), alors la Turquie est moralement sauve ! Mais, demain, bien sûr, aujourd’hui déjà, la loi Gayssot contre le négationnisme de la Shoah  se verra à cette occasion fustigée et condamnée, comme demande abusive de la communauté juive, accusée d’avoir introduit la politisation de la mémoire.

 

Autre exemple avec les « 16 propositions pour une France métissée », présentées pat le Think Tank du PS, Terra Nova, et le magazine Respect Mag, un véritable plan discriminatoire (emploi, investissements, logements sociaux) en faveur des immigrés, que le projet va jusqu’à territorialiser par les zones où ils résident. Parler « d’immigrés » ici est une façon de dire, on ne sait pas pourquoi (sans doute parce que le mot « immigré » est victimaire), « musulmans ». Force est de remarquer qu’en France on ne peut pas dire « musulman » sans accoler systématiquement à ce mot, le mot « juif »… On comprend en effet qu’avec le mot « immigré », le magazine veut dire « musulman » quand on voit que son appel aux partis politiques se termine par la proposition d’introduire dans le calendrier une fête musulmane et une fête juive. Que vient faire la « fête juive » dans cette galère, sinon excuser et légitimer – figures victimaire et citoyenne des Juifs obligent - un projet abusif et anti-républicain ? Et demain, bien sûr, les Juifs se verront accusés de communautarisme ou d’ouvrir la porte au communautarisme.

 

Enfin, je terminerai par la multiplication de discours d’imams de Jérusalem, du Caire, de Tunis et même de Paris (pour l’imam qui vient d’être expulsé), appelant au meurtre des Juifs. « Ces Juifs sont un cancer, se débarrasser d’eux est une nécessité », clame un prédicateur égyptien. « Tout le mal vient des Juifs » proclame un prédicateur palestinien, que l’on peut voir sur le site de Memri. Remarquons déjà le pesant silence de l’Europe éclairée sur ces discours, ce qui signifie bien que la haine des Juifs est désormais tenue pour banale alors que l’inimitié envers Israël est sans cesse entretenue de toutes parts dans les médias. Quelle est ici la finalité de ces discours – autre économie symbolique - sinon renverser le symbole juif – assimilé à la Shoah – de symbole gratifiant et légitimant qu’il est formellement en Occident en symbole diabolique, retourné contre les Juifs et dont bénéficie en retour le monde musulman, véritable victime d’une Shoah commise par des Juifs (de la « Nakba » à Gaza en passant par Djenine). Comme le disait Edward Saïd, « les Palestiniens sont les victimes des victimes ». Le « Juif nazi » légitime ici le monde musulman victime. Nous sommes ici, dans le monde arabo-islamique, dans une économie symbolique inversée par rapport à l’économie européenne quoique adossée sur cette dernière sur un fond de jalousie concurrentielle pour être les plus aimés de l’Occident.

 

Dans cette dérive erratique du  mot « juif », contre laquelle on ne peut rien (sinon esquiver les coups possibles) car nous sommes face à une pathologie, il faut constater avec regret que, parfois, elle se produit aussi dans le monde juif quand certains acteurs se prononcent sur des faits politiques ou religieux en invoquant abusivement le symbole juif. « Juif » pourrait aujourd’hui désigner n’importe qui et n’importe quoi, dans une véritable errance du signe. Ce qui ne fait qu’ajouter à l’égarement et approfondir le lit du FN, de toutes sortes de façons, car cette inflation irresponsable accrédite le sentiment de l’omniprésence des Juifs qu’il a été le premier (avec Mitterrand) à installer dans la conscience collective, en faisant du FN le contrepoint de toute la vie politique française.

 

Gestion israélienne de l’eau : une réponse aux falsificateurs

Un autre regard sur  le Proche-Orient  N° 5 Janvier 2012

Adaptation de la présentation du rapport du professeur Haim Gvirtzman pour New BESA Center Study 

 

"The Israeli-Palestinian Water Conflict: An Israeli Perspective" publié le 18 janvier 2012

http://www.biu.ac.il/SOC/besa/MSPS94.pdf

 

L’hydrologiste Haim Gvirtzman de l'Institut des sciences de la terre de l'Université hébraïque,  vient de publier une analyse des accusations palestiniennes sur la question de l’eau pour le compte du Centre Begin Sadate, dont on trouvera ci-dessous une brève présentation.  Israël fournit aux Palestiniens un volume d’eau supérieur à ce que lui impose l’Accord intérimaire de 1995 . Ceux-ci autorisent de leur coté des puits illégaux;  ils refusent de traiter les eaux usées et de les affecter à l’irrigation, ils refusent de construire une usine de dessalement à Hadéra, ils maintiennent des modalités de production non écologiques.  Au lieu de s’en tenir à l’accusation et à la dénonciation comme le font les Palestiniens et surtout leurs faux amis européens qui cultivent le conflit comme M. Glavany, Gvirtzman  débouche sur des propositions positives et coopératives.

Gvirtzman se fonde sur des données récemment déclassifiées, publiées par l'administration israélienne de l'eau, 15 ans après la signature de l'accord intérimaire israélo-palestinien. Ces données prouvent qu'actuellement il n'y a presque aucune différence dans la consommation d'eau potable par tête des Israéliens et des Palestiniens. 

Néanmoins, l'Autorité palestinienne affirme qu'elle manque d'eau dans ses villes et villages à cause de l'occupation israélienne et elle invoque le droit international à l'appui de ses protestations. Elle exige plus de 700 millions de m3 d'eau par an, et des droits sur l'aquifère de Montagne, l'aquifère côtier de la bande de Gaza et celui du Jourdain. Cette demande représente plus de 50 % de l'eau potable disponible entre la Méditerranée et Jourdain. 

Gvirtzman démontre que, contrairement à ces reproches, Israël a respecté tous les engagements inscrits dans les accords qu'il a signés en 1995 avec l'Autorité palestinienne, et qu'il est même allé au-delà de ses obligations. L'Autorité palestinienne consomme actuellement 200 millions de m3 d'eau chaque année (Israël lui fournissant environ 50 millions de m3 ce qui est supérieur à ce qu'il est censé fournir selon les accords, à un État palestinien constitué dans le cadre d'un règlement sur le statut final. 

Gvirtzman montre que l'écart important de consommation d'eau qui existait en 1967, lors du passage de l'administration de la Judée et de la Samarie de la Jordanie à Israël, a été réduit au cours des 40 dernières années et qu'il est maintenant négligeable. C'est ainsi la consommation domestique d'eau per capita des Palestiniens est sensiblement supérieure aux minima définis par l'Organisation mondiale de la santé. 

En revanche, les Palestiniens ont violé les engagement qui leur incombaient aux termes de l'Accord en forant plus de 250 puits non autorisés, qui détournent environ 15 millions de m3 d'eau par an, et en reliant ces puits pirates à son réseau de distribution d'électricité. De plus, en toute illégalité, l'Autorité palestinienne s'est connectée subrepticement en beaucoup d'endroits aux canalisations de la Compagnie israélienne de l'eau, ce qui constitue un vol d'eau appartenant à Israël. 

En même temps les routines d'arrosage des paysans sont gaspilleuses, leurs méthode agricoles figées provoquant des dilapidations de ressources. Selon Gvirtzman, au moins un tiers de l'eau extraite par les Palestiniens, encore une fois, en violation des accords avec Israël, est gaspillé du fait de fuites et de mauvaise gestion . Il n'y a aucun dispositif de recyclage et de retraitement de l'eau utilisée dans l'agriculture.

En fait, 95 % de 56 millions de m3 d'eaux d'égout produits par les Palestiniens tous les ans ne sont pas du tout traités. Une seule usine de traitement des eaux d'égout a été construite en Cisjordanie ces 15 dernières années, en dépit de l'existence d'un fonds de 500 millions de dollars constitué par des donateurs internationaux, disponible à cette fin. Pour Gvirtzman, "les Palestiniens refusent de construire des installations de traitement des eaux d'égout... Le comportement de l'Autorité palestinienne en matière d'utilisation et de gestion de l'eau n'est ni judicieuse, ni collaborative".

Israël est face à une question délicate que l’Europe connait bien, la gestion de l’immigration. 2.000 étrangers en détresse économique franchissent irrégulièrement ses frontières tous les mois. Pour ne pas être submergé, ce tout petit pays a pris des mesures d’internement administratif qui ont soulevé la colère des ONG droit-de-l’hommistes. Plus délicat encore, la Cour suprême a statué au début du mois sur la reconduction d’une législation qui encadre très restrictivement le regroupement familial consécutif à un mariage entre Israéliens et Palestiniens.

De nombreuses voix se sont élevées en Israël contre cette « atteinte au principe d’égalité ». A gauche, on a parlé de « discrimination envers les citoyens arabes israéliens ». Effectivement les regroupements familiaux ne concernent que les Arabes israéliens, la seule minorité qui épouse des Palestiniens. Des associations arabes comme Adalah ont dénoncé la « discrimination ethnique ». La présidente de la Cour Suprême, Doris Beinish, leur a même emboité le pas. La Cour s’est d’ailleurs prononcée de justesse pour la reconduction des restrictions (6 voix contre cinq).

Cette législation a été introduite le 1eravril 2002 après l’attentat du restaurant Matza à Haïfa où 16 personnes avaient trouvé la mort. L’auteur du forfait était un Palestinien détenteur d’une carte d’identité israélienne suite à son mariage avec une arabe israélienne. Depuis les accords d’Oslo, 130.000 Palestiniens ont pu ainsi obtenir un droit de résidence et de libre circulation. Ils ont été impliqués dans des activités terroristes dans 54 cas à partir de 2001. La sécurité était donc le motif initial de la prohibition des regroupements.

Aujourd’hui, d’autres raisons sont apparues qui renforcent cette orientation. Une justification démographique d’abord : si on peut considérer le droit à une existence maritale avec un conjoint de nationalité différente dans le pays de citoyenneté comme un droit de la personne, le regroupement familial peut devenir dans les faits une filière d’immigration régulière. On cherche l’âme sœur dans le pays de ses attaches identitaires, et l’on s’établit dans le pays de citoyenneté offrant les avantages économiques les plus appréciables. Le pays d’accueil doit alors assumer les coûts de l’union (assurance maladie, allocations familiales, logement) et les effets d’un divorce éventuel qui enclenche une nouvelle mécanique de regroupement. Plus grave, la composition de sa population est modifiée dans une direction qu’il ne maîtrise pas, compromettant peut-être la vie harmonieuse de sa population.

Comme Israël, de nombreux pays ont introduit des restrictions au regroupement familial et à l’acquisition de la nationalité par le mariage. Entre autres les États-Unis, la Nouvelle Zélande qui a fixé un critère de poids pour prévenir des dépenses de santé, le Danemark, les Pays-Bas.

Le cas d’Israël est beaucoup plus sérieux. C’est un petit pays dont la minorité arabe est très importante (20% de la population et sa fécondité est supérieure à la moyenne nationale). Mais surtout, les Palestiniens candidats à la citoyenneté et à la résidence via le mariage appartiennent à un monde arabe hostile qui se considère comme en guerre avec lui et qui souhaite quasi unanimement sa disparition. Le mariage entre arabes israéliens et palestiniens peut alors devenir une arme stratégique, au même titre que la fameuse « guerre des ventres » ou le retour des réfugiés palestiniens. Accepter ce flux de population palestinienne transplantée dans son territoire s’apparenterait à un véritable suicide national.

On attend à présent les textes vengeurs de nos croisés des droits des peuples victimes, des contempteurs de « l’homme blanc » surtout s’il est Israélien et autres « indignés », qui vont crier à l’apartheid comme M. Glavany. Il faudra leur rappeler que M. Mahmoud Abbas a tout récemment exclu qu’un seul Israélien puisse résider dans le futur État palestinien, et que son ambassadeur aux États-Unis a  exclu de son coté qu’Israël continue d’exister, sans s’embarrasser  beaucoup  de vétilleux scrupules juridiques.

Gvirtzman montre ensuite que les demandes des Palestiniens en matière d'eau ont peu de fondement à l'aune des normes du droit international. D'abord, les stipulations de l'Accord sur l'eau dûment paraphé outrepassent tout autre paramètre. En second lieu, la possession historique d'Israël de l' aquifère de montagne a été établie dans les années 40. Troisièmement, les Palestiniens ne doivent pas exploiter les eaux souterraines de l' aquifère occidental, qui était entièrement à l'usage d'Israël, avant la première exploitation des eaux souterraines de l'aquifère oriental non-utilisé. En conclusion, les Palestiniens doivent colmater les fuites dans les canalisations à usage domestique, mettre en œuvre des techniques d’irrigation économes, et réutiliser les eaux d'égout pour l'irrigation. 

Comme les Palestiniens n'ont pris aucune de ces mesures et n'ont pas adopté les bonnes pratiques d'un développement soutenable, il est exclu de donner suite à leurs demandes additionnelles d'eau à Israël, affirme Gvirtzman. 

Israël est convaincu que l'on peut faire de la question de l'eau, non pas une source de polémiques et tensions mais une opportunité de compréhension mutuelle et de coopération. L'étude de Gvirtzman propose un plan qui pourrait résoudre les pénuries actuelles et futures d'eau des deux côtés de façon rapide et efficace. Ce plan, basé sur le développement soutenable et les technologies de pointe, fournirait en quantité suffisante l'eau nécessaire au moins jusqu'en 2030, et il garderait intactes quelques réserves.

 

http://fim13.over-blog.com/article-gestion-israelienne-de-l-eau-une-reponse-aux-falsificateurs-97880284.html

 

LA SENILE EUROPE

 

 

On avait l’impression ces derniers temps que l’Europe était incapable de parler d’un même langage. Sommet sur sommet entre la chancelière allemande et le président français, tentative de pression sur les pays de la zone euro, plan de sauvetage sur plan de sauvetage, menaces de faillite constituaient la cacophonie européenne quotidienne. La Grande Bretagne de Cameron refusant le plan élaboré péniblement par l’alliance chancelante franco-germanique, laissait entrevoir des fissures politiques profondes du vieux continent.

Mais tout est rentré dans l’ordre et l’unité a réussi à être préservée grâce à Israël. L’annonce de l’appel d’offres pour la construction de quelques maisons en Judée et en Samarie a suffi pour cimenter l’unité des grandes puissances munichoises. La Grande Bretagne, l’Allemagne, le Portugal et la France ont condamné d’une seule voix la décision juive.

L’Angleterre peut mobiliser toute sa puissance militaire pour défendre les îles Malouines, ce rocher aride au large de l’Argentine. La France peut se prévaloir de ses droits « ancestraux » pour maintenir son emprise sur la Nouvelle Calédonie et imposer sa loi aux Canaques. Mais Israël n’aurait pas le droit de construire des maisons pour abriter les enfants des pionniers juifs de Judée Samarie.

L’imam d’El Aksa, la mosquée pirate construite sur notre Mont du Temple, peut tenir des prêches appelant au meurtre des Juifs et des citoyens américains. Assad peut continuer son paisible massacre des autres tribus syriennes. Les chiites et les sunnites peuvent s’entrégorger en Irak. Les bombes peuvent faire couler le sang sur les marchés d’Afghanistan. La Lybie peut proclamer la charia dans sa constitution « démocratique ». L’ONU et les dirigeants européens du Conseil de Sécurité n’ont les yeux tournés que vers le peuple juif et la construction de quelques demeures sur la Terre d’Israël partiellement libérée de la Mer au Jourdain.

Apres tout, ils ont raison. Les autres événements sont transitoires. Le peuple juif sur sa terre est une révolution permanente et éternelle. Sa présence et la construction d’une seule maison par notre peuple influent sur l’histoire de toute l’humanité. Et les condamnations ne font qu’en apporter la preuve et illustrer la compréhension inconsciente de ce fait par les nations.

M. Lieberman a eu raison de condamner la réaction européenne dans son inadmissible atteinte à la souveraineté israélienne, à son droit d’assurer son avenir et de continuer son histoire.

Il n’y a que ce pauvre Ehud Barak qui a cru nécessaire de déclarer qu’il ne « suffit pas d’avoir raison, encore faut-il être intelligent ». Mais que faire quand on a tort et que l’intelligence fait défaut !

 

 

Jacques KUPFER

 

Pas une voix juive pour Nicolas Sarkozy 

Jean-Patrick Grumberg

 

 

Le 27 septembre, lors du Conseil des Ministres, le président français a déclaré :

« C’est stupide de parler d’Etat juif. C’est comme si je disais que cette table est catholique. Il y a deux millions d’arabes en Israël. Qu’est-ce qu’on va en faire ? »

 

Je ne crois pas l’avoir entendu se mêler des affaires des Républiques islamiques d'Afghanistan, d'Iran, et du Pakistan, pour leur signifier qu’ils doivent changer le nom de leur pays.

 

Je ne crois pas non plus qu’il ait (en tous cas pas encore) suggéré que « c’est stupide de parler de République Française. Il y a des millions d’immigrés non français, et des immigrés arabes français qui rejettent la France ». Qu’est ce qu’on va en faire, Monsieur Sarkozy ?

 

La France n’est-elle pas signataire de la résolution de la SDN qui décida, en 1922, de créer « un foyer national Juif » en Palestine ? Mais peut-être que les accords signés par la France ne s’imposent pas à son actuel Président. La communauté internationale appréciera.

 

Puis Sarkozy a commenté la pétition d’organisations juives pour que la France renonce à voter en faveur d’un Etat de Palestine à l’ONU : « Je remercie ceux qui m’ont fait parvenir des petits mots. Mais je dois leur dire que je ne tiens aucun compte des pétitions. Elles vont directement à la corbeille en papier ». Les français signataires de ces pétitions ainsi humiliées apprécieront.

 

Il a ajouté, en parlant du négationniste et ancien terroriste Abbas : « M. Abbas est un homme d’État. Tandis que B. Netanyahou ne manque jamais de nous décevoir ». Le mandat de Mahmoud Abbas, Sarkozy ne l'ignore pas, a expiré il y a trois ans, et aucune élection n’est prévue. Un « homme d’état » sans légitimité Mr Sarkozy ? Vous étiez plus regardant pour Laurent Gbagbo… Les ivoiriens apprécieront.

 

Dans une envolée que Pierre Dac aurait pu lui souffler, il a ensuite déclaré : « Les États-Unis ont demandé pendant des années à M. Abbas de s’assoir à la table des négociations. Il est disposé à le faire parce que c’est un homme d’État » (sic). Donc les Etats Unis ont demandé, pendant des années, à M. Abbas, de s’assoir à la table des négociations. Et donc Abbas, pendant des années, ne s’est pas assis. Mais maintenant, Abbas est disposé à le faire parce que c’est un homme d’état. Il était quoi Abbas, avant ? Danseuse en tutu ? Mahmoud Abbas appréciera.

 

« Il (Netanyahu) a récemment annoncé la construction de 1100 habitations dans la partie arabe de Jérusalem », a accusé le Président Sarkozy, avant d’ajouter d’un ton sarcastique « B. Netanyahou ne manque jamais de nous décevoir ». On remarquera surtout que la France refuse, depuis soixante ans, de reconnaître une Jerusalem juive, (raison pour laquelle l’ambassade est à Tel Aviv), et qu’elle s’empresse à reconnaitre une Jérusalem arabe. Les franco- israéliens, qui ont voté à plus de 90% pour Sarkozy aux dernières élections, apprécieront.

 

Je rappellerai, humblement et en conclusion, à Mr Sarkozy, que le livre d’histoire des enfants israéliens, religieux et athées, est la bible. 

 

Je lui rappellerai que dans la bible, il est question de villes et de régions où les enfants israéliens vont à l’école, prennent le bus, jouent au foot et font du vélo avant de rentrer à la maison.

 

Les juifs sont le seul peuple au monde à pouvoir revendiquer ce privilège. 

 

Que Mr Sarkozy trouve cela « stupide » de parler d’un Etat juif n’y changera pas grand chose, à moins bien sûr qu’il charge Hachette de réécrire la bible et qu'il fasse interdire Drzz.

 

Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

Vingt questions sur la flottille de gaza. Aide humanitaire ou buts politiques ?

Une synthèse proposée par Marc Knobel

 

Les militants pro-palestiniens ont confirmé leur projet d'envoyer le 18 juin 2011 une flottille vers la bande de Gaza. L’organisation islamiste turque IHH et d’autres ONG comptent à nouveau utiliser le bateau Mavi Marmara (comme en juin 2010) ainsi que 14 autres navires pour tenter de livrer des marchandises à la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis que le Hamas s'est emparé du territoire en 2005. L’IHH annonce que 1.500 personnes en provenance de 100 pays prendront place à bord des navires. Retour sur cette affaire et questions sur la flottille.

 

 

Source CRIF 

Des militants pro-palestiniens ont confirmé leur projet d'envoyer le 18 juin 2011 une flottille vers la bande de Gaza. L’organisation islamiste turque IHH et d’autres ONG comptent à nouveau utiliser le bateau Mavi Marmara (comme en juin 2010) ainsi que 14 autres navires pour tenter de livrer des marchandises à la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis que le Hamas s'est emparé du territoire en 2005. L’IHH annonce que 1.500 personnes en provenance de 100 pays prendront place à bord des navires. Retour sur cette affaire et questions sur la flottille.

 

Vous parlez de Gaza ?

 

Rappelons pour commencer qu’à la fin de l'été 2005, Israël a procédé à l'évacuation intégrale de ses ressortissants à Gaza et de tous ses soldats, l'administration de ce territoire passant aux pouvoirs établis, c'est-à-dire à l'Autorité palestinienne. En se retirant de la bande de Gaza et en démantelant les implantations juives, le Premier ministre israélien de l’époque Ariel Sharon pensait en finir avec les opérations incessantes dans ce territoire, et soulager l'armée de ce fardeau. Seulement, après la victoire du Hamas aux législatives de 2006, l’organisation terroriste a pris le pouvoir en juin 2007, à l'issue d'un coup d’Etat qui a coûté la vie à plusieurs centaines de membres de son adversaire politique, le Fatah.

 

Le Hamas étend alors son pouvoir sur les 1,4 million de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza. Gaza est devenu, depuis le premier territoire arabe gouverné de facto par une branche des Frères musulmans (le Hamas).

 

Quels sont les objectifs du Hamas ?

 

Ils sont fixés dans une charte datée du 18 août 1988. Ils comprennent essentiellement:

- la « libération » de la (totalité) de la Palestine (bref et in fine la destruction de l’Etat d’Israël) et la création d'un Etat islamique en Palestine.

-( le refus d’une présence occidentale dans les pays musulmans.

- l'opposition à l'occidentalisation de la société arabe, notamment. A cet égard, il faut souligner que l'anti-occidentalisme du Hamas est très développé.

 

Dans sa charte, plusieurs articles prônent l’extermination des Juifs. Par exemple, dans son introduction, le Hamas confirme l'importance cardinale de la lutte contre les Juifs.

 

La charte du Hamas s'inscrit dans le continuum idéologique des Frères musulmans. La dimension universelle du Hamas est ainsi affirmée par l'article 7.

 

Enfin, l'article 8 réaffirme la devise du Mouvement de la résistance islamique : « Allah est son objectif, le Prophète est son modèle, le Coran est sa Constitution », en lui ajoutant un élément important : « le jihad est sa voie et la mort pour Allah est son souhait le plus cher ».

 

Rappelons également que le Hamas est classé sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis d'Amérique et de l'Union européenne. Il est également considéré comme terroriste par le Japon. En revanche, pour la Grande-Bretagne et l'Australie, seule la branche armée du Hamas est classée comme terroriste.

 

Le Hamas est-il influencé par l’Iran ?

 

Selon Riyad al-Malki, ministre palestinien des affaires étrangères, le Hamas « a vendu son esprit et son indépendance à d’autres pays. Il n’est pas libre de prendre lui-même ses décisions. D’autres nations décident pour le Hamas. Je fais allusion à l’Iran en particulier (1).» On ne peut être plus clair.

 

Pourquoi le Hamas lance-t-il constamment des roquettes sur Israël ?

 

Il faut se rappeler que le Hamas prône la destruction de l’Etat d’Israël. Et, depuis que la bande de Gaza est entre les mains des Palestiniens, ils s’en servent non pas pour créer un état, mais comme base de lancement de missiles sur Israël.

 

C’est ainsi que près de 10.000 roquettes ont été tirées sur des villes et villages israéliens du sud d’Israël, depuis quelques années, selon des sources israéliennes.

 

-Des roquettes ont atteint des villes situées à près de 40 km de la bande de Gaza, comme Ashdod, Beer-Sheva et Gedera.

 

-D'autres villes ont été touchées par les tirs de roquettes et de mortier, telles que Nétivot, Sdérot et Ashqelon.

 

-Depuis la fin de l'Opération Plomb Durci, le Hamas n’est pas le seul mouvement à lancer des roquettes et obus de mortier sur Israël, depuis la bande de Gaza. D’autres organisations terroristes (JIP...) tirent sur le territoire israélien.

 

-Ultime provocation : en mars 2011, la branche armée du Jihad islamique, les brigades Al-Qods, a affirmé son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël.

 

Le 9 avril dernier, les fondamentalistes palestiniens ont tiré 133 roquettes en direction de 7 villes israéliennes, avant qu’Israël ne leur agrée un cessez-le-feu, au lieu de lancer une opération pour détruire cet arsenal.

 

Et, comme l’explique l’historien Pierre Razoux : (Les « combattants » du Hamas) savent qu'ils ne peuvent pas détruire Israël et ses capacités militaires. « Mais ils peuvent atteindre l'esprit, le moral de la société, ce qui est peut-être pire. »

 

Depuis, le Hamas cesse-t-il d’accumuler des roquettes ?

 

Selon une recherche de mises à jour des sources militaires de Debkafile, le nombre de missiles que le Hamas a réussi à stocker à Gaza a dépassé le stade des 10000, au début du mois de mai 2011. Il s’accroît au rythme d’environ 30 nouveaux projectiles de types variés, passés clandestinement toutes les deux semaines.

 

Pourquoi les israéliens ont-ils réagi ?

 

On demande souvent aux israéliens pourquoi ils ne dialoguent pas avec le Hamas ? Les israéliens répondent qu’ils ne peuvent dialoguer avec un mouvement terroriste qui prône la destruction de l’Etat d’Israël, qui assassine fréquemment des israéliens (lors de terribles attentats) ou/et qui tirent régulièrement des roquettes sur son territoire.

 

Aussi, après des années de retenue et des milliers de roquettes qui sont tombées sur le sud d’Israël et face au silence de la communauté internationale, Israël a entrepris de protéger ses populations en lançant différentes offensives destinées à faire cesser les attaques palestiniennes.

 

Ces frappes furent meurtrières, certes. Et des civils palestiniens ont été touchés ou tués, ce que l’on doit regretter car personne ne peut se réjouir que, lors de conflits, des civils soient tués.

 

Mais, quel journaliste (ou quel homme politique) reprochera aux Palestiniens l’utilisation régulière de boucliers humains à l’intérieur de ce minuscule territoire ?

 

Pourquoi les israéliens ont-ils imposé un blocus de Gaza ?

 

Dans un premier temps, Israël avait pourtant réussi à circonscrire la menace représentée par les bombes humaines, dont le Hamas avait fait sa spécialité, par une clôture électrifiée et étroitement surveillée entourant la bande de Gaza. Seulement, face à l'intransigeance du mouvement islamiste, Israël avait organisé un étroit blocus terrestre et maritime du territoire palestinien, destiné à faire plier le Hamas.

 

Ce système a été contourné par les militants islamistes sous terre et dans les airs.

 

En creusant des tunnels, le Hamas a lancé des attaques contre les postes israéliens, comme celle qui avait abouti à la capture du caporal Gilad Shalit en juin 2006, depuis lors toujours prisonnier à Gaza. Ces souterrains ont aussi permis de faire entrer, depuis un Sinaï égyptien mal contrôlé, armes et ravitaillement, et notamment des roquettes plus sophistiquées que les engins artisanaux bricolés dans les ateliers de chaudronnerie du Hamas.

 

Dans les airs ensuite, en faisant pleuvoir par-dessus la barrière terrestre des projectiles à la portée de plus en plus longue contre les villes du sud d'Israël.

 

Le blocus, acte de légitime défense ?

 

On ne peut confondre la source du problème, le Hamas, ses actions violentes, son idéologie, et la conséquence des actes du Hamas qu’est le blocus Egypto-Israélien. De fait, ce blocus devient un acte de légitime défense (droit international art 51 de la Charte de l’ONU).

 

-Le blocus maritime israélien de Gaza a été déclenché du fait d’une situation de conflit armé imputable au Hamas depuis le « désengagement » d’août 2005.

 

-Il est donc conforme au droit souverain de tout Etat de se défendre. Ce blocus est complété par des sanctions sous forme de mesures de restriction sur les flux terrestres des personnes et des marchandises, qui étaient appliquées en commun avec l’Egypte.

 

-Les conditions annexes de mise en œuvre ont été remplies : publicité et notification du périmètre précis du blocus par le canal des organisations professionnelles maritimes internationales, notification aux gouvernements intéressés et aux organisateurs des flottilles protestataires. Ces derniers ayant clairement manifesté leur intention de forcer le blocus, l’action des autorités israéliennes, indispensable pour garantir l’effectivité du blocus, était dans son principe conforme au droit maritime des situations de conflit.

 

Deux éléments supplémentaires peuvent être signalés à l’appui de la pertinence de ce blocus :

 

- la recrudescence des tirs de missiles du Hamas sur les zones civiles d’Israël (dont 54 tirs en une seule journée le samedi 19 mars, tirs sur Beer-Shev’a et sur Ashkelon). Le premier ministre britannique David Cameron a ainsi déclaré : « Quand, depuis Gaza, on tire plus de 100 roquettes sur le territoire d’Israël en une année, ce pays est dans son droit quand il inspecte les navires transportant une cargaison à destination de Gaza».

 

- l’arraisonnement le 15 mars 2011 du Victoria, un cargo de la GMA-CGM transportant vers le Sinaï et Gaza une cargaison de 50 tonnes d’armes iraniennes dont des missiles ultra sophistiqués C 704 capables de frapper un navire de guerre à 35 km de distance (2).

 

Les israéliens respectent-ils le Manuel de San Remo de 1994 ?

 

Ruth Lapidoth, Professeur émérite de droit international à l'Université hébraïque de Jérusalem dans une étude intéressante sur « La base juridique du blocus naval israélien de Gaza », répond à cette question (http://www.eli-d-ashdod.com/):

 

Afin d'être légal, le blocus doit être déclaré, annoncé, efficace, non discriminatoire, et doit permettre le passage de l'aide humanitaire à la population civile.

 

-En outre, le Manuel de San Remo de 1994 comprend deux conditions: premièrement, l'Etat qui applique le blocus peut décider où et quand et par quel port l'aide devra atteindre la côte.

 

-En outre, l'État peut exiger qu'une organisation neutre sur la côte doive vérifier qui est le destinataire de l'aide. En ce qui concerne la bande de Gaza, par exemple, cette aide doit-elle atteindre les civils ou le Hamas?

 

-Un navire qui a clairement l'intention de violer le blocus peut être arrêté quand il est encore en haute mer. L'arrêt de la flottille en direction de Gaza dans les eaux internationales à 100 kilomètres des côtes israéliennes n'était pas illégal ; en temps de conflit armé, les navires ayant l'intention de violer le blocus peuvent être recherchés, attrapés, même en haute mer.

 

Israël est dans son droit et est en pleine conformité avec le droit international, car il a rempli toutes les conditions ci-dessus pour un blocus légal. Par exemple, en Janvier 2009, Israël a informé les autorités compétentes de son intention de mettre en place un blocus sur la côte de la bande Gaza.

 

Les relations entre Israël et le Hamas (qui gouverne la bande de Gaza depuis 2007) entrent dans la catégorie des conflits armés, ce qui signifie que les règles du droit des conflits armés s'appliquent. Cela signifie qu'Israël peut contrôler les expéditions à destination de Gaza - même lorsque le navire est toujours en haute mer. Israël ne peut pas le faire dans la mer territoriale d'un pays tiers, tels que Chypre, mais en temps de conflit armé, Israël peut contrôler les navires en haute mer qui se dirigent vers la bande de Gaza.

 

 Lors d'un  blocus naval, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour prévenir le passage (entrée ou sortie) de tous les navires des ports ou zones côtières de l'ennemi, quel que soit le type de marchandises transportées par ces navires. Il faut définir clairement les frontières de la zone à laquelle s'applique le blocus. Le blocus doit être distingué des autres applications de la guerre navale, tels que les zones d'exclusion et les zones de sécurité, précise le Professeur Ruth Lapidoth.

