France : promotrice du terrorisme à l’ONU
Nous avons bien évidemment gardé les propos de Hollande bien au chaud, en attendant que la France, nous montre encore une fois le visage hideux d’un pays soutenant le terrorisme. Cette dhimitude excécrable, protégera la France pour quelques mois ou années seulement de l’avenir sombre qui l’attend.
Non contente de dilapider les fonds de ses contribuables en faveur de la pire bande de gangsters et terroristes que la terre ait portée, depuis des années, la France est la figure de proue d’une reconnaissance d’un état terroriste au sein même du pays d’Israël, et on peut dire qu’elle ne ménage pas ses efforts.
Les dernières déclarations, à Toulouse, devant les parents des victimes du monstre Mérah, créé par l’antisémitisme insidieux favorisé par les différentes positions pro-arabe du Quai d’Orsay au fil du temps, et soutenues par la désinformation et la déligitimation constantes des médias, nous avaient donné quelques espoirs.
Que nenni, c’était à oublier, que la France dhimmie a participé, et encourage allègrement la construction d’un état terroriste supplémentaire au sein même de l’Etat d’Israël.
Tout a démontré, que le problème « palestinien » créé de toutes pièces dans les années 60, n’est en fait qu’un moyen mis en place pour parvenir à détruire l’Etat d’Israël, a défaut de pouvoir l’éradiquer par des guerres ouvertes.
Nous signalons tout de même, que lors de la création de la Jordanie par les britanniques sur des terres usurpées (73 %) destinées à l’édification du foyer national Juif, un état pour les arabes de Palestine a été créé. Aujourd’hui ce même état fantoche majoritairement peuplé de « palestiniens » plus de 70 % est sur le point de sombrer – Il ne fait nul doute que lorsqu’il sombrera, il tombera aux mains des frères musulmans qui déclareront un nouveau Hamastan à l’est de l’Etat d’Israël.
Gaza, dirigée par le Hamas, n’a pas caché son vœu de faire de la bande, un califat islamiste, une enclave Jihadiste dont le seul but est la destruction de l’Etat Juif et la reconquête d’une terre qui historiquement n’a jamais été la leur. Et ont pour objectif de prendre en main la Judée-Samarie.
Depuis des décennies les occidentaux ont contribué à agrandir les fortunes des terroristes les plus sanglants qui ont tué des milliers de civils israéliens, notamment le plus célèbre d’entre-eux le millardaire Arafat, honoré avec des hommages officiels de la France lors de sa mort.
Le but de Mahmoud Abbas, terroriste considéré comme « modéré » et qui ne représente pas même légitimement une partie de son peuple, ne renie rien de son passé sanguinaire, mais bien plus perfide que les délabrés du cerveau tels Hamas et Jihad islamique, use d’une autre méthode.
Avec l’aide de la France celui-ci a déjà gagné une bataille, celle de déposséder le peuple Juif de son patrimoine historique, avec l’appui actif de l’Unesco qui devient de ce fait une institution complice de vol et de recel. Aujourd’hui Abbas qui se balance comme d’une guigne de ses compatriotes, n’a qu’un but en tête poursuivre le terrorisme moral et assigner par tous les moyens l’Etat d’Israël, devant des instances telles que le CPI.
Aujourd’hui la France fidèle à elle-même en se prononçant en faveur de la promotion de l’initiative de Mahmoud Abbas, non seulement confirme officiellement qu’elle a menti quant à ses déclarations précédentes, mais qu’en plus elle se fait le porte-parole d’un état terroriste en gestation au sein même de l’Etat d’Israël.
Sans aucun doute, le jour où Abbas se fera détrôner, Israël aura à faire, outre la Jordanie palestinienne à l’est, le califat palestinien au sud, à une entité terroriste créée de toutes pièces par la France et autre occidentaux soumis aux dictacts des pires pourfendeurs de la liberté de la planète.
Le jour où ce 3ème état palestinien sera créé, contrairement aux débiles qui pensent, que ce conflit une fois réglé apportera la paix dans le monde, redoublera de violence, puisque le but ne sera pas encore atteint, c’est-à-dire éliminer toute présence juive sur sa terre. L’exemple des 900.000 réfugiés Juifs expusés des terres arabo-muslmanes est éloquent.
Le jour où ce troisième état terroriste sera créée, je ne donne pas chère de la France qui aura su se montrer faible devant les arabes et qui sauront lui faire payer.
Alors qu’en est-il des mensonges de Hollande ?
Israël Flash
La désinformation criminelle n’a plus de limite.
Sasson Adato
Il est une constante, il n’y a pas de respect de la vie, même les petits enfants qui ont perdus la vie, servent à cet ignoble campagne de désinformation du hamas.
Évidemment il se trouve toujours des états voyous avide de propagande anti israélienne, qui s’empressent, faisant fi de toute morale, de diffuser ces fausses information.
En effet vendredi matin Israël a accepté une trêve de trois heures pour ne pas mettre en danger la délégation Égyptienne. Elle a méticuleusement respecté cet arrêt ce qui n’a pas été le cas des criminels du hamas qui ont tiré plusieurs roquettes. Ceux-ci pensaient qu’Israël allait riposter ce qui aurait mis Israël dans une posture inconfortable.
Il s’est trouvé plusieurs journaliste pour affirmer qu’Israël avait respecté sa part d’engagement, entre le Sunday Telegraph .
la duplicité du hamas n’ayant plus de limite ont installé des bases de lancement à l’intérieur des maison, et c’est là qu’un drame éclate. Des criminel tirent un missile de l’intérieur de la maison mais celui-ci non seulement ne part pas mais explose tuant sur le coup un petit enfant de quatre ans Mohammed Sadallah.
Tout de suite l’affaire est monté en épingle toute la presse est là vociférant contre Israël, qui bien sur n’y est pour rien, et tous le monde le sait.
Mais cela ne suffit pas il faut que l’ignoble hamas tire partie de ce drame l’on fait venir Hisham Kandil, le premier ministre égyptien, qui en profite pour déclarer sa sympathie aux peuple palestinien et prenant l’enfant ensanglanté dans ses bras il déclare haut et fort “ c'est quelque chose que nous ne pouvons pas garder le silence " at-il déclaré, avant de promettre de défendre le peuple palestinien.
Quelque moments plus tard la maison était débarrassée de toute preuve de la supercherie, nettoyée et finalement des experts du Centre palestinien pour les droits de l'homme qui ont visité le site le samedi ont dit qu'ils croyaient que l'explosion a été causée par une roquette palestinienne.
S’il fallait tirer une leçon de ce drame c’est que nous voyons qui protège ses enfants et qui les met en danger de mort.
Déclaration de Bruxelle
Afin de protéger la liberté d’expression, les libertés civiles, les droits humains et la démocratie contre toute tentative de compromettre ou usurper ces principes universels, nous appelons les dirigeants de toutes les nations à soutenir cette Déclaration de Bruxelles pour la sauvegarde des libertés individuelles et des droits humains, 2012 :
Réaffirmant un principe reconnu de longue date, à savoir que les droits humains et les libertés sont universels, individuels, égaux, inaliénables et incontestables, indépendamment des considérations philosophiques, culturelles ou religieuses ;
Attendu que tout défenseur sincère de la démocratie a le droit et le devoir de faire respecter et de défendre la liberté d’expression, les libertés civiles et les droits humains ;
Affirmant le fait irréfutable que la charia, dans sa formulation et son application, est destructrice de la liberté d’expression, des libertés civiles et des droits humains, ce qui la rend incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie (comme indiqué par la Cour européenne des droits de l’homme dans sa décision du 13 février 2003) ;
Reconnaissant que la déclaration intitulée « Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam », communément appelée la « Déclaration du Caire », réduit tous les droits humains, qui sont soumis aux restrictions prévues dans les dispositions et normes de conduite de la charia (Déclaration du Caire, articles 22, 23 et 24), en prétendant que « Tous les êtres humains constituent une même famille dont les membres sont unis par leur soumission à Allah » (Déclaration du Caire, article 1) ;
Constatant que par ses actions continues et résolues, l’Organisation de la coopération islamique (OCI), rédactrice et principal promoteur de la Déclaration du Caire, s’est avérée être la principale organisation politico-religieuse internationale œuvrant à la restriction de la liberté d’expression, des libertés civiles et des droits humains afin d’imposer la charia dans le monde ;
Affirmant que tout soutien officiel ou promotion de la Déclaration du Caire ou toute coopération avec l’OCI ayant pour conséquence le progrès de l’application de la charia n’importe où dans le monde, identifie son auteur comme un adversaire actif de la démocratie, de la liberté d’expression, des libertés individuelles et des droits humains ;
Constatant que cette identification rend illégitime toute tentative de la personne en cause de débattre ou de négocier, dans un forum local, national ou international, les matières mettant en jeu la liberté d’expression, les libertés civiles et les droits humains ;
Les signataires demandent solennellement ce qui suit à leurs gouvernements et aux membres de la société civile :
1. Entamer un processus, nommé le Processus de Bruxelles, de mise en application du contenu de cette Déclaration par le biais de l’éducation et de politiques à tous les niveaux de gouvernement et dans tous les secteurs de la société civile, afin de sauvegarder dans l’avenir les droits et libertés de nos nations et de nos enfants et de permettre à tous les membres de la famille humaine de se développer en tant qu’êtres libres.
2. Refuser toute invitation à participer à tout forum local, national ou international débattant des libertés civiles, de la liberté d’expression et des droits humains si les organisateurs (individus ou organisations) sont des partisans connus de la Déclaration du Caire ou de l’application de la charia dans la société, sauf lorsque les débats portent sur le remplacement, dans la codification ou l’application des droits humains, des définitions de la Déclaration du Caire par celles de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
3. Protester contre toute forme de participation de partisans connus de la Déclaration du Caire ou de l’application de la charia dans la société, à une assemblée locale, nationale ou internationale portant sur la liberté d’expression, les libertés civiles et les droits humains, sauf s’ils assistent seulement à titre d’observateurs ou s’ils négocient leur adhésion au Processus de Bruxelles.
4. Effectuer une enquête approfondie préalable à toute coopération bilatérale ou multilatérale concernant les libertés civiles, la liberté d’expression ou les droits humains afin d’identifier clairement tout participant qui est partisan de la Déclaration de Caire ou de la charia, ou qui a coopéré ou collaboré avec l’OCI ou ses organisations affiliées.
5. Rejeter et interdire tout financement public pour la promotion de la Déclaration du Caire ou l’application de la charia dans la société, cette promotion constituant une attaque frontale contre nos principes démocratiques et droits humains les plus fondamentaux.
6. Cesser toute coopération avec tous les partisans connus de la Déclaration du Caire au niveau national ou international lorsque cette coopération a pour objectif ou pour résultat la restriction des libertés individuelles, de la liberté d’expression ou des droits humains dans un pays démocratique, jusqu’à ce que ces partisans rejettent la Déclaration du Caire.
7. Offrir coopération et soutien dans tous les forums aux anciens partisans de la Déclaration du Caire qui dénoncent la suppression des libertés civiles, de la liberté d’expression et des droits humains par l’OCI et la charia et qui affirment que les
droits humains et les libertés sont universels, individuels, égaux, inaliénables et incontestables indépendamment des considérations philosophiques, culturelles ou religieuses.
8. S’engager à participer avec la société civile et les organisations officielles qui œuvrent à protéger les libertés civiles contre leur suppression par la charia, en particulier celles situées dans les nations signataires de la Déclaration du Caire ou des membres de l’OCI, afin d’encourager le dialogue, l’éducation et la compréhension des libertés individuelles et des droits humains, tels que ces termes sont définis couramment par les nations démocratiques occidentales.
9. Collaborer avec la société civile et les organisations officielles qui œuvrent à empêcher la suppression des libertés civiles par la charia, en particulier celles situées dans les nations signataires de la Déclaration du Caire ou membres de l’OCI, afin d’encourager le dialogue, l’éducation et la compréhension des libertés individuelles et des droits humains selon la compréhension historique de ces termes avant la Déclaration du Caire."
LE SYNDROME PATHOLOGIQUE DE LA FRANCE
Shmuel Trigano
La réaction au massacre de Toulouse est un laboratoire à ciel ouvert qui nous donne à voir le syndrome pathologique dont la France et plus largement l’Europe souffrent depuis plus de 10 ans et qui a été le cadre du « nouvel antisémitisme ». Parler de « syndrome » c’est faire référence à des processus qui échappent à la conscience.
Je ferai 4 observations.
1) Un scénario automatique et consensuel s’impose toujours immédiatement pour expliquer l’antisémitisme : il ne viendrait que de l’extrême droite et donc pas de milieux musulmans.
Comme un retour brutal du refoulé, nous avons ainsi vu ressurgir, ces jours-ci, sur les plateaux de télévision, les protagonistes de ce discours des années 2000 : Vaillant, Jospin, SOS-Racisme et l’ancien président de l’UEJF, au diapason d’une manifestation spontanée avec à sa tête toutes les figures du PS. Tout le dispositif des années socialistes est alors reparti en trombe, pour se ridiculiser le lendemain quand on a su que la piste était islamiste (1). Le voile idéologique qui a interdit de se confronter à la réalité et fait obstacle au combat réel contre l’antisémitisme pendant toutes ces années retombait comme par enchantement (2). Comme si rien ne s’était passé depuis 10 ans, comme si on en n’était pas revenu de cette idée toute faite.
2) Les symboles religieux sont très sollicités et tout spécialement l’alliage symbolique judéo-musulman. On se demande en effet pourquoi l’Élysée a convié les représentants juifs et musulmans et pas catholiques puisque l’un des parachutistes assassinés était catholique. C’est, remarquons-le, quand les enfants juifs ont été tués que les médias ont parlé bizarrement de la religion des parachutistes. Mais en oubliant le catholique… Ce qui montre à quel point l’élément musulman était important dans la gestion symbolique par le Pouvoir et le Média de cet acte antisémite motivé, aux dires de l’assassin, par l’islam.
Sans doute, le président fût-il très tôt au courant de la piste islamique. Il fallait préparer l’opinion à une réaction équilibrée puisque des musulmans faisaient partie des victimes - ce qui est un fait incontestable par ailleurs. Mais alors pourquoi avoir occulté le catholique ? Il fallait rester sans doute dans l’idéologie bien-pensante, c’est à dire dans le système des « deux communautés » ennemies dans une France spectatrice (Mitterrand dixit), en d’autres termes dans l’explication des « tensions inter-communautaires » et non de l’antisémitisme tout court, (qui implique qu’il y a une victime et un coupable).
On se perd en conjectures pour savoir à qui s’adressait l’appel à ne pas faire d’amalgame du grand rabbin sur le perron de l’Élysée? On pourrait comprendre qu’il était destiné aux Juifs supposés susceptibles de se venger (mais où a-t-on vu cela en France depuis 12 ans ?) Cela accréditait de facto la thèse des « tensions inter-communautaires ». Cet appel n’aurait du relever que du rôle du président seul. Et pourquoi le Pouvoir ne demande-t-il jamais aux autorités musulmanes de dénoncer l’antisémitisme religieux qui sévit en terres d’islam, ainsi que les fatwas condamnant les Juifs (3) ?
3) L’innocentement étatique et médiatique de l’islam. Je me souviens qu’au lendemain de l’attentat des tours jumelles Le Monde (et bien d’autres organes médiatiques) avait consacré 2 pages à « L’islam religion de paix ». Je ne doute pas que nombreux sont les musulmans français qui rejettent la haine des Juifs - et je les salue - mais ils doivent aussi assumer la responsabilité – quitte à s’en dissocier – de ce que de hautes autorités institutionnelles de l’islam (et la plus haute, l’université d’El Azhar) appellent sans cesse, et par TV satellitaires interposées, au meurtre des Juifs. Les Français n’en savent rien car leurs médias gardent un silence total sur cette donnée pourtant courante et omniprésente dans le monde arabo-musulman (alors qu’Israël est scruté à la loupe). Ils préfèrent se raccrocher au mythe du « printemps », même quand ce dernier ouvre la voie aux islamistes.
Ces appels sont forcément répercutés dans toutes les mosquées.
Et comment le ministre palestinien Fayyad a-t-il eu le cran de condamner le massacre alors que le mufti officiel de l’Autorité palestinienne a appelé récemment, en janvier 2012, à Jérusalem, sous le nez des Israéliens (quel libéralisme!), à tuer les Juifs au nom d’un Hadith (4) qui a force de loi ?
Il ne s’agit pas de pratiquer l’amalgame mais de se confronter ici à un fait réel.
Quant à l’amalgame, je remarque qu’il est couramment pratiqué dans les médias, les discours politiques depuis 10 ans en ce qui concerne Israël et les Juifs. Nos efforts pour contrer cette tendance sont restés sans succès.
L’aveu d’un ami du terroriste pour expliquer son geste est, à ce propos, très significatif : « Il a la haine. Les Juifs y tuent les petits chez eux ». C’est une vivante illustration de l’impact dans cette situation du scénario accusatoire infondé (et qui reprend la propagande de guerre palestinienne) que propagent les médias français depuis 11 ans. L’accusation dénuée de preuve, lancée par France 2 contre l’armée israélienne d’avoir tué, et de sang froid, l’enfant Al Dura a fait de cette scène le drapeau des violences islamiques depuis 12 ans et ravivé le mythe antisémite du « meurtre rituel ». Depuis, on « sait » que « les Juifs » « tuent » de sang froid des enfants (5).
4) La tabouisation ou la sacralisation des Juifs (dont la formule rituelle énonce: « Quand on touche à un Juif, on touche à la République ») accompagne dialectiquement cet amalgame. Être mis seuls en France en balance avec toute la République est très inquiétant. Cela revient, sous des dehors d’excellence, à sortir les Juifs de toute norme et les exposer à une adversité radicale qui échappe donc à toute loi. Pourquoi les Juifs et pas tous les autres, les citoyens ?
C’est tout de même fascinant ce passage abrupt de l’atmosphère délétère de ces derniers temps, concernant les Juifs, à l’unanimisme compassionnel (6) de toute la France au chevet des petites victimes. Suspension de la campagne électorale, minute de silence, funérailles quasi officielles ont scandé cette communion. Sur le plan du conscient il est certes louable mais il nous rappelle exactement l’après Copernic et l’après Carpentras sou le 60ème anniversaire de la libération d’Auschwitz en 2004, au plus haut de l’antisionisme européen. On ne peut pas séparer ces communions paroxystiques du processus dangereux qui s’est ouvert alors pour les Juifs de France.
Ce contraste constitue en fait un phénomène éminemment inquiétant. Il attire l’attention sur le caractère ambigu – mais totalement inconscient - de ces manifestations de communion émotionnelle. Nous sommes pris ici dans l’engrenage d’un système archaïque de totem et tabou : du jour au lendemain, le totem exalté et désiré peut devenir, aux yeux de ses adorateurs, monstrueux et exécré (l’«exécution » de l’enfant Al Dura, le « génocide » de Djénine, le « génocide » de Gaza, l’«apartheid » en Israël (et demain autre chose) sont allés de pair avec le devoir de mémoire et la condamnation de l’antisémitisme !)
C’est tout cela qui se presse derrière la compassion pour Toulouse. La parole du ministre des affaires étrangères de l’Union Européenne, Catherine Ashton, comparant les enfants de Toulouse aux enfants de Gaza, est un signe clinique de la pathologie qui obère l’Europe confrontée aux problèmes de l’immigration, que j’ai tentée de décrire ici.
*A partir d’une chronique sur Radio J, le vendredi 23 mars 2012.
Les jugements exprimés dans cette chronique ne résultent pas de l’humeur mais, depuis 12 ans, d’une analyse permanente des événements et d’une démonstration rigoureuse, scandée par 7 livres (Déjà, La République et les Juifs après Copernic, (Les Presses d’Aujourd’hui, 1982), puis L’idéal démocratique à l’épreuve de la Shoa (Odile Jacob 1999), L’ébranlement d’Israël, philosophie de l’histoire juive (Le Seuil 2002), L’e(xc)lu, entre Juifs et chrétiens (Denoël 200)2, La démission de la République, Juifs et musulmans en France (PUF 2003), Les frontières d’Auschwitz, les ravages du devoir de mémoire (Livre de Poche Hachette, 2005), L’avenir des Juifs de France, (Grasset 2006), et un travail d’équipe qui a donné lieu à 12 bulletins et 3 livrets de l’Observatoire du monde juif (http://obs.monde.juif.free.fr/), 18 numéros épais de la revue Controverses (http://www.controverses.fr/), certains numéros (n° 34, 37,38, 44, 50) de la revue Pardès (Editions In Press),
(http://www.inpress.fr/f/index.php?sp=coll&collection_id=173), plusieurs colloques et
conférences (cf. Akadem.org) et de très nombreux articles et blogs.
Notes
(1) Du coup le CRIF qui avait appelé à une manifestation conjointe avec les musulmans y renonçait 24 heures plus tard.
(2) « Juifs, musulmans, Antillais : la France frappée au cœur » surenchérit en première page Le Nouvel Observateur! Ici aussi le scenario socialiste est du réchauffé.
(3) En fait, la pratique gouvernementale française depuis les années 1990 (première guerre du Golfe) consiste à gérer un problème de sécurité publique lié à l’immigration par l’organisation du « dialogue inter-religieux » (qui n’a rien du « dialogue » et encore mois de « religieux »).
(4) "Tuer les juifs est un devoir religieux" selon le Mufti de l’Autorité Palestinienne - Vidéo Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xnrukd_tuer-les-juifs-est-un-devoir-religieux-selon-le-mufti-de-l-autorite-palestinienne_news
(5) Cela transpire de toutes parts (on me signale la récente bande dessinée Les chroniques de Jérusalem, de Guy Delisle, célébrée et primée, qui, outre qu’elle se fait l’écho de la propagande palestinienne, n’hésite pas à colporter de façon éhontée que des Palestiniens sont tués par les Juifs pour récupérer leurs organes. Le mythe rituel innocemment et candidement propagé ! Comment tous les Mohamed Merah en puissance n’auraient-ils pas envie de tuer des Juifs ?
(6) Dénoncé par la candidate trotskyste comme « l’union nationale ».
Comment le Qatar a acheté la France (et s'est payé sa classe politique)
Dans la stratégie d'influence de ce micro Etat richissime, la France occupe une place à part. La simple addition des liens établis en France par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter.
Eric Leser
La chaîne de télévision qatari Al-Jazeera vient d'acquérir une grande partie des droits de retransmission de la Ligue des champions pour les saisons courant de 2012 à 2015. Nous republions à cette occasion cet article d'Eric Leser de juin 2011 sur la façon dont le petit Etat achète la France.
Le Qatar qui vient de racheter la majorité du capital du PSG, qui intervient militairement aux côtés des Occidentaux en Libye et qui organisera la Coupe du monde de football en 2022 est à peine un Etat. Etabli sur une petite presqu'île de 11.437 km2, un peu plus grande que la Corse, à l'est de l'Arabie saoudite, son territoire désertique est invivable l'été quand les températures oscillent entre 40 et 50 degrés.
L'émirat a obtenu son indépendance en 1971. Il compte 1,5 million d'habitants dont 200.000 seulement sont des citoyens qataris. Leur revenu par tête est tout simplement le plus élevé de la planète. Ils ne payent pas d'impôts, disposent de transports et d'un système de santé gratuits et pour la plupart n'ont tout simplement pas besoin de travailler, la main d'œuvre immigrée est là pour cela.
La vraie raison de la notoriété et du poids économique et politique de ce micro Etat se trouve sous la terre et sous la mer: le pétrole et plus encore le gaz naturel dont ce pays est le troisième producteur au monde. Cela permet au Qatar de gérer le plus grand fonds souverain de la planète, QIA (Qatar Investment Authority), dont les avoirs des différentes entités approchent les 700 milliards de dollars. Les Qataris sont riches à la naissance et assez rapidement inquiets.
Alternance de coups d’Etat
Leur obsession est de préserver et protéger ce qu'ils ont, c'est-à-dire l'indépendance et l'existence même d'un Etat féodal dirigé par un émir qui change au gré des coups d'Etat. Le dernier en date, en juin 1995, a permis à l'actuel émir, Hamad bin Khalifa al-Thani, de déposer son père qui était en vacances en Suisse et qui lui-même avait chassé son cousin du pouvoir en février 1972.
Il a failli y avoir un autre coup d'Etat en juillet 2009, mais il a échoué. «Les Qataris s'achètent en permanence des assurances-vie ou ce qu'ils croient être des assurances-vie, explique un banquier français installé depuis des années à Doha, la capitale de l'émirat. Ils ne font pas dans la finesse et dans la subtilité, mais ils sont très forts. Ils pensent non sans raison que tout s'achète.»
La survie étant sa préoccupation permanente, le Qatar cherche sans cesse des alliés, des obligés et toute forme de reconnaissance: diplomatique, économique, financière, et sportive... Il est le conseiller, le financier, le partenaire, l'intermédiaire de tout le monde ou presque: des Etats-Unis et d'Israël, de l'Arabie saoudite et de l'Iran, de l'Autorité palestinienne, du Hamas, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Syrie, du Liban…
Le Qatar a eu l'habileté de se doter d'une arme de politique internationale exceptionnelle, la chaîne de télévision d'information continue la plus influente du monde musulman, al-Jazeera. Elle couvre tous les pays, sauf un… le Qatar. Et sa bienveillance plus ou moins grande avec les régimes dépend aussi parfois des intérêts de l'émir comme le montrent certaines dépêches secrètes, révélées par Wikileaks, de la diplomatie américaine.
L’addition des biens acquis ne gêne personne
Dans la stratégie d'influence du Qatar, la France occupe une place à part. D'abord parce que les Qataris la connaissent très bien: ses institutions, son personnel politique, ses entreprises, ses forces et ses faiblesses. Ils viennent pour bon nombre d'entre eux en France tous les étés quand ils fuient les grandes chaleurs. Le Qatar aime tellement la France, qu'il a décidé de se la payer... au sens propre.
De se payer sa classe politique, ses grandes entreprises, sa fiscalité, ses grandes écoles, son patrimoine immobilier, ses footballeurs… Et cela ne semble gêner personne. La simple addition des liens établis en France par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter
Car le Qatar n'est pas vraiment un pays fréquentable. C'est une monarchie absolue construite sur une rente. Il n'y a pas de partis politiques et encore moins de démocratie. Le régime de l'émir est fragile même si les révolutions arabes semblent ne pas l'avoir affecté. Il est très difficile d'obtenir des informations sur la tentative de coup d'Etat de juillet 2009. Des militaires de haut rang alliés à une puissance étrangère auraient été arrêtés avant de passer à l'acte.
Doha fait preuve d'une attitude pour le moins ambiguë à l'égard de l'islamisme chiite iranien et plus encore sunnite. C'est le seul pays wahhabite en-dehors de l'Arabie saoudite. C'est un pays où plus des trois quarts des résidents ne sont pas des nationaux et où les minorités iranienne, chiite, pakistanaise, immigrés de pays arabes, pourraient un jour se révolter, prendre le pouvoir, agir pour une puissance étrangère.
Alors Doha tente de jouer un jeu diplomatique subtil consistant à être dans tous les camps en même temps. En février 2010, le Qatar aurait signé un pacte de défense avec la Syrie et l'Iran tout en ayant sur son sol une base militaire américaine depuis la première guerre du Golfe.
Le Qatar a été l'organisateur avec le président syrien Bachar el-Assad, de la visite triomphale de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, au Liban en juillet 2010. L'émir du Qatar s'est rendu en Israël lors d'une visite secrète en mars 2010. Et selon toujours des sources Wikileaks, le Qatar fait preuve d'un considérable laxisme concernant le financement du terrorisme à partir de son sol.
Tout cela n'empêche pas nos hommes et nos femmes politiques de se succéder en rangs serrés au Qatar. On peut citer pêle-mêle parmi les habitués des séjours à Doha: Dominique de Villepin, Bertrand Delanoë, Philippe Douste-Blazy, Rachida Dati, Ségolène Royal, Fadela Amara, Claude Guéant, Jean-Louis Debré, Gérard Larcher, Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Baudis, Jack Lang…
Trois semaines après son élection en 2007, le premier chef d'Etat arabe reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy était l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani. Un mois et demi plus tard, le 14 juillet 2007, il assistait au défilé sur les Champs-Elysées au côté du président de la République. Les liens étroits tissés par Nicolas Sarkozy avec l'émir quand il était ministre de l'Intérieur et faisait former les forces de l'ordre qataries ont été fructueux.
Cela s'est traduit, pour la partie visible, par le rôle déterminant du Qatar dans la libération en juillet 2007 des infirmières bulgares détenues en Libye par Kadhafi et plus récemment par la participation symbolique du Qatar à l'intervention militaire occidentale contre le même Kadhafi, seul pays arabe à le faire.
Illustration toutefois du double jeu permanent du Qatar, l'émirat a aussi joué un rôle dans l'affaire al-Megrahi, la libération en août 2009, soi-disant pour raisons médicales, de l'un des auteurs libyens de l'attentat de Lockerbie.
Parmi les actuels et anciens membres du gouvernement, Claude Guéant en tant qu'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati dont la sœur travaille pour le procureur général du Qatar et Fadela Amara ont multiplié les voyages dans l'émirat. A une époque, quand elle était Garde des sceaux, Rachida Dati se rendait jusqu'à deux ou trois fois par mois au Qatar.
Le Qatar soigne Sarkozy, mais pas seulement: des proches de Chirac (qui en tant que président de la République s'était rendu 9 fois en visite officielle à Doha) et des socialistes bénéficient aussi de son attention et de ses faveurs.
Le Qatar est le principal client du cabinet d'avocat de Dominique de Villepin. Le contrat stipulerait que les déplacements de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac à Doha se font dans les avions de l'émir. Ségolène Royal s'est elle vu offrir un dîner en son honneur à l'ambassade du Qatar le 27 mars 2008.
La bataille d’Areva et les réseaux Sarkozy
Autre démonstration du poids de l'émirat dans la vie politique française, il a obtenu le vote à l'Assemblée et au Sénat au début de l'année 2008 d'un statut fiscal exorbitant pour ses investissements en France. Les investissements immobiliers ne sont pas imposables sur les plus-values et les résidents qataris en France ne payent pas l'ISF pendant leurs cinq premières années de présence. Le groupe d'amitié entre la France et le Qatar compte 49 députés à l'Assemblée nationale...
Le Qatar a passé des accords de défense avec la France qui assure la formation des marins de sa flotte de guerre et de ses policiers et lui a fourni une grande partie de son matériel militaire, notamment des mirages 2000. Le Qatar a obtenu ou veut obtenir l'ouverture d'antennes à Doha de quelques-unes de nos plus prestigieuses grandes écoles comme HEC, Saint-Cyr ou l'Ecole nationale de la magistrature.
Les grandes entreprises françaises sont évidemment très présentes à Doha, notamment dans la défense et l'énergie: Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip… ont raflé des contrats importants. Mais le Qatar est aussi et avant tout un investisseur. Le fonds souverain du Qatar est actionnaire ou cherche à le devenir, de groupes stratégiques comme Lagardère (défense et presse), Veolia environnement (services collectifs), Suez (énergie, services collectifs), Vinci (BTP), et du coté des tentatives répétées CMA CGM (shipping) et surtout Areva (nucléaire).