 

Les israéliens ont-ils été les seuls à imposer ce blocus ?

 

Hosni Moubarak, qui ne cachait pas sa préférence pour le Fatah de Mahmoud Abbas, craignait notamment qu'un Hamas triomphant ne donne des ailes à ses propres islamistes, les Frères musulmans, dont deux députés étaient à bord d'un des bateaux de la flottille en partance pour Gaza, en mai 2010. Le Caire avait alors commencé à construire une barrière en acier souterraine pour lutter contre les trafics dans les tunnels sous sa frontière.

 

Le blocus prive-t-il les Gazaouis de tout ?

 

Durant le blocus israélo-égyptien, le gouvernement israélien fait parvenir quotidiennement à la population civile gazaouie des biens de première nécessité. En outre, il permet à des organisations humanitaires internationales de se rendre sur place.

 

-Depuis la fin de la guerre de Gaza de 2008/2009 jusqu’à l’arrivée de la flottille de 2009, Israël a transféré 1.025.689 tonnes d’aide, 49.610 tonnes de gaz et 136.097.330 litres de fuel.

 

-Cette aide était composée de blé, de viande et autre produits courants, de fruits et légumes, de lait pour les nourrissons, de semences et d’articles scolaires.

 

-En 2009, 4.883 tonnes d’équipements médicaux et de médicaments ont été acheminés à Gaza. 10.544 patients et leurs conjoints sont venus de Gaza pour être traités dans des hôpitaux israéliens. Ce blocus vise essentiellement à surveiller les trafics d'armes en direction du Hamas (3).

 

-Israël a assoupli le blocus en 2010, même s’il l’a maintenu. Et chaque jour, des camions chargés de nourriture, de médicaments, de matériel humanitaire divers et même de béton et de ciment supposés servir à ériger des écoles ou des hôpitaux entrent à Gaza.

 

- Bref, entre 250 et 400 camions/jour transportent des marchandises diverses et traversent les points de passage israéliens pour se rendre à Gaza.

 

Que faisait le Hamas de certains convois pour Gaza et de cette marchandise ?

 

Selon Riyad al-Malki, ministre palestinien des affaires étrangères, le Fatah a consacré ces dernières années 58% de son budget total (à la Bande de Gaza) et il n’a pas cessé d’expédier cargaisons après cargaisons.

 

Mais, al-Malki affirme aussitôt que le Hamas « a mis tous ces envois de côté au lieu de les distribuer aux habitants de Gaza. Ils les ont gardé pendant un certain temps puis les ont jetés après leur expiration, afin que personne (à Gaza) n’en profite (4). »

 

A-t-on trop médiatisé l’abordage de la flottille pour Gaza ?

 

Le 31 mai 2010, les israéliens ont abordé des bateaux de militants propalestiniens qui tentaient de briser le blocus de la bande de Gaza, en haute mer. L'intervention militaire a fait neuf morts et vingt-huit blessés parmi les militants, et dix blessés parmi les militaires israéliens. Cette action a été largement condamnée par la communauté internationale et a placé Israël dans une situation délicate. Les médias ont consacré la presque totalité des journaux télévisés et de leurs Unes à ces évènements regrettables.

 

Dans le même temps, on apprenait que près de 600 personnes avaient été tuées dans des combats au Darfour (Soudan), fin mai 2010, selon l’ONU. Il s’agissait du mois le plus meurtrier depuis le déploiement en 2008 de la mission de paix hybride dans cette région de l’ouest du Soudan.

 

Combien de lignes la presse consacra-t-elle à cette tragédie ? Combien de reportages à la télévision et de Unes dans la presse ?

 

Qui est derrière cette campagne de bateaux pour Gaza ?

 

Derrière cette campagne, on trouve le Free Gaza Movement –une organisation américaine qui a des ramifications et filiales dans le monde entier (dont l'ISM en France et en Suisse)- et une organisation turque : l’IHH, proche des Frères musulmans et du Hamas.

 

L’IHH turque, qui a dirigé la flottille du Mavi Marmara, est toujours au premier rang d’une campagne de haine et d’incitation anti-israélienne, adoptant les positions palestiniennes maximalistes, appelant à l’annihilation de «l’entité sioniste» en exploitant le mythe de «l’héroïsme» à bord du Mavi Marmara.

 

Le leader de l’IHH, Bülent Yildirim, continue d’utiliser des thèmes antisémites pour diffamer Israël. Il a ainsi récemment affirmé que les "sionistes" contrôlaient les États-Unis ainsi que les médias mondiaux et a, à plusieurs reprises, accusé Israël de "meurtre" délibéré.

 

Dernièrement, lors d´une manifestation dans la ville côtière méridionale turque d´Alanya, Bulent Yildirim, a évoqué (devant un auditoire de plus de 1000 personnes) le projet d´envoyer une deuxième flottille à Gaza, composée de 15 à 20 bateaux, ainsi que des convois terrestres et un avion. A cette occasion, il affirme : « Nous déclarons sans aucune hésitation : Notre problème, c´est le sionisme qui, tel un virus, a infecté toute l´humanité ! (5)»

 

Les militants qui participent à ces flottilles envoient-ils un signal au Hamas ?

 

Oui, évidemment. Ils envoient un signal au Hamas qu'avec un peu plus de patience, leur premier objectif est ou va être atteint. De fait, la domination du Hamas à Gaza sera légitimée et le gouvernement du Hamas recevra de l'aide, des soutiens matériels, des visites de dignitaires et des invitations à des rencontres internationales.

 

Y a-t-il toujours un blocus de Gaza ?

 

Non, catégoriquement. Il n’y a plus de blocus de Gaza, puisque le 28 mai 2011, les autorités égyptiennes ont rouvert à titre permanent le passage de Rafah en direction de Gaza, le seul contrôlé par Le Caire.

 

Que dit le ministère français des Affaires étrangères et européennes ?

 

La position du Ministère des affaires étrangères et européennes est claire. Voici un extrait de la déclaration du porte-parole du 10 mai 2011 :

 

« Nous déconseillons formellement aux ressortissants français d’embarquer sur des navires ayant pour objectif de briser le blocus maritime imposé sur la Bande de Gaza.»

 

« La France appelle à faire acheminer l’aide humanitaire à destination de la Bande de Gaza par voie terrestre, en particulier via les canaux existants mis en place par les autorités israéliennes. Comme elle l’a déjà fait, elle suivra avec attention le prompt acheminement de cette aide jusqu’à ses destinataires. »

 

Que pense la diplomatie européenne de cette seconde flottille ?

 

« Je ne pense pas qu'une flottille soit la bonne réponse à la situation humanitaire à Gaza» C’est ce qu’a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, mercredi 11 mai 2011 lors d'un débat au Parlement européen.

 

Que dit à ce sujet la commissaire européenne à l’aide humanitaire ?

 

La commissaire européenne à l’aide humanitaire, Kristalina Georgieva, en visite en Israël, a déclaré (4) : « je souligne mon opposition la plus totale au projet de la flottille qui, quoi qu’en affirme ceux qui l’organise, n’est pas humanitaire mais politique ».

 

Que dit le secrétaire général des Nations unies ?

 

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exhorté les gouvernements du bassin méditerranéen à décourager les militants d'envoyer une nouvelle flottille d'aide à Gaza : « Le secrétaire général surveille avec inquiétude les rapports annonçant de possibles nouvelles flottilles vers Gaza, susceptibles de provoquer d’inutiles confrontations. Le secrétaire général appelle tous les gouvernements concernés à user de leurs influences pour décourager de tels projets, porteurs du risque d’escalade. Il appelle, en outre, tous à agir de façon responsable afin d'éviter tout incident violent (7). »

 

Notes :

 

1) Jpost.com, du 1er au 7 mars 2011.

 

2) Dossier du CRIF de Marseille Provence. Faut-il « Un bateau pour Gaza » ? Argumentaire à l’attention des collectivités territoriales et de nos élus, mai 2011.

 

3) Source: Behind the Headlines: Turkel Commission publishes first part of report 23 Jan 2011.

 

http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/Behind+the+Headlines/Flotilla_operation_Israel_policies_Gaza_23-Jan-2011.htm?DisplayMode=print

 

4) Jpost.com, du 1er au 7 mars 2011.

 

5) Dha, Zaman, Turquie, le 7 avril 2011. Source: MEMRI Middle East Media Research Institute – Dépêche spéciale n° 3748.

 

6) Dans un entretien à Yedioth Aharonot publié mercredi 18 mai 2011.

 

7) Séance d’information du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient, par Robert Serry, coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Proche-Orient, 19 Mai 2011)

 

 

Proche-Orient : où allons-nous ? 

 

TRIBUNE – Yossi Gal, ambassadeur d’Israël, en France fait un point sur l’évolution des pourparlers de paix entre son gouvernement et l’Autorité ?palestinienne.


Un esprit de dépression flotte aujourd’hui sur l’avenir des pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens. Chaque jour nous constatons des actions de nos voisins allant à l’encontre de l’esprit même d’une négociation franche, directe et constructive. D’une part, ils exigent d’Israël des concessions unilatérales avant d’accepter de parler ensemble, et d’autre part, ils agissent contre les négociations en appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à condamner Israël et en incitant au boycott des produits israéliens.

Il faut éclairer certains faits de base pour comprendre la situation actuelle. Le gouvernement israélien rassemble un large éventail de sensibilités politiques. Depuis son entrée en fonction, les Palestiniens refusent de négocier directement et sans conditions préalables. Il n’en était pas ainsi auparavant.

Par le passé, les gouvernements d’Israël menaient des pourparlers intensifs sans conditions préalables, incluant tous les sujets de négociation et de conflits. Le premier gouvernement Nétanyahou, les gouvernements Olmert, Barak et les précédents négociaient directement avec les autorités ?palestiniennes.

Il ne peut exister aucune alternative à ce modèle des pourparlers directs et sans conditions préalables. Certains pensent que quelqu’un imposera la solution ou que les discussions ne pourraient pas débuter avant l’obtention de certains accords, au sujet des implantations, par exemple. Cet espoir est vain et inutile.

De son côté, Israël aurait pu également décider d’imposer des conditions préalables comme l’arrêt définitif de la violence et du terrorisme, avant de commencer à négocier, mais Israël a choisi de ne pas le faire. Au contraire, nous avons décidé que les exigences de sécurité que nous défendons seraient discutées directement lors des négociations et ne constitueraient pas une condition préalable à la tenue des pourparlers. Aujourd’hui, le temps est gaspillé au détriment de ceux qui aspirent à la paix. Voici quelques exemples de ce qu’Israël a fait, ces deux dernières années, pour faire revenir les Palestiniens à la table des négociations.

Premièrement, le gouvernement d’Israël a profondément modifié sa politique envers les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne, en procédant, par exemple, à la suppression de 60 points de passage en 2010. Il n’en reste aujourd’hui plus que quelques-uns. Israël mène également une politique d’encouragement de l’économie palestinienne et soutient les efforts de la communauté internationale. Ces efforts conjoints ont contribué grandement aux excellents chiffres de croissance de l’économie palestinienne ces deux dernières années plus de 8% en 2009 et 9% en 2010. Tout visiteur qui circule en Cisjordanie peut constater par lui-même les effets de ce développement.

Les tirs de roquettes et de mortier ?continuent de pleuvoir sur le sud d’Israël depuis le territoire de Gaza, tenu d’une main de fer par le Hamas, qui est placé sur la liste des organisations ?terroristes par l’Union européenne. En dépit de cela, depuis le mois de juin 2010, la politique israélienne vis-à-vis de la bande de Gaza a connu des changements significatifs. Israël a considérablement facilité l’entrée de marchandises à Gaza, doublant le nombre de camions y entrant quotidiennement. La communauté ?internationale a approuvé cette décision. Israël a également favorisé l’exportation de fruits et de fleurs en provenance de Gaza vers les marchés européens, y compris par les distributeurs israéliens.

Il convient aussi de se souvenir que le 14 juin 2009, dans son discours à l’université Bar Ilan, le premier ministre d’Israël Benyamin Nétanyahou s’est exprimé clairement pour l’existence d’un État palestinien et que cette solution de deux États pour deux peuples est acceptée par le monde et par la majorité des citoyens et des courants politiques israéliens.

Enfin, au mois de novembre 2009, le cabinet israélien a décidé du gel des constructions en Cisjordanie pour une durée de dix mois. C’était un geste fort qu’aucun gouvernement israélien par le passé n’avait accompli. Le but était d’inciter les Palestiniens à revenir à la table des négociations.

Qu’ont fait les Palestiniens? Ils ont raillé ce geste d’Israël; ils ont laissé passer cette période avant de réagir et exigé, ensuite, que le gel soit reconduit, pour trois mois supplémentaires. Malgré le temps perdu, le gouvernement israélien était prêt à accepter ces trois mois mais de nouvelles demandes ont été ajoutées par les Palestiniens.

Mais bien plus que cela, ils refusent aujourd’hui encore de déclarer publiquement leur acceptation du principe de deux États pour deux peuples: un État-nation pour le peuple juif et un État pour les Palestiniens. Leurs émissaires préfèrent appeler à des tentatives de boycott des produits israéliens.

Les Palestiniens modérés devraient comprendre mieux que quiconque que leur ennemi réel dans le Moyen-Orient actuel n’est pas Israël mais l’extrémisme. Ils refusent de revenir à la table des négociations, comme si c’était déjà une concession trop importante.

Dans le passé, Israël a prouvé sa capacité à faire des compromis et à conclure la paix. C’est ce qui a été fait avec l’Égypte puis avec la Jordanie. Les négociations ont été directes, sans conditions et ont conduit Israël à la paix avec deux de ses voisins. J’ai eu la chance de participer aux négociations de paix bilatérales et je suis certain que la paix ne serait jamais advenue si l’une des deux parties avait imposé des conditions préalables avant d’accepter de parler avec l’autre. Au contraire, nous avons eu des discussions franches et déterminées, sans éluder les points de désaccord, et c’est précisément ce type de négociations qui permet d’atteindre la paix.

Israël est convaincu qu’il est temps de revenir à la table des négociations ?directes. C’est la seule alternative qui puisse conduire à la paix.

 

 

Une clé pour lutter contre la délégitimation d'Israël

 

Par Marc Femsohn Jeudi 27 janvier 2011 

Chacun de nous a déjà vécu cette expérience, lors d'un déplacement à l'étranger, d'être soumis à un feu de questions, de critiques, parfois d'hostilité, dès lors que nous dévoilons notre nationalité israélienne, sachant que nos frères juifs de Diaspora, sont également concernés, victimes de l'amalgame juif = israélien, souvent dû à l'ignorance, mais, pas toujours si innocent que cela.

 

 

La tâche de défendre Israël et de convaincre nos interlocuteurs se révèle alors ardue, car, même si nous sommes persuadés de la justesse de notre cause pour laquelle les arguments ne manquent pas, nous sommes emportés par notre passion et nous nous apercevons alors qu'un argumentaire bien étayé nous fait défaut.

 

Le département "Hasbara" (explication) du ministère des Affaires étrangères a fait, il est vrai, quelques efforts ces dernières années, en créant des sites internet, mais qui sont le plus souvent, à part l'hébreu, en anglais et en russe, oubliant que plus d'un million de francophones habitent dans ce pays et que c'est en France que réside la communauté juive la plus importante de l'Union européenne. Les rares sites en français relèvent souvent davantage du guide touristique et d'informations disponibles sur Wikipédia.

 

C'est pourquoi, en tant qu'Israélien fier de mon pays, n'attendant pas de savoir ce qu'il peut faire pour moi, il m'a semblé nécessaire d'apporter ma modeste contribution à "l'entreprise sioniste" en mettant à la disposition de tous, un argumentaire dépassionné sur lequel existe un consensus, hors de toute polémique, mais que chacun pourra, bien entendu, agrémenter.

J'aborderai donc, épisodiquement,  quelques sujets fondamentaux qui expliqueront la position d'Israël avec des termes simples, allant à l'essentiel, donnant des arguments qui permettront, parfois, de convaincre nos interlocuteurs, car nous sommes tous des soldats d'Israël. Les guerres modernes se gagnent en partie grâce à une communication efficace qui a autant d'impact que plusieurs divisions sur le terrain.

 

Comment répondre à l'affirmation suivante : "Le sionisme est une idéologie raciste"

Réponse :

Le sionisme est le mouvement national juif de la renaissance et du renouveau de la Terre d'Israël, le berceau historique du Peuple Juif.

L'aspiration du retour à Sion, terme biblique utilisé à la fois pour la Terre d'Israël et Jérusalem, a été la clef de voûte de la vie juive et de la religion juive depuis l'exil de ce peuple, il y a plus de 2000 ans, et se trouve au cœur de la prière juive, du rituel juif, de la littérature juive et de la culture juive.

Ses racines sont la liberté, la démocratie, l'égalité et la justice sociale, le sionisme est donc fondamentalement opposé au racisme.

Israël est une nation, composée de Juifs et non-Juifs, provenant de plus d'une centaine de pays différents, d'ethnies diverses avec des origines religieuses et culturelles différentes.

La "Loi du Retour" que certains considèrent comme étant raciste, représente, pour les Juifs, l'assurance d'un refuge de liberté et de sécurité au sein de l'Etat d'Israël après des siècles de persécutions et d'isolement. La spécificité unique de ce pays qui accorde automatiquement la citoyenneté aux Juifs (ainsi qu'aux non-Juifs ayant des liens familiaux directs) qui veulent s'installer en Israël n'est en aucune manière raciste.

 

Les personnes qui ne peuvent acquérir la citoyenneté israélienne par le biais de la Loi du Retour, peuvent la demander par les procédures régulières équivalentes à celles instaurées dans d'autres pays.

Le mythe Sionisme = racisme trouve ses origines dans une résolution arabo-soviétique aux Nations-Unies le 10 novembre 1975, qui prétendait que" le Sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale". Cette résolution, hautement politisée, avait pour but de dénier à Israël sa légitimité politique tout en attaquant les fondements même de son existence.

Cette résolution, que l'ancien secrétaire général de l'Onu, Kofi Anan, a décrite comme étant "le point le plus bas (the low point) dans l'histoire de l'Onu", a été abrogée le 16 décembre 1991.

 

Par la suite, il y a eu de nombreuses tentatives de représentants arabes ou non-arabes pour réintroduire cette odieuse équation comme, par exemple, les conférences de Durban, en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, condamnant "l’alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme" et qualifiant, par conséquent Israël de "raciste".

 

On constate également que nombres d'organisations de "Droits de l'homme", altermondialistes, internationalistes, financées et/ou manipulées par des partis politiques de gauche comme de droite, aux idées pernicieuses et racistes, usent et abusent du terme "sioniste" pour ne pas utiliser le mot "juif" et être ainsi taxées d'antisémitisme et tomber, dans certains pays, sous le coup de la loi. Ce qui permet, à la fois, de s'attaquer à l'Etat d'Israël en remettant en cause son existence même, et de cibler les Juifs en langage à peine codé pour un public complice.

 

Le sionisme est donc l'expression du droit du Peuple juif, comme celui de tout peuple, à vivre sur sa terre. Critiquer démocratiquement la politique du gouvernement israélien est un droit légitime. Mais se déclarer antisioniste signifie le refus d'accorder au Peuple juif un Etat, ce qui équivaut à de l'antisémitisme. Délégitimer et boycotter Israël témoignent d'une volonté de le détruire, de remettre en cause son existence même et, par conséquent, de nier au Peuple juif le droit à disposer d'un Etat, ce qui s'apparente également à de l'antisémitisme.

 

La Journée internationale du souvenir de la Shoah, que nous commémorons chaque 27 janvier, est aussi une occasion de nous rappeler que le mouvement sioniste permet à tous les Juifs, même à ceux qui souhaitent le cacher ou l'oublier, mais à qui les antisionistes pourraient bien rafraîchir la mémoire…, de souscrire une police d'assurance qui s'appelle l'Etat d'Israël.

 

Indignons-nous ! 

par Yeshaya Dalsace


Stéphane Hessel, né à Berlin, résistant, déporté, ancien diplomate français et militant des Droits de l’Homme, vient de lancer un appel à l’indignation et au militantisme en faveur des causes humanitaires. Il dénonce l’indifférence et le repliement égoïste sur notre petit confort et cherche à secouer les consciences occidentales. Il y a là quelques accents prophétiques et Hessel a raison sur le fond : l’indignation est nécessaire, elle doit nous éveiller et nous pousser à l’action. L’injustice est insupportable vue dans la perspective du discours prophétique et tout Juif quelque peu conscient de son héritage religieux et culturel ne doit pas hésiter à s’indigner. Là où le discours d’Hessel devient difficile à accepter, c’est quand on constate la place prépondérante du conflit israélo-palestinien dans ses motifs d’indignation. Dans son petit essai de quelques pages « indignez-vous ! », vendu à un million d’exemplaire, il précise que la situation en Palestine est pour lui sa « principale indignation » dans le monde. Je ne dis pas que la tragique situation du Proche-Orient et particulièrement celle des Palestiniens, ne mérite pas l’indignation, loin de là. Mais avant l’indignation, ce coin du monde mérite réflexion, créativité et audace politique. A écouter Hessel, on a l’impression que la solution à la tragédie est toute trouvée, facile et qu’il faudrait seulement s’indigner de sa non-application par l’une des parties : Israël. C’est un peu court en réflexion politique ! Pourtant, l’ex-diplomate devrait être conscient des complexités politiques, historiques, stratégiques, démographiques, géographiques, religieuses et culturelles du Proche-Orient. Pour Hessel, le responsable de la situation est assurément Israël et la victime assurément palestinienne. C’est oublier la lourde part de responsabilité des Palestiniens eux-mêmes dans la situation qui est la leur et, sur le plan humanitaire, les centaines de vies israéliennes fauchées par un terrorisme sauvage ou le poids terrible que le conflit fait peser sur une société israélienne, en particulier sur sa jeunesse qui en paye le prix fort sans aucune Gaieté de coeur. Si nous abordons les causes d’indignation au Proche-Orient, il faut être un peu sérieux et s’indigner tous azimuts. Certes contre les débordements de la politique sécuritaire d’Israël qui ne saurait avoir forcément raison pas plus que forcément tort ; mais aussi contre les régimes dictatoriaux et corrompus des voisins arabes ; contre une autorité palestinienne incapable d’un langage clair et au jeu trouble qui lui a fait perdre tout crédit auprès de la population israélienne et de ses dirigeants politiques de tous bords ; contre un mouvement comme le Hamas qui devrait rappeler, par sa démagogie, ses slogans antisémites haineux et ses sinistres parades paramilitaires, quelques vieux souvenirs à Stephane Hessel… Il ne s’agit pas de dire qu’Israël n’a aucun tort : il a sa part de responsabilité, de lourdeur et de bêtise politique ; il s’agit de s’indigner avec justice et lucidité et d’accepter de dénoncer les violences, égarements et injustices chez tous et non chez l’un en particulier, toujours le même. Bien sûr, les Palestiniens ont des quantités de circonstances atténuantes du fait de leur manque de structure étatique et des difficultés de leur histoire. Mais cela ne justifie pas la gabegie aussi bien politique qu’économique qui a mené Gaza à la situation dans laquelle elle est aujourd’hui. Pourquoi ne pas s’indigner que, dans un monde ou près d’un milliard d’humains subissent de graves souffrances, 1/1000e de ces humains aient été aidés sans interruption depuis 60 ans comme aucun autre groupe et soutenus à bout de bras et de subventions sans jamais chercher à obtenir autre chose que l’entretien éternel du conflit et de revendications politiques irréalistes ? Pourquoi Hessel ne va-t-il pas plus loin dans son indignation à propos de Gaza et ne pose-t-il pas la question du bien fondé d’une politique occidentale hypocrite et sans résultats probants sur le terrain ? Pourquoi ne s’indigne-t-il pas du manque total de main tendue par les dirigeants de Gaza à l’encontre de son si détestable voisin ? Pourquoi le sort de l’activiste Salah Hamouri, franco-palestinien emprisonné en Israël pour tentative d’assassinat mérite-t-il plus son soutien public que celui du soldat franco-israélien Guilad Shalit détenu par le Hamas depuis cinq ans en cachot sans jugement ni visite d’une quelconque organisation humanitaire, contrairement à Salah Hamouri ? Ce dernier sortira vivant des prisons israéliennes, le sort de Guilad Shalit est, hélas, autrement incertain… J’en arrive ici à la question de la raison de cette fixation sur le drame de Gaza ? Indignons-nous, certes, avec raison, mais pourquoi particulièrement de la situation à Gaza ? Gaza n’est sûrement pas le meilleur endroit pour vivre, mais, du fait qu’Israël fournit directement ou indirectement eau, électricité, vivres, médicaments et produits divers, on n’y meurt pas de faim, cela même avec la sévère politique de blocus actuelle et contrairement à des zones entières de l’Afrique ; du fait que Tsahal reste une armée occidentale qui se veut morale et disciplinée, qui fait tout pour éviter les victimes collatérales y compris en avertissant à l’avance des bombardements sur des cibles militaires habilement et cyniquement mêlées aux civils par le Hamas, on n’y est pas massacré systématiquement comme dans tant de coins du monde ; les bavures de Tsahal, certes critiquables, notamment celles de l’opération « Plomb durci » en 2009, restent des bavures et non le fruit d’une politique d’éradication systématique ; on n’y est ni violé, ni pillé… contrairement à ce qui se passe sur tant de scènes de conflits épouvantables de par le monde. Pourquoi Gaza, systématiquement Gaza, quand les sujets d’indignation sont si nombreux ? Le Soudan, par exemple, entre son conflit contre les chrétiens au sud et les massacres de civils au Darfour (en tout au moins 600.000 personnes tuées cette dernière décennie, des millions de réfugiés) vit un véritable génocide pour des raisons ethniques et religieuses sous la responsabilité d’un gouvernement identifié et facile à conspuer. Le centre de l’Afrique est plongé dans une véritable anarchie faisant des centaines de milliers de victimes civiles dans la zone d’influence des puissances occidentales dont la France. Le Nigéria est exploité par les compagnies de pétrole occidentales et dans cette zone d’exploitation, comme par hasard, l’ordre règne, « miracle » économique pour nous, mais désastre pour la population locale qui voit piller son sous-sol sans réelle contrepartie. Les responsables directs ou indirects de toute cette barbarie sont à portée de main et de voix de l’indignation de Stephane Hessel et des militants européens de la gauche radicale… Sans parler du Tibet, des Indiens d’Amazonie, de la Tchétchénie, des réfugiés en tout genre qui parcourent la planète en quête d’un havre quelconque et pour qui Gaza ressemble, sinon au pays de cocagne, du moins à un endroit viable et autrement meilleur que le leur ; la preuve en est qu’aucune embarcation de boat people ne cherche à fuir Gaza. Mais la manne de l’indignation ne parvient pas jusqu’à eux, ou si peu, et leur visibilité médiatique n’arrive pas à la cheville de la couverture journalistique du malheur de Gaza. Stephane Hessel est revenu choqué par sa visite des bidonvilles de Gaza. On le comprend et il faudra apporter un jour des solutions véritables à cette situation. Mais Gaza, lieu de pauvreté parmi tant d’autres, est pourtant aidé jusqu’ici comme aucun autre. En quoi, dans l’échelle des misères humaines, le sort des Gazaouis vivant de l’aide internationale mérite-t-il d’être la cause de la « principale indignation » de Stephane Hessel ? Quelle est la part de responsabilité des dirigeants palestiniens, plus particulièrement ceux du Hamas pour qui le conflit est la raison de vivre et l’apocalypse messianique une partie intégrante de la foi religieuse ? Pourquoi ne pas s’indigner du lavage de cerveau subventionné par l’Occident que subissent les enfants de Gaza élevés dans la perspective d’égorger un jour le plus de Juifs possibles ? Indignons-nous ! D’accord, mais avec raison et justice. L’origine juive et une certaine mauvaise conscience par identification personnelle auraient-elles à voir dans les préférences et focalisations du glorieux indigné ? On peut comprendre un besoin psychologique de se dédouaner et de critiquer un Etat dont on pourrait être citoyen de droit par la Loi du retour, mais en quoi cela légitime-t-il une indignation si partiale et systématique ? Ou est-ce parce qu’Israël demeure perçu par l’Europe comme une partie d’elle-même et de son mode de fonctionnement pacifié après la Deuxième Guerre mondiale et plus encore avec la chute du mur de Berlin, mode de fonctionnement que l’on voudrait bien voir exporté au Proche-Orient et appliqué par Israël, mais dont on sait qu’il n’a rien à voir avec le passé, la réalité actuelle et la mentalité du Proche-Orient. Il s’agirait alors d’une bien mauvaise lecture de la carte géopolitique et donc d’une mauvaise leçon de diplomatie. Stephane Hessel s’est enfin distingué par ses appels au boycott d’Israël. Que veut dire un tel appel au boycott des produits israéliens ? Voilà matière à s’indigner ! Discussions, débats ouverts sur la situation proche-orientale, d’accord, mais appel au boycott ? Le boycott veut dire clairement que les torts sont d’un seul côté, que toute la responsabilité pèse sur Israël. Mais cela veut dire aussi autre chose de plus symbolique : derrière un tel appel, il y a des relents de systématisation, de mise au ban contre une nation qui endosse si bien et si souvent le rôle du bouc émissaire et pour qui le boycott rappelle un passé bien réel et si douloureux. L’appel au boycott est un peu facile, mais surtout dangereux dans un climat où la haine anti-juive focalisée sur Israël est monnaie courante dans bien des lieux et milieux de par le monde. Hessel, du haut de sa trop bonne conscience et de l’aura de son glorieux passé, joue avec le feu et gratte des allumettes susceptibles de causer quelques dégâts. Cela lui donnera sûrement alors un nouveau sujet d’indignation, mais en attendant le mal et la haine seront semés sur un terrain déjà beaucoup trop fertile. Il faut souligner l’inefficacité économique d’un tel boycott dans le commerce globalisé actuel et donc l’ineptie pragmatique d’un tel appel. Il faut souligner également son aspect contre-productif sur le plan politique même, dans la mesure où elle conduit la société israélienne à se braquer et à camper sur des positions défensives toujours plus fermes. Il s’agit donc bien avant tout d’une mesure symbolique qui doit être jugée comme telle. Hessel devrait comprendre qu’au niveau symbolique un tel appel est inadmissible et profondément injuste, en particulier venant des Européens. Indignons-nous et boycottons ! Dans cette perspective, Hessel devrait proposer de stopper tout achat de gaz russe, de pétrole des différentes dictatures et régimes corrompus, de produits manufacturés en Chine, de minerais et autres matières premières en provenance d’une série d’Etats problématiques. Je propose de prendre comme instrument de sélection de notre indignation et de nos mesures de boycott les rapports d’Amnesty International qui, au moins, contrairement à Hessel, a le mérite d’apporter des rapports détaillés et des faits avérés sur tous les endroits possibles de la planète. Hessel connaît les rapports d’Amnesty et il sait très bien que chaque page soulève l’indignation et que les quelques pages consacrées à Israël, pays en guerre mais pays de droit aux critères de fonctionnement politiques et juridiques occidentaux, ne justifient en rien le lynchage médiatique facile et systématique qu’il subit et encore moins d’être l’objet de la « principale indignation » de Stephane Hessel et ses amis. Israël est un pays qui a ses défauts, sa part d’ombre, et qui a commis des erreurs, mais c’est un pays qui ne manque ni de dignité, ni de droit, ni de liberté et encore moins d’esprit critique et de sens du débat. Indignons-nous donc, contre tous les salopards de la planète et toutes les injustices de l’Histoire, mais aussi contre le prêchi-prêcha facile de la bonne conscience d’Occidentaux nourris, chauffés, transportés, habillés et consommant les produits les plus divers au prix de la souffrance de déshérités répartis de par le monde. Heureux Occidentaux pour qui Gaza, telle une icône douloureuse, sert d’exutoire facile à une mauvaise conscience européenne qui ne passe pas. Heureuses âmes appelant à bon compte au boycott, donc à la haine, contre un pays clairement identifié à un petit peuple « dominateur » et beaucoup trop « sûr de lui » du fait d’une histoire tellement simple et tranquille, petit peuple agressif confronté à des ennemis tellement sympathiques et pacifistes comme le Hamas et le Hezbollah… On peut critiquer la politique et les défauts d’Israël, je n’y vois pas de problème, mais le faire invariablement, sans recul, sans analyse au point de faire de cet Etat un paria et un coupable systématique auquel on reproche jusqu’à son existence (le boycott veut bien dire cela), que la dignité d’homme libre de Stephane Hessel permette que je m’en indigne !