La partie qui s'est jouée il y a quelques mois autour du capital d'Areva illustre bien le poids et l'ambition des Qataris en France et la façon dont ils procèdent et dont leurs réseaux fonctionnent. En l'occurrence, ils ont joué sur les liens étroits et anciens entre Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, François Roussely, président du Crédit Suisse France et Henri Proglio, PDG d'EDF et proche de Nicolas Sarkozy.
Ces trois hommes se connaissent très bien. François Roussely a précédé Claude Guéant à la direction de la police nationale et Henri Proglio à la présidence d'EDF. François Roussely a été chargé par le gouvernement de rédiger un rapport sur l'avenir du nucléaire et, ce qui ne semble gêner personne, conseille le Fonds souverain du Qatar qui est client et actionnaire du Crédit Suisse et souhaite ardemment entrer dans le capital d'Areva.
Paris, la tête de pont qatarie
Il a fallu une intervention conjointe du Premier ministre François Fillon, de la ministre de l'Economie Christine Lagarde et d'Anne Lauvergeon, la présidente d'Areva, pour empêcher in extremis l'entrée à la fin de l'année 2010 du Qatar dans le capital du fleuron français du nucléaire.
«Avec les Qataris, c'est toujours du donnant-donnant, explique sous le couvert de l'anonymat un Français qui a longtemps vécu au Qatar, connaît bien la famille régnante et a vu défiler à Doha une bonne partie de la nomenklatura française. Parfois, il y a un grain de sable in extremis comme dans l'affaire Areva, mais c'est l'exception, ils préparent bien leurs coups.»
L'immobilier donne également une bonne mesure de l'influence qatarie. L'émir possède un palais de 4.000 m2 à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et l'hôtel d'Evreux, place Vendôme ainsi que deux autres hôtels particuliers attenant. Le fonds souverain détient à Paris des hôtels de luxe (Majestic et Royal Monceau).
Mais ce sont les travaux du frère de l'émir lors de la restauration de l'hôtel Lambert, joyau du XVIIe siècle situé sur l'île Saint-Louis, racheté en 2007 aux héritiers du baron Guy de Rotschild, qui ont fait un peu de bruit. Des travaux considérables et illégaux qui ont provoqué une polémique. Pour y mettre fin, Christine Albanel, alors ministre de la Culture, n'avait pas saisi la Commission nationale des monuments historiques, mais un Comité scientifique… créé spécialement.
Et pour finir donc le sport et le football qui pour le Qatar semblent être le moyen idéal pour obtenir enfin la reconnaissance et le statut qu'il cherche frénétiquement. Le recrutement de Zinedine Zidane pour plusieurs millions d'euros afin vanter les mérites de la candidature à la Coupe du monde de football de 2022 du plus petit pays au monde l'ayant jamais organisé — qui ne s'est jamais qualifié pour cette compétition et de surcroit à un climat inadapté à la pratique de ce sport en été… — a été couronné de succès.
La controverse qui a suivi et les lourds soupçons de corruption de la Fifa n'y ont rien changé. Après le Royaume-Uni, l'Allemagne à son tour vient pourtant de contester le choix du Qatar et demande que la candidature soit rééxaminée. Peu probable.
L'intérêt du Qatar pour le football ne s'arrête pas à l'organisation de la Coupe du monde et à l'achat pour ses clubs de joueurs européens en fin de carrière payés à prix d'or. Les clubs de football européens deviennent aussi des proies, celui de Malaga en Espagne, le FC Barcelone dans une moindre mesure, et donc maintenant le Paris Saint-Germain, le seul grand club de la capitale française dont Nicolas Sarkozy est un supporter affirmé. Il se dit de façon insistante que l'Elysée n'aurait d'ailleurs pas ménagé ses efforts pour convaincre l'émir de donner au PSG les moyens de nouvelles ambitions. Mais quelle en sera la contrepartie?
Eric Leser
Slate.fr
L’UNRWA, GROSSE ENTREPRISE : 22 000 EMPLOYÉS
1) Cette agence onusienne a été mise en place en 1948 que pour une seule année. 61 ans et quelques milliards de dollars après, l’UNRWA est toujours en place. Son but n’est pas d’installer les palestiniens mais de soutenir leurs efforts pour les maintenir dans la guerre.
2) L’UNRWA a pris en charge entre 450 à 600 000 réfugiés partis sur les ordres des armées arabes en 1948, le temps pour elles “d’éradiquer les juifs”.
Aujourd’hui, l’UNRWA prend en charge dans des camps devenus des villes, 4 200 000 “réfugiés”.
- 22 000 employés payés par l’UNRWA prenant tout en charge : écoles, soins médicaux, infrastructures. Comparativement à d’autres pays où les réfugiés sont pris en charge par le Haut comité aux réfugiés (ONU), on s’étonnera de ces chiffres :
-UNRWA = 1 employé pour 170 réfugiés,
-AUTRES ORGANISATIONS ONUSIENNES : 1 employé pour 5 000 réfugiés.
3) Endoctrinement à la haine raciale et anti-israélienne fait partie du budget de l’agence. L’UNRWA a fourni des manuels scolaires dans lesquels la négation de l’Etat d’Israel apparaissait sous formes de cartes géographiques et de références à la naqba.
4) L’UNRWA est complice depuis 60 ans des mensonges des palestiniens. Les occidentaux en charge sont particulièrement malhonnêtes s’il s’agit de dire la vérité au sujet des méthodes utilisées par le Hamas pour tirer à partir de leurs infrastructures : écoles, hôpitaux.
Pire encore, l’UNRWA a fermé les yeux sur les activités terroristes des différents groupes palestiniens, les laissant utiliser des ambulances pour le transport des troupes et des armes. Ce n’est plus de l’assistance mais de l’ingérence qui peut aussi être interprété comme actes de guerre dans le conflit israélo-palestinien.*
*A ce propos, les ambulances à Gaza servent encore tous les jours au transport des troupes du Hamas et du Jihad islamic. Frappées du croissant rouge, ces ambulances sont donc inattaquables quand bien même des soldats remarqueraient qu’il n’y a pas l’ombre d’un blessé ou d’un médecin à l’intérieur mais uniquement des terroristes, tout habillés de noir et portant des armes lourdes.
5) Bien que sachant que le Hamas est aux affaires, le budget alloué à l’UNRWA est d’un montant annuel entre 400 et 500 MILLIONS DE DOLLARS dont 25 % proviennent des USA.
PAS UN SEUL PAYS ARABE PRODUCTEUR DE PÉTROLE NE PARTICIPE A CETTE AIDE, SINON DE FAÇON TRÈS SYMBOLIQUE !
Israël par contre, participe (à tort) à cette rente particulière allouée aux palestiniens mais bien que cela soit inscrit, cela est évidemment tu. Il faut maintenir le mensonge du pauvre opprimé palestinien de peur que les financiers de tous les pays stoppent leurs efforts.
Ce système financier mis en place par l’UNRWA garantit à chaque palestinien une retraite ! Même en France, ce type de garantie est en passe de s’effondrer.
6) L’argent coule si abondamment à flot, que l’UNRWA a du acheter des actions et obligations qui se sont révélées très juteuses. A telle enseigne, que les employés palestiniens partent à la retraite avec un bon petit capital. “On pourrait nourrir toute l’Afrique avec de telles réserves d’argent !”
7) Dès 1951, des voix se faisaient entendre sur le bien-fondé de laisser l’ONU s’occuper des réfugiés palestiniens alors qu’il aurait été plus cohérent que les pays arabes prompts à faire la guerre à l’Etat juif, se désintéressaient de leurs frères arabes palestiniens.
Au contraire ! “LA LIGUE ARABE A BESOIN DU PROBLÈME DES RÉFUGIES POUR MAINTENIR LA COHÉSION CONTRE ISRAEL !”
Pire encore, Israel dans les années 70 avait construit des maisons pour les réfugiés palestiniens mais ces derniers avaient ordre de ne pas s’y installer. Leurs différentes organisations anti-israéliennes, le leur défendait. IL FALLAIT MAINTENIR LES PALESTINIENS DANS DES CAMPS…
Cela s’est avéré bien plus payant, bien plus juteux que tous les autres problèmes de réfugiés dans le monde.
Les parvenus palestiniens de Cis-Jordanie sont les preuves vivantes que la lutte n’avait rien de désintéressé. Il s’agissait d’obtenir plus et encore plus. Aujourd’hui, à Ramallah, le diable s’habille en Prada.
Conflit israélo-palestinien
Par Richard Darmon
Après que la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Portugal avaient condamné le 20 décembre dernier « les constructions illégales d’Israël en Cisjordanie », le chef de la diplomatie ministère israélienne, Avigdor Lieberman, devait répliquer vertement en accusant ces pays, et plus généralement l’Union européenne (UE), de risquer de « perdre toute crédibilité en agissant de manière si partiale à l’encontre d’Israël ». Et d’ajouter : « Ces pays qui nous critiquent de manière systématique devraient comprendre que la construction en Judée-Samarie ne constitue en rien un “obstacle à la paix”, et que ceux qui bloquent les pourparlers et la possibilité d’arriver à la paix sont les Palestiniens qui refusent depuis des mois de négocier avec nous ». Une mise au point dont la virulence a ouvert une polémique avec le ministre de la Défense, Ehoud Barak, qui a accusé Lieberman de ne pas tenir compte « du fait que l’UE regroupe des pays influents dont il ne faut surtout pas se couper et dont il est essentiel de savoir garder le soutien ». Pour aller plus au fond, Hamodia a donc voulu enquêter sur la nature du rôle joué ces dernières années par l’Europe dans le conflit israélo-palestinien.
Les faits parlent d’eux-mêmes : en ne se référant qu’aux principales prises de position européennes de la dernière décennie - sans même remonter aux années 1970, 1980 et 1990 du siècle dernier… -, le moins que l’on puisse constater, c’est que l’Europe n’a pas cessé de faire porter à Israël, et presque jamais à la partie palestinienne, la responsabilité du conflit qui perdure depuis maintenant plus de cent vingt ans entre l’État hébreu et les Arabes palestiniens en présentant chaque fois Israël comme « l’agresseur » et les « pauvres Palestiniens » comme d’éternelles victimes.
Pour ne prendre que deux exemples assez parlants dans la liste ininterrompue des déclarations officielles et autres résolutions de toutes les instances de l’Union européenne ne condamnant qu’Israël, citons tout d’abord la fameuse et très hostile résolution adoptée en avril 2002 par le Parlement européen de Bruxelles (avec 269 voix pour, 208 contre et 22 abstentions) transformant ses critiques de toujours à l’égard de la politique israélienne en « recommandations de sanctions économiques » - d’ailleurs jamais appliquées… tout simplement parce que l’UE a aussi des intérêts financiers et économiques avec Israël, et surtout parce qu’elle a toujours voulu jouer un rôle diplomatique de premier plan au Proche-Orient.
De la même manière, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont voté en décembre 2009 une résolution « écartant tout changement dans les frontières d’avant juin 1967 » et prévoyant que le futur État palestinien s’étendra à « la Cisjordanie et Gaza, avec comme capitale Jérusalem-Est ».
La position officielle de l’UE
Initiant la position officielle de l’UE sur le conflit israélo-palestinien, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont récemment décliné par la bouche de William Hage, secrétaire britannique au Foreign Office, les principes et objectifs européens : « Il s’agit de la solution à “deux États pour deux peuples”, basée sur les frontières de 1967, avec des échanges respectifs de territoires ainsi que des arrangements de sécurité protégeant Israël et respectant la souveraineté palestinienne en mettant fin à l’occupation - le tout avec Jérusalem comme capitale des deux États ».
Signalons aussi que bien que l’UE ait été cosignataire des Accords intérimaires d’Oslo-II en 1995 stipulant que c’est seulement par des négociations qu’on pourrait désormais modifier le statut des territoires de la Cisjordanie, certains grands États européens ont ouvertement soutenu les récentes initiatives de l’AP à l’ONU visant à faire reconnaître la création unilatérale d’un État palestinien indépendant - ce qui a créé des tensions avec Israël. À noter toutefois qu’un bloc minoritaire s’est peu à peu dégagé depuis quelques mois au sein de l’UE rassemblant un certain nombre de pays davantage enclins à soutenir Israël face à l’AP et qui regroupe l’Italie, l’Allemagne, la Hollande, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie.
La persistance des doubles standards européens face à Israël
« Deux poids, deux mesures : l’approche systématique des Européens consiste toujours à attendre qu’Israël réplique à une attaque arabe ennemie… pour critiquer ensuite l’État hébreu… et non l’attaque arabe préalable, explique Jeffrey Gedmin, observateur américain à l’Institut Aspen de Berlin à propos de la 2e guerre du Liban de l’été 2005 et de l’Opération « Plomb durci » menée par Tsahal à Gaza pendant l’hiver 2008. Mais on aurait pu s’attendre à ce que l’UE énonce chaque fois de manière plus équilibrée ce qu’elle préconisait pour ramener le calme face à tel ou tel conflit, tout en assurant à Israël qu’en cas de refus de ses propositions par les parties arabes, elle protègerait l’État hébreu de telle ou telle manière. Or les Européens ne l’ont jamais fait ».
De surcroît, ajoute l’expert américain en stratégie, Robert Kagan, dans son analyse sur l’Europe et l’Amérique, « les Européens parlent toujours au monde avec une grande déférence et un fort sentiment de supériorité concernant leurs propres analyses et la “sagesse” qu’ils veulent sans cesse dispenser aux autres nations afin de résoudre tous les conflits et problèmes internationaux… »
Une politique qui s’appuie sur des concepts erronés
D’après Manfred Gerstenfeld, expert en Affaires européennes au Jérusalem Center for Publics Affairs, cette position biaisée à l’égard d’Israël et qui est majoritaire au sein de l’UE serait due à cinq « concepts erronés » ancrés dans le mental européen…
1/ La fausse idée répandue partout par les Arabo-musulmans auprès des Européens et des Américains, selon laquelle les problèmes de l’Occident avec le monde musulman disparaîtraient dès que l’on parviendra à une paix israélo-palestinienne.
2/ La croyance non fondée dans le fait que seule la formule « les territoires en échange de la paix » promue - au nom des Palestiniens - par la gauche européenne est à même de résoudre le conflit… Alors que les concessions unilatérales consenties par Israël dans la « voie d’Oslo » (autonomie des villes palestiniennes, retrait du Liban en mai 2000 et retrait complet de Gaza en août 2005) n’ont fait qu’éloigner la paix au lieu de la rapprocher.
3/ L’affirmation gratuite et naïve du narratif européen soutenant que la rhétorique souvent très violente des Arabo-musulmans n’est que « verbale » et n’expriment pas vraiment leurs objectifs réels. Ce qui a été cruellement démenti par les méga attentats du 11 septembre 2001 aux USA, et ceux commis en 2004 à Madrid et en 2005 à Londres.
4/ L’illusion, partagée par de nombreux leaders européens, qu’Israël doit être « sauvé de ses propres démons militaristes » - encore une idée de la gauche du Vieux-Continent ! - grâce à la « sagesse » et aux conseils de l’Europe, désormais dispensés par un nombre croissant de politiciens de l’UE ne cachant plus leur hargne anti-israélienne et rendant sans cesse l’État hébreu responsable des débordements de plus en plus fréquents et violents des fortes minorités de musulmans peuplant leurs propres pays.
5/ Les préjugés tiers-mondistes encore très prégnants dans les élites politiques et idéologiques européennes - hérités du profond sentiment de culpabilité lié à l’époque coloniale et au processus ultérieur, souvent douloureux, de la décolonisation - érigeant en dogme le fait que les peuples ex-colonisés sont forcément des « victimes » et tous ceux qui osent leur résister des « coupables par excellence ». Une manière aussi pour les Européens de se décharger de leur propre culpabilité de la Shoah, puisque les Juifs, victimes d’hier, sont ainsi présentés comme les « nouveaux bourreaux » du peuple palestinien… Ce qui efface d’un coup la double culpabilité européenne face aux Juifs et aux Arabes.
Que pourrait faire Israël ?
« Ce qui est sûr, écrivait déjà en 2004 Avi Primor, ex-ambassadeur d’Israël en Allemagne puis auprès de l’UE, c’est qu’Israël - dont le territoire constitue une charnière géographique entre Europe et Orient - est et restera toujours lié à l’Europe. (…) Pour l’Union européenne - qui demeure le principal partenaire économique d’Israël -, l’instabilité au Proche-Orient, comme dans tout le bassin méditerranéen et le monde arabe, reste un problème permanent. D’autant que des séismes proche-orientaux ébranlent, indépendamment des vagues d’immigrations clandestines connexes, tout le continent européen ».
Dans ce contexte fait à la fois de proximité économique et culturelle, mais empreint aussi d’une constante animosité politique, Israël pourrait d’abord tirer parti au plan diplomatique - comme le conseillent nombre d’experts en la matière - des profondes divisions actuelles entre pays européens pour renforcer le pôle de ceux qui expriment de sérieux doutes face à une politique traditionnelle de l’UE trop systématiquement pro-arabe et à ses effets domestiques fort négatifs, dont ils se sont rendu compte sans doute bien tard… Car un nombre croissant de leaders du Vieux Continent commencent à réaliser que les forces qui attaquent Israël sont celles-là mêmes qui minent la base et les principes fondamentaux de la société européenne.
D’autant que ce continent de 450 millions d’habitants pénétré par l’immigration arabo-turco-maghrébine, qui doit désormais résoudre tant de problèmes intérieurs (économico-financiers, institutionnels sociaux, culturels et ethniques), semble mal placé pour dicter à Israël - un pays pourvu d’une longue expérience historique dans la lutte contre les tendances arabo-musulmanes les plus extrémistes ou à d’autres la meilleure conduite à tenir afin de résoudre un conflit très spécifique se prolongeant sur plus d’un siècle…
Ce qui minimise beaucoup aux yeux de l’État hébreu, comme vient de le faire savoir Avigdor Lieberman à sa manière quelque peu crue et directe, la gravité de l’abime politico-diplomatique persistant entre Bruxelles et Jérusalem.
L’Europe s’obstine à vouloir rediviser Jérusalem… contre le consensus israélien
Pas une semaine ne passe sans que des représentants de l’UE en visite dans la région n’évoquent la nécessité pour Israël d’accepter un « compromis » sur Jérusalem qui verrait sa partie Est devenir la capitale de l’État palestinien, pendant que les Lieux saints de la Vieille Ville seraient « internationalisés » de telle ou telle façon ! Ainsi, en décembre 2009, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont-ils décrété dans une résolution proposée par la Suède que l’État palestinien aura pour territoire « la Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale »…
Comme l’a relevé Dore Gold, ex-ambassadeur d’Israël à l’ONU et président du Jérusalem Center for Public Affairs, « en examinant les enjeux des six dernières décennies, on constate que les propositions de l’ONU et de l’UE sur l’internationalisation de Jérusalem ont totalement échoué ! (…) D’autant que l’existence d’une majorité juive à Jérusalem remonte à 1863 (…), et que d’après les spécialistes du droit international, c’est la Jordanie qui a envahi Jérusalem en 1948, alors qu’Israël n’a fait en 1967 qu’occuper des territoires lors d’une guerre défensive justifiée pour sa propre survie ».
Ainsi, même au plus fort des illusions des années Oslo rêvant d’un « échange des territoires contre la paix », une forte majorité d’Israéliens s’est toujours opposée à la partition de leur « capitale réunifiée, une et indivisible ». Une tendance qui s’est accentuée après l’échec, l’été 2000, du sommet de Camp David provoqué par un Yasser Arafat qui avait déjà planifié l’Intifada Al-Aqsa lancée deux mois plus tard. Or depuis, les sondages font régulièrement état de 73 % à 81 % d’Israéliens opposés à toute partition de Jérusalem.
L’UE dénonce la « discrimination » des Arabes israéliens…
Dans le premier rapport qui vient de paraître sur ce thème - rédigé après un « travail confidentiel » des ambassadeurs européens en poste à Tel-Aviv -, l'Union européenne accuse désormais Israël de « discrimination » contre sa population arabe.
Sans tenir compte des réalités très complexes de l’histoire et de la sociologie politique du pays, ce document prétend ainsi que les Arabes israéliens – 20 % de la population actuelle de l’État hébreu - seraient victimes de « graves inégalités », notamment dans le domaine économique, et de diverses « ségrégations socio-culturelles ».
Se positionnant en éternels et très supérieurs « donneurs de leçons » de morale - que leurs pays respectifs ont pourtant tant de mal à appliquer chez eux -, les ambassadeurs européens estiment donc qu'il serait de l'intérêt même d'Israël « face à tous ceux qui tentent de le délégitimer (…) d'honorer la mission, assignée par ses fondateurs, à savoir celle d'« un État pluraliste, tolérant et pratiquant une démocratie ouverte »…
hamodia No 200 04 novembre 2012, Analyse
ISRAEL DANS LA DOCTRINE FRANCAISE
Shmuel Trigano Directeur de la revue Controverses 14 novembre 2011
La politique de la V° République, envers Israël n’est pas le produit du hasard et de la circonstance, voire de la simple opportunité. Une doctrine l’inspire dont on peut retrouver la charte dans la fameuse conférence du général De Gaulle en 1967, où il fustigea le « peuple sûr de lui-même et dominateur ». Ce texte énonce en fait les principes qui ont gouverné, jusqu’à ce jour, la politique française, celle du Quai d’Orsay. Ils permettent d’en comprendre la parfaite cohérence malgré des contradictions qui ne sont qu’apparentes.
Il définit plus que la politique des gaullistes et de la droite. La politique étrangère n’est pas en effet, dans ce pays, l’objet d’un débat, que ce soit dans l’arène des partis, du parlement, ou de l’opinion publique, de sorte que l’on peut avancer qu’elle représente la politique de La France.
En voici le modèle.
Les 7 principes de la doctrine
1)Israël expression du Juif éternel, « dominateur »
Dans ses fondements, la doctrine concernant Israël assimile les Juifs et Israël, loin des distinguos républicains classiques qui différencie Israélites et Israéliens. « Certains redoutaient que les Juifs, jusqu’alors dispersés mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tous temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur, n’en viennent une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis 19 siècles ».
En somme :
*même persécutés, les Juifs étaient « dominateurs »
*la condition israélienne ressuscite ce qui avait valu aux Juifs d’être haïs : cette propension à la domination et cette morale élitiste
*un tri sélectif est fait entre les Juifs « fréquentables » (les non-sionsites) et ceux qui ne le sont pas (les sionistes), en fonction du critère de leur attitude souhaitée: « on se demandait même chez beaucoup de Juifs si l’implantation (d’Israël)… n’allait pas entrainer d’incessants … conflits ».
A ce propos, Juppé a récemment émis une opinion plutôt ahurissante, prétendant que la majorité des Israéliens était pour « la paix » et que l’obstacle était Natanyahou, comme si Israël était une république bananière où un gouvernement pouvait subsister sans base démocratique. Ce partage entre deux types de Juifs est aussi tout à fait à l’oeuvre sur la scène publique et médiatique actuelle.
2)Le Lobby juif
Elle construit une image du Juif possiblement qui se veut laudative mais sur laquelle pèse un soupçon : « peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur », certes, mis aussi « les vastes concours en argent, en influence, en propagande que les Israéliens recevaient des milieux Juifs d’Amérique et d’Europe », en d’autres termes le « lobby juif ».
On se souvient du rôle important joué par cette idée dans la politique française lorsque Chirac s’était opposé à la politique américaine lors de la guerre du Golfe et alors que l’antisémitisme se développait. Il ne fallait surtout pas que l’on parle d’antisémitisme pour ne pas s’attirer les foudres du « lobby juif » américain, crédité d’une influence considérable sur la présidence des Etats Unis. Ce qui est toujours le cas quand par exemple on attribue aujourd’hui les revirements d’Obama sur la Palestine au poids de l’électorat juif que l’on veut bien distinguer de l’électorat américain.
3)Reconnaissance d’une légitimité victimaire à Israël
La reconnaissance d’Israël ne va pas à une réalité historique et politique reconnue comme telle, comme si elle était due, mais elle est concédée par grâce : « en dépit du flot montant, tantôt descendant, des malveillances qu’ils suscitaient dans certains pays et à certaines époques, un capital (sic) considérable d’intérêt et même de sympathie s’était accumulé en leur (les Juifs) faveur, surtout, il faut bien le dire dans la chrétienté : un capital qui était issu de l’immense souvenir du testament nourri par toutes les sources d’une magnifique liturgie, entretenu par la commisération qu’inspirait leur antique malheur et que poétisait chez nous la légende du Juif errant accru par les abominables persécutions qu’ils avaient subies pendant la deuxième guerre mondiale ».
Ce dernier point renforce le facteur de commisération en concédant à l’entité reconnue la qualité victimaire découlant de la Shoah. Le lien d’Israël avec l’antisémitisme européen et la Shoah est le facteur décisif de la reconnaissance et de la légitimité d’un Etat d’Israël.
Dans le même discours de Gaulle parle de l’installation d’Israël « dans un quartier de Jérusalem dont il s’était emparé » - ce qui est une drôle de façon de rendre compte de la guerre déclenchée par les Etats arabes, en 1948 et en 1967. « Jérusalem devrait recevoir un statut international ». L’Etat d’Israël est donc un occupant à Jérusalem ce qui est un indice du déni de sa légitimité historique sur tout le territoire israélien.
Toutes les opinions récemment exprimées par Juppé et Sarkozy sur l’impossible et l’improbable caractère « juif » de l’Etat d’Israël s’inscrivent dans cette perspective.
3)Le péché originel
Mais même la légitimité victimaire est entachée d’un « péché originel: « On pouvait se demander…, si l’implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu des peuples arabes qui lui étaient foncièrement hostiles, n’allait pas entrainer d’incessants, d’interminables frictions et conflits ». Il est aussi question « du sort scandaleux des réfugiés de Jordanie ».
*C’est dire la dette morale que porte l’existence d’Israël et la moralité frelatée (« conditions plus ou moins justifiables ») de sa fondation : une malversation, en somme, une violence, une injustice.
*L’Etat d’Israël est donc un facteur de conflit dans son essence et son existence mêmes, les Arabes sont exonérés de toute responsabilité car les Juifs sont par principe coupables. Le peuple juif n’a pas le droit en somme à une autodétermination politique et l’Etat d’Israël ne doit pas assumer sa souveraineté comme un Etat normal. Il n’est pas un Etat normal.
*Il doit rester « petit » : « on avait vu en effet un Etat d’Israël guerrier et résolu à s’agrandir. Ensuite l’action qu’il menait pour doubler sa population par l’immigration de nouveaux
éléments, donnait à penser que le territoire qu’il avait acquis ne lui suffirait pas longtemps et qu’il serait porté pour l’agrandir à utiliser toute occasion qui se présenterait ».
En somme c’est un Etat qui par nature est porté à sortir du cadre victimaire et compatissant - et pourtant injuste - de son existence. Et quelle falsification de la réalité historique concernant cet agrandissement démographique résultant du fait que les Etats arabes nouvellement indépendants avaient expulsé un million de Juifs dont 600 000 avaient trouvé un havre en Israël ! De cela, les Etats arabes ne sont pas coupables !
Tout le pro-palestinisme de la France s’inscrit dans cette perspective.
5) La politique « disproportionnée »
C’est pourquoi « nous lui prodiguions des avis de modération ». La France ici se fait paternaliste, morigénant cet Etat qui en fait n’existe que par la condescendance des Puissances dont la France, bien sûr (et non du fait de sa réalité intrinsèque) :il ne doit surtout pas sortir du petit créneau qui lui est concédé: « l’établissement de leur Etat sur le territoire que leur avaient reconnu les Puissances tout en désirant qu’ils parviennent en usant d’un peu de modestie à trouver avec leurs voisins un modus vivendi ».
Il y a quelques années l’ambassadeur français à Londres vitupérait contre « ce petit Etat de m… », la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf…
6)La défense d’Israël au bord de l’abîme
Mais attention, « nous n’admettrions pas qu’il fut détruit »… L’existence d’Israël se situe entre l’obligation de réserve sur le plan de la souveraineté et sa destruction potentielle. Si la France s’opposerait à sa destruction, elle n’apprécie pas qu’il sorte de sa « modestie », c’est à dire qu’il soit pleinement souverain. « Si Israël est attaqué, dis-je alors en substance (à Abba Eban), nous ne le laisserons pas détruire mais si vous (Israël) vous attaquez nous condamnerons votre initiative » : telle est la définition de ce que doit être l’espace vital d’Israël
7)L’intérêt français prévaut
La France a néanmoins des intérêts (égoïstes) mais drapés dans la vertu morale
La « morale » : « une fois mis un terme à l’affaire algérienne » (la fin du colonialisme français). L’intérêt : « nous avions repris avec les peuples arabes d’Orient la même politique d’amitié, de coopération… dont la raison et le sentiment font qu’elle doit être aujourd’hui une des bases fondamentales de notre action extérieure. »
Et si tel est le cas, dans l’affirmation de l’intérêt français, lui sans morale aucune, qu’en est-il des jugements moraux et idéologiques concernant Israël ?
La cohérence de la politique française
Ces 7 points doctrinaux expliquent la politique française qui peut, comme on le voit aujourd’hui, allier la compassion pour la Shoah ou à la destruction possible de l’Etat au désintérêt pour sa capacité à assurer sa vie et exercer sa souveraineté (on se souvient de la condamnation cinglante par Sarkozy des « assassinats ciblés », qu’il s’est largement permis en Libye et en Afghanistan).
Dans toutes les arènes de la souveraineté, la politique française a lâché Israël. Les expressions de Juppé et de Sarkozy sur le fait que l’Etat d’Israël ne peut se dire un Etat « juif », sur le fait « colonial » à Jérusalem équivalent à une contestation des fondements mêmes de son existence. Le vote à l’UNESCO ouvre aussi la porte au révisionnisme palestinien en matière
de lieux saints et historiques. Mais la France se réveille(ra) quand il sera question de la destruction possible d’Israël par l’Iran. A preuve les récentes déclarations de Sarkozy au Congrès juif mondial... « La France sera toujours aux côtés d’Israël face à un Iran qui le menace et qui est en train de développer des armes nucléaires. »
Néanmoins, on peut être très sceptique pour ce qui est de la « protection » de la France. Elle rappelle la parole de Sartre à propos du rapport aux Juifs du « du démocrate » , dans les Réflexions sur la question juive :’le démocrate a fort à faire, il s’occupe du Juif quand il en a le loisir »… Nous avons un exemple très récent de la validité des assurances (de surcroît internationales) de la France. Elle est à l’origine de la résolution 1701 du conseil de sécurité qui mettait fin à la deuxième guerre du Liban et assurait que la région au sud du Litani ne verrait pas le retour du Hezbollah et son réarmement. Israël s’était retiré à cette condition, et les militaires français devaient constituer la FINUL chargée de veiller à la mise en oeuvre de cette résolution. Or tout le monde sait très bien que cette force a laissé le Hezbollah se réarmer à un niveau jamais atteint et coloniser les territoires du sud. Pire quand la FINUL fut menacée il y a quelques mois, Sarkozy menaça de retirer ses troupes…
Les propositions suicidaires de Bernard Guetta
Après la réconciliation «historique» entre le Hamas et le Fatah certains journalistes, ici en France, sont entrés dans une certaine phase d'hystérie. Hystérie s'étant traduit évidement, et en premier lieu, par le fait d'accuser Israël de ne pas "donner sa chance à l'unité palestinienne", de "tuer les occasions de paix" et autres accusations de bon ton du même genre.