 

vendredi 28 janvier 2011

 

Mobilisons-nous contre le boycott de Sodastream et d’Israël par France Télévision |

Yohann Taïeb

 

j’ai pris l’initiative d’écrire par mail à la Responsable du service des Relations avec les téléspectateurs, pour lui demander de revenir sur la décision de France Télévision de retirer des lots à gagner les machines SODASTREAM.

 

« A l’attention de Delphine Wasser, Relations Téléspectateurs de France Télévision.

 

Madame,

Suite à une campagne active d’associations pro-palestiniennes protestant contre le gain d’une machine SODASTREAM lors du jeu télévisé « Slam », diffusé sur France 3 tous les jours à 16h40, vous avez cessez à la suite de ces pressions d’offrir la machine SODASTREAM.

Cette décision honteuse constitue un dangereux précédent et surtout jette un sérieux et troublant discrédit sur la neutralité du service publique de France Télévision.

La Cour européenne de justice dans son arrêt du 25 février 2010, dit « arrêt Brita » portant sur la vente de ces machines SODASTREAM estampillés « Made In Israël » s’est prononcée uniquement sur la question de l’exemption ou non des droits tarifaires douaniers de produits israéliens fabriqués dans des zones territoriales qui doivent faire l’objet de négociations entre Israéliens et Palestiniens, conformément aux dispositions des Accords d’Oslo, communément reprises par la communauté internationale, et non sur l’interdiction de vente ou de publicité de ces produits.

En cédant avec «plaisir» (« j’ai le plaisir de vous informer que la « carafe soda club » n’est actuellement plus proposée aux candidats du jeu « Slam », sur France 3.»), aux pressions des associations pro-palestiniennes, vous participez à une campagne de Boycott contre Israël, dont le but réel n’est pas de promouvoir une paix juste entre Israéliens et Palestiniens, mais une dé légitimation totale d’Israël et ce dans tous les domaines ( culturels, économiques, politiques, spirituels… ).

Ces associations pro-palestiniennes si prétendument attachées au Droit et à la Justice, incitent et participent activement à des actions «coup de poing» violentes dans nos grandes surfaces pour appeler au Boycott des produits israéliens. Des initiatives qui ont contraint les plus hautes autorités de notre République française a renforcer les dispositions légales pour faire condamner ces appels au Boycott.

Permettez-moi de vous citer, Uri Avnery, écrivain, journaliste israélien mais surtout connu mondialement pour être le plus grand militant d’extrême gauche israélienne, farouche opposant à la politique israélienne du développement des implantations et lauréat du prix Nobel (de la paix) alternatif en 2001, quant à son sentiment profond sur la campagne mondiale de Boycott contre Israël :

« … J’ai été interrogé sur la réaction des Palestiniens à l’idée de boycott. À l’heure actuelle, les Palestiniens ne boycottent même pas les colonies, puisque ce sont les travailleurs palestiniens qui construisent presque toutes les maisons là-bas, par nécessité économique. Leurs sentiments peuvent seulement être devinés. Tous les Palestiniens qui se respectent, bien entendu, soutiennent toute mesure efficace contre l’occupation. Mais il ne serait pas honnête de leur faire miroiter le faux espoir qu’un boycott mondial pourrait amener Israël à genoux. La vérité est que seule l‘étroite coopération des forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales pourraient générer l’élan nécessaire pour mettre fin à l’occupation et réaliser la paix… » [source]« 

Par conséquent, en cédant aux exigences de ces groupes pro-palestiniens, vous ne contribuez pas à l’étroite coopérations des forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales, vous ne faîtes que renforcez le camp des forces contre productives pour atteindre la paix.

Ces organisations pro-palestiniennes prétendument attachées au Droit International, à la Justice, aux Droits de l’Homme prennent bien soin de masquer que derrière cette campagne de Boycott contre Israël, se cache une véritable chasse à l’homme meurtrière, tuant chaque année dans l’indifférence de la communauté internationale et des médias, des centaines d’hommes et de femmes palestiniennes, travaillant avec des israéliens, vendant leurs maisons a des israéliens, achetant des produits aux israéliens, une politique criminelle instaurée et légalisée par l’Autorité Palestinienne.

Le Droit International peut certes obliger un Etat Souverain, à se plier aux exigences de la communauté internationale, mais il ne pourra jamais forcer Israël à renoncer son Droit Historique.

Un Droit Historique si brillamment évoqué par l’un des plus grands génies de la littérature française à savoir, François René de Chateaubriand, en 1811 ( soit 137 ans avant l’Indépendance de l’Etat d’Israël ) dans son œuvre « Itinéraire de Paris à Jérusalem » :

«Au milieu de cette désolation extraordinaire, il faut s’arrêter un moment pour contempler des choses plus extraordinaires encore. Parmi les ruines de Jérusalem, deux espèces de peuples indépendants trouvent dans leur foi de quoi surmonter tant d’horreurs et de misères. Là vivent des religieux chrétiens que rien ne peut forcer à abandonner le tombeau de Jésus-Christ, ni spoliations, ni mauvais traitements, ni menaces de la mort. Leurs cantiques retentissent nuit et jour autour du Saint-Sépulcre. Dépouillés le matin par un gouverneur turc, le soir les retrouve au pied du calvaire, priant au lieu où Jésus-Christ souffrit pour le salut des hommes. Leur front est serein, leur bouche riante. Ils reçoivent l’étranger avec joie. Sans forces et sans soldats, ils protègent des villages entiers contre l’iniquité. Pressés par le bâton et par le sabre, les femmes, les enfants, les troupeaux se réfugient dans les cloîtres de ces solitaires. Qui empêche le méchant armé de poursuivre sa proie, et de renverser d’aussi faibles remparts ? La charité des moines : ils se privent des dernières ressources de la vie pour racheter leurs suppliants. (…)

Tandis que la nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le Temple ; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Objet particulier de tous les mépris, il baisse la tête sans se plaindre ; il souffre toutes les avanies sans demander justice ; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête : il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du Temple de Salomon. Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’il faisait il y a cinq mille ans, ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager ; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion. Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute ; mais, pour être frappé d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem, il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée, esclaves et étrangers dans leur propre pays ; il faut les voir attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer. (…) Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre : et un petit peuple, dont l’origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici. »

Dans cet ouvrage, vous ne trouverez nulle part trace écrite d’un quelconque peuple palestinien légitime maître de la Judée, pourtant Chateaubriand n’était ni juif, ni philosémite (bien au contraire), ni sioniste.

Un petit rappel de culture générale en clin d’œil à l’émission Slam. 

Je vous demande donc de bien vouloir reconsidérer la décision que vous avait prise concernant le lot a gagner SODASTREAM.

Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à cette demande,

veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

M. TAIEB Yohann

 

Transmis aimablement par Victor Perez

 

La France annonce la livraison de missiles antichars sophistiqués au Liban

COMMUNIQUE DE FRANCE-ISRAËL MARSEILLE DU 19 DÉCEMBRE 2010

 

L’information vient d’être confirmée à la fois à Paris et à Beyrouth. La France va livrer à l’armée libanaise 100 exemplaires du missile HOT, un missile antichar ultra sophistiqué. La première question qui vient à l’esprit est celle de l’utilisation : des missiles contre qui ? Le Liban n’a que deux voisins partageant ses frontières, Israël et la Syrie. Cette dernière exerçant de fait un protectorat sur ce pays (qu’elle espère gober comme un œuf dès que les circonstances le permettront), la cible ne peut être qu’Israël, justement le pays qui utilise pour sa défense des armes blindées. La France livre donc au Liban une classe de missiles dont le seul usage possible est la destruction de blindés israéliens.

 

La seconde question porte sur la consistance véritable de l’armée libanaise. On sait que le Hezbollah a imposé son droit de bloquer toute décision gouvernementale qui lui déplairait au Liban, qu’il contrôle l’espace aérien libanais, et surtout qu’il a pénétré l’armée au point de pouvoir réduire toute résistance de sa part en quelques heures. C’est ainsi qu’il a réarmé puissamment le Sud-Liban, ce que la résolution 1701 de 2006 de l’ONU lui interdisait absolument. L’ombre d’armée dite "nationale libanaise" n’a ni voulu ni pu s’opposer à cette violation (pas plus que la très passive FINUL). Le Hezbollah a même mené des répétitions de prise de pouvoir en quelques heures pour décourager l’ONU de l’assigner pour son implication dans le meurtre de Rafic Hariri. C’est à cette armée-là que le président Sarkozy a décidé de livrer des armes de pointe parmi les plus périlleuses qui soient pour l’armée israélienne. Le risque que le vrai destinataire soit le Hezbollah est une évidence que l’Elysée ne peut pas méconnaître. Le Parti chiite pourrait ainsi compléter ses capacités balistiques par des capacités tactiques très améliorées. Merci M. Sarkozy !

La France prend ainsi la très lourde responsabilité de modifier le rapport de force au Sud-Liban au détriment d’Israël et au bénéfice du Hezbollah, au détriment d’une démocratie et au bénéfice du groupe terroriste le plus redoutable au monde. C’est un véritable scandale, d’autant que le Hezbollah est un vieil ennemi de la France ! Il est l’outil de la poussée iranienne en Méditerranée, une menace que les hautes sphères du pouvoir ont dénoncée avec cette fermeté verbale dont Paris a le secret. Une fois encore le plus haut niveau de l’état fait preuve d’une inconséquence et d’une légèreté surprenantes. Ce même aveuglement stratégique conduisait naguère Jacques Chirac à livrer un réacteur nucléaire à Saddam Hussein, et à tenter de le remplacer après sa destruction par Israël. Si la France veut trouver un rôle d’acteur ou de médiateur au Proche-Orient, elle s’y emploie bien mal, faisant preuve d’une cécité politique maladive. Le Hezbollah a déjà fait savoir à la France qui il était, tuant 57 de nos parachutistes en 1983 dans l’immeuble Drakkar à Beyrouth et séquestrant cruellement des journalistes français pris en otage un peu plus tard.

France-Israël Marseille réprouve radicalement une livraison d’armes destinée à tuer des soldats israéliens. Plus que coupable, cette initiative donne la mesure de l’amitié pour Israël proclamée au sommet de l’État.

 

Lettre à Stéphane Hessel

 

ex-ambassadeur de France

Cher ami,

Tu voudras bien excuser ce tutoiement. Il est d’usage qu’entre frères de même obédience (1), on puisse avoir recours à cette facilité de langage sans encourir les foudres de ceux qui n’ont, comme mode de relation, que le « politiquement causé ».

Je suis protestant, comme toi. J’ai suivi tes interventions répétées avec beaucoup d’intérêt. Quand tu prends la défense des sans logis, je suis avec toi. Quand tu gueules contre l’ordre établi, avec l’éternel sourire de celui qui n’a plus rien à craindre de la vie, il m’arrive de me sentir en pleine communion fraternelle.

« Un Protestant », me dis-je, « un vrai Protestant ne peut avoir de combat que celui-ci, car il est juste ».

En écrivant ce mot « protestant », je m’aperçois soudain, avec plus d’acuité qu’auparavant, ce que ce terme peut recéler de noblesse. Se battre contre les puissants, ne jamais accepter aucun dogme qui irait à l’encontre de ses convictions les plus intimes, voilà ce qui est pour moi la définition, le cœur même de la Réforme, à part peut-être « La grâce seule ». Mais Karl Barth en a parlé mieux que moi. Et Luther…et Calvin…et Zwingli…mais je m’égare, et pas seulement « de l’Est » (2).

J’aimerais te dire que je suis heureux de partager cette appellation non contrôlée de « protestant » avec toi. Mais voilà, je ne le peux pas.

La bonhomie sucrée que tu affiches à chacune de tes interventions publiques ne m’impressionne pas. J’ai connu trop de personnages influents dans le petit monde du protestantisme, trop de brillants causeurs, trop de sirupeux orateurs, emplis de componction, mais si vaniteux au fond d’eux-mêmes, pour me laisser prendre à ton petit jeu du vieux sage.

Il fut un temps ou cela faisait rire dans les synodes, colloques et autres assemblées générales du Protestantisme. Je connais quand même des protestants, et pas des moindres, qui s’enorgueillissent de te compter comme membre, à tout le moins comme sympathisant.

Mais, comme tu as pu le deviner, je n’ai aucune admiration pour les hiérarques. Allez, souris, ce n’est pas un terme aussi vulgaire qui te fera choir de ton piédestal. Toi et moi ne sommes pas dupes.

Et puis, en tant qu’ancien du corps diplomatique français, tu as du en avaler de plus rudes, n’est-il pas vrai ?

« Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes, ils n’ont pas fini de s'amuser »

Certes, j’eusse pu faire montre à ton égard de plus de considération. Tu as participé à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, en 1948. Je ne sais à quel degré, bien entendu mais je veux bien reconnaître qu’une telle longévité force le respect. Cela ne nous rajeunit pas, mais le temps, tu le sais, le temps...

Cela fait de toi un témoin privilégié de l’Histoire que nous voyons se dérouler sous nos yeux. Et je trouve, à ce propos, que tu as légèrement tendance à en oublier les aléas.

Ton engagement dans la Résistance, ton passage dans les camps nazis, ton compagnonnage avec de Gaulle, l’exceptionnelle longévité de ta carrière, tout cela pourrait faire de toi à nos yeux un être d’exception. Mais décidément, non. Pour ma part, je n’y parviens pas.

Outre que j’ai bien du mal à éprouver une quelconque admiration pour les êtres humains, quel qu’ils soient, persuadé que nous ne sommes intellectuellement que le produit des circonstances et d’un travail acharné, j’ai de plus, te concernant, une pensée du Christ qui me vient à propos des serviteurs inutiles (Luc 17 :10).

Pour toute chose, il y a un temps et un jugement, dit l’Ecclésiaste. Quand je pense à toi, il m’arrive de songer que tu ne seras plus de ce monde quand viendra la catastrophe - si elle advient - que tu sembles appeler de tes vœux, à savoir la fin d’Israël.

Stéréotypes

Je me souviens pourtant de tes paroles, dans un document d’une des fondations dont tu assures la vice présidence : « Alors que les échanges humains se sont multipliés au siècle dernier, mêlant fort heureusement sur nos terres les membres de tant de sociétés différentes, de l'Est et du Sud, de l'Orient, de l'Afrique et de l'Asie, la tentation de projeter sur eux des stéréotypes négatifs n’a pas disparu. »

On ne saurait mieux dire. Et, puisque tu parles de stéréotypes négatifs, permets-moi de te citer dans ton dernier « Rebonds » publié par Libération : « Il reste un Etat sans légitimité avec un peuplement scindé, comportant des juifs maîtres et des Palestiniens voués à un régime de non-droit ».

Je sais que tu voues une admiration sans borne à Edgar Morin au point de l’avoir fait entrer dans le Collegium international éthique, scientifique et politique, que tu « vice-présides », un machin de recyclage pour chefs d’Etat et penseurs atteints par la limite d’âge. Etait-il absolument indispensable que tu en adoptes le vocabulaire ?

Des « juifs maîtres » ? Un peu comme « s’ils prenaient plaisir à humilier » ? (3) Un peuple dominateur, en quelque sorte ? (4)

Stéphane, soyons raisonnable ! Toi qui te dis protestant, tu sembles avoir renoncé à ce qui en fait la force et l’originalité. Toi qui devais lutter contre les dogmes, tu te soumets à l’un d’entre eux, bien plus pernicieux que celui contre lequel nos pères ont lutté.

Tu ne peux te départir de ce dogme soi-disant infaillible de la diplomatie internationale : Israël doit cesser d’exister. Certes, tu as l’intelligence de ne pas le dire aussi ouvertement. Dame ! Une existence vouée à la négociation et aux demi-vérités laisse des traces. Forcément ! Mais ton sourire ne peut cacher la sénilité de tes discours. 

D'affligeants propos

Toi qui invoque sans te lasser le respect des résolutions internationales, tu oublies la 181, de laquelle découlent toutes les autres, même la 242. La 181 établissait sur le territoire d’un quart de la Palestine mandataire (les Anglais ayant déjà distribué 75% de ce qui devait devenir le Foyer National Juif à leurs amis arabes pour fonder la Jordanie), tu feins d’oublier, donc, que sur ce qui restait du Foyer National Juif, l’ONU avait décidé la création d’un Etat juif et d’un Etat arabe. 

Tu oses dire que c’est Israël qui n’accepte pas les Résolutions de l’ONU alors que les juifs ont accepté ce petit Etat morcelé et que les Arabes l’ont refusé, préférant faire disparaître par les armes le seul Etat juif de la planète.

Tu feins d'ignorer que Nasser, en 1967, lorsqu’il a exigé le retrait des Casques Bleus pour pouvoir attaquer Israël, commettait un acte de casus belli international. Il a perdu sa guerre et Israël a gagné des territoires. Tu n’ignores pas que les territoires gagnés lors d’une guerre sont réputés acquis.

Nul ne conteste (et certainement pas toi) le tracé des frontières allemandes, polonaises, suédoises, norvégiennes, grecques, turques et tant d’autres redessinées après des conflits. 

Israël, lui, a pourtant rendu le Sinaï en échange de la paix avec l’Egypte. Il y avait pourtant découvert (et installé l’infrastructure permettant de l’exploiter) un gisement de pétrole qui lui aurait assuré l’indépendance énergétique pendant un siècle. Et il est prêt à en rendre d’autres en échange d’une paix durable. Israël ne tient pas plus que cela à recevoir quotidiennement des missiles sur le coin de la figure.

« Israël assure sa survie par l’écrasante supériorité de ses armes ». Tu as pourtant assisté, comme tous nos contemporains aux persécutions subies par les Juifs dans les pays arabes. Tu as pourtant entendu et lu, comme tous nos contemporains,les déclarations des dirigeants de ses pays, reconnaissant que leur but est la destruction pure et simple de l’Etat juif et de ses habitants. 

Alors pourquoi prétendre ignorer que si Israël baissait la garde ne serait-ce que quelques minutes, il serait écrasé à jamais par des pays arabes assoiffés de sang juif?

Tu parles aisément de la légitimité de l’Etat d’Israël, allant jusqu’à prétendre qu’il ne l’a jamais eu : Quarante ans après la fin de la guerre des Six jours, Israël n’a pas trouvé un gouvernement capable d’entamer sérieusement la nécessaire négociation avec les Palestiniens qui serait en mesure de lui rendre sa légitimité, de garantir sa sécurité véritable et de lui donner un avenir.

Ôte-moi d’un doute, mon frère: est-ce Israël qui, en 1967, a prononcé les “3 non de Khartoum”, non à la reconnaissance d’Israël, non aux négociation avec Israël, non à la paix avec Israël en réponse à la proposition de celui-ci, via l’ONU, de rendre les territoires conquis contre la paix? 

Je te sais assez au fait des questions internationales pour nier que tu connais cette décision de la Ligue Arabe et toutes celles qui ont suivi. Ce que pourtant tu commets, sans vergogne. 

Pourquoi aurait-il fait la paix avec les rares gouvernements arabes qui ont accepté de négocier (ce que Sadate a payé de sa vie) et signé des traités de paix s’il ne s’était trouvé aucun gouvernement EN ISRAEL pour entamer des négociations?

Heureusement pour lui, Israël n'a pas besoin qu'on lui donne un avenir. Il se prend en main, sans rien attendre de la communauté internationale.

Israël, selon toi, resterait sourd aux résolutions adoptées par l’instance chargée, au plan mondial, du maintien de la paix et au règlement des conflits.

Tout à fait entre nous, Stéphane, dans notre monde actuel, le règlement des conflits est-il si patent que tu puisses exiger d’un pays qu’il fasse aveuglément confiance à l’ONU ? La commission des droits de l’homme présidée par la Libye serait-elle plus efficace ? L’ONU au Darfour est-elle si crédible que cela ? La situation mondiale, sur le plan de la paix, te parait-elle enviable, idéale ?

L’ONU n’est rien d’autre que la représentation proportionnelle des Etats qui la composent. Un milliard trois cent millions de musulmans, treize millions de Juifs. Tu penses que la représentativité va dans le sens du pot de terre?

La tour Hessel illuminée mais pas par la grâce

Ton article dans Libé a un seul mérite. Je suis navré de ne pas le porter à ton crédit. « La solution jusqu’ici préconisée officiellement par les partenaires d’Israël occidentaux et arabes de deux Etats souverains sur des espaces viables avec leurs deux capitales à Jérusalem n’est plus réaliste ».

Nous y voilà ! Il faut donc que l’un des deux s’en aille. Je ne voudrais pas mal interpréter ta pensée profonde mais j’ai une petite idée de la solution que tu préconiserais. Autant te le dire, la théorie de la parenthèse ne me convient pas tout à fait.

"La jeunesse palestinienne sait aussi que son nombre constitue à terme sa force que rien ne pourra arrêter et que personne ne pourra les blâmer de combattre pour la liberté".

Mon brave, mon cher, mon vieil ami, il devrait te venir à l’idée que les humiliés sont ceux qui doivent, depuis 60 ans, clamer le fait qu’ils existent sous peine d’être annihilés et non ceux qui vivent d’une charité internationale leur attribuant depuis 60 ans un budget annuel 500 fois supérieur à l’ensemble des autres réfugiés de la planète.

Toi qui bavasse à partir d’un vieux pays aux frontières sûres et reconnues, tu sembles avoir oublié la douleur qu’il y a à vivre dans un environnement hostile.

Toi qui as vécu la disparition du dernier douanier sur le pont de Kehl à Strasbourg, tu devrais pourtant savoir qu’il faut du temps pour que les frontières s’apprivoisent. Du temps et de la bonne volonté !

Toi qui reviens d’Israël, tu as pu voir la télévision palestinienne et ses appels constants au massacre des Juifs, dans des émissions pour la jeunesse, ses spots publicitaires vantant le martyre des enfants qui se font sauter au milieu des femmes et des enfants juifs. Est-ce ainsi que l’on recherche la paix ? Est ce ainsi que l’on construit pour l’avenir ?

Toi pour qui Israël n’existe que parce qu’il bénéficie de la sympathie que lui vaut le souvenir de la Shoah (sic), je te trouve bien peu sérieux, laborieusement appliqué à délégitimer Israël en lui refusant tout autre statut que celui d’éternelle victime.

Au mauvais moment, une faute morale

Que ton Rebond dans Libération soit publié quelques jours avant la grande fête des soixante ans est indigne de toi. Les phrases qu’il contient sont irresponsables car elles légitiment les actions violentes des groupes extrémistes.

Et je suis de ceux qui pensent qu’une minorité – ce qu’est Israël actuellement dans un environnement arabe - a le droit de se battre pour vivre, tête haute et non dans la terreur du dhimmi, soumis à une idéologie aussi féroce et inhumaine que le nazisme.

Je suis et resterai aux côtés de ce peuple, non pour ce qu’il a vécu dans l’enfer des camps, mais pour ce qu’il va vivre dans les 2000 prochaines années.

Israël n’est pas né de la Shoah. Il renaît dans un pays qui lui a été confisqué depuis des siècles par des envahisseurs.

Mais sais-tu seulement, Stéphane, le bonheur qu’il y a à renaître ?

Tu as du oublier. C’est égal. Il y a bien longtemps que tu ne fais plus illusion à mes yeux. Tu es l’archétype de cette diplomatie internationale empesée, qui croit que le pragmatisme, c’est de se soumettre devant la force, qui ne laisse plus de place aux rêves et qui a fait son temps.

Tiens, je vais te faire une confidence : je pense profondément que si les Palestiniens eux-mêmes ne parviennent plus à rêver, toi et tes pairs en portez une immense part de responsabilités, vous qui n’avez jamais su hausser le ton que pour condamner Israël et excuser d’un air contrit la haine atavique des pays arabes pour ce petit pays.

Un dernier mot avant de te quitter, mon cher Stéphane : c’est drôle mais tu ne parviens même pas à m’énerver. Laisse-moi faire la fête avec mes amis juifs en ce joli mois de mai 2008. Laisse-moi aider du mieux que je peux mes amis palestiniens.

Avec eux, il y a encore des rires possibles.

Allez, salut, vieux protestant, ("parpaillot" comme on disait en Allemagne, par analogie avec un papillon de nuit), sans rancune et pourtant je sais la tienne tenace. Tu viens d'en fournir encore une preuve aujourd'hui.

Pierre Lefebvre* © Primo

 

Le pape Benoît XVI (3ème g) s'adresse aux évêques, lors du dernier jour du synode pour le Moyen-Orient, au Vatican, le 23 octobre 2010.

Reuters/Osservatore Romano

 

Jonathan-Simon Sellem

 

Israël ne peut pas s'appuyer sur le terme de « Terre promise » figurant dans la Bible pour « justifier le retour des juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens ». C'est ce que déclare aujourd'hui le Vatican qui explique qu'il « n'est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices ». Le synode pour le Moyen-Orient, réuni par le pape, demande qu'il soit mis fin à l'occupation israélienne des « différents territoires arabes ».

 

Avec notre correspondant à Rome, Antoine-Marie Izoard

Dans un long message adressé au peuple de Dieu, patriarches et évêques orientaux reconnaissent en premier lieu que leur défi majeur est l’unité des Eglises d’Orient.

Ils soulignent aussi l’importance d’un dialogue avec les deux autres grandes religions monothéistes, et mettent l’accent sur le sort délicat des travailleurs immigrés de confession chrétienne dans les pays du Moyen-Orient, parmi lesquels de très nombreux Asiatiques.

Mais très vite ce message dénonce les lourdes conséquences du conflit israélo-palestinien sur toute la région, et surtout – écrivent les responsables catholiques – sur le peuple palestinien.

Les participants au Synode se disent aussi conscients de la souffrance et de l’insécurité dans lesquelles vivent les Israéliens.

Au cœur de ce message, les évêques du Moyen-Orient appellent la communauté internationale à faire appliquer les résolutions des Nations unies de façon à mettre fin à l’occupation israélienne des territoires arabes.

Plus encore, ils reprochent à l’Etat hébreu de recourir à des positions bibliques, pour justifier les injustices faites aux Palestiniens.

Devant la presse, un évêque s’est ensuite expliqué : « On ne peut, a dit ce prélat libanais, se baser sur le concept de Terre promise, pour justifier aujourd’hui le retour des juifs en Israël, ou l’occupation de la Palestine ».

 

 

Dany Ayalon, le numéro deux de la diplomatie israélienne, vient de critiquer officiellement le Synode du Vatican pour les remarques scandaleuses “diffamatoires” proférées par l’archevêque Bustros.

Dimanche 24 octobre, le vice-ministre des Affaires étrangères Dany Ayalon a réagi avec force et conviction au Concile du Vatican extrêmement critique vis à vis d’Israël. «Nous exprimons notre déception de constater que cet important Synode est devenu un forum d’attaques politiques sur Israël. Cela ressemble à ce que l’on trouve de mieux dans la propagande arabe» vient de déclarer Ayalon. «Le Synode a été détourné par une majorité anti-Israël

 

Les évêques de tout le Moyen-Orient ont tenu une réunion de deux semaine au Vatican sur le sort des chrétiens dans la région.

Le vice-ministre des Affaires étrangères a été particulièrement critique sur les observations faites par l’archevêque en charge du comité qui a rédigé le communiqué, Cyrille Salim Bustros. «Nous sommes particulièrement consternés par le langage utilisé par l’archevêque Bustros au cours de sa conférence de presse» a fait remarquer Ayalon. «Nous appelons le Vatican à se distancer de lui-même des commentaires de l’Archevêque Bustros» qui sont une «attaque lourde contre le peuple Juif et l’État d’Israël et ne doivent pas être interprétés comme la position officielle du Vatican.»

Israël s’étonne également du silence coupable que Bustros a imposé aux mots du patriarche copte d’Alexandrie. JSSNews révélait le 12 octobre 2010 que ce dernier présentait les chrétiens sous la menace arabe. Notant que les chrétiens étaient maltraités partout dans le Proche-Orient sauf en Israël, il avait «imploré les nations musulmanes à agir de manière plus équitable envers sa communauté».

Pour un haut diplomate israélien contacté par JSSNews et qui témoigne sous couvert d’anonymat, le communiqué final du synode n’est qu’une «boule puante».

«Israël n’a pas le droit d’invoquer le concept biblique de Terre promise ou de peuple élu pour justifier la colonisation à Jérusalem ou revendiquer des territoires» nous fait savoir le synode. Nous rappelerons que non seulement les juifs ne se définissent pas comme “peuple élu”, qu’il n’y a que les antisémites qui parlent ainsi, mais en plus qu’il n’y a que le Vatican qui définit Israël comme Terre Promise.« Jamais ils n’osent publier un communiqué de presse où il est écrit “Israël” et non pas “Terre Promise”», explique le diplomate à JSSNews.

«Entrer dans le débat serait une erreur. Au même titre que nous ne parlons pas aux terroristes qui veulent détruire Israël, nous ne devons pas parler à des personnes haineuses qui prennent en otage le Vatican pour la seule raison que, s’ils ne le font pas, ce sont les communautés chrétiennes de tout le Moyen-Orient arabe qui seront encore plus marginalisées. C’est à l’église de prendre les choses en main

 

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

 

Quand les médias sont des "Instruments de haine", fabricant de fausses victimes.

 

lundi 11 octobre 2010, par Médias, par Enfant, par Écrasé

 

Une vidéo montrant l’intégralité de la scène vient d’être mise en ligne. Regardez bien comme les enfants s’entraînent. Regardez bien comme la petite racaille se met bien au milieu de la route… Comme le chauffeur klaxonne pour tenter de l’éviter. Et constater la force qu’a le môme, pour tenter d’éviter d’aller à l’hôpital.

Le conducteur a donc tenté d’éviter une pierre d’un “manifestant pacifique” mais ce dernier se trouvant au milieu de la route, n’a pu être évité par le véhicule. On remarque qu’il y avait également une autre voiture derrière lui mais que celle-ci s’est arrêtée avant les affrontements. Une voiture “balai” ?

 

Le gamin qui a été blessé, Amran Mansur, a donné sa version des faits, en totale contradiction avec la vidéo : “Je venais de quitter la prière du vendredi quand j’ai vu une voiture foncer sur moi ». Âgé de 11 ans, il a été libéré de l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem samedi matin. « Je n’ai pas eu le temps de courir, je n’ai même pas eu le temps de faire des signaux avec mes mains” dit-il. “C’est certain qu’il a fait exprès. J’étais sur le trottoir, il n’y a donc aucune chance qu’il n’ait pas voulu m’écraser délibérément”.

De la belle propagande qui serait passée facilement s’il n’y avait pas eu de vidéo. Au final, l’embuscade médiatique n’a pas pu réellement fonctionner et le buzz n’a pas pris. Tout était pourtant bien en place : les photographes, les manifestants pacifiques, les suiveurs…

 

Mais avec de tels mensonges alors que la vidéo est partout sur internet, impossible de faire sérieux ! Le petit Mansur ne sera pas l’Al Durah II. Autant l’avouer, ils ne sont pas aussi doués que Charles Enderlin pour les embuscades médiatiques ! Notons qu’il y avait environ six ou sept journalistes sur les lieux, peut-être plus que le nombre de lanceurs de pierres. Il est difficile d’imaginer que cet événement n’ai pas été, au moins partiellement, mis en scène par eux.

Quelqu’un devrait interroger les photographes sur les lieux et leur demander tout de go : “Pourquoi étiez-vous là, exactement à ce moment, exactement à cet endroit perdu où il ne se passe jamais rien ?” Qui leur a donner les infos ? Qui a conseillé qui ? Qui paye qui ? Pourquoi ? Comment ? Combien d’autres voitures ont été lapidées avant cette scène ? Combien de temps les garçons ont-ils “manifestés pacifiquement au sortir de la mosquée” ?

Car il y a des vérités à ne pas ignorer. Le quartier de Silwan n’est pas vraiment connu pour ses violences. Si tu veux des jets de pierres, tu vas à Bilin, à Hébron. Mais pas à Silwan, c’est ridicule. Tu peux y passer des jours à profiter des cafés à narguilés sans que rien ne se passe !

Et puis, quand une voiture écrase un enfant, votre première pensée devrait être de courir pour sauvegarder la vie du blessé. Mais là, non. Regardez la vidéo : pas un seul cri de secours. Pas une seule personne ne court vers le blessé. Non, on continue de jeter des pierres et les photographes continuent de shooter ! Cette histoire sent mauvais. Ça pue le Pallywood à plein nez. Et c’est vraiment dommage car c’est la vie d’un enfant qui se joue là… Contre une poignée de dollars donnés à son père !