Parmi ces accusations nombreuses et variées, M. Bernard Guetta n'est, une nouvelle fois, pas en reste. Dans son article du 11 mai paru dans Libération sous le titre alarmiste: "suicidaire spirale d'Israël", ce journaliste respecté compare l'état hébreu au Titanic qui, selon ses dires, devrait fatalement couler, comme avant lui le Titanic, suite à la reconnaissance par l'ONU d'un Etat palestinien indépendant, si toutefois celle-ci avait bien lieu.
C'est fou comme sont ces accusations, cette argumentation, sont similaires aux accusations publiées à l'époque dans le fameux journal soviétique "Pravda": mêmes comparaisons, même agitation, mêmes manipulations.
Pour en revenir à ses arguments, ou plutôt à ses insinuations catastrophalistes: M. Guetta tente de nous persuader (l'est-il lui-même?) que le Hamas- mouvement terroriste, reconnu comme tel et dont la principale activité depuis son accession par la force au pouvoir en 2007 fut de bombarder sans discontinuer Israel, tout en étendant sur ce bout de terre qu'est Gaza une impitoyable main de fer- ce même Hamas donc, serait devenu agneau.
Certes certains dirigeants du Hamas ont mis quelques goutes d'eau dans leur vin si râpeux. Il faut bien, de temps en temps, pour faire genre. M. Guetta, bien sur, les croit. Pourquoi ne croirait-il pas en des annonces si crédibles, dites avec tant de passions, d'émotions, de sincérité? On pourrait pourtant s'attendre de la part d'un journaliste averti qu'il sache qu'au Moyen-Orient, tout ce qui se dit n'est pas forcement pensé et ce qui est pensé n'est pas toujours dit. Ca ma toujours interpelé, cet extraordinaire potentiel, je dirais même ce don inexplicable, qu'on les mouvements terroristes de trouver au sein de nos démocraties d'aussi nombreux porte-parole.
Un autre de ses arguments porte sur le processus de démocratisation dans la région. D'après M. Guetta, les forces du panarabisme et de l'islamisme seraient en retraite. Oui, peut être, c'est en tout cas l'espoir qui est entretenu par beaucoup d'entre nous, même en Israël, surtout en Israël. Pourtant, en ce qui concerne notre petite paroisse, ce que je vois pour l'instant, tout du moins en ce qui concerne l'Egypte, et ce depuis le départ de Moubarak, c'est une extraordinaire montée en force des frères musulmans menaçant sérieusement de dominer la politique égyptienne; de pus en plus de voies appelant à reconsidérer l’accord de paix avec Israël alors que son abolition serait un désastre pour Israël tout comme pour l'Egypte; l'explosion, deux fois en quatre mois, du gazoduc qui alimente notre pays en gaz; la réouverture probable de la frontière avec Gaza et le rétablissement de relations diplomatiques avec l'Iran. Joli programme non? Dans le sens de la paix, sans aucun doute, Monsieur le journaliste.
En un mot, je ne pense pas que ce soit la prise de position d'Israël qui soit suicidaire, mais plutôt les vôtres, reflétant celles de tous les négationnistes du bon sens. Ne nous en voulez donc pas de ne pas les partager.
Yaron Gamburg
L’UNRWA, GROSSE entreprise : 22 000 employés - par Nina
1) Cette agence onusienne a été mise en place en 1948 que pour une seule année. 61 ans et quelques milliards de dollars après, l’UNRWA est toujours en place. Son but n’est pas d’installer les palestiniens mais de soutenir leurs efforts pour les maintenir dans la guerre.
2) L’UNRWA a pris en charge entre 450 à 600 000 réfugiés partis sur les ordres des armées arabes en 1948, le temps pour elles “d’éradiquer les juifs”.
Aujourd’hui, l’UNRWA prend en charge dans des camps devenus des villes, 4 200 000 “réfugiés”.
- 22 000 employés payés par l’UNRWA prenant tout en charge : écoles, soins médicaux, infrastructures. Comparativement à d’autres pays où les réfugiés sont pris en charge par le Haut comité aux réfugiés (ONU), on s’étonnera de ces chiffres :
-UNRWA = 1 employé pour 170 réfugiés,
-AUTRES ORGANISATIONS ONUSIENNES : 1 employé pour 5 000 réfugiés.
3) Endoctrinement à la haine raciale et anti-israélienne fait partie du budget de l’agence. L’UNRWA a fourni des manuels scolaires dans lesquels la négation de l’Etat d’Israel apparaissait sous formes de cartes géographiques et de références à la naqba.
4) L’UNRWA est complice depuis 60 ans des mensonges des palestiniens. Les occidentaux en charge sont particulièrement malhonnêtes s’il s’agit de dire la vérité au sujet des méthodes utilisées par le Hamas pour tirer à partir de leurs infrastructures : écoles, hôpitaux.
Pire encore, l’UNRWA a fermé les yeux sur les activités terroristes des différents groupes palestiniens, les laissant utiliser des ambulances pour le transport des troupes et des armes. Ce n’est plus de l’assistance mais de l’ingérence qui peut aussi être interprété comme actes de guerre dans le conflit israélo-palestinien.*
*A ce propos, les ambulances à Gaza servent encore tous les jours au transport des troupes du Hamas et du Jihad islamic. Frappées du croissant rouge, ces ambulances sont donc inattaquables quand bien même des soldats remarqueraient qu’il n’y a pas l’ombre d’un blessé ou d’un médecin à l’intérieur mais uniquement des terroristes, tout habillés de noir et portant des armes lourdes.
5) Bien que sachant que le Hamas est aux affaires, le budget alloué à l’UNRWA estd’un montant annuel entre 400 et 500 MILLIONS DE DOLLARS dont 25 % proviennent des USA.
PAS UN SEUL PAYS ARABE PRODUCTEUR DE PÉTROLE NE PARTICIPE A CETTE AIDE, SINON DE FAÇON TRÈS SYMBOLIQUE !
Israël par contre, participe (à tort) à cette rente particulière allouée aux palestiniens mais bien que cela soit inscrit, cela est évidemment tu. Il faut maintenir le mensonge du pauvre opprimé palestinien de peur que les financiers de tous les pays stoppent leurs efforts.
Ce système financier mis en place par l’UNRWA garantit à chaque palestinien une retraite ! Même en France, ce type de garantie est en passe de s’effondrer.
6) L’argent coule si abondamment à flot, que l’UNRWA a du acheter des actions et obligations qui se sont révélées très juteuses. A telle enseigne, que les employés palestiniens partent à la retraite avec un bon petit capital. “On pourrait nourrir toute l’Afrique avec de telles réserves d’argent !”
7) Dès 1951, des voix se faisaient entendre sur le bien-fondé de laisser l’ONU s’occuper des réfugiés palestiniens alors qu’il aurait été plus cohérent que les pays arabes prompts à faire la guerre à l’Etat juif, se désintéressaient de leurs frères arabes palestiniens.
Au contraire ! “LA LIGUE ARABE A BESOIN DU PROBLÈME DES RÉFUGIES POUR MAINTENIR LA COHÉSION CONTRE ISRAEL !”
Pire encore, Israel dans les années 70 avait construit des maisons pour les réfugiés palestiniens mais ces derniers avaient ordre de ne pas s’y installer. Leurs différentes organisations anti-israéliennes, le leur défendait. IL FALLAIT MAINTENIR LES PALESTINIENS DANS DES CAMPS…
Cela s’est avéré bien plus payant, bien plus juteux que tous les autres problèmes de réfugiés dans le monde.
Les parvenus palestiniens de Cis-Jordanie sont les preuves vivantes que la lutte n’avait rien de désintéressé. Il s’agissait d’obtenir plus et encore plus. Aujourd’hui, à Ramallah, le diable s’habille en Panda.
Nina
drzz info
Dimanche 13 mars 2011
Les assassins d'une famille israélienne et leurs complices français
par Guy Millière
La pensée unique à la française s’étale chaque jour avec toute son ignominie dans la quasi totalité des médias. Il est des jours où elle me semble plus obscène. Aujourd’hui est un de ces jours.
Quand des Israéliens sont tués, on parle dans la langue de la pensée unique, de « cycle de la violence », ce qui évite de désigner des responsables et de dire qu’il y a des assassins et des victimes, parce que, bien sûr, pour ces gens là, un Israélien n’est jamais une victime. Quand les Israéliens tués vivent dans des zones que la pensée unique considère, comme les lecteurs du Coran et de Mein Kampf qui siègent à Ramallah et à Gaza , « palestinienne », autrement dit, destinée à être judenrein au terme de l’épuration ethnique requise, ces Israéliens sont appelés « colons », ce qui renvoie à l’idée que ce sont de vils colonisateurs, et ce qui excuse par avance les assassins. On découvre ainsi que des bébés peuvent être « colons », des enfants de moins de dix ans aussi, sans compter les fœtus dans les ventres de futures mères, éventrées parfois. Tous des « colons », vous dis-je. Et ceux qui écrivent ces mots ou les prononcent peuvent sans aucun problème s’endormir le soir en se disant qu’ils ont fait leur travail.
Pour ce qui me concerne, je ne puis faire autre chose que dire mon profond dégoût vis-à-vis des assassins, mais aussi vis-à-vis des praticiens de la pensée unique à la française, qui sont, à mes yeux, complices des assassins.
Je ne puis faire moins que dire que je suis plus que jamais au côté du peuple israélien face à cette nouvelle épreuve. Chaque mort Israélien victime d’attentats ou mort à la guerre, est à mes yeux un mort de trop, car chaque mort Israélien victime d’attentats ou mort à la guerre, est victime de la haine antisémite qui se camoufle désormais en antisionisme.
La famille Fogel, dans la ville d’Itamar, en Samarie, a été détruite. Cinq de ses membres, le père, la mère, un enfant de onze ans et un autre de trois ans, un bébé de quatre mois, ont été poignardés ou égorgés. Les enfants qui ont échappé au massacre resteront marqués toute leur vie par l’horreur de ce qu’ils viennent de vivre, et auront une existence mutilée. C’est une ignominie absolue. Point.
Ceux qui ont commis cet acte se sont ravalés en deçà de la condition animale, et ne sont pas des êtres humains, mais des monstres abjects. Point.
Tout discours cherchant à expliquer, tout discours cherchant à excuser l’inexcusable, mérite bien davantage que le mépris.
Ce que ne diront pas les médias français est que la nouvelle de la tuerie d’Itamar a été l’occasion de faire la fête et de distribuer des friandises, dans des villes et villages arabes de Judée-Samarie et de Gaza. Quand, dans une population, on considère que l’égorgement d’un bébé et d’enfants, dans leur sommeil, est l’occasion de faire la fête, c’est que cette population est dans un état de pathologie mentale et de perversion qui fait qu’elle ne mérite aucun respect. Quand cette population considère que les monstres qui ont commis cet acte sont des héros, on comprend qu’elle ne mérite pas d’être appelée « peuple », et moins encore d’avoir la moindre once de souveraineté, avant d’avoir subi une sérieuse cure de désintoxication.
Ce que ne diront pas les médias français non plus, est que les monstres en question sont, selon toutes les indications disponibles, des membres des brigades des martyrs d’al Aqsa, donc des membres d’une organisation étroitement lié au Fatah et aux dirigeants de l’Autorité Palestinienne qui, conformément à l’hypocrisie habituelle, condamnent en anglais la tuerie qu’ils s’empresseront d’approuver, dès qu’ils parleront arabe. Et certains diront qu’il y a là des partenaires pour la paix : quelle imposture ! Les « partenaires pour la paix » sont des assassins barbares, et ils ne cherchent qu’une seule paix, celle du génocide et du cimetière. Ils doivent être traités comme tels. Ne pas les traiter comme tel est préparer d’autres crimes, d’autres assassinats, d’autres massacres.
Je place en illustration de cet article l’une des photos de la scène. Je le fais parce que les membres de la famille Fogel ont voulu que les photos soient diffusées, pour que « les hommes civilisés comprennent ce que le peuple juif subit de la part de ses ennemis ». Je respecte cette décision.
D’autres photos sont disponibles, elles sont insoutenables. Elles montrent le vrai visage de ceux à qui, dit-on en Europe et à la Maison Blanche, Israël devait faire des concessions. Quelles concessions ? Offrir d’autres gorges et les couteaux pour les trancher ?
Guy Millière
Le vieux Monsieur indigné,
Pierre Jourde
Stéphane Hessel est sans aucun doute quelqu'un de très bien. C'est un héros de la résistance. Il a 93 ans. Il a fait un livre. Cela fait beaucoup de raisons pour trouver ce livre excellent.
En outre, il semble bien qu'on l'ait empêché de venir parler à l'Ecole Normale Supérieure. Moi que l'on a régulièrement censuré, et qui continue d'être interdit dans certaines publications, j'ai toutes les raisons de trouver cela scandaleux.
Reste la question: qu'est-ce que Stéphane Hessel a à nous dire, substantiellement?
Il nous enjoint, en treize pages, dans sa brochure à succès, de nous indigner. De quoi? Ce n'est pas l'important: il faut s'indigner. «Le motif de base de la résistance était l'indignation», écrit-il. Quant à l'objet de cette indignation, il relève de l'«évidence», comme le répète Hessel. A chacun de trouver cette évidence contre laquelle s'indigner: «je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation.» Donc, je m'indigne, c'est ce qui est bon en soi. L'indignation est une sorte de valeur absolue, un impératif catégorique. A moi de trouver la cible de cette révolte, la question n'est pas là. Voilà ce qu'on appelle de l'analyse politique.
Le problème, c'est que l'indignation des uns n'est pas celle des autres, et que chacun est convaincu de la valeur de son indignation. Il paraît idiot de rappeler de tels truismes, hélas, le discours de Hessel situe le débat exactement à ce niveau. Indignez-vous, croyants, contre les croisés mécréants et la ploutocratie occidentale, et allez faire sauter les twin towers. Indignez-vous, masses musulmanes, contre les odieuses caricatures du Prophète. Indigne-toi, peuple allemand, contre les clauses du traité de Versailles. Indigne-toi, petit prolo blanc, contre l'invasion de la France par des hordes d'immigrés africains. Et pourquoi pas? Pourquoi votre indignation serait-elle meilleure que la mienne? C'est là que commence la question. La vraie. Celle que l'on tente de traiter ici ou là, mais pas dans la brochure de Hessel. Hessel ne pense pas. Il a autre chose à faire, il s'indigne.
Hessel a trouvé son indignation: le sort des Palestiniens et la politique israélienne. C'est sans surprise. On en était sûr: parmi les mille motifs d'indignation possible, c'est forcément là que ça allait tomber: Israël, l'éternel croquemitaine, le vilain méchant en soi. Voilà au moins un sujet d'indignation rassembleur, puisque la haine d'Israël est inculquée dans les écoles de Casablanca à Karachi, ressassée dans nos banlieues, scandée dans de régulières manifestations. Ce qui se passe entre Gaza et le Jourdain, c'est l'injustice en soi, insupportable, indiscutable.
Oui, toute injustice et toute violence méritent d'être combattues. Oui, un mort palestinien c'est un mort de trop, mille morts palestiniens c'est exorbitant. Mais pourquoi toutes les caméras, toutes les radios du monde sont-elles perpétuellement braquées là, sur cette injustice-là? Pourquoi y-a-t-il plus de correspondants de presse en Israël que dans n'importe quelle capitale du monde ? Est-ce qu'il n'y aurait pas là, par hasard, comme un effet d'optique médiatique? Est-ce que Hessel, après des dizaines de milliers d'autres comme lui, ne confondrait pas le grossissement de l'image avec la grandeur de l'injustice?
Mais non, voyons, un homme comme Hessel ne tomberait pas dans un tel panneau. Il a choisi son indignation en toute connaissance de cause, il n'a pas laissé les médias la choisir pour lui. Il suffit d'examiner la qualité, la force de ses arguments: il a rencontré à Gaza des gens sympathiques, qui aiment la mer et les plages et s'occupent de leurs enfants. En effet. Personnellement, j'ai rencontré des soldats égyptiens et israéliens. Ils étaient sympathiques. J'aurais sûrement rencontré des gens qui s'occupaient bien de leurs enfants à Munich en 1940. Mais peu importe. L'essentiel, c'est que les gentils sont à Gaza. D'ailleurs, comme l'écrit Stéphane Hessel, le Hamas, ce grand mouvement humaniste, «n'a pas pu éviter que des roquettes soient envoyées sur des villes israéliennes». Eh oui, qu'est-ce que vous voulez, il a fait ce qu'il a pu, le Hamas, il ne cherche que la paix, c'est bien connu.
Je ne pensais pas un instant que Hessel aurait pu être indigné par le carnage du Darfour ou de la Tchéchénie, l'esclavage des Philippins et des Indiens en Arabie saoudite, la chasse aux chrétiens au Pakistan, l'anéantissement de la culture tibétaine, le sort des dissidents chinois, la misère des indiens du Mexique, la terreur des Somaliens qui doivent choisir entre fanatiques islamistes et milices pillardes, l'écrasement du peuple zimbabwéen ou birman, la faim tenaillant des millions de Coréens du Nord, j'en passe et des meilleures. Mais on en parle moins à la télé. Tout est là. Ce n'est pas la somme de souffrances qui indigne, c'est la somme d'images de souffrance.
Que dire de tous les pays dans lesquels des dizaines de millions d'être s humains, infiniment plus que la population palestinienne, sont traités comme une race inférieure, dépourvus de droit, condamnables aux pires supplices pour des incartades, je veux dire les femmes? Non, ça, ce n'est pas un motif hesselien d'indignation, il y a plus grave.
Ce qui indigne Hessel, ce n'est ni le servage des femmes, ni les dictatures sanglantes, affameuses, ubuesques, dont le monde est rempli. Pourtant, 300.000 morts au Darfour, des femmes enceintes éventrées... Non non, il a fait son choix, c'est son droit, c'est son indignation à lui. Pourquoi celle-là? Parce que. D'accord.
Moi non plus, je ne suis pas d'accord avec la politique israélienne, la colonisation, etc. Mais il ne faut peut-être pas oublier qu'on a affaire à une minuscule démocratie, dans laquelle deux millions d'arabes sont citoyens et votent librement, démocratie noyée dans un océan d'Etats hostiles, des centaines de fois plus peuplés et plus étendus. Il ne faut peut-être pas oublier que la question de la survie de cet Etat n'a jamais cessé de se poser, et qu'il a réussi à ne jamais cesser d'être démocratique, alors même qu'il est en état de guerre permanente. Mais c'est Israël que l'on boycotte, c'est contre ce pays qu'on s'indigne. Personne n'appelle au boycott de tyrannies moyenâgeuses et théocratiques comme l'Arabie saoudite.
Si M. Hessel s'indigne contre Israël, et pas contre le Soudan, que faut-il en conclure? Qu'un mort palestinien vaut trois cents morts darfouris? Ou mieux, qu'un tueur israélien est trois cents fois pire qu'un tueur soudanais?
Si M. Hessel s'indigne contre Israël, et pas contre les tyrannies ou les théocraties qui l'environnent, et pour les centaines de millions de gens qui y souffrent, c'est qu'il estime qu'Israël est pire qu'elles, sans doute. Il faudrait donc, pour que cesse la scandaleuse exception israélienne, que ce pays redevienne comme les autres, semblable à tous ceux qui, autour de lui, hurlent le plus fort contre l'injuste sort fait aux Palestiniens. Il n'y a guère, pour le moment, qu'un seul point commun entre Israël et la Syrie ou la Jordanie: on y a tué beaucoup de Palestiniens (et je n'ai entendu personne à ce moment-là hurler contre la Syrie et la Jordanie. Curieux, non?) Mais ce point commun demeure insuffisant. Tous ensemble, unissons nos indignations pour qu'Israël, comme ses voisins:
- Rétablisse la peine de mort, si possible au sabre pour les homosexuels, par lapidation pour les femmes adultères, par pendaison à des grues pour les espions juifs (donc pour les espions arabes en Israël).
- Que la femme y soit déclarée mineure.
- Que la presse n'y soit plus libre.
- Que les citoyens arabes y perdent leur droit de vote, afin de s'aligner sur ce qui se passe dans la plupart des pays arabes.
- Que la liberté religieuse y soit abrogée.
- Qu'on y instaure une monarchie ou une présidence à vie, au choix.
Et là, enfin, on n'aurait plus à s'indigner. Tout serait normal.
Tout le monde, aujourd'hui, se veut rebelle. Imagine-t-on un artiste qui ne soit pas rebelle? Un écrivain qui ne soit pas «dérangeant»? La rébellion est devenue un argument publicitaire et une forme de conformisme. Elle n'a aucun contenu. C'est un look, une attitude. L'idée d'indignation, tout aussi dépourvue de contenu, permet de renouveler ce produit qui commence à être un peu usé.
Personnellement, c'est plutôt le livre de Hessel qui m'indigne. Et j'ai raison, mon indignation est bonne, puisque j'ai trouvé celle qui me convenait. C'est lui qui le dit.
© Pierre Jourde
Dans le Blog d'invité de l'auteur, sur le site du Nouvel-Observateur, 21 janvier 2011
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A l'ONU, par son vote d'abstention sur la conférence Durban 3, la France a coupé l'Europe en deux
par Jean-Pierre Bensimon, pour Objectif-info, le 4 janvier 2011
Il ne faut pas escamoter l'abstention française du 23 décembre 2010 dans le vote de l'assemblée générale de l'ONU sur la tenue d'une nouvelle conférence de suivi, dite Durban 3 en septembre 2011. Le vote d'adoption de cette initiative s'inscrit naturellement dans la continuité des majorités automatiques de l'ONU. Un projet est préparé par l'Organisation de la Conférence Islamique ou l'un de ses prête-nom. S'il concerne Israël d'une façon ou d'une autre, il est automatiquement voté par les anciens non-alignés, qui en guise de non-alignement, font plutôt penser à une rangée de poireaux droits dans leurs bottes. Un ancien premier ministre israélien avait eu un bon mot, remarquant qu'avec ce genre de majorité, on pourrait voter une résolution stipulant que la terre est plate.
Le score final obtenu par le document A/65/454 sera donc de 104 pour, 22 contre et 33 abstentions. Si les 104 "pour" n'appellent aucun commentaire supplémentaire, les 22 "contre" et surtout les 33 abstentions sont très riches d'enseignements.
Les pays qui ont voté "contre" sont : l'Australie, la Bulgarie, le Canada, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, l’Allemagne, Israël, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, les Iles Marshall, Micronésie, les Pays-Bas, les Palaos, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède, la Macédoine, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Quel a été le message des "contre"? Le refus clair d'une manipulation trop ostensible, en fait d'un acte de force de l'OCI pour monopoliser l'espace politique international en ressassant ses sempiternelles accusations. La conférence de suivi de Genève, dite Durban 2, date d'avril 2009. On avait attendu près de huit ans pour passer de Durban 1 à Durban 2, et voila que l'on va aller à Durban 3 après seulement deux ans et 4 mois. En quelque sorte, les 22 ont dit : "Ca suffit !"
Les Américains ont une raison de plus d'être irrités: Durban 3 se tiendra à New York une dizaine de jours après la commémoration du 10ème anniversaire de leur grand deuil national contemporain, celui des victimes du 11 septembre. La conférence Durban 3 fait office de pied-de-nez sur les lieux même du grand crime islamiste, un peu à la manière de la fameuse mosquée qui doit être construite dans la périmètre de Ground Zero. Ces provocations répétées ne manqueront de radicaliser un peu plus l'opinion américaine dont les avis sur l'Islam sont de plus en plus négatifs. Les islamistes en costume diplomatique trois pièces poursuivent sur le sol américain la stratégie d'affrontement des civilisations entamée par les fanatiques-suicide depuis au moins le 11 septembre, en réalité bien avant.
Et que nous dit le vote d'abstention, celui de la France par exemple? Ceux qui se sont abstenus ne pouvaient pas s'aligner sur la majorité automatique, car d'un point de vue occidental cette conférence est une provocation: provocation contre les Américains, provocation contre le tabou de l'antisémitisme dans les arènes officielles. Mais refuser de voter "contre", s'abstenir, signifie aussi que l'on ne veut pas essuyer le regard sévère des initiateurs de l'opération, le monde des dictatures, des théocraties, de tout ce que planète compte d'entités totalitaires. On leur donne ainsi des gages d'une certaine soumission, on leur assure une certaine honorabilité politique. Dans le cas français, on croit gagner peut-être le rôle mondial de grand intermédiaire entre l'Orient et l'Occident. C'est cette illusion nationale française, plus vivace depuis de Gaulle, qui a guidé ce vote d'abstention. Le rêve de devenir ainsi l'acteur incontournable de la scène mondiale comme si les dictatures connaissaient autre chose que le rapport de forces brut que la France ne peut assurer coupée de ses alliances.
Car plus intéressant encore pour nous français, c'est l'analyse du vote des 27 pays européens.
On voit que l'Europe s'est profondément divisée 14 pays de l'Union européenne ont voté "contre" et 13 pays se sont abstenus. On observe que les "poids lourds" européens, Allemagne, Royaume Uni, Italie se sont séparés de la France.
On a là la reproduction parfaite du scénario de Durban 2. Déjà le Canada, les États-Unis, l’Italie, l’Australie, les Pays-Bas, l’Allemagne, et la Pologne, entre autres, avaient boycotté la conférence onusienne. C'est une activité diplomatique fébrile de la France jusque dans la nuit de l'ouverture de la session de Genève qui avait empêché l'Union européenne dans son ensemble de boycotter la grande messe islamiste.
On voit ainsi que quand les Etats islamistes exagèrent, quand une réaction occidentale de résistance et de raison s'amorce, la France la torpille, quitte à briser ce qu'elle dit être sa grande priorité, l'unité de l'Union européenne. Ce comportement est profondément affligeant. Les messes diplomatiques onusiennes en tous genre, assemblée générale de l'ONU, Conseil des droits de l'Homme, UNESCO, suent le racisme et l'antisémitisme par tous leurs pores et incriminent immanquablement Israël et le sionisme. Durban 1 marquait la grande irruption du nouvel antisémitisme, une nouvelle époque dans la continuité des rassemblements de Nuremberg de Hitler.
Mais dès 2001 et comme toujours, l'incrimination des Juifs, donc d'Israël, ne faisait que masquer un affrontement plus vaste et plus profond, la contestation générale des positions et des valeurs occidentales par les totalitarismes émergents. Si on lit les documents préparatoires et les résolutions de Durban 1 et Durban 2, on observe que la grande majorité des accusations et des mesures préconisées s'en prennent prioritairement à l'aire culturelle occidentale, Israël ni les Juifs ne venant qu'en second. Dans son discours de Genève, Ahmadinejad n'a pas tant attaqué les Juifs ou Israël que l'Occident à qui il a signifié sur tous les tons son déclin, sa décrépitude et sa fin prochaine La stratégie islamiste est provisoirement appuyée par les "émergents" Chine, Inde, Brésil. Tous veulent ligoter l'Occident, réduire son influence et le bouter hors de ses positions là où il est présent. Nicolas Sarkozy devrait prendre en compte cet aspect des choses, car il risque bien de n'être que le petit jouet des très encombrants alliés dont il recherche les faveurs.
http://www.objectif-info.com/index.php?id=762
«Sommes-nous des pleutres au point de soutenir des terroristes»,
par Thierry Coulom
Adjoint au Maire de Nancy
Bravo au Hamas qui a réussi à faire en sorte que toutes les démocraties du Monde condamnent la seul démocratie du proche orient : Israël !
Je n'entends pas les protestataires sur le blocus de Gaza par l'Egypte!
Comme d'habitude c'est au nom du respect des peuples opprimés qu'on condamne Israël mais si on ne condamne pas l'Egypte pour le même blocus, n'y aurait-il pas le commencement d'une preuve qu'il y a dans tout ceci un brin d'antisionisme ?
je pense que nous sommes de grands hypocrites et que nous ferions exactement la même chose que les israéliens si demain à Monaco des terroristes prenaient le pouvoir, nous envoyaient des roquettes et que des bateaux approchaient du port pour les approvisionner sans montrer qu'il ne s'agit que de marchandises de type humanitaire.
Sommes-nous devenus des pleutres au point de soutenir des terroristes de peur qu'ils ne nous visent et d'abandonner un peuple ami entouré d'ennemis qui disent officiellement qu'ils veulent sa destruction (Iran, Hezbollah, Hamas) ???
Facile à ceux qui regardent à la télé de vilipender Israël mais moins facile si c’était eux qui se trouvaient sous la menace de ces extrémistes.
Tous ces commentaires d'indignation m'écœurent profondément, je ne suis pas juif, mais tous les démocrates seront toujours mes amis et tous les terroristes mes ennemis.
Photo : D.R.
A Strasbourg les Verts contre le portrait de Shalit et contre Israël.
Une banderole associant le soldat Gilad Shalit et les deux journalistes otages Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier a créé la polémique vendredi au conseil régional de Strasbourg, les élus écologistes critiquant un "amalgame" alors que la Région assure agir en "solidarité".
Dans un communiqué, les six élus écologistes dénoncent un "amalgame de situations différentes (qui) sera mal perçu et mal interprété" après le déploiement vendredi de la banderole sur la façade du Conseil régional.
Ces élus ne disent pas par cela sera mal perçu et mal interprété. Peut-être sous-entendent-ils par leurs amis du Hamas à Gaza avec qui ils entretiennent des relations et pour lesquels ils agissent en soutenant toutes les actions qui viennent en aide à ce mouvement terroriste.
Il n’est pas "constructif d’associer le cas des deux journalistes détenus en Afghanistan pour avoir exercé leur mission d’information et le cas du militaire franco-israélien, Gilad Shalit, détenu de façon inacceptable par le Hamas depuis 2006", estiment-ils. Il est "malvenu de donner l’impression que la Région choisit un camp contre un autre", ajoutent-ils.
Mais quand Madame Aubry et d’autres Régions de gauche financent des pseudos ONG à Gaza comme Help Doctors – qui se sont faites rackettées par le Hamas en Août dernier dans le plus grand silence des médias – cela ne s’appelle-t-il pas choisir son camp ?
Les élus, parmi lesquels figurent Antoine Waechter (Alliance écologiste indépendante), rappellent le cas de Salah Hamouri, un Franco-Palestinien "emprisonné sur de vagues suspicions par un juge militaire israélien".