JSS

 

POUR VISIONNER LES VIDÉOS CI-DESSOUS COPIER L’ADRESSE ET LA COLLER EN HAUT DE VOTRE NAVIGATEUR.

 

 

http://www.nmatv.com/view_video.php?viewkey=dde2d82207e15bde1b67 

 

http://www.nmatv.com/video/1510/Palestinian-childrens-graduation-ceremony 

 

Gaza doit pleurer

 

Ma confiance dans les actions de Tsahal et la détermination de nos combattants n’est pas exempte de méfiance envers ce gouvernement et les raisons profondes de notre intervention. Ceux qui ont accepté le transfert forcé des Juifs du Gouch Katif, la destruction des implantations sionistes sur la Terre d’Israël sans mentionner la deuxième guerre du Liban, ne me paraissent pas les mieux placés pour sauvegarder notre avenir. L’opération actuelle de Tsahal aurait du être réalisée dès le tir du premier Kassam. Autoriser dans l’impavide attente qu’un deuxième missile soit tiré contre Sderot a ouvert la voie au lancement de 8000 missiles sur toutes les villes avoisinant Gaza.

Le soutien à l’opération "Plomb durci" qui est sans réserve ne doit pas empêcher de considérer que les préoccupations électorales des trois personnages déjà cités ont peut être pesé autant que le souci longtemps oublié de défendre la population d’Israël, de restaurer notre force de dissuasion et rétablir notre honneur national. La certitude que notre opération militaire sera couronnée de succès est tempérée par la crainte que les decisions politiques risquent une fois de plus de priver Israël d’atteindre les buts recherchés.

Mon inquiétude provient du fait que certains dans l’actuelle équipe dirigeante étaient prêts à un nouveau cessez-le-feu avec les terroristes arabes et c’est finalement l’ennemi qui nous a poussé à la seule option restante qui aurait du être la première réalisable. Si le but de la guerre en cours est d’obtenir un cessez-le-feu, ce ne saurait être qu’une trêve plus ou moins longue. La tumeur à sa naissance peut être traitée par une intervention circonscrite mais laisser la tumeur se développer et devenir un cancer généralisé nécessite une opération définitive. Le but d’une guerre ne peut en aucun cas être un cessez-le-feu. Il peut être la reconquête d’un territoire et il doit être la victoire sur l’ennemi, sa reddition et la destruction de toute possibilité adverse de nuire. L’ennemi doit subir une défaite telle que même l’imaginaire arabe ne puisse en faire une victoire. Si après la trêve, une seule roquette Kassam est encore tirée depuis Gaza, les terroristes verront la situation comme une victoire. Certes, on nous présentera un éventuel cessez-le-feu comme garantissant la sécurité des habitants du sud d’Israël et on nous affirmera encore une fois qu’au moindre missile, nos forces interviendront !

Pour que notre victoire soit réelle et efficace, un sentiment de défaite et de désespoir doit submerger Gaza et tous ses habitants. Ils doivent ressentir la perte non seulement de leurs "martyrs" qui partent retrouver les vierges au paradis, mais la douleur de la vie quotidienne comme résultat de leur soutien au Hamas et de leur haine viscérale d’Israël.

La guerre contre des barbares assoiffés de sang ne peut être soumise à des lois civilisées. Nous menons un match de boxe anglaise où nous respectons des règles strictes avec une main liée derrière le dos par le regard attentif d’un arbitre partial face à des équipes qui utilisent pieds, poings et armes. Ils tirent sur nos villes et nous ouvrons des passages "humanitaires" pour leur fournir de quoi s’alimenter et se soigner. Ils utilisent les ambulances, les écoles et les mosquées comme lieux de guerre et nous veillons à organiser des frappes "chirurgicales" précises.

Nous devons stopper tout convoi "humanitaire" et n’autoriser exceptionnellement leur passage qu’en échange de Guilad Shalit vivant et en bonne santé. Que la population de Gaza meure de faim et sache que c’est par la faute du Hamas si ce dernier ne veut pas libérer notre prisonnier.

Il est certain qu’une victoire ne s’obtient que par l’entrée de forces terrestres sur l’espace tenu par l’ennemi. Il est pourtant regrettable de voir nos soldats risquer leurs vies pour conquérir des bâtiments et les fouiller. Que l’aviation et les bulldozers rasent des agglomérations serait préférable et que nos journalistes cessent de parler de victimes innocentes gazaouies. Ils ont voté Hamas, défendu le Hamas, participé aux manifestations de haine, ont lancé des cris de joie pour chaque attentat criminel réussi. Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d’Hiroshima ou de Dresde.

Nous devons également clairement déclarer que ceux qui font moult moulinets et s’agitent au Proche Orient pour établir un cessez-le-feu font un acte parfaitement inamical. Certains personnages politiques ne le comprennent pas encore en Europe. S’il faut attendre qu’un Kassam ou une Katioucha soit tiré de Barbes ou de Seine Saint Denis sur l’Opéra ou le Trocadéro à Paris pour qu’ils comprennent, prenons patience. Il n’y a pas longtemps à attendre !

Si le Hamastan persiste après la guerre, ce sera un exemple suivi par les terroristes arabes dits "modérés" de Judée Samarie. Ce sera surtout un encouragement à la cinquième colonne arabe en Israël qui possède la nationalité israélienne. Il est impensable de continuer à permettre à des étudiants arabes parvenus dans nos universités à Jérusalem et Haiffa grâce à la discrimination positive, de manifester en faveur du Hamas. La preuve est faite que ces ennemis de l’intérieur qui prennent la place des enfants d’Israël, qui bénéficient de tout ce que notre société démocratique et parfois masochiste leur accorde, ne deviennent pas des adeptes de la coexistence comme le pensaient nos doux rêveurs. Ils deviennent nos pires adversaires car, nous connaissant parfaitement, ils exploitent notre amour de la liberté contre nous. Ces étudiants et ces manifestants arabes contre notre armée doivent être traités sans ménagement et expulsés du pays.

Toute autre attitude que celle d’une absolue fermeté sur tous les fronts est interprétée par les arabes comme des signes de faiblesse et attise leur espoir de pouvoir nous détruire. Si nous sommes partis du Gouch Katif et avons détruit toute présence juive sioniste, si nous avons crée une zone d’Israël "judenrein", pourquoi ne quitterions nous pas Sderot, Ashkelon ou Ashdod ? Notre prochain gouvernement devra proclamer que le temps des concessions est définitivement révolu et alors, peut être aurons nous la possibilité d’un avenir de sécurité. Israël et le peuple Juif se retrouvent une fois de plus aux avant-postes de la guerre contre la barbarie et le terrorisme. Israël et le peuple juif doivent vaincre.

C’est pourquoi Gaza doit pleurer. Pas faire semblant pour les télévisions étrangères mais réellement. Gaza doit pleurer des larmes de sang.


par Jacques Kupfer


 

Flottille: des terroristes recherchés par Interpol sur le Mavi Marmara

 

Encore une information qui montre que le bateau “humanitaire” Turc n’était pas vraiment pacifiste. Parmi les passagers recensés, au moins 5 passagers, dont un français, sont recherchés par Interpol pour leurs liens avec le terrorisme islamiste.

Ahmed Oumimoun (né en 1959), est un ressortissant français d’origine marocaine, et un membre actif de l’organisation Hamas à l’étranger. Recherché pour complicité au terrorisme.

 

Fatima Mahmadi (né en 1979), est une résidente des États-Unis d’origine iranienne et une membre active de l’organisation “Viva Palestina”. Elle a tenté d’introduire des composants électroniques interdite dans la bande de Gaza permettant la fabrication de missiles à tête guidée.

Ken O’Keefe (né en 1969), un citoyen américaino-britannique. Il est considéré comme “militant radical anti-Israël” et est membre du dispositif de l’organisation terroriste Hamas en Europe. Il a tenté d’entrer dans la bande de Gaza afin de former un nouveau commando d’action terroriste.

Hassan Iynasi (né en 1982), citoyen turc et activiste dans une organisation caritative turque. Recherché pour soutien à une organisation terroriste (Jihad Islamique).

Uros Hussein, un citoyen turc et activiste dans l’organisation considérée par l’ONU comme terroriste (l’IHH). Il était en route pour Gaza afin d’aider à la contrebande d’Al-Qaïda via la Turquie en direction de la bande de Gaza.

Que du beau monde !

Rédigé par JSS le Jun 7th, 2010 and filed under Flottille, Israël-Territoires Disputés.

 

L'après J CALL,

Pierre Lefebvre

[Pour mémoire, l’auteur est un chrétien, ami fidèle d’Israël. (Menahem Macina).]

 

Sur le site de Primo-Info, 5 mai 2010

 

Les portes du Parlement européen se sont refermées. Les employés ramassent les derniers tracts, les parapluies oubliés qu’ils vont, fatalistes, porter au bureau des objets perdus.

 

Une relative indifférence des médias vis-à-vis de JCALL est à noter en ce lendemain d’appel. Pas un mot dans la presse, mise à part l’inamovible rengaine de Leila Shahid dans Le Nouvel Obs.

Mot pour mot, elle assène les mêmes contrevérités que depuis 30 ans. A défaut d’intelligence de l’histoire, elle assène depuis des décennies la même pédagogie de la répétition qui essaie d’annihiler l’intelligence tout court.

Les Juifs pour la paix (UJFP), constituant un autre groupuscule anticolonialiste, antisioniste et anti-tout, sont juifs, certes, mais ils n’ont pas non plus signé l’Appel à la Raison. Motif : il ne fait pas assez droit aux exigences palestiniennes. Pour l’Union des Juifs Français pour la Paix, le fait même de discuter entre Juifs est interdit. C’est dire leur attachement à toute idée de démocratie.

Eux auraient voulu que cet appel fasse entendre un peu plus la voix des oubliés, en bref, des Palestiniens. C’est un peu comme si un sondage demandait aux Ardéchois ce qu’ils pensent des plans du grand Paris de Sarkozy.

Quant aux exigences palestiniennes, on les connaît : droit au retour, arrêt des «colonisations», départ de Jérusalem-est, et, si possible, le départ, un peu plus définitif, celui-là, des juifs vivant entre le Jourdain et la Méditerranée, autrement dit, la fin d’Israël.

Il faut noter que l’UJFP est très active sur Internet mais bien peu représentative au plan associatif. Heureusement pour elle, il y a EuroPalestine, Dieudonné et les représentants du Hamas et du Hezbollah en France pour doper leur audience.

 

Un échec

Plus personne ne parle de cet « appel à la raison ». Le JCALL est donc un échec, médiatiquement parlant.

Ne s’en souviennent désormais que les huissiers au Parlement européen qui ont eu à placer tant de personnalités diverses aux bons endroits, aux places réservées.

Mais ils s’en foutent, ces huissiers. Ils sont payés pour cela. Demain, ils vont recevoir les pêcheurs, les agriculteurs, les représentants du tabac, des classes de lycées français, espagnols, tchèques, les hommes d’affaires des groupes agroalimentaires, ceux des grandes surfaces.

Bref, tous ces groupes et représentants que les députés européens font régulièrement venir pour améliorer leur image auprès des électeurs.

Les appels à la raison, ces huissiers en entendent tous les jours et de la part de toutes les corporations et de tous les corporatismes.

 

Et le silence vint

 

BHL doit être furieux. Daniel Cohn Bendit, lui, est retourné à Europe Ecologie voir quelle crasse il pourrait faire à la petite Cécile Duflot.

Pour ces intellectuels juifs qui ont signé cet appel, peu à peu la raison reviendra. Et ils se rendront compte qu’ils se sont fait avoir dans les grandes largeurs. Ils n’auront pas eu les faveurs de l’audimat. Pour la plupart, il faut être juste, ce n’est pas ce qu’ils recherchaient.

Les grands pontes s’en retourneront vaquer à leurs occupations favorites, leurs mondanités, entre l’écriture d’un livre, l’apparition évanescente sur un plateau télé avec la chemise entrouverte et la rédaction d’un article dans lequel ils en viendront, dans les semaines qui viennent, à affirmer exactement le contraire de qu’ils ont tenté de promouvoir au sein de J CALL.

Mais gageons qu’ils trouveront, en même temps, les mots pour masquer cette impéritie.

Durant cette courte période d’effervescence, ils auront eu le temps d’affirmer que ceux qui étaient contre JCALL étaient manipulés par l’extrême droite israélienne, par les autorités juives, par les responsables communautaires, bref, par tout ce qui constitue le lobby juif depuis les Sages de Sion.

Etre pour J CALL, selon eux, c’est être de gauche. Comme être sioniste et tenir à préserver un espace vital israélien, c’est être de droite.

Curieux tout de même, pour des intellectuels, de tenir un raisonnement aussi primaire. D’autant plus curieux qu’ils n’ont cessé d’évoquer la «raison» certainement dans son acception philosophique, afin de bien masquer leurs élans affectifs.

Et la raison est la faculté de comprendre les choses, de les expliquer.

Ils auront eu le temps de s’apercevoir que Kant ne disait pas que des conneries: il en écrivait aussi. Et l’universalité de la raison n’existe que dans leur imaginaire de petits planqués de la vie.

Car des esprits avisés ont lancé en un temps record un contre-appel, "Raison garder". En deux fois moins de temps, il a recueilli le double de signatures.

Mais ces signataires-là, comme l’explique doctement Esther Benbassa sur Rue 89, ne sont au mieux que des gens qui n’ont rien compris à l’avenir du Proche Orient, au pire, ils ne représentent que la droite de l’extrême droite ultra-sioniste.

Esther Benbassa n’est pas avare de termes pompeux et incompréhensibles pour expliquer sa signature au bas de l’appel à la "raison". La pauvre n’a pas saisi que les signatures n’étaient sollicitées qu’auprès des intellectuels, dont elle croit encore faire partie. Ceux-ci n’ont pas cru devoir la détromper.

La réalité est venue timidement se rappeler au bon souvenir de tous ces cérébraux qui ont suivi les pas d’Hegel en s’autoproclamant les tenants d’une raison sans extériorité.

Les autorités palestiniennes modérées se réunissent sous un nouveau drapeau depuis leur dernier congrès. Celui-ci représente le territoire palestinien dont ils rêvent.

Ce territoire englobe Israël. Heureusement que ce sont des modérés !

 

De nouveau se serrer la main avant de se serrer les coudes

 

En France, la communauté juive ressort de cette affaire un peu plus divisée, un peu moins certaine d’être UNE.

Les optimistes diront que, comme d’habitude, elle se retrouvera au premier drame, au premier péril. Les pessimistes pensent que les blessures laissent toujours des cicatrices. Et que celles-ci auraient pu être évitées. Il aurait fallu un peu de pédagogie, du temps. Encore fallait-il pour cela «raison garder» !

Ceux qui sont au-delà du pessimisme pensent que tout est déjà fichu depuis longtemps, que la dernière guerre, celle du respect des nations pour Israël, est perdue.

Un peu de patience ! Rien n'est éternel ni vraiment irrémédiable. Pour empêcher un chariot de monter ou de descendre une côte, il suffit souvent d'un petit caillou. Il ne faudrait pas oublier trop vite qu'un petit volcan islandais a mis le monde à genoux pendant une semaine.

Il suffirait de peu, à l'échelle de l'Histoire, pour qu'Israël retrouve le statut de premier rempart contre la barbarie qu'il n'a jamais cessé d'être depuis 3000 ans.

 

Pierre Lefebvre

 

© Primo-Info

 

[Texte aimablement signalé par Giora Hod, Israël.]

 

Mis en ligne le 6 mai 2010, par Menahem Macina, sur le site France-Israël.org

 

 

LETTRE ADRESSEE AU MEDIATEUR DE FRANCE 2


Bravo Mesdames et Messieurs les Jounalistes du JT de France 2 (Lise Lucet, Pujadas et consorts)


Bravo et encore bravo pour la façon dont vous avez traité la visite officielle du Président de l’Etat d’Israël Shimon Péres à Paris. J’ai beaucoup apprécié et je tenais à vous le dire car vous avez couvert l’événement d’une façon très objective, équilibrée et quelque peu empreinte d’amitié. Un vrai travail journalistique comme l’exige la déontologie du métier quand il s’agit de relater la visite d’un hôte de la République.

Vos équipes nous ont fait vivre par l’image les rencontres entre le Président Sarkosy et le Président Péres ainsi que l’entretien avec Bernard Kouchner. Tout cela dans le ton qui convient pour une information juste et sans parti pris..


Vous aurez compris toute mon ironie ! (du moins je l'espère)


Car un mot de cette visite pendant les 2 jours, POINT ! Et je peux vous assurer que je suis restée vissée devant l'écran pour en avoir quelques échos visuels.


Donc, pour les journalistes des chaînes publiques, un chef d'Etat fait une visite officielle en France et les JT ne le mentionnent même pas. Pas une image de Peres avec le Président Sarkosy ni avec B. Kouchner. RIEN !! Passez, il n'y a rien à voir. Il faut dire qu'il est plus important pour les citoyens d'apprendre que "le chat de la voisine aime la bonne cuisine". Ca', c'est de l'info.

Et dans la même ligne, motus et bouche cousue sur l'inauguration de la Place Ben Gourion dans le 7e arrondissement de Paris. Une telle info déshonorerait vos chaînes plus enclines à montrer en direct la mort du petit Al Dura.


On parle de tout dans vos JT même du plus futile, du plus inintéressant, de tous "les chiens écrasés". Mais du Président de l'Etat d'Israël Shimon Peres, on ne prononce même pas son nom alors qu'il est en visite officielle !. Peut-être est-ce un gros mot pour les journalistes de la rédaction. ?

C'est ce qui s'appelle de l'information "censurée" ou je ne m'y connais pas.


Etant consoeur et ayant été professeur de journalisme à l'IUT de Nice, je pense que votre performance mérite d'être citée comme modèle pour de futurs journalistes et d'être analysée comme exemple éclatant de "désinformation".

"Cachez ce Peres que nous ne saurions voir" ! Ah ! Messieurs les Tartuffes !


Encore une fois un GRRRRRANNND BRAVO à toute la rédaction politique de France 2, une chaîne à recommander pour son objectivité à nulle autre pareille.


France 2, la chaîne qui vous informe le MIEUX !


Gisèle NINIO-GRYNBERG


Le 17 avril 2010











 


Cet article est écrit par Yann Moix (qui n’est pas juif), 

et sachez qu’il a d’abord été refusé par LIBERATION, 

puis publié dans Le Figaro.


 

Défense de toucher à Arthur , 


Par Yann Moix pour le Figaro.

A chacun de ses spectacles, l’humoriste Arthur, comme il en a témoigné dans un article bouleversant publié dans Le Monde, est insulté par des manifestants pro- palestiniens.

Parmi les insultes proférées, il en a retenu quelques-unes.

Exemple : « Arthur sioniste, Arthur complice ! »

Ça y est, donc. C’est arrivé.

Nous sommes dans un pays, la France, où le mot « sioniste » est devenu une insulte. Pourtant, la véritable insulte, c’est bien que le mot« sioniste » soit devenu une insulte.

Le sionisme est un idéal politique, devenu ( ce qui est rare dans l’humanité) une réalité.

Le sionisme, c’est une forme politique possible ( pas exclusive) du judaïsme.

Le sionisme fut l’utopie de quelques-uns qui, au XIXe siècle, ont décidé que les Juifs avaient eux aussi le droit non seulement d’exister, mais de vivre ; et non seulement de vivre, mais de vivre quelque part. Non plus n’importe où, non plus partout : non plus seulement sur la Terre, mais sur leur terre.

Le sionisme est une idée qui peut être discutée, mais au sein du judaïsme lui-même ( et elle l’est !). Seuls les Juifs ont le droit de se poser la question de savoir si le judaïsme est traduisible, ou pas, dans la langue du politique, de l’histoire, et si le sionisme est, ou non, la meilleure traduction, le meilleur avatar possible de la foi des Pères. Quant au reste du monde, il n’a qu’une chose à faire : respecter le sionisme comme une manière sûre, et on l’espère définitive, de ne plus reléguer le peuple juif à son nomadisme infernal qui, plus d’une fois, a failli le détruire.

En aucun cas le mot « sionisme » , le mot « sioniste » ne sauraient être honteux.

L’antisémitisme n’a jamais reculé devant rien ( il a même toujours avancé devant tout) : un des coups de génie, un des coups tordus qu’il est parvenu à réaliser, c’est cet amalgame systématique entre sionisme et nationalisme, puis, tranquillement, avec l’air de ne pas y toucher, entre nationalisme et national-socialisme :

Arthur est traité, sur les banderoles, de « complice » , comprenez, mes amis : de collaborateur. De collabo.

Les manifestants essaient, c’est très clair, de faire passer dans les mœurs l’équivalence Israël-Allemagne nazie. Retournement insoutenable, symétrie axiale diabolique où le nazisme, ramenant les fils d’Abraham dans son camp, colle encore au destin des Juifs mais, cette fois, en tentant d’en faire des associés, des jumeaux, des semblables : Hitler avait plus d’un tour dans son sac, et le diable sait que la vérité doit sans cesse changer de vérité pour se perpétuer dans les siècles. abomination est un des visages nouveaux ( il y en a plusieurs, c’est très ramifié, très fin) de l’antisémitisme qui, pour exister, doit muter à mesure que le monde mute, doit muer à mesure que le monde mue.

Sionisme, donc, égale nationalisme, égale aussi colonialisme, évidemment : tout le monde sait que le destin d’Israël est de conquérir le monde ! De s’étendre ! De se répandre !

Les « antisionistes » , traduction « politiquement correcte » du mot « antisémites » , ne sont pas très cohérents : d’un Arthur vient de faire l’expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard : celle de l’irrémissibilité de l’être-juif.

Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou marocain, ensuite. C’est cela que les juifs paient tous les jours. Tel est leur destin.

C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers à côté, ils passent leurs journées à fustiger le communautarisme juif, sa propension à rester fermé sur lui-même ; et, de l’autre, ils entendent faire accroire que les Juifs sont des colons prêts à faire n’importe quoi pour agrandir leur espace vital ( terme nazi, bien entendu).

On « accuse » Arthur de « financer l’armée d’Israël » . Il s’en défend. Mais j’ajoute : il aurait parfaitement le droit de la financer. Arthur est juif.

Ce qui signifie que, quand les nazis futurs reviendront ( car sous une forme encore inédite, peut-être moyen-orientale, ne doutons pas une seconde qu’ils feront tout pour revenir), lui et les siens seront, comme jadis ses ancêtres, les premiers, oui, les tout premiers sur la liste des suppliciés.

Arthur s’inscrit, comme tous les Juifs du monde, dans une famille dont l’humanité, depuis qu’elle existe, veut la peau.

Alors Arthur, même s’il ne le fait pas, même s’il a choisi de ne pas le faire, aurait parfaitement le droit, aurait humainement le droit, sans en rougir, d’aider un État qui, bien que critiquable (car une défense aveugle de la politique d’Israël n’aurait évidemment aucun sens), est le résultat, le fruit d’une histoire tragique dont la mémoire ne se négocie pas. la question suivante : pourquoi s’en prendre à lui, lui Arthur, humoriste, présentateur de télévision (dont on peut par ailleurs, là n’est évidemment pas la question, n’être pas très fan) ?

Regardons la logique antisémite à l’œuvre, voyons comment elle procède :

1) L’armée israélienne a fait des victimes civiles dont des femmes et des enfants.

2) L’armée israélienne, c’est Israël.

3) Israël ? Ce sont les Juifs ( ou sionistes, tout ça c’est pareil).

4) Comme ce n’est pas une guerre, l’armée israélienne, autrement dit Israël, autrement dit les Juifs ne sont pas des combattants, des belligérants ; mais des assassins.

5) Les Juifs ont tous le même sang, par conséquent les Juifs et un Juif c’est la même chose : on dira donc le Juif pour dire les Juifs.

6) Ce qui signifie que n’importe quel Juif pris au hasard est strictement équivalent à tous les autres Juifs, ses semblables. Tout Juif est sosie de tout Juif.

7) Conséquence : Olmert égale Nétanyahou égale Elie Wiesel égale Arthur.

Conclusion : Arthur est un assassin.

Mais pourquoi lui ?

Parce qu’il a réussi et qu’il est riche, qu’il est célèbre, qu’il a une jolie fiancée (comme Djamel, non ?) et surtout parce que, humoriste, il est inoffensif.

Pour un antisémite, c’est toujours l’inoffensif qui représente le plus grand danger. On se souvient d’Hitler et des enfants juifs : toute l’Allemagne braquée contre des petits enfants !

Je crois bien que jamais je n’oublierai, de ma vie, ces quelques lignes d’Arthur qui, en 2009 (je répète : en 2009) s’est vu contraint, dans un quotidien national de premier ordre, d’écrire :

« Je m’appelle Jacques Essebag. Je suis né le 10 mars 1966 à Casablanca. (…) Je suis français. Je suis juif. » Arthur vient de faire l’expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard : celle de l’irrémissibilité de l’être-juif.

Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou marocain, ensuite. C’est cela que les Juifs paient tous les jours.

Tel est leur destin. C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers. Le monde comprendra-t-il, demain, que sans les Juifs il court à sa perte ?

Oui : sans les Juifs, nous sommes perdus.

Et l’humanité suicidaire le sait.

C’est pourquoi, inventant sans cesse des tortures nouvelles, elle continue de les persécuter.


Transmis par Aline OHAYON

 

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APRES L’AVEU D’OBAMA,

LES VERITABLES RAISONS DE L'ECHEC AMERICAIN

AU PROCHE-ORIENT

 

Barack Obama vient de faire une déclaration surprenante à Time Magazine. (1) Il reconnaît dans cette interview que sa politique au Proche Orient n’a pas donné les résultats voulus : "L'autre sujet qui mérite à mon sens d’être souligné, c’est que le processus de paix au Moyen-Orient n'a pas avancé. Et je pense juste de dire que malgré tous les efforts que nous avons prodigués dès le début, nous n’en sommes pas là ou j’aurais voulu"

et plus loin "Je pense qu’il est tout à fait vrai que cette année n’a pas été celle de la percée que nous voulions, et si nous avions prévu plus tôt l’existence de certains problèmes politiques des deux cotés, nous n’aurions pas encouragé des espoirs aussi grands"

Comment le président américain explique-t-il cet échec ? D’abord par la difficulté du problème: "c’est le problème le plus insoluble [intractable] qui soit".

Ensuite par l’erreur de son envoyé. "A mon avis c’est parce que George Mitchell a passé plusieurs mois à négocier un accord sur les implantations pour obtenir quelques progrès des Israéliens et qu’il a été aveuglé par ce résultat, ne voyant pas que ces progrès n’étaient pas suffisants pour les Palestiniens"

L’insatisfaction des Palestiniens devant les concessions trop mineures obtenues par Mitchell, voila pourquoi l’on a si peu progressé. Le dernier motif d’échec tient aux divisions intérieures des deux parties. " les Israéliens et les Palestiniens ont estimé que leur environnement politique, la nature de leur coalition et les divisions au sein de leurs sociétés, étaient tels qu'il leur était très difficile de s'engager dans des négociations de grande envergure"

Que propose-t-il désormais ? De continuer sur la même voie : "nous allons continuer à travailler avec des parties pour reconnaître ce que je pense être en définitive leur intérêt profond à l’aboutissement de la solution des deux états qui donnera à Israël la sécurité et aux Palestiniens la souveraineté … ".

 

Le constat d’Obama est irréfutable : le processus de négociations qu’il voulait mener à toute allure dès le début de son mandat, pour ne pas être pris par le temps comme Bill Clinton et de Georges W Bush, s'est enlisé comme jamais. Mahmoud Abbas et son principal lieutenant pour les négociations, Saeb Erekat, avancent pour le compte des Palestiniens de Ramallah des exigences nouvelles. Ils veulent un gel total de toute activité de construction dans le périmètre des implantations et à Jérusalem Est, et même une reconnaissance des lignes de 1967 comme frontière et la partition de Jérusalem, avant de fixer le moindre rendez-vous.

Pour illustrer cette attitude, Benjamin Netanyahou a eu une image amusante mais très parlante : "Les Palestiniens ont grimpé dans un arbre et ils s'y sentent bien. Des gens leurs apportent des échelles. Nous leurs apportons des échelles. Et plus les échelles sont hautes, plus ils grimpent haut" (2)

 

Pour sortir de ces surenchères, plusieurs responsables israéliens ont déclaré la phase des concessions définitivement close.

Ce blocage total, Obama l’impute à la maladresse supposée de son envoyé et aux divisions internes des deux parties en conflit qui paralyseraient leurs responsables.

Dans la logique des mœurs politiques de Chicago où il a appris à faire de la politique, Obama se garde bien d’évoquer ses propres responsabilités. C’est là une vraie lacune car on voit mal comment progresser un jour si l’administration américaine de procède pas à une évaluation sérieuse de son action.

 

Dans son remarquable essai sur les alternatives à la solution à deux états, Giora Eiland, l’ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, propose une étude éclairante des erreurs cumulées des Américains au Proche-Orient depuis le 21 janvier 2009. (3) Il identifie sept hypothèses retenues par l’administration d’Obama, entièrement ou partiellement erronées, qui ne pouvaient que déboucher sur l’impasse d’aujourd’hui. Ces idées fausses nous sont familières car elles constituent en Europe aussi un chapelet d’évidences que fâcheusement, nul ne semble être autorisé à contester.

 

1) L’aspiration « suprême » des Palestiniens est d’obtenir une indépendance dans les limites de 1967. Cette certitude néglige l’énergie déployée par les Palestiniens pour refuser un état pour toutes les raisons du monde, depuis la première proposition qui leur a été faite en 1937 par Lord Peel jusqu’à celle de 2008 d'Olmert qui prévoyait une rétrocession de 100% du territoire et le partage de Jérusalem. Les conditions successives que Mahmoud Abbas empile aujourd’hui, non pour signer un accord mais pour s’asseoir à la table des négociations, est une manifestation de plus de cet empressement palestinien à ne rien décider d’irréversible en faveur d’un état palestinien.

 

2) L’écart entre les positons israéliennes et palestiniennes est facile à combler. Cette affirmation suppose que l’on sait déjà assez précisément ce que sera un règlement final du conflit. Nicolas Sarkozy la reprend sans cesse pour faire de quelques concessions israéliennes supplémentaires la clé de la paix. En réalité tout examen sérieux du conflit dans ses dimensions régionales, historiques, idéologiques et religieuses montre que non seulement l’écart est énorme, mais que la disparition d’Israël est la condition de la satisfaction des Palestiniens.

 

3) Les état arabes désirent la fin la plus rapide du conflit. C’est inexact car dans quasiment tous les pays arabes Israël est le moyen commode de détourner le désespoir des peuples sur un bouc émissaire imaginaire. Et pour tout état arabe, une reconnaissance d’Israël laisse du champ à une opposition extrémiste toujours prête à accuser le pouvoir en place de capitulation et de trahison de l’Islam.

 

4) La fin du conflit apportera la stabilité. Si jamais le conflit s’achève sur une solution à deux états, le risque est grand de voir le Fatah passer des alliances avec des états voyous et le Hamas prendre le dessus en Cisjordanie. La solution aura alors apporté comme à Gaza une déstabilisation générale et une issue sanglante.

 

5) La résolution du conflit permettra d’obtenir l’aide des Arabes dans un front contre l’Iran. Il faudrait donc prier les Arabes d’agir pour se préserver de l’Iran. La réalité est à l’exact opposé : les Arabes (Égypte, Arabie saoudite, Jordanie, états du Golfe) ont une peur panique de l’axe syro-iranien et de ses commandités à Gaza, au Liban et au Yémen, sans oublier le Soudan. Ils sont profondément affectés par la passivité de l’administration Obama qu’il pressent vainement d’éliminer la menace iranienne.

 

6) Il y a actuellement une chance de résoudre le conflit qu’il ne faut pas gaspiller. On cherche vainement dans la situation d’aujourd’hui des motifs exceptionnels d’espérer un accord. Les Palestiniens sont divisés par de féroces antagonismes, le pouvoir de Ramallah est peu populaire, Abbas est le contraire d’un chef charismatique. Et les atermoiements actuels des chefs palestiniens devant la perspective d’une négociation complètent un tableau ou les chance d’un accord ont rarement été plus lointaines.