Monsieur Waechter, voudrait-il donner des leçons de démocratie aux Israéliens, lui qui soutient des assassins, en dénigrant la qualité de la Justice israélienne. Monsieur Salah Hamouri a été jugé, et a eu droit à un procès en bonne et due forme, et la Croix Rouge peut lui rendre visite. Est-ce le cas de Gilad Shalit ?
Le président (UMP) du Conseil régional, Philippe Richert, a assuré à l’AFP que cette banderole était un signe de "solidarité" avec des otages appartenant à la "communauté nationale". "Les trois otages font partie de la communauté nationale, pas de groupes communautaires, a-t-il dit. On ne peut pas faire acte de solidarité avec certains et exclure d’autres".
Il serait bon de le dire aussi à Monsieur Delanoë Maire de Paris, lui qui refuse de mettre le portrait de Gilad Shalit sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris, alors que ses amis communistes eux préfère le terroriste Barghouti.
"Je ne vois pas au nom de quoi, sous prétexte qu’il (Shalit) est juif, on ne prendrait pas la même position, surtout en Alsace et à Strasbourg" où réside une importante communauté juive, a-t-il lancé (Philippe Richert).
L’agglomération est également le théâtre depuis le début de l’année de dégradations à caractère raciste et antisémite. M. Richert a également fait la différence entre les deux journalistes de France 3 et Shalit, "otages de groupes non étatiques", et Salah Hamouri "qui est en prison dans l’Etat d’Israël". Gilad Shalit a été capturé en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza où il est depuis détenu par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été enlevés par les talibans en décembre 2009 en Afghanistan.
Une fois de plus les verts démontrent leur antisémitisme. Leur volonté farouche de délégitimer Israël de ses droits historiques au profit de personnes venues d’Egypte, d’Irak de Syrie s’installer dans une Palestine renaissante grâce à l’apport des juifs venus restaurer leur terre, d’où ils avaient eux réellement et brutalement été chassés.
Plus que jamais les Verts (couleur du Hamas) et la gauche en soutenant le boycott d’Israël se discréditent en s’enfoncent chaque jour un peu plus dans un antisémitisme sournois qui refuse de reconnaître le droit historique du peuple juif sur sa terre ancestrale.
PS : Il n’y a pas lieu de dire antijuif mais bien antisémitisme. Quand les arabes se disent des sémites et que ce qualificatif vaut aussi pour eux ce n’est que pour mieux faire du négationnisme. Aussi il n’y a pas lieu d’employer un autre terme qu’antisémitisme qui suivant la définition du Larousse veut dire : « Doctrine ou attitude systématique de ceux qui sont hostiles aux juifs et proposent contre eux des mesures discriminatoires. ». On n’y parle pas des sémites mais des juifs uniquement.
lundi 18 octobre 2010, par Les Verts, par Strasbourg, par Israël, par Shalit, par Antisémitisme
Confrontation avec l’islam.
Synode des évêques pour le Moyen-Orient : texte intégral de l’intervention de Mgr Raboula Antoine Beylouni
Voici le texte intégral de l’intervention de Mgr Raboula Antoine Beylouni, archevêque libanais d’Antioche, au Synode des évêques pour le Moyen-Orient.
Le 22 octobre une version expurgée pour la presse avait été diffusée par le site de l’Osservatore Romano avec de nombreuses coupures exigées par le Secrétariat d’État du Vatican.
L’exposé de l’êvêque libanais avait soulevé des réactions de la part des musulmans qui vivent en Italie. Mais les représentants de l’Ucoii, l’union des communautés islamiques d’Italie, ont déclaré que malgré tout, ce discours ne représentait qu’une voix isolée et qu’il ne devait pas faire oublier le fait que des dizaines d’autres évêques cultivent quotidiennement de bonnes relations avec l’islam…
( Ce qui a été censuré par le Secrétariat d’État du Vatican apparait en gras dans le texte )
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Nous avons au Liban un comité national de dialogue islamo-chrétien et cela depuis plusieurs années. Il y avait aussi une commission épiscopale issue de l’Assemblée des Patriarches et Évêques Catholiques au Liban chargée du dialogue islamo-chrétien. Elle a été supprimée pour donner plus d’importance à l’autre comité, d’autant plus qu’il n’y avait pas de résultat sensible.
Il y a parfois des dialogues ici ou là, dans des pays arabes, comme au Qatar, où l’Émir lui-même invite à ses frais, des personnalités de différents pays et des trois religions : chrétienne, musulmane et juive. Au Liban, sur la chaîne Télé-lumière et Noursat, et sur d’autres chaînes de télévision, on donne parfois des programmes de dialogue islamo-chrétien. Souvent on choisit un thème, et chaque parti l’explique ou l’interprète selon sa religion. Ces programmes sont d’ordinaire très instructifs.
J’ai voulu par cette intervention, attirer l’attention sur les points qui rendent ces rencontres ou dialogues difficiles et souvent privés d’effectivité. Il est clair qu’on ne discute pas sur les dogmes. Mais même les autres sujets d’ordre pratique et social sont difficilement abordables lorsque le Coran ou la Sunna les a abordés. Voici quelques difficultés que l’on doit affronter.
Le Coran inculque au musulman la fierté d’avoir la seule religion vraie et complète, religion enseignée par le plus grand prophète, car il est le dernier venu. Le musulman fait partie de la nation privilégiée, et parle la langue de Dieu, la langue du paradis, la langue arabe. C’est pourquoi, il vient au dialogue avec cette supériorité et avec l’assurance d’être victorieux.
Le Coran, supposé écrit par Dieu lui-même d’un bout à l’autre, donne la même valeur à tout ce qui y est écrit : le dogme comme n’importe quelle loi ou pratique.
Dans le Coran, il n’y a pas d’égalité entre l’homme et la femme, ni dans le mariage lui-même où l’homme peut prendre plusieurs femmes et peut en divorcer à sa guise ; ni en matière d’héritage où l’homme a une double part ; ni dans le témoignage devant les juges où la voix de l’homme égale la voix de deux femmes, etc …
Le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu’il pense et croit.
Dans le Coran, il y a des versets contradictoires et des versets annulés par d’autres, ce qui donne au musulman la possibilité d’utiliser l’un ou l’autre selon son avantage et ainsi il peut dire du chrétien qu’il est humble et pieux et croyant en Dieu, comme il peut le traiter d’impie, d’apostat et d’idolâtre.
Le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par la djihad (guerre sainte). Il ordonne d’imposer la religion par la force, par l’épée. L’histoire des invasions en est témoin. C’est pourquoi les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres. Et il n’est pas étonnant de voir tous les pays arabes et musulmans refuser d’appliquer en entier les “Droits de l’homme” institués par les Nations Unies.
Devant tous ces interdits et d’autres semblables faut-il supprimer les dialogue ? Non, certainement pas. Mais il faut choisir les thèmes abordables et des interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents … qui disent la vérité avec clarté et conviction …
On déplore parfois certains dialogues à la télévision où l’interlocuteur chrétien n’est pas à la hauteur de la tâche et n’arrive pas à donner de la religion chrétienne toute sa beauté et sa spiritualité, ce qui scandalise les auditeurs. Pire encore, il y a parfois des interlocuteurs clercs, qui, dans le dialogue, pour gagner la sympathie du musulman, appellent Mahomet prophète et ajoutent l’invocation musulmane connue et toujours répétée “Salla lahou alayhi wa sallam” (Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui).
Pour finir je suggère ce qui suit :
Comme le Coran a bien parlé de la Vierge Marie, en insistant sur sa virginité perpétuelle et sa conception miraculeuse et unique en nous donnant le Christ ; comme les musulmans la considèrent beaucoup et demandent son intercession, nous devons recourir à elle dans tout dialogue et dans toute rencontre avec les musulmans. Étant la Mère de tous, elle nous guidera dans nos rapports avec les musulmans pour leur montrer le vrai visage de son Fils Jésus, Rédempteur du genre humain.
Qu’il plaise à Dieu que la fête de l’Annonciation déclarée au Liban fête nationale pour les chrétiens et les musulmans, devienne aussi fête nationale dans d’autres pays arabes.
NDLR La peur semble être le maître mot qui caractérise actuellement les relations entre le Vatican et l’islam. Les réactions violentes qui ont suivie le discours du Pape Benoît XVI à Ratisbonne le 12 septembre 2006 ont obligé le Vatican à des correctifs alambiqués et à des concessions, telle que la visite de la mosquée Bleu d’Istanbul le 30 novembre 2006.
La peur de représailles envers les chrétiens d’Orient où l’on ne compte plus qu’une vingtaine de millions de chrétiens dans ce qui devrait être le berceau du christianisme semble être un des paramètres.
Les chrétiens libanais et irakiens pris en otages par les chiites, l’influence grandissante du Hamas même en Cisjordanie, sans parler de tous les conflits qui opposent en Afrique les deux religions, amènent le Vatican à plier face aux menaces de toutes natures.
C’est sans nul doute cette attitude qui conduit nombre de chrétiens à relever le défi que l’islam radicale veut imposer au monde en s’opposant à lui de manière de plus en plus frontale. Brûler le coran pour affirmer son courage politique est sans doute puérile, il n’en demeure pas moins que cela reste une manière d’affronter publiquement les islamistes qui eux ne se privent de rien.
Cette volonté d’exprimer son opposition à l’islam prend différentes formes. L’expression est à la foi religieuse, notamment par les courants évangélistes aux Etats-Unis qui voient en l’Etat d’Israël la seule structure d’opposition courageuse sur la Terre Promise qui valide la Bible et invalide le coran par conséquence, mais expression aussi politique à travers les partis de droite et d’extrême droite qui refusent une islamisation rampante de l’Occident à travers une immigration jugée massive.
La gauche qui n’a jamais rien compris ni aux problèmes de culture ni aux problèmes des religions, reste dans une vision tiers-mondiste, basée sur des stéréotypes « colons-colonisés » sans rien mettre en perspective, ni politiquement, ni historiquement et encore moins religieusement.
Les prises de position des évêques orientaux d’origine arabes calquent leur position sur les politiques gouvernementales de leur pays. Ils font dans le négationnisme et le dénie de l’histoire.
Le refus de reconnaître la Bible comme base et fondement du peuple juif est une aberration, religieuse, historique et politique. Mais la reconnaître serait abdiquer face au judaïsme, et vider de sa substance et le Nouveau Testament et le coran.
C’est dire et le moment est venu d’admettre que ce conflit, est un conflit religieux avant toute chose. Dès lors la tour de Babel qui siège à New-York, devra mettre un terme à ses prétentions, à vouloir dicter une loi sans fondement aucun à Israël.
JF FORUM
Discours de Fiamma Nirenstein à Rome
Voir la vidéo dans la rubrique VIDEO
Je suis très émue, vous devez comprendre que c'est une expérience...
Merci, je devrais vous remercier tous, un par un, ceux qui ont fait un long trajet en avion, mes très chers amis qui ont des obligations importantes...parce que nous nous y sommes mis à quatre et nous avons construit ce projet comme des fous, comme des fous en passant beaucoup de coups de téléphone. On a fait ça comme des fous, en pensant que ce sentiment que nous avons à l'intérieur de nous-mêmes, cette rage insupportable et cette souffrance de voir cette haine contre Israël , cette rage a débordée, ça suffit. Ça suffit de voir Israël accusé de tout, accusé d'envoyer ses danseurs danser à l'étranger, d'avoir des universitaires extraordinaires boycottés par les universités, ça suffit d'interdire à Israël de se défendre quand il reçoit des pluies de missiles sur la tête, ça suffit d'empêcher Israël de combattre le terrorisme, ça suffit de consacrer à Israël 80% DES CONDAMNATIONS de l'ONU, c'est une chose vraiment ridicule !
Je ne veux pas vous expliquer à nouveau pourquoi nous sommes ici, parce que vous le savez bien. Avant de donner la parole à José-Maria Aznar, je veux vous dire, je suis une parlementaire mais aussi une journaliste, et pour cela j'ai vu la vérité durant tant d'années de travail, et j'ai dans le cœur le désir que cette vérité soit utile et indispensable pour l'Italie et l'Europe.
Ma première vérité est une route unique, la même route qui me conduit de chez moi à l'aéroport de Fiumicino et ensuite quand je sors de l'aéroport Ben Gourion pour me diriger vers Jérusalem. Dans ma tête c'est la même route, une route où les chauffeurs conduisent comme des fous, où les femmes s'habillent comme elles le souhaitent et choisissent leur travail et leur mari, où les radios transmettent des opinions divergentes et même violemment contestataires, la même chanson joyeuse ou triste rythme toujours la même histoire, celle de la démocratie, pleine de vie, de rêves, de mouvements, de contestations, de jeunes en chemin vers leur avenir avec des idées toutes différentes. J'ai vu dans les journées des accords d'Oslo, les cafés se remplir dans la rue "bohème" de Tel-Aviv, on trouvait finalement les pâtes italiennes dans les supermarchés, cette ébauche de normalité rendait amoureux les jeunes garçons et filles.
J'ai vu Arafat descendre de son hélicoptère à Bethléem, Ramallah, Jéricho. J'ai vu les soldats heureux de laisser les villes qu'ils avaient occupées et embrasser les Palestiniens en partant.
La vie d'Israël est celle d'un pays où il est interdit d'enseigner à l'école une seule parole de haine, où se mêlent toutes les races et les religions, où les enfants apprennent à l'école la natation et le chant, où dans les hôpitaux les femmes arabes accouchent en même temps que les femmes juives et chrétiennes, où dans la vieille ville de Jérusalem, toutes les confessions pratiquent librement leurs rites.
Le processus de paix, je l'ai vu érodé et attaqué par un ennemi terrible, la guerre et la haine.
Ces précieux enfants éduqués à l'amour vont à la guerre et souvent ils n'en reviennent pas. J'ai vu tant de mensonges pendant la période durant laquelle, j'ai couvert l'histoire d'Israël. Je suis allée à Djénine, le pays des terroristes suicides le jour suivant la bataille (de Djénine) et pendant que les responsables de l'ONU proclamaient aux journalistes que les Israéliens avaient accompli un massacre comme celui de Srebenica, il suffisait de marcher entre les maisons piégées (par les Palestiniens) et parler avec les soldats et les habitants pour connaître la vérité. Israël avait perdu 23 hommes et les Palestiniens 51. Une bataille pour laquelle les Israéliens avaient refusé d'utiliser les drones et les avions qui leur auraient permis de remporter la bataille sans mettre la vie de leurs hommes en danger.
La vérité a toujours été sous les yeux de tous, qui n'a pas vu les ruines incroyables des pizzérias, cafés, marchés mis en pièces par les terroristes suicides, les tables renversées couvertes de sang, les poussettes d'enfants vides et ensanglantés, les morts et les blessés, les blessés pour toujours, blessés encore aujourd'hui pas seulement hier, les blessés par milliers que l'amour, la patience, les familles israéliennes ont réussi à faire renaître de leur condition épouvantable.
Mais durant le processus d'Oslo, à Ramallah j'ai rencontré dans le camp de réfugiés de Deheishe,
les jeunes des écoles de Hébron et de Bethléem, des milliers de Palestiniens dont j'ai décrit la souffrance.
Pour eux il était impensable de faire la paix avec l'ennemi car on leur enseigne à haïr, à l'école, à la radio, à la télé, la carte d'Israël n'existait pas sur leurs cartes. Arafat proclamait que rien ne pouvait être plus beau qu'un enfant martyr.
J'ai vu des jeunes soldats de 18 ans, épuisés de fatigue, bavarder et rire en racontant des histoires de famille et de filles à la frontière libanaise, alors qu'ils allaient de nuit devoir traverser à pied en marchant à 10 mètres l'un de l'autre, chacun en risquant sa vie pour arriver à la forteresse du Hezbollah à Bin Jebel sachant qu'ils pouvaient mourir et tant sont morts !