 

7) La seule solution possible au conflit est la solution à deux états avec en son cœur la création d’un état palestinien dans les frontières de 1967 et la partition de Jérusalem. On a vu que les chefs palestiniens ne veulent pas de ce qui serait à leur yeux un mini état, et pire encore une reconnaissance d’Israël. Du coté Israélien aussi, on n’est pas prêt pour des raisons de sécurité élémentaires et facilement compréhensibles à laisser des forces armées hostiles s’installer à quelques centaines de mètres de tous les centres de pouvoir du pays (Jérusalem) et à quelques kilomètres des centres vitaux du pays démographiques, économiques et technologiques, sans compter l’aéroport international.

 

Ces vérités "indiscutables" en Europe et dans l’Amérique d’Obama sont trop évidemment fausses pour avoir été brandies de bonne foi des deux cotés de l’Atlantique. L’Europe croit assurer la sécurité de ses approvisionnements en pétrole, obtenir quelques fructueux marchés, et espérer des placements financiers arabes en accablant Israël avec la pire violence et en faisant mine d’épouser la « cause » palestinienne. C’est un marché de dupes bien sûr. Les Européens se moquent de la cause palestinienne autant que les pays arabes. Le "palestinisme" est un langage de politesse, une manière de courtoisie euro-arabe : nul n’y croit, tous savent que l’autre n’y croit pas, mais chacun s’y plie.

 

Pour les Etats-Unis, les choses sont un peu plus complexes car l’Oncle Sam assure la liberté des flux pétroliers et commerciaux par une présence militaire et un système d’alliances. Depuis la chute de l’empire soviétique, ils ont moins besoin d’Israël pour protéger les dynasties arabes. D’où les politiques de pression continue sur Israël, inaugurées par Bush père et son fidèle James Baker qui ont débouché sur les "processus de paix". Elles consistaient à répondre favorablement aux demandes arabes hostiles à Israël : en 1991 Israël n’était plus aussi indispensable aux Arabes et aux Américains pour faire barrage aux soviétiques et à leurs amis nationalistes arabes.

Tous les présidents américains depuis Bush père ont donné la priorité à leur alliance arabe sur leur relation avec Israël, avec brutalité sous Bush 1, de façon insidieuse sous Bush 2 et avec une virulence humiliante sous Obama.

 

En même temps Israël, pays organisé, avancé et rompu aux défis militaires demeure un facteur de stabilité et un verrou indispensable contre le jihadisme dans la région. Les pressions américaines parfois si violentes qu’elles font tanguer la société israélienne se heurtent à la limite que constitue la pérennité d’un allié local solide, même si l’on se moque totalement de son identité, de ses aspirations profondes et de ses intérêts fondamentaux.

 

Il semble qu’avec son aveu d’échec Obama se soit rendu compte que les Palestiniens ne sont pas prêts à accepter des compromis compatibles avec la stabilité du Proche Orient, puisque la satisfaction de leurs demandes minimales conduirait à la montée des menaces jihadistes et aux ripostes inéluctables d’Israël. C'est-à-dire à la guerre. Il semble donc que l’on soit en train d’entrer dans une phase de gel de l’activisme américain dans le conflit israélo-palestinien.

Si c’est le cas, il est assez prévisible qu’Israël n’en sera pas fâché. Mais pendant que le président américain explore les limites de la démagogie, l’Iran avance ses pions nucléaires et poursuit sa poussée subversive dans le monde arabe. La menace est là. Et la Maison Blanche est toujours occupée par un néophyte aux convictions un peu étrangères à l’esprit de son pays, comme l’a remarquablement analysé Armand Laferrère. (4)

 

Notes

 (1) Q&A: Obama on His First Year in Office par Joe Klein, Time Magazine jeudi 21 janvier 2010

http://www.time.com/time/politics/article/0,8599,1955072,00.html

(2) Netanyahu tourne Abbas en ridicule avant la visite de Mitchell Dépêche de Reuters 21 janvier 2010

(3) Regional Alternatives to the Two-State Solution The Begin-Sadat Center for Strategic Studies janvier 2010 http://www.biu.ac.il/SOC/besa/docs/BM4En.pdf%20

(4) Revue Commentaire Comment Obama a échoué n° 12 Hiver 2009/2010 « Ce n’est pas tant la naïveté qui surprend dans la politique étrangère d’Obama que le simplisme idéologique qui l’accompagne »



Par Jean-Pierre Bensimon

pour Objectif-info, le 25 janvier 2010

 

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Les républicains devraient s'unir contre l'aberration du voile intégral

par André Bercoff, écrivain

 

D'abord, sortons de l'ambiguïté et des éternels procès bidons que de bonnes âmes en quête de fonds de commerce ne manquent jamais de faire. La plus haute autorité de la mosquée et de l'université d'Al-Azhar, le cheikh Mohammed Saïd Tantawi, a formellement condamné le port de la burqa et a demandé l'interdiction du voile intégral pour toutes les étudiantes de son université.

Traitera-t-on le cheikh Tantawi d'islamophobe ? Ne riez pas tous à la fois ; dans cette lamentable affaire, il n'y a vraiment pas de quoi se réjouir.

 

Pour une fois, la France républicaine, démocrate et laïque, la France des Lumières et de la diversité au service des libertés aurait dû s'unir contre cette aberration qui consiste à enfermer des femmes sous le seul prétexte de leur sexe, dans une prison ambulante dont elles ne doivent se séparer que dans l'intimité de leur domicile et uniquement sur autorisation de leur seigneur et maître.

 

Laissons de côté les arguments religieux, féministes, sociologiques et autres sujets de controverse qui permettent évidemment toutes les manipulations. Tout simplement, tout fondamentalement, quiconque accepte qu'un visage soit couvert nie l'humanité de l'autre. Quiconque accepte de côtoyer un être vivant, entièrement recouvert, emballé comme un sac, intégralement masqué, et donc sans aucune identité visible, se fait, qu'il le veuille ou non, le collaborateur de cette vile et insupportable négation.

 

Qui, en effet, se cache depuis toujours le visage ? Les bourreaux. Les égorgeurs accomplissant leurs crimes. Les racistes du Ku Klux Klan. Les esclaves perdus des tristes comédies sadomasochistes. Les pénitents de rituels médiévaux, ou encore, plus quotidiennement, les voleurs, braqueurs, et autres hors-la-loi, pour qui l'anonymat est une seconde nature.

 

Sans parler des pédophiles et autres crapules sexuelles et criminelles qui ne peuvent que se dissimuler. Est-ce cela vraiment qu'on veut permettre à certaines femmes, sous le prétexte que c'est "leur" culture, "leur" coutume, "leur" tradition et que nous, Occidentaux, évidemment colonialistes et coupables, n'avons pas à nous en mêler ?

 

Ce multiculturalisme de pacotille, brandi en étendard depuis quelques décennies par les "collabobos" de la gauche Marrakech et de la droite isolationniste, a fait assez de ravages pour que l'on n'y mette point désormais le holà. Non, tout ne se vaut pas et tout ne peut pas se permettre, au nom du soi-disant respect de l'oppression séculaire transformé en valeur par un relativisme civilisationnel qui n'est, on le sait, que l'hommage putride rendu par la lâcheté à l'absolutisme.

 

Le fait que des hiérarques du Parti socialiste prennent position contre une loi interdisant la burqa dans l'espace public, en dit long sur la dégénérescence d'une certaine gauche qui n'appuie les opprimés que quand l'Occident est l'oppresseur, laissant les dictatures mutiler leur propre peuple dans une impunité toujours présente.

 

Et que dire des anciennes féministes du Mouvement de libération des femmes (MLF) et des militants homosexuels, qui restent muets quand une jeune fille est vitriolée dans une cave d'immeuble parce qu'elle n'a pas fait le bon choix, ou quand un jeune se fait régulièrement tabasser parce qu'il n'adopte pas le machisme de la cité ? Assourdissant silence du camp du Bien.

 

Mais sortons des cités. Qui, en 2010, proteste quand, dans une grande ville du Nord, des piscines municipales acceptent des horaires réservés aux femmes et d'autres aux hommes ? Qui réagit quand des gynécologues masculins se font agresser parce qu'ils osent examiner une femme ?

 

Qui ose bouger quand, dans un train de banlieue, six courageux encapuchonnés massacrent un étudiant qui leur paraissait un peu trop bourgeoisement vêtu ? Et dire que certains sociologues bien dressés assimilent cette "incivilité" à la lutte des classes...


 

En fait, tout le monde connaît l'enjeu véritable. La quasi-totalité de nos élites politico-médiatiques se font éperdument autruches en attendant le prochain incendie. Ce qui se passe, c'est que depuis quatre-vingts ans, des générations d'islamistes radicaux veulent prendre en otage plus d'un milliard de musulmans qui ne demandent qu'à vivre en paix, en sécurité et dans le développement, pour les embrigader dans l'avènement du califat mondial millénaire et l'instauration de la charia pour tous les moments de leur vie.

 

Pour ceux-là, quiconque refuse de se plier à la totalité par eux proclamée, sera au mieux un citoyen de seconde zone, et au pire, éliminé pour malfaisance. Ils s'en foutent bien de la burqa. Celle-ci est d'abord un des moyens de tester la porosité apeurée des opinions publiques en terre de mission européenne, entre assassinat de cinéaste et agression de caricaturiste.

 

Si notre continent est appelé à devenir un appendice vassalisé du Talibanistan, il n'y a effectivement qu'à laisser faire. Est-ce vraiment ce que veulent les hiérarques d'un parti qui ose se dire socialiste ? Quant aux autres, ceux qui ont la naïveté de croire encore à liberté-égalité-fraternité-laïcité, il leur reste un seul devoir : celui de résistance.

 

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/12/les-republicains-devraient-s-unir-contre-l-aberration-du-voile-integral-par-andre-bercoff_1290637_3232.html

APRES L’AVEU D’OBAMA,

LES VERITABLES RAISONS DE L'ECHEC AMERICAIN

AU PROCHE-ORIENT

 

Barack Obama vient de faire une déclaration surprenante à Time Magazine. (1) Il reconnaît dans cette interview que sa politique au Proche Orient n’a pas donné les résultats voulus : "L'autre sujet qui mérite à mon sens d’être souligné, c’est que le processus de paix au Moyen-Orient n'a pas avancé. Et je pense juste de dire que malgré tous les efforts que nous avons prodigués dès le début, nous n’en sommes pas là ou j’aurais voulu"

et plus loin "Je pense qu’il est tout à fait vrai que cette année n’a pas été celle de la percée que nous voulions, et si nous avions prévu plus tôt l’existence de certains problèmes politiques des deux cotés, nous n’aurions pas encouragé des espoirs aussi grands"

Comment le président américain explique-t-il cet échec ? D’abord par la difficulté du problème: "c’est le problème le plus insoluble [intractable] qui soit".

Ensuite par l’erreur de son envoyé. "A mon avis c’est parce que George Mitchell a passé plusieurs mois à négocier un accord sur les implantations pour obtenir quelques progrès des Israéliens et qu’il a été aveuglé par ce résultat, ne voyant pas que ces progrès n’étaient pas suffisants pour les Palestiniens"

L’insatisfaction des Palestiniens devant les concessions trop mineures obtenues par Mitchell, voila pourquoi l’on a si peu progressé. Le dernier motif d’échec tient aux divisions intérieures des deux parties. " les Israéliens et les Palestiniens ont estimé que leur environnement politique, la nature de leur coalition et les divisions au sein de leurs sociétés, étaient tels qu'il leur était très difficile de s'engager dans des négociations de grande envergure"

Que propose-t-il désormais ? De continuer sur la même voie : "nous allons continuer à travailler avec des parties pour reconnaître ce que je pense être en définitive leur intérêt profond à l’aboutissement de la solution des deux états qui donnera à Israël la sécurité et aux Palestiniens la souveraineté … ".

 

Le constat d’Obama est irréfutable : le processus de négociations qu’il voulait mener à toute allure dès le début de son mandat, pour ne pas être pris par le temps comme Bill Clinton et de Georges W Bush, s'est enlisé comme jamais. Mahmoud Abbas et son principal lieutenant pour les négociations, Saeb Erekat, avancent pour le compte des Palestiniens de Ramallah des exigences nouvelles. Ils veulent un gel total de toute activité de construction dans le périmètre des implantations et à Jérusalem Est, et même une reconnaissance des lignes de 1967 comme frontière et la partition de Jérusalem, avant de fixer le moindre rendez-vous.

Pour illustrer cette attitude, Benjamin Netanyahou a eu une image amusante mais très parlante : "Les Palestiniens ont grimpé dans un arbre et ils s'y sentent bien. Des gens leurs apportent des échelles. Nous leurs apportons des échelles. Et plus les échelles sont hautes, plus ils grimpent haut" (2)

 

Pour sortir de ces surenchères, plusieurs responsables israéliens ont déclaré la phase des concessions définitivement close.

Ce blocage total, Obama l’impute à la maladresse supposée de son envoyé et aux divisions internes des deux parties en conflit qui paralyseraient leurs responsables.

Dans la logique des mœurs politiques de Chicago où il a appris à faire de la politique, Obama se garde bien d’évoquer ses propres responsabilités. C’est là une vraie lacune car on voit mal comment progresser un jour si l’administration américaine de procède pas à une évaluation sérieuse de son action.

 

Dans son remarquable essai sur les alternatives à la solution à deux états, Giora Eiland, l’ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, propose une étude éclairante des erreurs cumulées des Américains au Proche-Orient depuis le 21 janvier 2009. (3) Il identifie sept hypothèses retenues par l’administration d’Obama, entièrement ou partiellement erronées, qui ne pouvaient que déboucher sur l’impasse d’aujourd’hui. Ces idées fausses nous sont familières car elles constituent en Europe aussi un chapelet d’évidences que fâcheusement, nul ne semble être autorisé à contester.

 

1) L’aspiration « suprême » des Palestiniens est d’obtenir une indépendance dans les limites de 1967. Cette certitude néglige l’énergie déployée par les Palestiniens pour refuser un état pour toutes les raisons du monde, depuis la première proposition qui leur a été faite en 1937 par Lord Peel jusqu’à celle de 2008 d'Olmert qui prévoyait une rétrocession de 100% du territoire et le partage de Jérusalem. Les conditions successives que Mahmoud Abbas empile aujourd’hui, non pour signer un accord mais pour s’asseoir à la table des négociations, est une manifestation de plus de cet empressement palestinien à ne rien décider d’irréversible en faveur d’un état palestinien.

 

2) L’écart entre les positons israéliennes et palestiniennes est facile à combler. Cette affirmation suppose que l’on sait déjà assez précisément ce que sera un règlement final du conflit. Nicolas Sarkozy la reprend sans cesse pour faire de quelques concessions israéliennes supplémentaires la clé de la paix. En réalité tout examen sérieux du conflit dans ses dimensions régionales, historiques, idéologiques et religieuses montre que non seulement l’écart est énorme, mais que la disparition d’Israël est la condition de la satisfaction des Palestiniens.

 

3) Les état arabes désirent la fin la plus rapide du conflit. C’est inexact car dans quasiment tous les pays arabes Israël est le moyen commode de détourner le désespoir des peuples sur un bouc émissaire imaginaire. Et pour tout état arabe, une reconnaissance d’Israël laisse du champ à une opposition extrémiste toujours prête à accuser le pouvoir en place de capitulation et de trahison de l’Islam.

 

4) La fin du conflit apportera la stabilité. Si jamais le conflit s’achève sur une solution à deux états, le risque est grand de voir le Fatah passer des alliances avec des états voyous et le Hamas prendre le dessus en Cisjordanie. La solution aura alors apporté comme à Gaza une déstabilisation générale et une issue sanglante.

 

5) La résolution du conflit permettra d’obtenir l’aide des Arabes dans un front contre l’Iran. Il faudrait donc prier les Arabes d’agir pour se préserver de l’Iran. La réalité est à l’exact opposé : les Arabes (Égypte, Arabie saoudite, Jordanie, états du Golfe) ont une peur panique de l’axe syro-iranien et de ses commandités à Gaza, au Liban et au Yémen, sans oublier le Soudan. Ils sont profondément affectés par la passivité de l’administration Obama qu’il pressent vainement d’éliminer la menace iranienne.

 

6) Il y a actuellement une chance de résoudre le conflit qu’il ne faut pas gaspiller. On cherche vainement dans la situation d’aujourd’hui des motifs exceptionnels d’espérer un accord. Les Palestiniens sont divisés par de féroces antagonismes, le pouvoir de Ramallah est peu populaire, Abbas est le contraire d’un chef charismatique. Et les atermoiements actuels des chefs palestiniens devant la perspective d’une négociation complètent un tableau ou les chance d’un accord ont rarement été plus lointaines.

 

7) La seule solution possible au conflit est la solution à deux états avec en son cœur la création d’un état palestinien dans les frontières de 1967 et la partition de Jérusalem. On a vu que les chefs palestiniens ne veulent pas de ce qui serait à leur yeux un mini état, et pire encore une reconnaissance d’Israël. Du coté Israélien aussi, on n’est pas prêt pour des raisons de sécurité élémentaires et facilement compréhensibles à laisser des forces armées hostiles s’installer à quelques centaines de mètres de tous les centres de pouvoir du pays (Jérusalem) et à quelques kilomètres des centres vitaux du pays démographiques, économiques et technologiques, sans compter l’aéroport international.

 

Ces vérités "indiscutables" en Europe et dans l’Amérique d’Obama sont trop évidemment fausses pour avoir été brandies de bonne foi des deux cotés de l’Atlantique. L’Europe croit assurer la sécurité de ses approvisionnements en pétrole, obtenir quelques fructueux marchés, et espérer des placements financiers arabes en accablant Israël avec la pire violence et en faisant mine d’épouser la « cause » palestinienne. C’est un marché de dupes bien sûr. Les Européens se moquent de la cause palestinienne autant que les pays arabes. Le "palestinisme" est un langage de politesse, une manière de courtoisie euro-arabe : nul n’y croit, tous savent que l’autre n’y croit pas, mais chacun s’y plie.

 

Pour les Etats-Unis, les choses sont un peu plus complexes car l’Oncle Sam assure la liberté des flux pétroliers et commerciaux par une présence militaire et un système d’alliances. Depuis la chute de l’empire soviétique, ils ont moins besoin d’Israël pour protéger les dynasties arabes. D’où les politiques de pression continue sur Israël, inaugurées par Bush père et son fidèle James Baker qui ont débouché sur les "processus de paix". Elles consistaient à répondre favorablement aux demandes arabes hostiles à Israël : en 1991 Israël n’était plus aussi indispensable aux Arabes et aux Américains pour faire barrage aux soviétiques et à leurs amis nationalistes arabes.

Tous les présidents américains depuis Bush père ont donné la priorité à leur alliance arabe sur leur relation avec Israël, avec brutalité sous Bush 1, de façon insidieuse sous Bush 2 et avec une virulence humiliante sous Obama.

 

En même temps Israël, pays organisé, avancé et rompu aux défis militaires demeure un facteur de stabilité et un verrou indispensable contre le jihadisme dans la région. Les pressions américaines parfois si violentes qu’elles font tanguer la société israélienne se heurtent à la limite que constitue la pérennité d’un allié local solide, même si l’on se moque totalement de son identité, de ses aspirations profondes et de ses intérêts fondamentaux.

 

Il semble qu’avec son aveu d’échec Obama se soit rendu compte que les Palestiniens ne sont pas prêts à accepter des compromis compatibles avec la stabilité du Proche Orient, puisque la satisfaction de leurs demandes minimales conduirait à la montée des menaces jihadistes et aux ripostes inéluctables d’Israël. C'est-à-dire à la guerre. Il semble donc que l’on soit en train d’entrer dans une phase de gel de l’activisme américain dans le conflit israélo-palestinien.

Si c’est le cas, il est assez prévisible qu’Israël n’en sera pas fâché. Mais pendant que le président américain explore les limites de la démagogie, l’Iran avance ses pions nucléaires et poursuit sa poussée subversive dans le monde arabe. La menace est là. Et la Maison Blanche est toujours occupée par un néophyte aux convictions un peu étrangères à l’esprit de son pays, comme l’a remarquablement analysé Armand Laferrère. (4)

 

Notes

 (1) Q&A: Obama on His First Year in Office par Joe Klein, Time Magazine jeudi 21 janvier 2010

http://www.time.com/time/politics/article/0,8599,1955072,00.html

(2) Netanyahu tourne Abbas en ridicule avant la visite de Mitchell Dépêche de Reuters 21 janvier 2010

(3) Regional Alternatives to the Two-State Solution The Begin-Sadat Center for Strategic Studies janvier 2010 http://www.biu.ac.il/SOC/besa/docs/BM4En.pdf%20

(4) Revue Commentaire Comment Obama a échoué n° 12 Hiver 2009/2010 « Ce n’est pas tant la naïveté qui surprend dans la politique étrangère d’Obama que le simplisme idéologique qui l’accompagne »



Par Jean-Pierre Bensimon

pour Objectif-info, le 25 janvier 2010

L’antisémitisme est-il une maladie mentale en France ? 

par Yaël König

Sébastien Selam est disc jockey. « Di Jè », comme on dit dans les milieux branchés.

À 23 ans, Il jouit déjà d'une certaine notoriété. Il anime de nombreuses soirées, mixe dans les boîtes huppées de la capitale, comme les Bains Douches ou le Queen. Les journaux l’encensent, sa réputation dépasse les frontières, on le sollicite sur la Côte d’Azur, en Europe, et même au-delà.

Sébastien est heureux ; il vit sa passion et sa passion le fait vivre.

L’argent ne le rend pas arrogant et n’altère aucunement sa mémoire. Sébastien travaille d’arrache-pied pour devenir cette star naissante de la musique. Dans le privé c’est un garçon souriant, serviable, attentif.

Le jeune homme habite avec Juliette, sa mère, dans une cité de la rue Louis Blanc, dans le dixième arrondissement de Paris. Son père est mort depuis longtemps, laissant à sa femme deux garçons à élever.

Depuis qu’il a l’âge de raison, Sébastien s’est promis de prendre soin de Juliette, de la gâter, de lui rendre au centuple les soins et l’amour qu’elle ne cesse de lui prodiguer. Grâce au succès du DJ, la situation matérielle des Selam s’améliore.

Bientôt le frère de Sébastien se marie. La soirée que lui concocte Sébastien restera gravée dans les mémoires tant il a mis de cœur et de talent à l’animer. Du bonheur en myriades, des cascades de musiques dynamiques et joyeuses. Pour la dernière fois, mais nul ne le sait…

De quoi oublier la mine renfrognée et agressive d’Adel Amastaibou, son voisin. Adel a le même âge que Sébastien, ils se connaissent depuis toujours. Même génération, même lieu de vie : mais là s’arrêtent les ressemblances.

Adel Amastaibou ne connaît pas le sens du mot travail. Il est violent. Il a déjà été arrêté à plusieurs reprises. Il gagne, en dealant de la cocaïne, bien plus que le smic, ce qui lui laisse tout loisir pour traîner, regarder les autres avec haine et se laisser corrompre par les incitations islamistes nauséabondes et dangereuses.

Cela l’amène à se déchaîner, quelques mois avant "l'affaire Sellam" en agressant et injuriant un rabbin qui avait l’outrecuidance de passer dans « sa » rue : « T’es un rabbin toi, regarde ton gros nez de Juif, vous êtes tous des fils de p…, regarde ce gros berger allemand, il va te mordre les fesses, ça te rappelle quelque chose ? On va te faire la peau… ».

Le Procureur de la République requiert alors contre Adel Amastaibou. Au procès en Correctionnelle, les magistrats le déclarent coupable. Personne n’émet l’excuse fallacieuse de la folie, denrée de grand secours pour ceux qui veulent nier ou masquer les délits commis sous la bannière islamo-antijuive.

Le 19 novembre 2003 dans l’après-midi, Adel rencontre Sébastien dans l’escalier et lui lance : « Je vais te tuer, toi et ta famille. »

Qu’auriez-vous fait à la place du DJ ? Auriez-vous seulement cru à la menace ? Il est vrai qu’en 2003, et depuis des années, le racisme antijuif se déchaînait : des Juifs agressés, des synagogues brûlées, des bouffées de haine violemment exprimées… mais tout de même, c’était en France !

La France est un pays aimé des Juifs depuis toujours, malgré tout. Mais la France aime-t-elle encore ses Juifs, apeurée, influencée qu’elle est par les assertions racistes à flux tendu ?

Sébastien continue à vivre tranquillement le dernier après-midi de sa courte vie. Peut-être un peu inquiet ? Nul ne le saura. Il doit penser aux injures d’Amastaibou qui vont crescendo, aux poulets égorgés que sa mère trouve devant leur porte palière ; sinistres avertissements…

Mais Sébastien ne sait pas reconnaître le mal absolu. Son plaisir c’est la musique ; sa feuille de route c’est le bonheur.

Le soir de ce même jour le jeune homme descend dans le sous-sol de l’immeuble. Adel y est déjà, qui l’attend. Il a piégé Sébastien.

Il le torture, l’exécute. Nous avons vu des photos. L’horreur, indicible.

Amastaibou a-t-il eu des complices pour guetter, prévenir ? La question n’est encore pas résolue.

Après ce crime l’assassin déclare aux services de police : « Je suis content s’il est mort, cet enc… de bâtard, s’il est mort je suis trop content, ce p… de Juif, sale Juif… »

À ces mots terrifiants, le gardien de la paix qui a enregistré la déposition d’Amastaibou ajoute ce commentaire spontané : « Amastaibou, le sourire aux lèvres, se dit pleinement satisfait de son acte. »

En tout cas à nos yeux de citoyens confiants, l’affaire est entendue ; nous avons là des aveux ; le dossier est clair et solide. Justice va être faite. Justice, non vengeance.

Sauf que.

Sauf que la Justice française refuse d’entendre Adel le criminel, le considérant d’emblée comme fou. La messe est dite.

Madame le juge d’instruction Sonnois délivre une ordonnance de non-lieu dès le 24 novembre 2003, au vu d’une, et d’une seule, expertise psychiatrique.

Est-ce à dire qu’un antijuif assassin est automatiquement considéré par la justice de notre pays comme un fou ? Pratique… Pas de jugement, un peu de perlimpinpin pour alimenter cette thèse et bientôt on ressort libre… À vomir !

Mais le pire, si l’on peut dire, reste à venir.

Quelques mois après cette barbarie Madame Nathalie Becache, vice-procureur de la République à Paris, déclarait au défenseur de la famille Selam : « Le Ministère de l’intérieur avait décidé de poser pudiquement une chape de plomb sur le dossier Selam. »

Gravissime ! Pourquoi cette décision ? Un Français juif qui meurt assassiné, est-ce donc d’un degré inférieur sur l’échelle des crimes qu’un Français protestant, catholique ou athée, sans parler des Français musulmans, qui ont de suite droit aux coups de gong des médias ?

Il est incroyable de constater que par la suite, pendant toute la durée de l’instruction, des médecins de l’unité psychiatrique abritant Amastaibou délivreront des certificats lui permettant de ne pas assister aux interrogatoires ! Commode !

Son psychiatre référent attestait même : « Je soussignée Docteur Magali Bodon Bruzel certifie que monsieur Amastaibou Adel, né le 1er août 1983, est hospitalisé actuellement dans notre unité. Son état de santé ne lui permet pas de se rendre à l’audience prévue le 24 février 2004 à la Cour d’Appel de Paris. L’hospitalisation est susceptible de se prolonger plusieurs semaines, voire plusieurs mois ».

Et hop, circulez, y’a rien à voir ! Et rien à dire, même si l’indignation nous prend à constater que pendant toutes ces années d’instruction, la famille Selam et ses anciens avocats n’ont jamais pu voir l’assassin, n’ont jamais pu constater son état de santé réel ! Si ce n’est pas du confort offert au meurtrier, qu’est-ce que c’est ?

Ainsi donc il semble qu’il n’y aura pas de procès pénal pour l’assassin de Sébastien Selam.

Et que Juliette se débrouille avec ça ! Elle n’avait qu’à ne pas être juive !

Juliette qui a l’audace de solliciter de la ville de Paris l’octroi d’un logement social afin de ne pas rencontrer l’assassin de son fils dans l’immeuble, afin de ne plus avoir sous les yeux les auréoles sombres qu’a laissées sur le sol le sang de son enfant…

Juliette qui, à l’heure où paraît cet article, presque exactement quatre ans jour pour jour après la mise à mort de Sébastien, n’a toujours pas été relogée !

Et le pire n’étant jamais en reste, il est un fait lamentable dans les suites de cet assassinat monstrueux. L’ordonnance de non-lieu du 8 août 2006 au bénéfice d’Amastaibou, (pour trouble mental sur le fondement de l’article 122-1 du Code pénal,) ordonnance rendue par la nouvelle juge d’instruction madame Isabelle Minguet, n’a jamais été délivrée à la famille Selam, la privant ainsi de tout appel possible !

C’est là que Primo a tout lieu d’être fier, ou simplement content d’exister.

En effet, en 2005, Primo était en contact avec un jeune avocat concernant l’affaire Ilan Halimi. Il a la fougue de la jeunesse, la passion de son métier, la foi en la justice. Il est intelligent, tenace, efficace.

Axel Metzker, car c’est de lui qu’il s’agit, est mis au courant par nos soins de l’affaire Selam. Nous voudrions agir, aider Madame Selam, mais nous ne savons comment nous y prendre. A notre initiative, Maître Metzker rencontre Juliette Selam qui a fait appel à lui et se met immédiatement au travail.

Après des recherches acharnées, d’innombrables appels au cours desquels il est souvent considéré comme un empêcheur d’entériner les erreurs, il découvre que les expertises psychiatriques effectuées par la suite n’étant pas conformes au principe d’impartialité et de rigueur, il est fort probable que l’assassin de Sébastien est un simulateur.

Nous affirmons ici avec Maître Metzker qu’un individu qui prémédite, revendique et assume un crime ne peut être soustrait à la sanction pénale qu’il mérite. Ou alors, serait-ce différent lorsque la victime est juive, tuée parce que juive ?

D’autre part, Axel Metzker déniche, dans les archives du tribunal, deux enveloppes cachetées non délivrées à Madame Selam au motif : « Pas de destinataire à l’adresse indiquée ». Ça alors !

Qui a apporté ces enveloppes et s’en est retourné sans les livrer ? Qui aurait constaté que nul n’habitait à cette adresse, alors que les Selam y vivent depuis de nombreuses années et sont connus de tous ?

Ces courriers devaient porter à la connaissance de Juliette Selam que l’assassin de son fils bénéficiait d’un non-lieu. Elle aurait pu alors interjeter appel dans le délai légal. Mais ces enveloppes sont bien vite retournées au chaud de l’indifférence générale, et Juliette Selam n’avait plus d’autre choix que celui de se taire.

Depuis, la Poste a reconnu son erreur et s’en est excusée ; mais plainte a été déposée contre elle.

Grâce à l’opiniâtreté et à la compétence de Maître Metzker, Madame Selam a enfin pu, en juin dernier, faire appel de l’ordonnance de non-lieu rendue à l’époque du meurtre de son fils. Enfin la justice redresse les épaules !

En plein procès du jeune schizophrène meurtrier de deux infirmières paloises, on apprend des médias que les non-lieux accordés par la justice de notre pays pour maladie mentale deviennent de plus en plus rares. Ah bon ?

S’en réjouir ou le déplorer n’est pas ici notre propos. Mais s’étonner qu’un meurtrier antijuif soit soustrait à la justice sous cette fallacieuse raison, s’étonner et demander réparation, là oui, c’est ce que nous réclamons, ici, maintenant, plus fort que jamais !

Et aujourd’hui même, pendant que l’auteur de ces lignes luttait contre l’écœurement dû à ces ignominies, un appel téléphonique de l’avocat lui apprenait qu’une audience a été fixée devant la chambre d’instruction du Tribunal de Grande instance de Paris le 22 novembre prochain.

Première étape, enfin, vers la réhabilitation d’une vérité malmenée ?

Aujourd’hui nous voulons savoir si Amastaibou a eu des complices, nous voulons savoir où il se trouve, nous voulons que justice soit faite.

Nous voulons retrouver notre fierté et notre confiance en la justice de notre pays, nous voulons aussi qu’enfin les pouvoirs publics attribuent à Juliette Selam le logement qu’elle espère depuis trop longtemps ; qu’elle puisse vivre son deuil sans frémir au moindre battement de la porte de l’immeuble en imaginant que c’est Adel, le voisin de toujours, celui qui a défiguré et assassiné son fils, qui rentre chez lui pour une soirée tranquille...

Pendant qu’au cimetière Sébastien a froid, si froid, et qu’il se désole de n’avoir pu empêcher le meurtre d’Ilan Halimi, son frère en souffrance…

Yaël König © Primo, 9 novembre 2007

La Mairie du XVIIIème est dirigée par des flipettes !

Rédigé par JSS le Oct 10th, 2009 and filed under France, Occident


Daniel Vaillant, le maire du 18ème

La fête des vendanges du XVIIIème arrondissement de Paris à débuté hier à Paris. A cette occasion, la société israélienne Soda Club était invitée à offrir aux parisiens du quartier su square Montcenis, de l’eau gazeuse Made In Israël. Mais puisque tout ce qui touche aux “juifs” devient scandale en France, voilà que la mairie de cet arrondissement à finalement annulé l’invitation faites aux israéliens et leur à même vivement demandé de ne pas venir ! Pourquoi ? Parce que, selon les anti-juifs et anti-israéliens basiques, il circule une rumeur complètement fausse: la firme israélienne serait basée à Maalé Adumim.

Avec un public de plus de 350 000 personnes chaque année, ce rendez-vous convivial et traditionnel est avant tout une rencontre autour du vin et du goût.

Mais les pro-palestiniens l’entendaient pas de cette oreille et ont menacés les responsables politiques locaux de désordre si les israéliens venaient à offrir leur eau gazeuse aux passants. Ainsi, dans une lettre envoyée à la mairie, l’AFPS écrit:

“La question qui vous est posée est simple : la colonie de Ma’ale Adumim fait-elle partie ou non d’Israël ? Si ce n’est pas le cas, et ce n’est pas le cas, alors la présence de la société « Soda Club » pour ces fêtes parisiennes ne saurait être ni légitime ni politiquement supportable. J’ajoute que cette initiative, si vous deviez vous obstiner à la maintenir, donnerait prise à des manifestations de protestation contre cette présence injustifiable dans les conditions actuelles. Vous prendriez ainsi la responsabilité de perturber sérieusement une grande fête traditionnelle de Paris qui se doit de conserver son caractère convivial. Admettons que vous ignoriez ce point, et alors la décision d’annuler cette initiative sera prise très rapidement. Admettons que vous n’ignoriez pas ces éléments, et alors la décision politique de la suspendre s’impose.”

Ainsi, la mairie s’est couchée. Elle s’est inclinée est à baisée les pieds de ces trublions dont la République française a peur. La mairie du XVIIIème devient donc une mairie de “collabo” et on peut dès lors se demander: a quand des panneaux “interdit aux chiens et aux juifs”. Moi qui suit à Paris pour les prochains jours, ais-je le droit d’aller dans le XVIIIème arrondissement malgré le fait que je vive dans Jérusalem Est ? Suis-je un apatride aux yeux de la République Française ?

Ce Jean-Claude Lefort, le Président de cette association antisémite fait partie de la pire espèce humaine. Ces mots sont sournois et faux. Quand il dit, plus loin dans la lettre ” la ville de Paris doit être clairement dans le camp de la paix au Proche-Orient !” cela signifie t-il qu’il se classe lui-même dans la catégorie des faiseurs de paix ? Peut-être faudrait-il lui proposer de faire la paix en France ? Peut-être devrait-il se mobiliser sur la criminalité en banlieue ? En tout cas, une chose est certaine, pour insulter les israéliens de la localité de Maalé Adumim (et par extension les juifs puisqu’il critique le fait que “des juifs ne vivent pas dans les frontières d’Israël”) cet homme devrait être enfermé dans les geôles de notre chère République.

En fait, ce qui me déçoit le plus, c’est l’attitude d’un homme pour qui je portais beaucoup de respect, Monsieur Daniel Vaillant (le maire arrondissement). Ses services ont ainsi déclarés “Ne souhaitant aucunement que la Fête des vendanges soit pertubée par quelque trouble à l’ordre public et souhaitant avant tout préserver son caractère populaire, convivial et festif, Soda Club ne sera pas présente sur l’événement.”

Une mairie de flippette. Une mairie qui n’a pas confiance en sa police. Une mairie de gauche (encore une) qui aide au développement de l’antisémitisme et de l’anti-israélisme primaire. A vouloir “faire la paix” israélo-palestinienne en haïssant les juifs, Daniel Vaillant et ses services prouvent toujours de plus en plus à quel point la France à décidément la mémoire courte.

 

Transmis par Michel Bensimon


 

Lire d’abord l’article en attaché, paru dans le journal “les affaires.com - article  : L'impasse à Gaza

(même s’il n’a rien avoir avec les affaires)

 

REPONSE A TON ARTICLE ‘’IMPASSE A GAZA’’

 

 

Suite a ton commentaire publie dans le journal ‘les Affaires’’ qui m’avait semble être un journal dédié exclusivement, tel que son nom l’indique, aux affaires !  (je me permets de te tutoyer car les espèces comme toi, ca ne mérite pas d’être vouvoyées)

 

Je te fait part du mien, ci-dessous, ayant pour but d’adresser certaines de tes remarques et allégations, qui démontrent clairement que non seulement tu es le parfait ‘’poster boy’’ des imbéciles, ignares de l’histoire, mais qu’en plus tu ne dupes personne quant a tes tendances anti juives flagrantes.

 

Tu es tout-a-fait libre d’être dégouté d’Israël, et du Hamas,(avoues que tu es même un peu plus dégoute d’Israël que du Hamas, n’est ce pas ???) Et a ce propos je te suggèrerais même de boycotter, comme plusieurs l’ont fait avant toi, tous les produits inventes en terre d’Israël.

 

Et la, je m’adresse a toi et a tous les autres anti juifs de ton espèce qui pensent comme toi :

   

Donc vous (toi et tes potes qui partagent les mêmes vues) devriez commencer par jeter vos ordinateurs : Car les puces Intel dont le Centrino, si pratique pour les portables et la wifi, Motorola, les modems, celui grâce auquel vous me lisez, ICQ à la base d'AIM, MSN et toutes les messageries permettant les chats et la préparation des attentats purificateurs, vos téléphones portables ONT TOUS ÉTÉ CONCUS EN ISRAEL

   

Ne vous faites vacciner : les vaccins sont pour la plupart conçus à l'Institut Weizman de Rehovot Israël

  

Plus de scanners ni d'IRM

 

Plus de traitement de votre Maladie de Parkinson.

 

Plus d'antibiotiques ni aucun autre médicaments : 75 % des médicaments vendus dans le mode sont fabriqués par des firmes israéliennes

 

Plus de tomates cerise conçues dans la bande de Gaza du temps où des gens intelligents  et travailleurs ne vivant pas de la charité de l'ONU y vivaient et y travaillaient

 

Plus d'arrosage au goutte à goutte.

 

Je me permets aussi de te faire part de QUELQUES faits  SUR ISRAEL, qu’un gars de ta sorte ne peut qu’oublier :


 Les palmiers dattiers poussent au Moyen-Orient depuis des siècles. Ces arbres ont en moyenne 5 à 7 mètres de haut et produisent 17 kg de dates par an.

 Les palmiers israéliens produisent aujourd'hui 200 kg de dattes par an et sont néanmoins assez petits pour que l'on puisse les récolter depuis le sol avec une échelle courte.

 

Israël est grand comme trois départements français et représente moins d'un millième de la population mondiale.

 

Le téléphone cellulaire a été développé en Israël, par des israéliens, travaillant dans la branche israélienne de Motorola dont le plus grand centre de recherche et développement est en Israël.

 

La plupart des programmes Windows NT et XP ont été développés par Microsoft Israël.

 

La technologie de la chip du Pentium MMX a été développée en Israël chez Intel.

Les microprocesseurs Pentium-4 et Centrino ont été entièrement conçus, développés, et fabriqués en Israël.

 

Le microprocesseur Pentium de ton ordinateur a certainement été fabriqué en Israël.

 

La technologie Voice Mail a été développée en Israël.

Les seules implantations de recherche et développement de Microsoft et Cisco hors USA sont en Israël.

 

La technologie de l'AOL Instant Messenger ICQ a été développée en 1996 par quatre jeunes israéliens.

  

Israël a la meilleure défense aérienne du monde et même les américains viennent chercher de l'aide et des conseils chez nous.

 

Israël a le plus fort pourcentage mondial d'ordinateur domestique par habitant.

 

Israël a le plus fort pourcentage mondial de diplômés universitaires.

 

Israël est de très loin le pays au monde produisant le plus de publications scientifiques par habitant.

 

Israël a un des plus forts taux de brevets par habitant.

Proportionnellement à sa population, Israël a le plus grand nombre de Start-up du monde entier. En nombre absolu Israël a le plus grand nombre de start-up que n'importe quel autre pays USA excepté. (3.000 sociétés de hi-Tech et 500 de biotech).

 

Israël est la plus grande concentration de sociétés de hi-Tech dans le monde après la silicone Valley.

 

Israël est au deuxième rang mondial pour les investissements capital risque après les USA. Hormis les USA et le Canada, Israël est le pays du monde qui a le plus de sociétés cotées en bourse.

 

Israël a le plus haut niveau de vie de tout le Moyen-Orient avec un taux qui était de 17.500 dollars par habitant l'année 2000.

 

24% de la population active possède un diplôme universitaire. C'est le troisième rang mondial après les Etats-Unis et la Hollande.

 

Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient. Et toi tu te permets de la mettre au même niveau qu’un entité comme le Hamas, entité qualifie de terroriste par tous les pays occidentaux, incluant le pays que tu ‘’aimes’’ tant , le Canada.

 

Entre 1984 et 1991, par plusieurs ponts aériens, Israël a sauvé et intégré plus de 22,000 noirs d'Ethiopie.

 

Quand Golda Meir a été élue premier ministre en 1969, elle n'était que la deuxième femme au monde à ce poste.

 

Quand l'ambassade des USA à Nairobi au Kenya a été bombardée en 1998, les équipes de sauvetages israéliennes étaient à pied d'ouvre dès le lendemain et ont sauvé trois victimes de sous les décombres.

 

Israël a le plus fort taux d'entrepreneurs du monde entier, et en particulier pour les femmes et les plus de 55 ans.

 

Israël est en pourcentage le pays de la planète qui accueille et absorbe le plus d'immigrants. Ils viennent y chercher la démocratie, la liberté religieuse, et des opportunités économiques. Alors pourquoi les palestiniens ‘’Refugies’’ n’ont pas étés intégrés par aucun des 25 autre pays musulmans qui entourent Israël ? avec toutes leurs terres qui sont pour la plupart vides de monde? Pourquoi les laissent-ils moisir dans des camps de refugies depuis 50 ans ? Tu t’es déjà pose cette question ? Pas besoin, n’est ce pas ?? Pourquoi sont ils encore dans des ‘’camps de refugies’’ a Gaza ??? Peux-tu m’expliquer celle la ? C’est la meilleure !! Alors qu’il n’y a plus un seul juif a Gaza pour les ‘’embêter’’, depuis le retrait Unilatéral, il y a 4 ans. Et pourquoi, alors que les juifs leur ont laisse une infrastructure intacte en place, pour continuer a faire pousser des fruits et légumes dans des serres hi-Tech, ils ont préféré détruire ces serres, et voler tous les matériaux, incluant les tuyaux de plomberie, pour en faire des armes ? expliques moi ca, le brillant !! 

 

Israël a été la première nation à créer un standard international de certification des diamants reconnu et adopté dans le monde entier.

 

Israël est le deuxième pays au monde pour la publication de livres par tête d'habitant.

 

Israël, grâce au Keren Kayemeth Le Israël, est le seul pays au monde qui est entré dans le 21ème siècle avec une nette croissance de son nombre d'arbres, alors que 60% de sa surface n'est qu'un désert de cailloux.

 

Israël possède le plus de musées par habitant que n'importe quel autre pays au monde. A ce propos je te suggérerais d’aller y faire un tour, qui sait, peur être tu apprendrais une chose ou deux, entre autres qu’il y a eu une présence juive ininterrompue en Israël, depuis 2000 ans, même après l’exil en masse des juifs de 70BC, suite a la destruction de Jérusalem par les romains , alors que les arabes n’y ont régné que pendant 33 ans en tout et pour tout durant ces 2000 ans d’exil. Alors sur quelle documentation historique te bases tu pour alléguer que ‘’les juifs vivent sur des terres arabes volées aux arabes ???


Les médecins israéliens ont développé le premier système entièrement automatisé de diagnostic de cancer du sein sans radiations.

 

Une compagnie israélienne a développé un système informatisé d'administration des médicaments à l'abri de toute erreur humaine. Rien qu'au Etats-Unis on estime que 7.000 personnes meurent chaque année dans les hôpitaux suite à une erreur de traitement.

 

La société israélienne Givun Imaging a mis au point la première vidéo-camera de la taille d'une gélule à avaler pour dépister les cancers et autres pathologies digestives.

 

Les chercheurs israéliens ont développé un nouveau système qui aide directement le cœur à pomper le sang, sauvant ainsi des vies lors d'accidents cardiaques. Ce système est synchronisé avec les battements de cœur grâce à un système de palpeurs très sophistiqués.

 

Israël a le plus grand nombre de scientifiques et techniciens par habitant, 145 pour 10,000, comparé au USA (85) au Japon (70) ou à l'Allemagne (60) Israël a développé un nouveau traitement pour l'acné à base de rayons UV soigneusement choisis pour détruire les bactéries sans nuire à la peau.

 

Une société israélienne a conçu et installé une gigantesque station de production électrique par énergie solaire dans le désert de Mojave en Californie du Sud.

 

Israël vient de mettre au point un vaccin contre l'Anthrax plus efficace que les deux autres existants au monde (russe et américain).


Quand les américains durent choisir les missiles les plus efficaces pour traquer Bin Laden dans les grottes de Tora-Bora, ils firent appel aux missiles de fabrication israélienne, de précision absolue. C’est comme ca que les israéliens évitent de tuer des dizaines de milliers de civils quand ils procèdent a une opération militaire en milieu urbain ultra dense.

  

Quand les américains décidèrent de lancer un combat de grande envergure contre le terrorisme mondial après le 11 septembre, se tournèrent-ils vers l'Irlande?? L'Espagne?? La France?? Le Sri Lanka?? Le Cachemire?? Les Philippines?? Le Caucase??.....non, ils demandèrent conseil à Israël.

 

Quand les américains ont décidé d'investir dans le High-tech, ils n'ont pas choisi Seattle, Boston, l'Europe ou l'Asie, ils ont misé sur Israël, le seul pays au monde doté de Startups du niveau de la Silicone Valley.

 

Le directeur des usines de construction du jet de combat américain F- 16 a déclaré: " Les équipes israéliennes n'ont fait pas moins de 600 améliorations sur cet avion, cela représente des milliards de dollars?! "

 

Le PNB d'Israël est supérieur à la somme de ceux des quatre pays qui nous entourent: Egypte, Jordanie, Syrie et Liban.

 

Le niveau de la médecine en Israël est un des meilleurs du monde, de même le développement agricole et ses techniques. Le monde entier vient apprendre chez nous.

 

Nous avons parmi les meilleurs musiciens mondiaux et un orchestre symphonique de niveau international.

 

Et malgré toutes les guerres nous avons réussi à intégrer d'innombrables immigrants dont pas moins d'un million de russes les dernières années.  Et ceci, avec un minuscule pays de pas plus de 7 million habitants. Pourquoi donc, 300 millions d’arabes, pour la plupart riches a milliards, grâce au pétrole abondant, ou, dans d’autres cas, grâce aux donations généreuses de l’Europe et les USA, ne peuvent intégrer leurs ‘’frères musulmans’’ qui souffrent tellement dans les camps de refugies des territoires.

Savais-tu qu’il y a eu pas moins d’un million de refugies juifs des pays arabes, qui tous étés absorbes, et qui se sont tous adaptes a leur nouvel environnement, et qui  contribuent largement aux nouvelles communautés qui les ont accueillies.

 

Nous avons fait fleurir le désert,

 

Nous vendons des agrumes, des légumes, des fleurs au monde entier.

 

Israël a déjà conçu, réalisé et lancé trois satellites, et nous disposons de nos propres lanceurs!

 

Nous pouvons être fiers d'avoir développé notre propre technologie spatiale à l'instar des Etats-Unis (250 millions d'habitants), de la Russie (200 millions d'habitants), de la Chine (plus d'un milliard d'habitants) et de l'Europe (350 millions d'habitants)

 

Israël est une puissance nucléaire au même titre que les USA, la Russie, l'Inde, la France, l'Angleterre et le Pakistan. Mais elle ne menace personne avec ses capacités nucléaires, et ce même quand elles est menacée.

 

Nous avons la meilleure armée du monde par la qualité, la meilleure force aérienne du monde, le meilleur char de combat, les meilleures armes, développées par nous-mêmes, des sous—. marins, et même des missiles de croisière?! Mais que nous serait il arrive si c’était le Hamas qui avait développé une telle force militaire ? combien d temps aurions nous dures sur cette terre ? et dieu sait qu’ils essayent sans relâche d’importer et de développer des armes, a l’insu de leur population, au lieu de développer une infra structure, des écoles, des hôpitaux, une économie, etc.. 

Quel autre pays de 5 millions d'habitants possède une telle force??

 Mais comment sommes-nous arrivés à un tel niveau, à de tels chiffres??

 Ne serait-ce pas une dictature musclée du style de Singapour?? Non point.

 

Israël est un état de droit, possédant une justice indépendante, une démocratie peut-être la plus avancée du monde, une liberté de media et d'expression que tout le monde nous envie... Et toi, tu appelles ca un état religieux !! Alors qu’a la Knesset ( le parlement israélien) seulement une dizaine de sièges sur 120 sont occupes par des partis religieux !!!

 

Et tout cela, alors que mon pays est engagé dans les guerres incessantes et sans répit que lui imposent les 300.000.000 d'ennemis haineux et belliqueux qui l'entoure et dont la seule raison de vivre est de rayer Israël de la carte. (1948, 1956, 1967, 1973, 1982, + les 40 Scuds irakiens tombés lors de la guerre du Golfe, + les bombardements répétés en pleine trêve avec le Hamas depuis Gaza à une moyenne de 10 missiles par jour. etc.  

 

Tu dis dans ton article que ‘’tu comprends qu’Israël n’apprécie pas les roquettes’’ !  Quel jolis choix de verbe !! Je te verrais bien  toi, dans ta cage en or, probablement a Westmount, Beaconsfield ou autre, si tu avais tout d’un coup les Indiens d’Oka qui commenceraient a t’envoyer 10 roquettes par jours, et tes enfants, blonds je suppose, auraient 15 secondes pour aller se cacher…pendant 8 ans d’affilée.

Je suis sur que toi non plus, tu ‘‘n’apprécierais pas’’, tu serais peut être même vexe! que sais-je !! mais gare a toi si un jour tu décidais de prendre une mitraillette pour aller faire des dégâts a Oka pour les faire arrêter de te lancer ces roquettes sur ta maison et tes enfants !!! car toi aussi tu me dégouterais !! pauvre idiot !!

 

Et tu appelles ca des innocents toi, des gens qui votent pour un groupe de terroristes, qui finit par opprimer ces mêmes gens qui les ont mit au pouvoir, et qui s’affairent a provoquer un déluge militaire d’un puissance infiniment plus importante qu’elle, en l’occurrence Israël, et qui ensuite a le culot d’aller se cacher dans des maisons, en forçant les habitants a y rester, par ‘’chance’’ qu’Israël bombarderait l’habitation d’où les tirs de roquettes émanent, et que les civils qui y habitent y périraient, pour aller ensuite brandir les photos a la planète entière.

Tu trouves ca bien toi !!


 

‘’La riposte frôle la barbarie’’, tu dit:

Laisses moi t’éclairer la dessus mon pauvre ignorant: Durant l’opération militaire israélienne, environ 1,200 personnes ont été tuées du cote palestinien. Penses tu une seconde qu’avec la puissance militaire d’Israël, que seulement 1200 auraient étés tuées pendant 3 semaines d’opération  militaire intensive, si les israéliens voulaient vraiment faire des morts?

Alors que pendant ce temps la, en Iraq, a Darfour, au Rwanda, Afghanistan, Algérie et j’en passe, on parle de 10,000, 100,000 et même d’un million de morts !! ou sont tes articles sur tous ses pauvres gens morts, et comme par hasard, tous tues par des « honnêtes musulmans » comme tu les appelle !!

 

De plus, sache que sur ces 1,200 palestiniens tues, Israël a quand même prit le temps de donner a l’UN, les noms et adresses d’au moins 600 terroristes confirmes, avec même leur appartenance aux différents groupes hors-la-loi. 300 autres  ont étés confirmes comme étant des civiles, femmes et enfants, et les derniers 300 noms sont encore sous examen, car il s’agit de jeunes hommes dont les noms sont moins connus des autorités israéliennes .

Connait tu beaucoup d’armées a travers l’histoire qui  ont pris la peine de compiler ce genre d’information ? justement pour ne pas se faire blâmer encore une fois !!

 

D’après ta gueule tu dois venir de Pologne ou un truc comme ca. Un pays avec un passe « fabuleux » en ce qui concerne la protection de ses citoyens juifs aux mains des Nazis.

Les Polonais sont de loin les heureux gagnants du plus grand nombre de victimes juives massacrées aux mains des allemands. 3.2 millions de morts, sur une population juive Polonaise avant guerre, de 3.250 millions !! D’ailleurs, le ghetto de Varsovie, tu dois avoir entendu parler? Le fameux quartier ou les Allemands, avec l’aide des pro Nazis polonais, ont emprisonnés des centaines de milliers de juifs et les ont affames jusqu'à la mort. Et donc d’après tes souvenirs, ou tes connaissances, y avait-il entre 80 et 160 camions de vivres et fuel qui rentraient tous les jours pour approvisionner ces juifs, tel qu’est le cas a gaza, tous les jours, par les Israéliens, même pendant l’opération militaire  de fin Décembre ?

 

Si tu connaissait un peu  l’histoire tu saurais que pendant la 2eme guerre mondiale, les agresseurs qui étaient, comme tout le monde sait, les Allemands, ont étés pulvérisés par les britanniques et les américains, sans distinction des civiles avec les militaires.

Et quand l’Allemagne a bombarde Londres en ’44 (de la même manière que le Hamas bombarde les villes Israéliennes aujourd’hui) la R.A. F a oblitéré la ville entière de  Dresden, avec tous les habitants dedans, ainsi brulant a vif plus de civils allemands que la bombe atomique d’Hiroshima .

De pus, encore en ’44, quand les britanniques ont essaye de bombarder les quartier général de la gestapo a Copenhague, quelques bombes ont manque leur cible, et a la place, sont tombées sur un hôpital Danois, tuant ainsi 83 enfants.

Mais ca faisait partie de la guerre. Donc personne n’a blâmé les anglais. même pas les danois eux même !! ( les juifs n’ont pas ce ‘’luxe’’ de pouvoir se défendre  sans se faire blâmer par des ignorants anti juifs comme toi !)  

 

Tu parles des ‘’différents conflits qui ont fait fuir la population palestinienne des endroits ou ils habitaient en Israël’’.

Encore un fois, ton ignorance n’a d’égale que ton anti sémitisme aigu :

Il n’y a eu qu’un seul conflit ou les arabes ont fuis. C’est le premier conflit en 47, alors que les Egyptiens, Jordaniens, Irakiens, Syriens ont décidés d’attaquer en même temps, un état d’Israël naissant, pas encore organise, avec une population meurtrie, loin d’être guérie de l’holocauste Nazi.

A cette époque, juste avant cette attaque massive non provoquée, tous les medias arabes appelaient les civiles arabes vivant en Israël, a fuir leur maisons ‘’temporairement’’, jusqu'à la fin de l’attaque, le temps que les armées arabes ‘’ en finissent avec les juifs’’.

Sous la pression des armées arabes, certains civiles ont écoutés et ont fuis leurs maison (ce sont les palestiniens d’aujourd’hui, car a l’époque ce terme n’existait pas, ils s’appelaient des arabes. Ce terme ayant commence a être évoqué seulement a partir de la guerre de ’67 : Oui monsieur, avant ’67 les palestiniens n’existaient pas !!) et tous les arabes qui ont décidés de rester dans leur maison pendant  l’attaque collective des armées Arabes, sont devenus les arabes israéliens d’aujourd’hui, bénéficiant de tous les avantages dont les juifs israéliens jouissent, tels que  le chômage, le médical, la retraite, etc..!!!!  

 

Tu fais mention des colonies qui vivent, entourés de murs. La dessus tu as raison. Sauf qui si les palestiniens n’envoyaient pas leurs enfant bourres de ceintures- bombes pour s’éclater dans des bus et des pizzerias, les juifs n’auraient pas besoin de ces murs.

Ces fameux murs, ca va peut être te surprendre,  ont sauves des centaines de vies depuis qu’ils ont été érigés, et a cet effet, il existe des tonnes de preuves. Prend la peine de t’en informer.

 

’Israël ne veut pas d’un état palestinien a ses cotes’’ dis tu ???

Qu’en sais tu ?? En 2000, Ehud Barak a propose a Arafat,( le-grand-ami de la paix-au-2-milliards-de-dollars-caches-en-suisse-et-controles-par-sa-femme-Souha-qui-habite-Paris-avec-ses-jeunes-amants) 96% des terres en dispute, le contrôle de Jérusalem Est, incluant nos endroits les plus sacres, et en plus les 4% de terres qui manquaient,  a être compense par des terres ailleurs que celles disputées. Donc en superficie, 100% de ce qu’Arafat réclamait pendant les accords d’Oslo de ’93.

En réponse a cette offre, qui permettait aux Palestiniens d’avoir leur pays des 2001, Israël a reçus  l’intifada, qui a dure 6 ans !!

Probablement qu’Arafat a été ‘’outre’’ par cette offre insultante!!!Car il faut comprendre que sans conflit contre Israël, Arafat et sa clique auraient été exposes a leur médiocrité collective, a leur corruption rampante, et n’auraient plus pu  se cacher derrière leur statu de victime, ils auraient étés obliges de commencer a se mettre au travail incluant le peuple palestinien !

De plus, la paix entre Israël et les Palestiniens n’arrangerait aucun gouvernement despotique de la région, qui occupe les esprits de sa population en blâmant tout les maux sur Israël, pour ainsi pouvoir continuer a régner au sein de leurs régimes corrompus sans la moindre révolte du peuple.

De quoi parlerais le Hesbollah, l’Iran, le Liban, l’Arabie Saoudite ou la Syrie, si l’ennemi juif n’existait plus ?? ils commenceraient a s’entretuer.

 

Si tu t’intéresses tellement a ces honnêtes Palestiniens, ou plus généralement a ces bon musulmans, tu as du sans doute écrire plusieurs articles sur les 30,000 palestiniens tues en un seul  weekend en Jordanie par le roi Hussein, en Sep 74 (septembre noir),  ou alors  en 82, les 20,000 palestiniens tues par Assad en Syrie, dans le village de Hamma, ou alors les 2,000 massacres par les Chrétiens Sud-Libanais, a Sabra et Chatila, ou peut être les 140,000 Algériens tues les 8 dernières années, tu en veux d’autres, j’en ai encore pour une page complète, de tueries de musulmans par d’autres musulmans !!

Ah !! Mais c’est ca la différence!! Tous ces millions d’arabes tues par d’autres arabes, cela  n’équivaudra jamais les 1,200 palestiniens tues, dont 600 terroristes confirmes, par des juifs !!

C’est ca toutes la différence !! les juifs et encore les juifs !!!

 

En conclusion, si tu es encore debout face a tout ce qui précède, je t’autorise a publier mon article ci-dessus, dans le même magasine ou tu as publie le tiens, ou même dans tout autre magazine de ton choix !!

Je doute fortement que tu auras les attributs masculins nécessaires pour en faire ainsi.

 

Une dernière suggestion : Le beau Canada n’as pas besoin de pourris comme toi. Alors tu devrais songer peut être a aller vivre a Gaza, parmi les musulmans ‘’honnêtes’’ et ‘’innocents’’

De : julia coriat 

Envoyé : lundi 23 février 2009 04:03

À : julia coriat

Objet : TR: EN REPONSE A TON ARTICLE: impasse a Gaza

De : Alain Elmaleh 

 transmis par Victor Perez

La conférence « islamiquement correcte » de lancement du projet Aladin

 

De Véronique CHEMLA


Initié par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS), le projet Aladin vise à lutter contre le révisionnisme et le négationnisme, vecteurs d’antisémitisme, dans le monde musulman, en informant, principalement via deux sites Internet, les habitants de cette aire, en leur langue, sur la Shoah, les juifs, le judaïsme ainsi que sur les relations entre juifs et musulmans sous domination musulmane.

Lors de son lancement prestigieux à Paris, le 27 mars 2009, les orateurs ont asséné le mythe « islamiquement correct » de la « coexistence pacifique interconfessionnelle sous domination musulmane ».

Un mythe qui anesthésie les Occidentaux face aux enjeux du jihad, est inducteur de haine contre l’Occident, en particulier l’Etat Israël, et les non-musulmans.


S’il est un mythe tenace, faux, dangereux et instrumentalisé, c’est bien celui de la « tolérance islamique pacifique ».




Le mythe de la « coexistence pacifique interreligieuse »

Le professeur Bernard Lewis fait remonter ce mythe, forgé par les « juifs pro-islamiques », au XIXe siècle :

« L’âge d’or de l’égalité des droits était un mythe, et si l’on y croyait, c’était la conséquence plutôt que la cause de la sympathie juive pour l’islam.

Le mythe fut inventé par des juifs d’Europe au XIXe siècle comme un reproche adressé aux chrétiens – et repris par les musulmans de notre temps comme un reproche adressé aux juifs » (Islam, Gallimard, 2005).

L’historienne Bat Ye’or explique ce mythe, qui « adopte la version islamique de l’histoire », par des facteurs géopolitiques, tel « l’équilibre politique » européen au XIXe siècle.

 

Ce mythe justifiait « la défense de l’intégrité territoriale de l’Empire Ottoman,

c’est-à-dire la sujétion des peuples qu’il contrôlait.

 

Dans l’entre-deux guerres, la tolérance ottomane se métamorphosa en « coexistence pacifique sous les premiers califes », thème qui constitua la pierre angulaire du nationalisme arabe et une arme idéologique contre les revendications autonomistes d’autres peuples »

Face au danger intégriste, juifs et chrétiens sous l’islam. Ed. Berg International, 2005.



Ce mythe agit en narratif anesthésiant :

il masque les enjeux du jihad contre l’Occident ou en Eurabia.

Il dissimule cette réalité guerrière et son institution corollaire la dhimmitude,

ce statut cruel, inférieur et déshumanisant réservé aux non-musulmans

sous la domination islamique.

 

De plus, ce mythe « disculpe l’islam classique, à l’origine du totalitarisme islamiste ».

 

Et, il impose la vision « islamiquement correcte » d’un islam « pacifique » (Pierre-André Taguieff, La nouvelle judéophobie, Fayard Mille et Une nuits, 2002) symbolisé par la civilisation brillante al-Andalus, exemple de « coexistence pacifique entre judaïsme, christianisme et islam » en Espagne médiévale sous la férule musulmane.

Ce mythe comprend aussi celui de la « dette » de l’Occident vis-à-vis des « sciences Arabes/musulmanes » . Il dévalorise ainsi la civilisation chrétienne qui, d’une part, a mis un terme à cette « tolérance » par sa victoire sur les Maures et sa reconquête de la péninsule ibérique (Reconquista), et d’autre part, a échoué à créer l’équivalent d’al-Andalous.

Ce mythe distille et renforce « le sentiment de culpabilité et d’infériorité des Occidentaux vis-à-vis de la civilisation islamique » (Alexandre del Valle).


 Il affuble l’Occident des pires épithètes – obscurantiste (Inquisition), conquérant (croisades, empires), raciste -, et produit un discours anti-israélien.

 

La recréation de l’Etat d’Israël contredit le mythe des « dhimmis juifs heureux ». Louer l’attitude mythique admirable de « tolérance » et irréprochable des musulmans à l’égard des non-musulmans stigmatise a contrario Israël : la recréation de l’Etat d’Israël aurait mis fin à une ère de « coexistence pacifique interreligieuse ».

La politique israélienne est déformée au travers d’un prisme mythique biaisé : elle est jugée, et condamnée, à l’aune d’un mythe déguisé en histoire et on requiert d’Israël qu’il se conduise conformément au mythe, ce qui de facto restaurerait le « bon vieux temps » de la dhimmitude, et donc la destruction de l’Etat juif.

 

Ce mythe s’est métamorphosé pour réapparaître sous l’idée de la « Palestine laïque et multiculturelle » remplaçant l’Etat d’Israël.

Bat Ye’or précise que ce mythe :

« Conforte la doctrine islamique. Il atteste la perfection de la chari’a, seule législation gouvernant, dans le passé, le dar al-islam , et sa supériorité sur toutes les autres juridictions… La moindre critique du statut des dhimmis est rejetée comme suspecte parce qu’elle entame le dogme de la perfection de la loi et du gouvernement islamiques.

Ainsi, la louange de la tolérance et de la justice de l’islam, accompagnée de gratitude, s’intègrent-elles dans les obligations exigées du dhimmi ».

Ce mythe pervers a été relayé par les réseaux juifs et chrétiens de la dhimmitude afin d’influer sur les opinions publiques et donc les politiques gouvernementales, en particulier dans le dialogue Euro-Arabe.

 

Nombre de manuels scolaires français d’histoire le présentent comme fait avéré .

Une conférence de lancement unanime dans l’« islamiquement correct »

Le projet Aladin se présente essentiellement sous la forme de deux sites Internet en cinq langues : français, anglais, arabe, persan et turc. D’autres actions sont prévues.



Le site éponyme présente « de façon simple et objective l’histoire de la Shoah, une introduction à la culture juive, à l’histoire du peuple juif et au judaïsme, l’histoire des relations entre les Musulmans et les Juifs au cours des siècles passés jusqu’à nos jours en évoquant les périodes de coexistence harmonieuse et conflictuelle ».



La bibliothèque numérique Aladin présente gracieusement quatre livres – Le Journal d’Anne Franck, Si c’était un homme de Primo Levi, Hitler et les Juifs de Philippe Burrin, Sonderkommando Dans l’enfer des chambres à gaz de Shlomo Venezia -, en des traductions inédites, numériques et publiées par les éditions du Manuscrit.


Ce projet promeut le « dialogue des cultures », idée de l’ancien président iranien Mohammed Khatami, chère à l’OCI (Organisation de la conférence islamique) et à l’ONU (Organisation des Nations unies).



Le lancement officiel du projet Aladin a eu lieu le 27 mars 2009, au siège de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), à Paris. C’est un évènement prestigieux, en présence de centaines de personnalités, dont des chefs d’Etat, ministres, ambassadeurs, dirigeants communautaires juifs, rabbins, cardinal, imams et des médias, notamment du monde musulman.

Et ce, deux mois après la fin de l’opération Plomb durci d’Israël contre le mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza.

La conférence est animée par le réalisateur-producteur français Serge Moatti qui obtient une minute de silence d’une assistance debout.


 Interrompus par la projection du film Pourquoi, les discours redondants conformes au mythe, « islamiquement corrects », se succédaient.

Tout un symbole : c’est Rachida Dati, alors ministre de la Justice et issue de l’immigration musulmane d’Afrique du Nord, qui lisait le discours du Président de la République Nicolas Sarkozy .

Juifs, chrétiens et musulmans, les orateurs ont exonéré le monde musulman de tout lien avec la Shoah autre que les musulmans Justes parmi les Nations ou « protecteurs de leurs sujets juifs », tels le roi du Maroc et le bey de Tunisie Sidi Moncef.

Tous se gardaient de citer des exemples de négationnisme et de révisionnisme dans le « monde musulman », en particulier dans l’Autorité palestinienne (AP), ou dans les « rues Arabes » d’Occident.


 Unanimes, ces personnalités ont occulté l’antijudaïsme ou l’antisémitisme dans l’islam - sourates et hadiths haineux à l’égard des juifs -, la dhimmitude et « l’exode oublié » tragique d’environ 900 000 juifs, des années 1940 aux années 1960, des pays arabes, de Turquie et d’Iran.

Ecoutons Abdoulaye Wade, président du Sénégal et de l’OCI, résumer ce mythe :

« Il n’y a jamais eu de contentieux historique entre musulmans et juifs. Bien au contraire ! De la Charte de Médine de 622, à l’empire ottoman, en passant par l’Espagne sous le règne arabe, l’histoire nous enseigne qu’à différentes périodes, juifs et musulmans ont pu vivre ensemble dans le respect mutuel et la coexistence pacifique. Les juifs ont toujours été protégés par des monarques musulmans ».

C’était bizarre d’entendre ce discours prononcé devant les représentants de pays musulmans devenus Judenrein (i.e. "nettoyés des juifs").

Ces discours n’étaient pas exempts de confusions et d’amalgames.


Ainsi, Farouk Hosny, ministre égyptien de la Culture, lisait le discours de Mohammed Hosni Moubarak, Président de la République Arabe d’Egypte :

« La Shoah a été une transgression contre l’islam, comme religion, et contre ceux qui croient en l’islam, les musulmans… C’était une transgression contre les musulmans parce que leurs frères sémites ont été tués en si grand nombre, leur unique « faute » étant d’appartenir à une religion, dont les principes partagent leur hauteur avec ceux de toutes les autres religions, la foi juive ».

L’usage du mot « Sémites » nie la définition de l’antisémitisme, c’est-à-dire la haine des juifs : les musulmans, des « Sémites », ne sauraient être antisémites, anti-juifs ?!

Ce ministre était présent car l’Egypte abrite la bibliothèque d’Alexandrie, de la Foire du livre du Caire et l’université al-Azhar. Rappelons qu’il avait invité en Egypte, en 2001, le négationniste Garaudy.

En 2008, il déclarait qu’il « brûlerait les livres israéliens s’il en trouvait dans les bibliothèques égyptiennes ». Il interdisait la communication des archives des juifs d’Egypte.

Il est hostile à la normalisation des relations culturelles entre l’Etat d’Israël et l’Egypte, et ce, 30 ans après la signature du traité de paix entre les deux Etats.

Bernard-Henri Lévy, Claude Lanzmann et Elie Wiesel ainsi que Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), ont signé des tribunes hostiles à sa candidature à la direction générale de l’UNESCO.

Serge Klarsfeld le soutenait en raison « de sa prise de position sur la Shoah et de sa repentance exprimée publiquement » . Farouk Hosny vient d’autoriser la communication desdites archives… « Paris vaut bien une messe », aurait dit le roi Henri IV… Farouk Hosni n’a pas été élu directeur général de l’UNESCO, mais le projet Aladin a été un facteur de division, notamment sur ce point.


Autre exemple. André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI du Maroc, membre du Comité des sages pour l’Alliance des cultures à l’ONU, et Mustafa Ceri?, grand mufti de Bosnie, parlant au nom du président de la république de Bosnie, exhortaient à associer la lutte contre l’antisémitisme à celle contre "l’islamophobie".

Un terme utilisé pour éviter toute analyse critique de l’islam…

Au fil des discours, se dévidait l’écheveau du mythe, avec ses diatribes antioccidentales et anti-israéliennes.

La colonisation européenne chrétienne était vilipendée : seul le joug musulman – Arabe ou ottoman - est toléré.

Or, la colonisation européenne a été émancipatrice pour les juifs en pays majoritairement musulmans.

De plus, a été stigmatisée la traite négrière transatlantique – « cinq siècles » -, ce qui place les Africains en position de victimes demandant la repentance de l’Occident.

 

Mais ont été occultés le commerce d’esclaves intra-africain et la traite arabo-musulmane qui perdurent (13 siècles) et impliquent les esclavagistes musulmans.

Le président Wade prônait le relativisme culturel, qui vise à éradiquer l’universalité des droits de l’homme considérés comme occidentaux :

« La vérité d’une époque n’est pas forcément celle d’une autre et la vérité d’un peuple n’est pas forcément celle d’une autre. Ce qui est la norme dans une société peut être une contre valeur dans une autre. Le dialogue des cultures et des civilisations ne peut donc s’épanouir et prospérer que dans la nuance et le relativisme ».



Concernant le conflit au Proche-Orient, Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef d’Etat de Mauritanie, s’émouvait des souffrances de ses « frères Palestiniens ».

Quant à l’ancien Président de la République Jacques Chirac, il omettait de citer les écrits négationnistes de Mahmoud Abbas, président de l’AP, « partenaire pour la paix » avec Israël. Il assénait :

« J’ai dit aux Israéliens que la colonisation était une faute. On ne construit pas la paix avec son voisin en expropriant ses terres, en arrachant ses arbres, en bouclant ses routes ».

Par ces mots, Jacques Chirac rappelait l’esclandre qu’il avait provoqué à Jérusalem. Ses propos révélaient la division parmi les invités. Si des spectateurs musulmans ont applaudi sa diatribe, le public juif a apprécié ses propos pro-israéliens. « Hors-sujet », reconnaissait l’ancien ministre socialiste de la Culture, Jack Lang, le 29 mars, sur une radio juive. Avant de louer ces positions stigmatisant Israël. Hasard ? La même semaine, un orchestre d’adolescents d’un camp de réfugiés palestiniens s’était produit à la mémoire des victimes de la Shoah. Ce qui suscitait l’ire des dirigeants de l’AP.

Richard Prasquier et Shimon Samuels, directeur du Centre Simon Wiesenthal-Europe (CSW), nous ont confié que certains discours, notamment celui de Farouk Hosny, leur avaient déplu.



Une politisation biaisée par « l’Appel à la conscience »


 


Lors de cette conférence, Simone Veil, ancienne déportée et ancienne présidente du Parlement européen et de la FMS, Jacques Chirac, et Abdoulaye Wade signaient « l’Appel à la conscience » pour lutter contre le négationnisme. Un Appel soutenu par des « centaines d’intellectuels musulmans ».

Cet Appel allègue que « les Musulmans et les Juifs, des siècles durant – en Perse, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans l’empire ottoman – ont su vivre ensemble, souvent en bonne intelligence ». La règle est donc l’harmonie ; ce qui est conforme au mythe. Un non-dit : ce « vivre ensemble » - la dhimmitude - résultait du jihad.

Cet appel exhorte à la lutte contre le négationnisme en affirmant que la Shoah est le fait de « l’Allemagne nazie et de ses complices européens ». Il rappelle les « actions des Justes en Europe et dans le monde arabe et musulman ». C’est « islamiquement correct ».


Cet Appel se réfère aux valeurs de « justice et de fraternité », et non d’égalité et de liberté car les musulmans ne doivent pas traiter à égalité les dhimmis.

Il évoque « l’intolérance et le racisme », mais non l’antisémitisme, l’antijudaïsme ou la judéophobie. Or, ce sont ces fléaux qui ont été à l’origine de la Shoah…

L’Appel politise sans raison ce Projet en prônant la seule « solution des deux Etats » entre « Israéliens et Palestiniens » . Comme si le monde musulman avait accepté l’Etat juif ! Cet appel établit ainsi un lien entre la Shoah et ce conflit, ce qui autorise des positions partiales. Pourquoi ? Pour induire l’idée fausse que l’Etat d’Israël a été recréé par une Europe culpabilisée par sa responsabilité dans la Shoah ? Pour « compenser » la lutte contre le négationnisme ?

Rappelons deux tentatives d’instrumentaliser la Shoah : à Nanterre (France), « Une pierre pour la paix », devenue l’opération des "deux urnes" du Musée d’Auschwitz, et le Mémorial à Dachau en hommage aux victimes turques, dont l’une au nom patronymique musulman, de la Shoah.



Mythe contre Histoire

Pourquoi cette unanimité à exprimer et accepter ce mythe ?


Des orateurs musulmans dissimulaient ces faits pour les raisons décrites plus haut et pour éviter toute revendication liée à « l’exode oublié » des juifs ainsi que tout rappel des relations entre le monde musulman et les nazis ou la Shoah. « Dès le début des années 1930, la propagande nazie se développa avec succès dans les pays arabes où ses thèses antijuives soulevèrent l’enthousiasme et une totale adhésion… A l’arrivée de l’Afrika Korps [Nda : unités militaires allemandes] à El Alamein (1942), la foule hurlait dans les rues : "Rommel ! Rommel ! » (Bae'or, opus cité).



De plus, environ 100 000 musulmans européens ont combattu pour l’Allemagne nazie. Des divisions nazies musulmanes ont été constituées : la Légion arabe, la Brigade arabe, deux divisions musulmanes bosniaques Waffen SS, une division Waffen SS albanaise dans le Kosovo et dans la Macédoine occidentale, des Waffengruppe der-SS Krim (volontaires Tatars de Crimée), des formations composées de musulmans de Tchétchénie, l’Osttürkischen Waffen-Verbände SS avec des musulmans du Turkestan, etc.

La Shoah n’a pas épargné les juifs vivant dans des pays majoritairement musulmans, notamment en Tunisie (occupation allemande de décembre 1942 à mai 1943). La Shoah demeure un sujet sensible, et certains dirigeants musulmans, tel le président iranien, l’instrumentalisent et la banalisent.

Le mythe de « l’âge d’or de la coexistence pacifique interreligieuse », qui occulte ces faits, est-il la base de l’acceptation islamique pour lutter contre le négationnisme ?


Les Salons du livre du monde musulman accepteront-ils les livres traitant de sujets tabous, tels

 l’alliance entre Nazis et dirigeants musulmans,

 la participation de la division de la Waffen SS Handschar (cimetière en turc) composée principalement de musulmans des Balkans (bosniaques)

au meurtre de juifs et chrétiens serbes,

les anciens Nazis devenus conseillers de dirigeants Arabes

ou soutiens lors des guerres d’indépendance d’Etats arabes ?

 L’OCI condamnera-t-elle le passé pronazi de certains de ses Etats membres ou la sympathie de nationalistes Arabes - Bourguiba, Sadate, Sami al-Joundi, un des fondateurs du parti syrien Ba'ath - à l’égard des forces de l’Axe ?

L’OCI fera-t-elle acte de repentance en raison du grand mufti de Jérusalem Haj Amin al-Husseini (1895-1974), « mufti de Hitler » ?


Ce « héros » et mentor d’Arafat a fomenté des pogroms, est directement responsable de la mort de « 4 000 enfants orphelins juifs polonais et de 400 juifs adultes qui furent assassinés à Auschwitz en raison de son opposition en 1942 à leur transfert en Palestine mandataire en échange de prisonniers de guerre allemands pronazis.

Il a convaincu des gouvernements hongrois, roumain et bulgare pronazis d’envoyer leurs juifs vers les camps de la mort plutôt que d’accepter leur immigration en Palestine mandataire » (Chuck Morse, The Nazi Connection to Islamic Terrorism, Adolf Hitler and Haj Amin al-Husseini. iUniverse.com, 2003).

Il a enflammé les foules musulmanes par ses prêches radiophoniques haineux.

S’est efforcé de persuader les Nazis de tuer les juifs vivant au Moyen-Orient , etc.


L’OCI demandera-t-elle pardon pour le farhud (ou farhoud), ce pogrom à Bagdad (Iraq), en juin 1941, au cours duquel des foules arabes musulmanes ont tué 200 juifs, blessé 2 000 juifs et détruit 900 maisons juives ?

Le mémorial Yad Vashem à Jérusalem a certes distingué des Justes musulmans parmi les Nations. Le chercheur américain Robert Satloff explique leur faible nombre en raison de leurs réticences à parler et des liens avec le conflit au Proche-Orient (Among the Righteous, Lost Stories from the Holocaust’s Long Reach into Arab Lands. Public Affairs, 2006).

Une autre raison pourrait être avancée : ces musulmans ont sauvé ceux que le Coran leur prescrivait de haïr et tuer.


Ces liens terribles entre le monde musulman et les Nazis ou la Shoah ainsi que l’antisémitisme islamique, des expositions répugnent à les traiter.

 

Ainsi, l’Observatoire des musées de la Shoah (Holocaust Museum Watch ) a critiqué vivement le Musée et Mémorial américain de la Shoah (USHMM) pour une biographie édulcorée du Grand Mufti al-Husseini. L’USHMM l’a réécrite en un sens plus respectueux de l’histoire.

A Paris, le Mémorial de la Shoah a dissimulé en 2005-2006 dans son exposition Le procès de Nuremberg le rôle de ce grand mufti.

Pourtant, grâce à la France et au général de Gaulle, ce fomenteur de pogroms a échappé au tribunal de Nuremberg qui devait l’inculper et se rendit en Egypte, en mai 1946.


En août 2009, Philippa Ebéné, directrice du Centre multiculturel (Werkstatt der Kulturen) de Berlin, doté d’un financement public, retirait trois panneaux sur l’alliance du grand mufti al-Husseini avec les Nazis dans l’exposition Le Tiers monde durant la Seconde Guerre mondiale.

Une décision défendue primitivement par Günter Piening, commissaire pour l’intégration et la migration de la ville de Berlin.

Et qui suscitait l’indignation de Karl Rössler, commissaire de l’exposition, et de la communauté juive berlinoise.

Ce Centre est situé dans un quartier où vivent de nombreux Turcs et Arabes.

 Pourquoi les dirigeants juifs acceptent-ils ce mythe ?

Extrême politesse ? Souci de ne pas heurter la sensibilité musulmane ?

Mais pourquoi ne pas respecter la sensibilité juive ?


En s’opposant à ce mythe entériné par les autorités politiques nationales soucieuses de préserver l’ordre public et engluées dans Eurabia, des organisations juives françaises peuvent craindre d’être tenues pour responsables d’un éventuel clash interreligieux, avec ses risques en termes d’actes antisémites.

Mais comment ces organisations peuvent-elles accepter ce mythe

et défendre devant des dirigeants musulmans

 les intérêts des juifs de l’« exode oublié », souvent contraints de fuir des pays où la présence juive était (pluri)millénaire et antérieure à la conquête arabe, et victimes de rackets, de spoliations, de dénaturalisations, d’expulsions, de crimes, etc. ?

En période de vagues déferlantes d’actes antisémites, ce mythe semble utilisé par des dirigeants juifs en direction de leurs homologues musulmans, comme un souhait irréaliste : « Conduisez-vous comme dans ce paradis passé », mais mythique.


 

En effet, ce mythe a été répété depuis des décennies sans effet positif sur la situation des juifs européens et des Israéliens. Il n’a pas permis de faire progresser le dialogue judéo-musulman.

Il marginalise et isole les musulmans modérés, car il nie le besoin d’une analyse critique de l’islam ou une réforme de l’islam.

Il a aussi échoué à améliorer les relations entre l’Etat d’Israël et le monde musulman.

 Juifs et musulmans ne pourront nouer des relations de qualité qu’après « avoir apuré leurs contentieux » (Shmuel Trigano).

La FMS a adopté une stratégie dynamique progressive.

Elle entend lutter contre le négationnisme, qui nourrit l’antisionisme et l’antisémitisme,

en obtenant le soutien des dirigeants musulmans de manière à présenter ses livres dans les Salons du livre du monde islamique et introduire l’histoire de la Shoah dans les manuels scolaires musulmans.


Mais à quels prix historique, moral, symbolique, politique, juridique et religieux a été obtenue la reconnaissance si restrictive de la Shoah par des dirigeants musulmans ?

 

La FMS a offert sur un plateau en or un narratif mythique aux persécuteurs de juifs, aux voleurs des biens appartenant aux juifs, aux violeurs de juives et aux meurtriers de juifs. « C’est abracadabrantesque ! », dirait Jacques Chirac.

En ignorant l’histoire des Sépharades - terme générique pour désigner les juifs d’Espagne, du Portugal, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient -, la FMS a provoqué une concurrence des mémoires entre Sépharades et Ashkénazes, vocable générique pour désigner les juifs d’ascendance d’Europe centrale et de l’Est. Ce qu’a stigmatisé en un article au titre cinglant le professeur Shmuel Trigano :

« La faute morale et politique de la FMS » .

S’interrogeant sur la légitimité de la FMS, il condamnait le partenariat avec l’OCI anti-israélienne, et un « échange politico-symbolique ».

En mai, la FMS niait tout partenariat avec l’OCI, justifiait la présence du président Wade en raison de son « action pour obtenir la libération de Guilad Shalit » et se défendait de « dire l’histoire, que ce soit celle de la Shoah, celle des Juifs en général ou celle des Juifs sépharades en particulier ».

Un comble ! Tels sont les buts du Projet Aladin.

Où est la vérité historique ?

Est-ce le mythe décliné lors de cette conférence, le narratif confus et lacunaire du site Internet du Projet , ou l’histoire non estampillée FMS d’experts ?


Qui écrit l’histoire ?

Ce sont souvent les vainqueurs.

Aussi, l’histoire des dhimmis - Sol Hatchuel, héroïne juive marocaine (1817-1834) et des autres -, et de « l’exode oublié », reste un champ à défricher.

Des historiens militent contre les lois mémorielles en France :

ils estiment qu’il n’appartient pas aux parlementaires de dire l’histoire.

Est-ce à cet aréopage de ministres, de diplomates, d’hommes d’affaires, de responsables associatifs et d’imams d’imposer un narratif mythique émondé de ses aspérités « non islamiquement correctes » ?

Le projet Aladin peut renforcer les relations entre juifs et musulmans,

mais sur un consensus artificiel et aux dépens de liens fondés sur la Bible entre juifs et chrétiens.

En effet, ce mythe interdit toute écriture des dhimmis, notamment des chrétiens d’Orient.

Tandis que des églises chrétiennes adhèrent à la théologie de la libération palestinienne (TLP).

Or, ce projet constitue une opportunité pour détruire ce mythe dangereux,

et pour le monde musulman de connaître son passé,

d’intégrer dans son histoire officielle des pans sombres, de les condamner .

Ce projet peut difficilement éviter une analyse critique de l’islam pour mener à bien sa lutte

contre le négationnisme dans ce monde et pour favoriser des relations judéo-musulmanes sincères.

Sinon, ce projet sera une occasion manquée.

Blog Véronique Chemla

 

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Obama et Israël, au bord du gouffre

par Daniel Pipes


Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert



Ce que j'ai qualifié de « revirement rapide et rude contre Israël », de l'administration Obama, a eu trois effets rapides, prévisibles et contreproductifs. Ils indiquent de nouvelles difficultés à venir.

Premier effet : la décision de Barack Obama de commencer à se montrer dur envers Israël se traduit par une escalade d'exigences palestiniennes à l'égard d'Israël. Au début du mois de juillet, le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et Saeb Erekat, son principal négociateur, ont insisté sur cinq concessions unilatérales de la part d'Israël:

Un Etat palestinien indépendant ;

Israël réduit à ses frontières d'avant juin 1967, moins une bande de terre palestinienne entre la Cisjordanie et la bande de Gaza ;

Un « droit au retour » des Palestiniens en Israël ;

Résolution de toutes les questions liées au statut permanent, sur la base du plan Abdullah 2002 ; et

Un arrêt complet de la construction par les Juifs dans la partie est de Jérusalem et en Cisjordanie.

Les Palestiniens et les Américains constituent le public visé par cette liste préalable - des exigences tellement exorbitantes qu'elle ne fera qu'amoindrir la volonté israélienne de faire des concessions.



L'ancien hôtel Shepherd à Jérusalem-Est .


Deuxième effet : le gouvernement américain prend ses ordres de Mahmoud Abbas et les transmet aux Israéliens. Abbas s'est plaint aux Américains de la construction de 20 appartements et d'un garage souterrain dans le quartier de Jérusalem-est, Shimon Hatzadik, à 1, 4 km au nord de la Vieille Ville, ce qui, selon lui, changerait l'équilibre démographique de Jérusalem. Le Département d'Etat a rapidement convoqué l'ambassadeur d'Israël à Washington, Michael Oren, le 17 juillet, et l'a chargé d'interrompre le projet de construction.

Un peu d'histoire.: Les sionistes ont fondé le quartier de Shimon Hatzadik en 1891, grâce à l'achat de terres aux Arabes, puis, en raison des émeutes arabes et de la conquête jordanienne, ils ont quitté la région. Amin al-Husseini, mufti pro-nazi de Jérusalem, a construit, dans les années 1930, un édifice qui fut plus tard transformé en hôtel, le Shepherd (à ne pas confondre avec le célèbre hôtel Shepheard au Caire). Après 1967, les Israéliens ont classé cette terre « bien des absents ». Irving Moskowitz, un homme d'affaires américain, a acheté le terrain en 1985 et loué l'édifice à la police des frontières jusqu'à 2002. Son entreprise, C et M Properties, a obtenu, il y a deux semaines, l'autorisation finale de rénover l'hôtel et de construire des appartements sur le terrain.

Troisième effet : l'exigence des Etats-Unis a suscité la détermination israélienne de ne pas plier, mais de réaffirmer ses positions traditionnelles. Oren a rejeté l'exigence du Département d'Etat. Le premier ministre Binyamin Netanyahu, qui a avoué être « surpris » par la demande des Etats-Unis, a assuré à ses collègues : « Je ne plierai pas dans cette affaire ».

Publiquement, Netanyahu a fermé la porte aux concessions. Insistant sur le fait que la souveraineté israélienne sur Jérusalem « ne pouvait pas être contestée », il a fait remarquer que « les habitants de Jérusalem peuvent acheter des appartements dans n'importe quel endroit de la ville », et il a ostensiblement rappelé que, « ces dernières années, des centaines d'appartements situés dans des quartiers juifs et dans la partie ouest de la ville ont été achetés par, ou loués à des habitants arabes, et que nous [les Américains] ne nous en étions pas mêlés.

« Cela signifie qu'il n'y a pas de mesure interdisant aux Arabes d'acheter des appartements dans la partie ouest de la ville, et qu'il n'est pas interdit aux Juifs d'acheter ou de construire des appartements dans la partie est de la ville. Il s'agit d'une politique de ville ouverte, une ville indivisible qui ne fait pas de discrimination en fonction de la religion ou de l'appartenance nationale. »

Et enfin, sa cinglante conclusion: « Nous ne pouvons pas accepter l'idée que les Juifs n'auraient pas le droit de vivre et d'acheter partout dans Jérusalem. Je ne peux qu'imaginer ce qui se passerait si quelqu'un proposait que les Juifs ne puissent pas vivre dans certains quartiers de New York, Londres, Paris, ou Rome. Il y aurait certainement un tollé international. [Selon le même critère], nous ne pouvons donc pas accepter un tel décret dans Jérusalem. »

Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères, a déclaré avoir le même point de vue, alors que Yuli Edelstein, ministre de l'information et de la diaspora, a ajouté que l'exigence américaine « démontre combien il est dangereux de se laisser entraîner dans des négociations sur le gel de la construction. De telles discussions mèneront à une exigence de geler complètement notre existence dans l'ensemble de l'Etat d'Israël. »

A partir du 27 mai, quand l'administration Obama a commencé son attaque contre les "implantations" israéliennes, elle fit preuve d'une naïveté inattendue ; cette administration doit-elle vraiment ré-apprendre le fait bien connu que Washington échoue lorsqu'il mène à la baguette son principal allié au Moyen-Orient ? Elle a ensuite fait montre de son niveau d'incompétence en choisissant l'affrontement sur une question où existe un consensus israélien – non pas sur un "poste avancé" éloigné, mais sur un quartier de Jérusalem qui s'enorgueillit d'une généalogie sioniste remontant à 1891.

Combien de temps faudra-t-il à Obama pour qu'il comprenne son erreur et fasse marche arrière ? Combien de dégâts causera-t-il entre temps ?

Thèmes connexes:  Conflit et diplomatie israélo-arabes, Politique étrangère américaine



Philadelphia Bulletin

21 juillet 2009

http://fr.danielpipes.org/7473/obama-et-israel-au-bord-du-gouffre

Texte anglais original: Obama and Israel, Into the Abyss



 

La Palestine est un Mythe !
Joseph Farah, journaliste Arabe Américain-
 
La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde:
les Palestiniens veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de sites qu'ils considèrent comme étant sacrés. Simple, non ?
 
Et bien, en tant que journaliste Arabe Américain qui s'est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers,
je peux aujourd'hui vous assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des Musulmans de contrôler des sites qu'ils considèrent sacrés.
Surpris ?
 
Alors comment expliquer qu'avant la guerre des Six Jours en 1967,
il n'y eu aucun mouvement sérieux de revendication d'indépendance palestinienne ?
 
"Avant 1967 ?" me direz-vous, "les Israéliens n'occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem" C'est vrai.
Mais durant la guerre des Six-Jours, ce n'est pas des mains des Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu'Israël conquît la Judée, la Samarie et Jérusalem Est.
Ces territoires étaient de fait occupés par le Roi Hussein de Jordanie depuis 1948.
A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens ?
Est-ce qu'une seule résolution de l'ONU a vu le jour à ce sujet ? Non et non.
Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale après qu'Israël ait gagné cette guerre ?
 
La vérité est que la Palestine est un Mythe !
Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l'an 135 de l'ère actuelle par l'empereur Romain Hadrien, qui,
non content d'avoir éradiqué la présence juive en Judée,
une présence qui durait depuis plus de 1000 ans !,
non content d'avoir détruit leur Temple à Jérusalem,
non content d'avoir interdit l'accès du pays aux derniers Juifs,
se persuada qu'il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au profit d'un nom dérivé des Philistins.
Les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des   siècles plus tôt.
Ce baptême était pour les Romains une façon d'ajouter l'insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de Jérusalem en "Alea Capitolina", mais cela ne rencontra pas le même succès. 
La Palestine en tant qu'entité autonome n'a jamais existé au cours de l'Histoire. Jamais !
Le pays fut dominé successivement
par les Romains, par les croisés Chrétiens, par les Musulmans (qui n'ont d'ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu'ils occupaient le pays), par les Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première Guerre Mondiale.
Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques  s'étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple Juif afin qu'ils y établissent un Etat souverain.
Il n'existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture spécifiquement Palestinienne. Il n'y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens.
Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens
la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de toutes pièces en 1922 par les Britanniques.
Mettez-vous bien en tête que le monde Arabe contrôle 99.9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne  représente que 0,1% de la superficie régionale ! 
Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout.
Et c'est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël.
Avidité. Fierté.. Jalousie. Convoitise.
Toutes les concessions que   pourrait faire Israël n'y suffiront pas.
Qu'en est-il des lieux saints de l'Islam ?  Il n'y en a tout simplement aucun à Jérusalem.  
Cela vous choque ? Vous pouvez l'être. Je suis persuadé que vous n'entendrez jamais cette vérité brutale de la part d'aucun média international.
C'est politiquement incorrect. Je sais que vous me direz : "la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l'Islam", après la Mecque et Médine. 
 Et bien, sachez que c'est faux ! En réalité, le Coran ne fait aucune  mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois.
Mais Jérusalem, jamais  inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah !. Il n'existe aucune preuve historique que le prophète Mohamed se soit rendu à Jérusalem.
Alors comment Jérusalem est-il devenu le troisième lieu saint de l'Islam ? 
Les Musulmans, aujourd'hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17ème Sourate, intitulée "le Voyage Nocturne"(1). Il y ait fait état d'un rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit "du temple sacré au temple le plus éloigné dont nous avons béni l'enceinte".
Au septième siècle, des Musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite   entre l'Islam et Jérusalem - connexion faite de rêve, d'imagination,  d'interprétations et de mythe.
Parallèlement, le peuple Juif voit son  enracinement à Jérusalem remonter jusqu'à l'époque du patriarche Abraham. 
La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine,  dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du  Temple, là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon.   C'est le site le plus saint du judaïsme.
Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d'insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J'y étais.
Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu'ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme ?
Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans ce Moyen-Orient ?
Franchement, je ne pense pas qu'un homme aujourd'hui puisse se prévaloir de détenir une solution durable.
Mais s'il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la Vérité.
La poursuite des mensonges n'apportera que plus de chaos.
Continuer à mépriser un droit légitime vieux  de 5,000 ans pour les Juifs,
de surcroît renforcé par des preuves  historiques et archéologiques éclatantes,
en les confrontant à de fausses revendications,
ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette diplomatie de menteurs.
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Note
(1) Les musulmans s'appuient sur le Coran pour revendiquer Jérusalem., pourtant Jérusalem n'y est pas mentionnée une seule fois. La 17ème sourate contient une allusion floue à une « Mosquée la plus éloignée ». « Loué soit celui qui a conduit pendant la nuit son serviteur de la mosquée inviolable à la mosquée la plus éloignée ».
Mais existe-t-il une base solide qui prouverait qu'il est ici parlé de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem ? La réponse est : Non !.  
 Au temps de Mahomet, qui mourut en 632 après Jésus Christ, Jérusalem était une ville chrétienne du royaume byzantin.
Elle ne fut conquise que six ans plus tard par le calife Omar.   
Durant cette période, il n'y avait que des églises dans la ville et sur le Mont du Temple se trouvait l'église byzantine de Sainte Marie.
Vers l'an 711, soit 80 ans après la mort de Mahomet, l'église fut transformée en mosquée et appelée al-Aqsa afin de donner corps à l'incompréhensible sourate 17 du Coran.
Mahomet ne pouvait donc pas penser à cette mosquée quand il écrivit le Coran, puisqu'elle n'exista que trois générations après sa mort.  
D'ailleurs Mahomet n'éprouvait pas de sympathie particulière pour Jérusalem. Il permit à ces fidèles de prier tournés vers Jérusalem pendant quelques mois, pensant ainsi convaincre les juifs de se tourner vers l'islam. La tentative ayant échoué, il prononça le 12 février 624,
l'interdiction de prier en direction de Jérusalem.
Jérusalem ne fut jamais pour les musulmans un lieu saint.
 
Francis NADIZI, islamologue
transmis par aimée khayat

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 POURQUOI JE PEUX ÊTRE FIER D'ÊTRE JUIF



 Il y a seulement 60 ans, les Juifs étaient menés à l'abattoir comme des moutons. Pas de pays. Pas d'armée. Il y a 60 ans !

Sept pays arabes déclarèrent la guerre au petit Etat juif, seulement quelques heures après sa création !

Nous étions alors 650 000 Juifs !

Contre le reste du monde arabe !

Pas de Tsahal (armée de défense d'Israël).

Pas de puissante Armée de l'Air, seulement des gens courageux avec

nulle part où aller.

Liban, Syrie, Irak, Jordanie, Egypte, Libye, Arabie Saoudite

attaquèrent tous en même temps.

Le pays que l'ONU nous a « donné » était un désert à 65%.

Le pays est sorti de nulle part !

Il y a 35 ans ! Nous avons combattu les trois armées les plus

puissantes du Moyen-Orient, et nous les avons balayées en six jours. Nous nous sommes battus contre différentes coalitions de pays arabes, qui avaient des armées modernes et de nombreuses armes soviétiques, et nous les avons toujours battues !


Aujourd'hui nous avons :

Un pays,

Une armée,

Une puissante Armée de l'Air,

Une économie à la pointe de la technologie, qui exporte des millions de dollars.

Intel – Microsoft – IBM y développent des produits,chez nous . Nos docteurs remportent des récompenses pour leurs recherches dans le domaine médical.

Nous faisons fleurir le désert, et vendons des oranges, des fleurs et des légumes au monde entier.

Israël a envoyé ses propres satellites dans l'espace !

Trois satellites en même temps !

Nous sommes fiers d'être au même rang que :

Les Etats-Unis, qui ont 250 millions d'habitants,

La Russie, qui a 200 millions d'habitants,

La Chine, qui a 1.3 milliards d'habitants ;

Les Européens – France, Grande-Bretagne, Allemagne – qui ont 350millions d'habitants.

Les seuls pays au monde à envoyer des objets dans l'espace !

 Israël fait aujourd'hui partie de la famille des puissances nucléaires, Avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, la France, et la Grande-Bretagne.

(Nous ne l'avons jamais admis officiellement, mais tout le monde le sait…)

Et dire qu'il y a seulement 60 ans,

 Nous étions menés, honteux, sans espoir, au massacre !

Nous nous sommes extirpés des ruines fumantes de l'Europe,

Nous avons remporté nos guerres ici avec moins que rien

Nous avons construit notre petit « empire » à partir de rien.

Qui est M. Arafat pour me faire peur ? Pour me terrifier ?

Vous me faites rire ! Pessah' a été célébré ;

N'oublions pas de quoi il s'agit.

Nous avons survécu à Pharaon,

Nous avons survécu aux Grecs,

Nous avons survécu aux Romains,

Nous avons survécu à l'Inquisition en Espagne,

Nous avons aux pogroms en Russie,

Nous avons survécu à Hitler,

Nous avons survécu aux Allemands,

Nous avons survécu à l'Holocauste,

Nous avons survécu face aux armées de sept pays arabes,

Nous avons survécu à Saddam.

Nous survivrons aux ennemis présents également.

Pensez à n'importe quelle époque de l'histoire humaine !

Pensez-y, pour nous, le peuple juif,

La situation n'a jamais été meilleure !

Alors regardons le monde en face,

Rappelons-nous :

Toutes les nations ou les cultures

Qui un jour ont voulu nous détruire,

N'existent plus aujourd'hui – alors que nous vivons toujours !

L'Egypte ? Les Grecs ? Alexandre de Macédoine ? Les Romains ? (Quelqu'un parle-t-il encore latin de nos jours ?) Le troisième Reich ? Et regardez-nous, La nation de la Bible,Les esclaves d'Egypte, Nous sommes toujours là,

Et nous parlons la même langue ! Ici, et maintenant !

Les Arabes ne le savent pas encore, Mais ils vont apprendre qu'il y a un D.ieu.

Tant que nous gardons notre identité, nous sommes éternels.

Alors excusez-nous de ne pas nous inquiéter,

De ne pas pleurer,

De ne pas avoir peur.

Les choses vont bien ici.

Elles pourraient certainement aller mieux,Cependant :

Ne croyez pas les médias,Ils ne vous disent pas

Que les fêtes continuent d'avoir lieu,

Que les gens continuent à vivre,

Que les gens continuent à sortir,

Que les gens continuent à voir des amis.


Oui, notre moral est bas. Et alors ? C'est seulement parce que nous pleurons nos morts pendant que d'autresse réjouissent du sang versé.

C'est la raison pour laquelle nous gagnerons, en fin de compte. Faites suivre cet e-mail à toute la communauté,

Et à des gens dans le monde entier. Ils font partie de notre force.

Traduit de l'anglais par Marc AZOULAY

(Roger Benhamou

Real Estate Investments & Financing)

Transmis par Annie claude

 

 

 

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=


Pourquoi les brebis sortent-elles du troupeau ? 



A mon tour de prendre la plume, plutôt le clavier ….



Cela fait déjà plusieurs semaines que je lis, j'observe, j'écoute et je remarque une chose effarante et effrayante.


L'unité qui devrait définir le peuple juif en ces temps d'antisémitisme, de haine, d'antisionisme international n'est pas du tout présente.

Je crois que beaucoup minimisent les dangers et les dégâts qui vont arriver dans les mois a venir .On a une nation a protéger , on a une génération de 6000 ans derrière nous ,on a une culture , une histoire , un passe avec son lot d'abominations comme son lot de miracles mais certains préfèrent crier haut et fort qu'Israël est responsable de tous les maux du Moyen -Orient voire de l'Europe .

Ils n'hésitent de crier leur amour pour les palestiniens alors que pendant ce temps, Israël fait des exercices de défense passive pour protéger ses citoyens ....


Personnellement j'en ai plus qu'assez de ces discours d'extrême gauche, de ces sempiternelles jérémiades pour les pauvres palestiniens, comme s'ils se sentaient responsables d'être juifs, de s'expliquer d'appartenir au peuple élu.


Nous vivons une période déterminante en géopolitique, un tournant historique entre l'occident et l'Orient, avec un axe du mal qui est à son apogée. Des menaces viennent de partout et j'entendais encore hier : " Le mur de séparation entraine la haine des palestiniens, et il ne sert pas à créer des liens de paix. " Mais de quels liens ,de quelle paix ? Les liens pour nous ligoter comme ils ligotent Gilad Shalit depuis 3 ans ? Oui surement car je ne vois pas d'autres liens possibles ....


Pourquoi a t-on ces brebis galeuses éparpillées a travers le monde dont le seul but est de ternir l'image des Juifs et d'Israël ?Est ce leur mission ?


On m'a dit, plutôt on m'a qualifiée d'extrémiste nationaliste sioniste .Cela fait beaucoup de mots en -iste, j'en ai même invente un nouveau pour eux, Israeliste, remplie d'Israelisme ......

Dans leur bouche ils croient que c'est une insulte, au contraire c'est un des plus beaux compliments qu'on puisse me faire.

Extrémiste nationaliste sioniste car j'aime mon pays, ma religion, sa langue, sa culture, mon peuple, notre terre maintes fois convoitée ... C'est vrai je fais très peur pour ces gens la?! 

Mais je préfère être ce que je suis qu' 'être une gauchiste, prête à vendre son âme au diable pour se faire bien avec nos ennemis, les terroristes quel qu'ils soient. 


Il parait qu'on a tous en nous un peu d'Essav et beaucoup de Yaakov mais pour certains le premier dépasse le second. 


Ces gens la, qui sont nos frères de sang, ne doivent pas savoir que la Terre d'Israël a été donnée au peuple d'Israel, leur peuple, pour le fleurir et le faire prospérer.

Ils ne doivent pas non plus savoir que des milliers de vies se sont sacrifieEs pour qu'on puisse vivre dans un pays libre, démocrate avec des multiples ressources dans tous les domaines digne des plus grands puissances mondiales.


Ces gens la ont du forcement oublier qu'en face nous n'avons pas de partenaires mais des gens assoiffes de sang, dont le seul leitmotiv est de détruire, tuer, de nuire. Alors, de quelle paix ils parlent ? 

La paix se fait entre 2 parties, si une de ces parties n'a de cesse de vouloir votre fin. de vous anéantir et de nier votre existence, feriez-vous la paix ? 

Quand des enfants apprennent des la classe de maternelle que les " sionistes doivent être rayes de la carte " et que les sionistes sont le diable, il faut les haïr " et qu'en dehors de l'école ils regardent Mickey alias Farfour se transformer en super terroriste tueur de civils Israéliens, fait on la paix ? 

Eux vous répondent, il faut faire des concessions...... Des concessions ? Pourquoi ? Pour que mon peuple se fasse tuer ou se fasse tirer des roquettes dessus comme on a vu ce qui a été fait lors des concessions sur le Gush Katif ? 


Israël est menace sur plusieurs fronts, le monde moderne est menace et ces gens la qui se disent bien pensant 

déclarent, il faut détruire le mur de sécurité, diviser Jérusalem, mettre en place 2 états ........ 


Ils n'ont du jamais rencontre des personnes qui ont aidé à bâtir ce pays, ils n'ont du jamais mettre les pieds dans une base militaire ou un kibboutz, ni dans un cimetière militaire et regarder les noms et les âges de nos soldats. 


Non, au lieu de cela nous les retrouvons dans des ONG type Shalom Archav ou Be Tselem en train de se pavaner au nom d'une pseudo paix qui n'arrivera pas pendant cette génération, à moins que nos voisins commencent à prôner la vie au lieu de la mort, alors la, tout sera possible et le monde ne sera que meilleur.


A vous messieurs, amis de nos ennemis, je vais vous dire que je suis fière moi d'être juive, je suis fière de mes aïeux, de notre histoire, de notre Livre, de nos prophètes, je suis fière d'être Israélienne sioniste, mot que vous adorez ! Sioniste comme mon père, qui s'est battu en 1967 car il avait du penser a cette époque que sa famille viendrait un jour vivre en Israël.

Chose faite depuis et sionisme qu'il a transmis à ses trois enfants qui seront fiers de le transmettre aux leurs.


Messieurs , l'heure n'est pas a faire des confitures pour le grand méchant loup ,mais l'heure est a l'unite du peuple juif , ( Ahdout ) , car pour l'instant vous ne faites que la satisfaction des ennemis haineux au détriment d'Israël .


Myriam Esther


"Nous aurons la paix avec les arabes que lorsqu'ils aimeront leurs enfants plus qu'ils ne nous détestent"


Golda Meir


  Blanc ou noir


Seul le Hamas est responsable de la guerre. Seuls les Palestiniens peuvent y mettre fin, R. Peters

Cet article est une bombe. Non seulement l'auteur ne manie pas la langue de bois, mais il dit tout haut, dans un langage simple, voire populaire, et avec audace, ce que des millions de gens pensent tout bas. Un journal français trouvera-t-il le courage de reproduire l'excellente traduction française de ce texte, que vient de réaliser notre nouveau traducteur ? A vous de le diffuser partout où vous pouvez. Cet article doit faire le tour du monde francophone. Il dépend de vous qu'il aide à infléchir la ligne du parti des haïsseurs d'Israël, ce « peuple » qui, comme l'écrit Ralph Peters, « pauvre,meurtri, assassiné, a réussi à créer de toutes pièces une démocratie à l'occidentale dans un terrain vague oriental ». 

Et l'auteur d'ajouter, cinglant : « Voilà une chose qu'on ne lui pardonnera jamais ».

 (Menahem Macina).


The New York Post

Texte anglais original : "The demons of Gaza. Only Hamas is to blame for the War, only the Palestinians can stop it". Traduction française : Jean Szlamowicz

TEXTE DE  R. Peters


Israël n'a tué aucun civil dans la Bande de Gaza. Plus d'une centaine de civils ont péri et les bombes ou les obus israéliens ont peut-être causé leur mort mais ce n'est pas Israël qui les a tués. C'est le Hamas. Il est temps d'en finir avec les mensonges. Les mensonges du Hamas. Ceux des Nations Unies. Et ceux des médias du monde qui hurlent « sauvez les terroristes ! ».

Il n'y a aucune équivalence morale entre les terroristes du Hamas et les soldats israéliens. Il faut choisir entre blanc ou noir : il n'y a pas de gris. Toute négociation est inutile.

Le Hamas est une machine à tuer les Juifs. Sa vocation est de détruire Israël. Sur quoi pourraient porter des négociations ?

Quand le Hamas ne peut pas tuer de Juifs, il se rabat volontiers sur les civils palestiniens qu'il met au milieu des tirs, vieillards, femmes et enfants. Le Hamas envoie ces innocents dans de soi-disant abris, puis, guide la frappe israélienne sur eux. Ça fait plaisir aux médias en manque de gros titres.

Le Hamas ne se bat pas avec des objectifs politiques en tête. Un « traité de paix » ne serait qu'un instrument dans leurs mains. Leur but ultime est la destruction totale d'Israël, au nom d'un dieu terroriste. A l'abri dans des bunkers enfouis, ou à Damas, les dirigeants palestiniens sont prêts à voir mourir un nombre illimité de leurs civils, ou même de terroristes de base. Les vies ne sont pour eux qu'un instrument en vue d'une fin. Et les cadavres d'enfants sont le carburant de la propagande.

Tout ce que le Hamas devait faire pour qu'Israël ne lance pas une attaque de légitime défense était de ne pas lancer de roquettes sur Israël. Tout ce que le Hamas doit faire pour arrêter le conflit et épargner la population palestinienne, qu'il est censé représenter, est d'arrêter de tuer des Israéliens et de laisser Israël vivre en paix. Ni l'une ni l'autre solution n'intéressent le Hamas.

> > Aujourd'hui, Israël doit continuer son attaque, causer le plus de dégâts possibles au Hamas avant qu'un nouveau président américain n'intervienne. Si Israël s'arrête maintenant, le Hamas pourra crier victoire juste parce qu'il a survécu, malgré ses pertes massives. Même s'il est impossible d'éliminer radicalement l'extrémisme, le seul espoir d'aboutir à une paix, même temporaire, même imparfaite, est de tuer chaque dirigeant terroriste enfoui dans son bunker de Gaza. Cette occasion ne se représentera peut-être jamais. Et qu'on ne s'inquiète pas de créer un « vide du pouvoir » ! C'est aux Palestiniens de s'en débrouiller. Même l'anarchie vaut mieux pour Israël que le Hamas.

Dans leur grande majorité, les Israéliens, les Américains et les Occidentaux partagent un aveuglement commun : nous restons tragiquement prisonniers d'un modèle de terrorisme dépassé, celui de l'OLP d'Arafat, de l'IRA, des Brigades Rouges ou du Weather

Underground. Mais malgré toute leur violence, ces organisations ne se pensaient pas envoyées par Dieu.

Les terroristes d'hier voulaient changer le monde. Ils étaient prêts à verser le sang pour leur cause et, dans des cas extrêmes, le leur

aussi. Mais ils ne cherchaient pas la mort en soi. Ils préféraient vivre afin de voir ce que serait le monde meilleur auquel ils aspiraient.

Notre civilisation doit faire face aujourd'hui à des terroristes pour lesquels la mort est une promotion de carrière. Ils croient que tout acte au service de leur dieu est excusable. Et le cœur de leur croyance est que vous et moi, mécréants têtus que nous sommes, méritons la mort.

Leur effroyable dieu ne connaît pas de compromis. Le moindre atermoiement vaut trahison, tant leur dieu leur fait confiance. Et pourtant nous croyons (et même certains Israéliens le croient) qu'il est possible de passer des accords avec eux. Dans sa recherche de paix, Israël a remis Gaza aux Palestiniens, un peuple qui n'avait jamais eu d'Etat à lui. En remerciement, Israël a reçu les roquettes de la terreur. Et les Palestiniens ont eu droit à la guerre de gangs.

La paix est la dernière des choses que les terroristes et les gangsters du Hamas puissent vouloir. La paix, c'est la fin de leur petit jeu. La paix, cela veut dire qu'ils ont déçu leur dieu. La paix, c'est la fin des prétextes pour faire la guerre. La paix ? Ils ne supporteraient pas ça six mois !

Cette guerre ira jusqu'au bout. Et nous avons peur d'admettre le sens de cette guerre.

ADDENDUM : CE QUI ATTEND GAZA

Tout ce qui se passe n'a rien à voir avec les péchés de l'Amérique ou 'intransigeance israélienne. Le problème est le mal dont souffre une civilisation, celle de l'islam moyen-oriental, et qui ne peut se soigner que de l'intérieur. Tant que les Arabes et les Iraniens n'auront pas décidé de se soigner, il nous faudra nous battre.

Au lieu de cela, nous voulons parlementer. Nous parvenons à nous convaincre, contre toute évidence, qu'en réalité nos ennemis veulent parler avec nous, qu'ils n'attendent que quelques bonnes raisons de le faire, des « incitations » (c'est comme ça que les diplomates appellent les pots-de-vin). Si notre président désigné croit véritablement, comme il le laisse entendre, qu'il est possible de négocier avec des terroristes guidés par la foi, sa naïveté est proprement terrifiante.

C'est certes compréhensible. Toute la carrière de Barack Obama repose sur les mots, pas sur les actes, sur son pouvoir de persuasion, pas son pouvoir de décision. Mais tous ses débats, réunions de quartiers et poignées de mains en coulisses ne lui sont d'aucun secours comme préparation aux « négociations » avec des gens dont l'objectif obsessionnel est la destruction d'Israël — et lanôtre.

 Si Obama reprend la même histoire démente du « processus de paix » que ses prédécesseurs, qu'il s'agisse de Jimmy « J'aime avoir un terroriste dans les bras » Carter, Bill Clinton, ou George W. Bush, il se fera dévorer avant de savoir qui l'a mordu.

Combien de fois faudra-t-il que des gouvernements différents refassent la même erreur de croire qu'au fond de chaque terroriste, tueur, ou seigneur de la guerre, il y a un brave type qui veut la paix avec la même ferveur que nous ? Les ennemis d'Israël ne veulent pas un traité qui leur soit avantageux : ils veulent détruire Israël.

C'est quoi que vous ne parvenez pas à comprendre là-dedans ? Ils ne nous le hurlent pas assez fort, peut-être ? Les ennemis d'Israël

prêchent la haine du Juif depuis tellement longtemps que même les « modérés » n'arrivent pas à faire volte-face.

Et pourquoi la gauche internationale déteste-t-elle tant Israël ? Pourquoi tant d'entrain à se porter au secours du Hamas ? Parce que, par son existence - qui doit tout au travail, à l'éducation et à la discipline -, Israël met à mal l'idée d'un peuple impuissant en proie à tous les maux. Israël n'a pas eu besoin de dizaines d'ONG condescendantes et de leur personnel d'accros au malheur.

Parce que les Européens sont encore tout honteux de la Shoah. Ils ont besoin de croire que les Israéliens sont des nazis avec une kippa. Parce que, bien au chaud dans les cafés et sur les campus, ça fait "cool" de parler de « combattants de la liberté » au lieu de terroristes. On doit se sentir moins coupable quand on va demander du pognon à papa (ou à l'Etat). Et puis, tant qu'on n'a pas à vivre avec les terroristes, ça reste "cool", non ? (Cette dernière phrase n'est pas une citation empruntée à Caroline Kennedy).

Et puis, surtout parce que les racistes autodestructeurs les plus virulents du monde aujourd'hui sont les gauchistes de base. Vous en voulez la preuve ? Ils ont décidé qu'Israël était blanc et donc, consubstantiellement, un oppresseur. Israël est élevé au plus haut rang de notre civilisation et de nos codes juridiques — tout en se voyant refuser le droit à l'autodéfense. Mais, finalement, la gauche pense que les gens à la peau plus sombre sont inférieurs et qu'on ne  peut pas exiger d'eux un comportement civilisé. Les gauchistes pensent que les mouvements terroristes, ou les dictateurs africains, doivent forcément se conduire de manière ignoble. C'est la version post-moderne, façon cappuccino avec de la mousse, d'une mentalité qui s'intéresse au sort du « gentil petit frère noir ».

Les pires ennemis des pays en développement sont les gauchistes qui refusent de leur appliquer les mêmes critères d'intégrité et les mêmes exigences de gouvernance qu'aux sociétés occidentales. Il est vrai que la gauche a besoin de l'échec des pays en voie de développement pour prouver que le système est férocement opposé à leur développement.

Or, un peuple pauvre, meurtri, assassiné, a réussi à créer de toutes pièces une démocratie à l'occidentale dans un terrain vague oriental. Voilà une chose qu'on ne lui pardonnera jamais. Après 60 ans de conflits que les intraitables voisins d'Israël ne cessent de lui imposer, non seulement il n'existe pas la moindre « bonne » solution, mais, grâce à la mentalité du tout ou rien des terroristes islamistes, il n'y a même pas de « mauvaises » solutions (à moins d'y inclure le génocide nucléaire) susceptibles d'apporter une paix durable au Moyen-Orient.

Même l'élimination d'Israël ne suffirait pas. Les terroristes se battraient entre eux, tout en portant la guerre sur d'autres musulmans moins dévots qu'eux. Tout ce que peut faire Israël, c'est se battre pour durer et s'acheter des intervalles d'accalmie avec le sang de ses enfants. En exigeant un cessez-le-feu prématuré et en insistant pour trouver une issue

diplomatique, nous ne ferions que renforcer le monstre et affaiblir ceux qui nous défendent. Et ne croyez pas un mot de la propagande prétendant que ce conflit rallie les Palestiniens de Gaza derrière le Hamas. Cela ne serait que davantage de condescendance envers le « gentil petit frère noir 

comme si les Arabes étaient trop bêtes pour ignorer qui est

 responsable de tout cela, et qui fait durer la guerre à leurs dépens.

 La population de Gaza ne porte peut-être pas les Israéliens dans son bulletin de vote en faveur du Hamas. Car c'est le Hamas qui l'assassine.

 Ralph Peters *

 (c) The New York Post

 Ralph Peters est un officier de l'armée américaine à la retraite. Il est essayiste (Looking For Trouble: Adventures in a Broken World) et romancier (Bravo Romeo ; Flames of Heaven: A Novel of the End of the Soviet Union).

 


 

 


‘La France va de plus en plus mal

By ELIAS LEVY, Reporter   

Thursday, 23 April 2009


Dans la France de Nicolas Sarkozy, l’antisémitisme resurgit véhémentement. Depuis la dernière guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, la France a connu une prolifération inquiétante d’actes antisémites. Un profond malaise s’est réinstallé dans la Communauté juive de France.

Michel Gurfinkiel 

“La France va de plus en plus mal!” lance en entrevue le politologue et journaliste français Michel Gurfinkiel.

Spécialiste des questions politiques françaises et géopolitiques internationationales, Michel Gurfinkiel est rédacteur en chef du magazine politique et économique Valeurs Actuelles. Il est l’auteur de plusieurs livres remarqués, dont un très beau récit sur l’Histoire d’Israël, Le Roman d’Israël (Éditions Du Rocher, 2008).

Canadian Jewish News: Depuis la dernière guerre à Gaza, les actes antisémites se sont multipliés en France. Ce phénomène délétère est-il récurrent?

Michel Gurfinkiel: Ce n’est pas un phénomène récurrent, c’est un phénomène qui empire. Malheureusement, il y a un lien direct entre ce regain d’actes antisémites et la transformation démographique que connaît aujourd’hui la France. C’est-à-dire, la montée en force d’une Communauté néo-française, islamique en majorité, au sein de la société française, dont l’idéologie profonde va à l’encontre des valeurs traditionnelles de la France, de l’Europe et du monde occidental.

Sur le plan démographique, cette Communauté, majoritairement d’origine arabo-musulmane, a aujourd’hui un poids tel qu’elle est en mesure de dicter un certain nombre de choses à la société et aux autorités publiques françaises. Malheureusement, la France va mal, elle va de plus en plus mal. Je le dis en tremblant.

C.J.N.: Dans ce contexte morose marqué par une recrudescence de l’antisémitisme, les perspectives d’avenir des Juifs des France sont plutôt sombres?

M. Gurfinkiel: Si vous interrogez en moi l’historien, l’observateur, le journaliste, je vous dirais que la France est un pays magnifique qui n’est pas antisémite. Une fois que l’on met de côté l’antisémitisme, qui a été importé par des populations originaires de contrées arabo-musulmanes, je pense que le cœur de la vraie nation française, quelles que soient ses origines, n’est pas du tout antisémite. Je crois que la France est beaucoup moins raciste et antisémite que les autres pays du monde, et que la plupart des pays européens. Il y a beaucoup plus d’antisémitisme en Espagne qu’en France. Il y a beaucoup plus de racisme contre les étrangers en Angleterre qu’en France. Ce sont des faits incontournables.

Mais, nous sommes aujourd’hui devant un enchaînement d’événements qui est assez terrifiant. Le malaise de la Communauté juive, qui s’était dissipé avec l’élection de Nicolas Sarkozy, est revenu en force.

J’ai été très réconforté et touché au dernier dîner du C.R.I.F -Conseil Représentatif des Institutions Juives de France-, auquel j’ai assisté, par les propos du Premier ministre, François Fillion. Son allocution absolument magnifique -il y a des points où il a tenu à être extrêmement conforme à la ligne prescrite par le président Nicolas Sarkozy- indique un très haut degré de compréhension de la Communauté juive française et de ses préoccupations. C’est très encourageant dans le contexte actuel.

C.J.N.: Depuis quelques années, des Juifs reprochent à la Justice française d’être laxiste quand il s’agit de condamner les auteurs d’actes antisémites. Ce grief est-il fondé?

M. Gurfinkiel: La France, c’est le roi. On a coupé la tête au roi, on a proclamé la République, mais le régime profond de la France, c’est le roi. Les juges français vous tiendront des propos révolutionnaires, mais ils obéissent au roi. La chancellerie fait parvenir aux juges, ou plus précisément au parquet, des instructions très précises qu’ils doivent ensuite appliquer de manière pointilleuse.

C.J.N.: Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy déçoit une majorité de Français. Pourquoi?

M. Gurfinkiel: Deux ans après l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, les déçus du Sarkozysme sont beaucoup plus nombreux que les partisans de l’actuel président.

En 2007, Nicolas Sarkozy avait dans ses mains des atouts énormes, qu’il n’a pas su utiliser. D’abord, il a été élu par 53% des Français. Or, vous savez que dans un régime démocratique, 53%, c’est une majorité claire, nette et indiscutable. Ensuite, il représentait le changement, la rupture. C’est-à-dire, le changement vis-à-vis de la droite, qui était au pouvoir les années auparavant. Il s’est attaqué aussi aux présupposés idéologiques tenaces, dont les Français n’en veulent plus. Sarkozy avait la jeunesse, le non-conformisme. Un de ses grands atouts était aussi le fait qu’il avait tout au long de sa campagne présidentielle insisté sur la notion d’identité nationale française. Il rappelait à chaque instant que lui-même est un fils d’immigré. C’étaient des atouts énormes.

À l’instar de Barack Obama aux États-Unis, Sarkozy a suscité aussi beaucoup d’espoir. On avait une grande confiance en cet homme. Mais Sarkozy n’est pas très convaincant comme président. Il a une façon de gouverner la France très brouillonne, peu claire, peu lisible. Je suis le premier à dire qu’il y a eu, ces deux dernières années, beaucoup de décisions et de projets lancés par la présidence Sarkozy qui sont de très bonnes idées. Cependant, la visibilité de ces initiatives a été presque nulle.

C.J.N.: Par rapport à Israël, il y a quand même un grand contraste entre la position de Nicolas Sarkozy et celle de son prédécesseur, Jacques Chirac.

M. Gurfienkiel: Je serais beaucoup plus sévère en ce qui a trait aux rapports entre la présidence Sarkozy et l’État d’Israël. Dès que Nicolas Sarkozy a été élu, il a été question de nommer Hubert Védrine -ministre des Affaires étrangères durant la présidence de François Mitterrand- à la tête du Quai D’Orsay. Ça a suscité une telle émotion que l’idée a été immédiatement abandonnée. Je crois que ce genre de geste a été totalement révélateur. Sarkozy a fini par nommer Bernard Kouchner aux Affaires étrangères. Je ne vais pas dénigrer ni faire l’éloge de cette figure de proue de la scène politique française. Kouchner n’est que Kouchner!

Ce que je vois par des signes multiples, c’est que la présidence Sarkozy est en train, qu’elle le veuille ou non, probablement contre les instincts de Nicolas Sarkozy, qui à titre personnel, j’en suis sûr, est un homme qui pense autrement, de revenir complètement à la normalité française, qui remonte à l’époque du Général de Gaulle. Cette normalité est farouchement nationaliste au mauvais sens du mot. C’est un nationalisme qui a conduit une certaine droite française à pactiser avec l’Allemagne et une autre droite, celle de De Gaulle, à pactiser avec la Russie.

C.J.N.: Mais, les Juifs de France ne se sentent-ils pas plus à l’aise dans la Vème République de Sarkozy que dans celle de De Gaulle, de Pompidou ou de Giscard d’Estaing?

M. Gurfinkiel: La France a été gouvernée du Général de Gaulle à Jacques Chirac par des gens qui étaient en réalité profondément antisémites. De Gaulle était antisémite. Un homme qui est capable de prononcer, comme il l’a fait en juin 1967, la fameuse “petite” phrase “Les Juifs sont un peuple d’élite dominateur et sûr de lui-même”, ne peut être qu’un antisémite. De Gaulle a employé ce jour-là le langage de l’extrême droite vichyste. Nous savons aujourd’hui que De Gaulle n’a jamais aimé les Juifs.

Georges Pompidou est l’ancien employé de la Banque Rothschild qui a répondu un jour, quand il était président, au Baron de Rothschild qui l’interpellait sur ses positions sur Israël: “Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé”.

Valéry Giscard d’Estaing appartenait à un milieu d’une droite qui était tellement sûre d’elle-même que la question de l’antisémitisme ne se posait même pas. Pour lui, les Juifs étaient en dehors du circuit. Giscard d’Estaing est le président qui a accepté sans rechigner que son Premier ministre, Raymond Barre, qui était l’antisémitisme incarné, remette en question, et contourne sans ambages, une législation promulguée par le Parlement français interdisant aux Français d’accepter le boycott antijuif pratiqué tous azimuts par les pays arabes. Raymond Barre publia un avis en tant que Premier ministre déclarant que cette loi interdisant le boycott antijuif s’appliquait dans tous les cas sauf dans celui où l’intérêt économique de la France serait en jeu.

C.J.N.: On ne peut quand même pas qualifier d’“antisémite” François Mitterrand?

M. Gurfinkiel: François Mitterrand, qui était un personnage compliqué, ambigu et extrêmement intelligent, était capable de montrer beaucoup d’amitié envers Israël et le peuple juif tout en affichant parfois des positions d’extrême droite, radicalement antisémites.

C.J.N.: Jacques Chirac est le premier président de la République française à avoir reconnu la responsabilité de l’État français durant la période noire où le gouvernement de Vichy collabora avec zèle avec les nazis.

M. Gurfinkiel: C’est vrai. Mais Jacques Chirac est aussi le président qui, entre 2000 et 2002, affirmait sans la moindre gêne qu’il n’y avait pas d’antisémitisme en France alors que les attentats antisémites battaient leur plein. Chirac est aussi l’homme qui s’est comporté de la manière que l’on sait en visite officielle à Jérusalem, en inventant de toutes pièces un incident diplomatique qui n’a eu lieu que dans son imagination.

Tous les présidents de la Vème République ont été antijuifs et largement, ou totalement, anti-israéliens.

Avec l’arrivée à l’Élysée de Nicolas Sarkozy, on s’attendait à quelque chose de différent. Mais, malheureusement, nous voyons que chaque minute qui passe nous amène à nous poser aussi des questions.

The canadian Jewish news

In an interview, French political expert, journalist Michel Gurfinkiel talks about historical anti-Semitism in France.

Transmis par Victor Perez


 

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