J'ai rencontré des officiers qui ont choisi de rester avec leurs soldats blessés jusqu'à la fin.
Je connais l'histoire d'un soldat qui a sauté sur une grenade en disant "Chema Israël" pour sauver les jeunes de son groupe.
Leur vérité est celle de jeunes qui ont envie de danser et de rire mais aussi de défendre leur pays et leurs familles.
En allant dans un petit Kibboutz à la frontière du Liban, on peut rencontrer la sœur d'Itshak Rabin, petite, blanche et remplie d'amour pour Israël dans un endroit qu'elle n'a jamais quitté en dépit des bombes du Hezbollah.
Ceux qui parlent des "colons" comme de monstres n'ont-ils pas vu, quand durant l'évacuation de Gaza qui aurait du apporter la paix a au contraire porté au pouvoir le Hamas, ils se sont rendus sans coup férir à la décision de la majorité du Parlement, et s'en sont allés en portant avec eux des bouquets de fleurs de leurs serres.
A Gaza, je suis allée dans les maisons de Ahmed Yassin, de Rantisi, je les ai interviewé toutes ces personnes. Et je n'ai entendu que parole de mépris et de haine raciste. J'ai vu la passion incroyable des gens en Israël pour les tournois sportifs qui les propulsent dans le grand monde, la fierté d'un aéroport qui est l'unique sortie sur l'extérieur, la passion pour les grandes découvertes scientifiques ou archéologiques. Et quand ces gens parlent de paix, il y a un nombre incroyable de chansons qui parlent de paix, combien de discussions à la Knesset, entre les gens, combien de sondages consacrés à la paix. Même maintenant où on craint qu'elle ne soit plus possible, on fait parfois semblant, parfois on s'illusionne qu'elle existe, des fois on s'endort en y rêvant jusqu'à ce qu'une nouvelle explosion vous réveille. Pour bien comprendre un Israélien, on doit le voir à Rome quand il découvre que dans les fontaines l'eau n'arrête pas de couler, nous on ne ferme jamais les robinets à Rome.
Il ferme les yeux, il ouvre la bouche, il demande si on ne ferme jamais l'eau, demande où elle va finir et m'informe que le niveau du Kinneret (ou lac de Tibériade) a augmenté cette année de 5mm,
et ensuite il me dit, ah si seulement il y avait un moyen d'en transporter un peu en Israël.
Traduction Danilette
La guerre d’Obama contre Israël
Par Caroline B. Glick
Obama déclare avoir lancé une guerre politique contre Israël dans l’intérêt de la paix. Mais cette déclaration aussi, ne résiste pas à l’examen. Pourquoi le président Obama a-t-il décidé de fomenter une crise dans les relations des USA avec Israël ? Certains commentateurs ont clamé que c’est la faute d’Israël. Comme ils le disent, la nouvelle qu’Israël n’a pas interdit la construction juive à Jérusalem – après avoir de façon répétée refusé d’interdire une telle construction – a conduit Obama à un accès de rage incontrôlée dont il doit encore se calmer.
Bien que populaire, cette déclaration n’a pas de sens. Obama n’est pas surnommé « Obama au sang froid » pour rien. Il n’est pas crédible d’arguer que la décision du bureau de planification local de Jérusalem d’approuver la construction de 1.600 unités de logements à Ramat Schlomo ait conduit l’Obama au sang-froid dans une crise de rage contre le Premier Ministre Benyamin Netanyahou.
Obama déclare lui-même qu’il a lancé une guerre politique contre Israël dans l’intérêt de la promotion de la paix. Mais cette déclaration aussi, ne résiste pas à l’examen.
Vendredi, Obama a donné l’ordre à la secrétaire d’Etat Hillary Clinton de présenter à Netanyahou un ultimatum en quatre parties.
D’abord, Israël doit annuler l’approbation des unités de logements à Ramat Schlomo.
Ensuite, Israël doit interdire toute construction pour les Juifs dans les quartiers de Jérusalem construits depuis 1967.
Troisièmement, Israël doit faire un geste envers les Palestiniens pour leur démontrer leur volonté de paix. Les USA suggèrent la libération de centaines de terroristes palestiniens des prisons israéliennes.
Quatrièmement, Israël doit donner son accord pour négocier toutes les questions essentielles, y compris la partition de Jérusalem (incluant les quartiers juifs construits depuis 1967 qui sont désormais le foyer de plus d’un demi million d’Israéliens) et l’immigration de millions d’Arabes étrangers hostiles en Israël sous la rubrique du soi-disant « droit au retour », dans le cadre des négociations indirectes avec les Palestiniens, médiées par le gouvernement Obama.
A ce jour, Israël a maintenu que des discussions essentielles ne peuvent être conduites que lors de négociations directes entre dirigeants israéliens et palestiniens.
Si Israël n’accepte pas toutes les quatre exigences américaines, alors le gouvernement Obama boycottera Netanyahou et ses ministres de haut rang. Dans ce cas, cela signifie que si Netanyahou vient à Washington la semaine prochaine à la conférence de l’AIPAC, aucun officiel de haut rang du gouvernement US ne le rencontrera.
L’ultimatum d’Obama montre clairement que la médiation de paix entre Israël et les Palestiniens n’est pas un objectif qu’il veut atteindre.
Les nouvelles exigences d’Obama suivent des mois de pression américaine qui ont finalement obligé Netanyahou à annoncer son soutien à un Etat palestinien et un gel de dix mois de la construction juive en Judée et en Samarie. Aucun gouvernement israélien ne s’était jamais auparavant vu contraint de faire cette dernière concession.
Netanyahou a été conduit à croire qu’en échange de ces concessions, Obama commencerait à se comporter comme ses prédécesseurs l’étaient : un médiateur crédible. Mais au lieu d’agir comme ses prédécesseurs, Obama a agi comme les Palestiniens. Plutôt que de récompenser Netanyahou pour avoir pris un risque pour la paix, Obama a, selon le modèle de Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, empoché les concessions de Netanyahou et fait monter ses exigences. Ce n’est pas le comportement d’un médiateur. C’est le comportement d’un adversaire.
Alors que le président des USA traite Israël comme un ennemi, les Palestiniens n’ont aucune raison de donner leur accord pour s’asseoir et négocier. De fait, ils n’ont pas d’autre choix que de déclarer la guerre.
Ainsi, à la suite de l’agression d’Obama contre le droit d’Israël sur Jérusalem, l’incitation à la haine des Palestiniens contre Israël et les Juifs a monté à des niveaux jamais vus avant l’éruption de la dernière guerre terroriste en septembre 2000. Et exactement comme la nuit fait suite au jour, cette incitation a conduit à la violence. Les émeutes arabes de la semaine dernière, de Jérusalem à Jaffa, et l’offensive renouvelée de roquettes provenant de Gaza sont liées directement aux attaques malveillantes d’Obama contre Israël.
Mais si la campagne contre Israël n’était pas motivée par une crise de mauvaise humeur présidentielle, et n’a pas pour but de promouvoir la paix, qu’est-ce qui l’explique ? A quoi veut en venir Obama ?
Il y a cinq explications au comportement d’Obama. Et elles ne s’excluent pas mutuellement.
D’abord, l’attaque d’Obama contre Israël est certainement liée à l’échec de sa politique avec l’Iran. Au cours de la semaine passée, les officiels de haut rang de l’administration US, dont le Général David Petraeus, ont lancé des déclarations malveillantes et diffamatoires contre Israël, insinuant que la construction de foyers pour les Juifs à Jérusalem est une cause primordiale du mauvais comportement iranien et de ses vassaux en Irak, en Afghanistan, au Liban, en Syrie et à Gaza. Suivant ce mode de pensée, si Israël revenait simplement aux lignes indéfendables d’armistice de1949, les centrifugeuses iraniennes cesseraient de tourner, et la Syrie, al Qaïda, les Taliban, le Hezbollah, le Hamas et les Gardes de la Révolution d’Iran transformeraient tous leurs glaives en socs de charrues.
Ensuite, encore plus important que son utilité comme outil pour faire diversion à l’attention du public sur l’échec de sa politique envers l’Iran, l’attaque d’Obama contre Israël pourrait bien avoir pour but la poursuite de cette politique de défaite. En particulier, il pourrait attaquer Israël pour tenter d’obliger Netanyahou à accorder à Obama un droit de veto sur toute frappe israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. A savoir que la campagne anti-Israël peut être un moyen d’obliger Israël à attendre alors pendant qu’Obama autorise l’Iran à se construire un arsenal nucléaire.
Au cours de mois écoulés, une succession sans fin de dirigeants de haut rang de l’administration américaine est venue à Jérusalem dans l’objectif déclaré de convaincre Netanyahou d’abandonner le droit d’Israël à frapper indépendamment les installations nucléaires de l’Iran. Tous ces officiels sont revenus à Washington les mains vides. Peut-être Obama a-t-il décidé que puisqu’une simple pression avait échoué à apaiser Netanyahou, il etait temps de lancer une attaque frontale contre lui.
Cela nous amène à la troisième explication des motifs d’Obama de mener la guerre contre le gouvernement israélien démocratiquement élu. Les conseillers d’Obama ont déclaré aimablement à des journalistes qu’Obama veut faire tomber le gouvernement Netanyahou. Par des exigences que Netanyahou et ses partenaires de la coalition ne peuvent pas accepter, Obama espère soit faire tomber le gouvernement et remplacer Netanyahou et le Likoud par Tzipi Livni [désormais] d’extrême Gauche et son Parti ‘Kadima’, ou bien obliger les Partis ‘Israël Beteïnou’ et ‘Shas’ à lâcher la coalition et conduire Netanyahou à accepter Tzipi Livni comme Premier ministre adjoint. Livni, bien sûr, a gagné le cœur d’Obama quand en 2008, elle a opté pour une élection plutôt que d’accepter l’exigence du ‘Shas’ qu’elle assure la protection de Jérusalem unifiée.
La quatrième explication du comportement d’Obama est qu’il cherche à réaligner la politique étrangère des USA loin d’Israël. Les tentatives constantes d’Obama de cultiver des relations avec le président non élu de l’Iran Mahmoud Ahmadinejad, le laquais arabe d’Ahmadinejad, le dictateur syrien Bashar Assad, et le Premier ministre islamiste turc Recep Tayip Erdogan, démontrent qu’il considère le développement des relations américaines avec ces régimes anti-américains comme un but prioritaire de sa politique étrangère.
Etant donné que tous ces dirigeants ont exigé qu’en échange de meilleures relations, Obama abandonne Israël comme allié des USA, et à la lumière des positions anti-Israël professées par plusieurs de ses conseillers de haut rang pour la politique étrangère, il est possible qu’Obama cherche à abaisser les relations américaines avec Israël. Sa critique sévère et constante d’Israël qui serait obstructionniste et arrogant a conduit à clamer dans certaines enquêtes qu’au cours de l’année passée, le soutien populaire d’Israël aux USA est tombé de 77 à 58 %.
Plus Obama remplit les titres des journaux d’allégations prétendant qu’Israël est responsable de tout, depuis les morts des combattants américains en Irak et en Afghanistan, jusqu’au programme nucléaire de l’Iran, moins on peut s’attendre à ce que ces nombres baissent. Et plus le soutien populaire américain pour Israël tombe, plus il sera facile pour Obama d’ourdir une brèche ouverte avec l’Etat juif.
L’explication finale du comportement d’Obama est qu’il instrumentalise cette crise fabriquée pour justifier l’adoption d’une position ouvertement anti-israélienne vis-à-vis des Palestiniens. Jeudi, le journal ‘The New York Times’ a rapporté que les officiels de l’administration prévoient qu’Obama présentera son propre “plan de paix”. Suivant le déni de l’administration du droit d’Israël sur Jérusalem, un “plan Obama” exigera sans aucun doute le retrait d’Israël aux lignes d’armistice indéfendables de1949, et l’expulsion de quelques 700.000 Juifs de leurs foyers.
De même, la crise fabriquée par Obama avec Israël pourrait lui ouvrir la voie vers la reconnaissance d’un Etat palestinien si les Palestiniens poursuivent leur menace de déclaration unilatérale d’un Etat l’an prochain, sans tenir compte du statut des négociations avec Israël. Une telle décision américaine pourrait à son tour conduire au déploiement de forces américaines en Judée et en Samarie pour « protéger » l’Etat palestinien déclaré unilatéralement sans Israël.
Aussi bien le comportement d’Obama que les objectifs politiques qu’il indique, démontrent clairement que la politique actuelle de Netanyahou tentant d’apaiser Obama par des concessions concrètes n’est plus justifiée. Obama n’est pas intéressé à être convaincu. La question qui se pose est : que devrait faire Netanyahou ?
L’un des fronts dans la guerre ouverte par Obama est intérieur. Netanyahou doit s’assurer qu’il maintient un soutien populaire intérieur pour son gouvernement pour faire échouer le plan d’Obama de renverser son gouvernement. Jusqu’à présent, en grande partie du fait de la méchanceté sans précédent d’Obama, le soutien intérieur à Netanyahou est resté stable. Un sondage réalisé pour le journal IMRA cette semaine par Maagar Mohot montre qu’un total de 75 % d’Israéliens pensent que le comportement d’Obama à l’égard d’Israël n’est pas justifié. De même pour Netanyahou, 71 % des Juifs israéliens pensent que son refus d’accepter l’exigence d’Obama d’interdire la construction juive à Jérusalem prouve que c’est un dirigeant fort. De même, un sondage de Shvakiml Panorama pour Radio Israël montre que le soutien public à ‘Kadima’ est tombé de plus de 30 % depuis la dernière élection l’an passé.
L’autre front de la guerre d’Obama est le public américain. En reprochant à Israël l’état du Moyen-Orient et en lançant des piques personnelles contre Netanyahou, Obama cherche à faire tomber le soutien populaire américain pour Israël. En construisant une stratégie pour contrer les décisions d’Obama, Netanyahou doit garder deux questions en tête.
D’abord, aucun dirigeant étranger ne peut gagner un concours de popularité contre un président des USA en fonction. De là, Netanyahou doit continuer d’éviter toute attaque personnelle contre Obama. Il doit limiter sa contre-offensive à la défense des intérêts d’Israël et à la politique de son gouvernement.
Ensuite, Netanyahou doit se souvenir que l’hostilité d’Obama envers Israël n’est pas partagée par la majorité des Américains. L’objectif de Netanyahou doit être de renforcer et d’augmenter la majorité des Américains qui soutiennent Israël. A cette fin, Netanyahou doit aller à Washington la semaine prochaine et parler à la conférence annuelle de l’AIPAC comme prévu, malgré la menace de boycott de l’administration.
A Washington, Netanyahou doit rencontrer tous les membres du Congrès et du Sénat qui souhaitent le voir ainsi que tous les membres de l’administration qui veulent le contacter. De plus, il doit donner le plus possible d’entretiens à des réseaux de télévision, de journaux, et de programmes de radio de grande diffusion de façon à faire passer directement son message au Peuple américain.
Obama a montré clairement qu’il n’est pas l’allié d’Israël. Et pour le reste de son mandat, il fera tout son possible pour dégrader les relations des USA avec Israël en maintenant ses génuflexions constantes à l’égard de l’Iran, de la Syrie, des Palestiniens, et de la Turquie.
Mais comme Israël, les USA sont un pays libre. Et aussi longtemps que le soutien populaire pour Israël se maintiendra, les options d’Obama seront limitées. La tâche de Netanyahou est de maintenir ce soutien face à l’hostilité du gouvernement US, tout en accomplissant la stratégie politique à l’égard de l’Iran ainsi que des Arabes nécessaires pour assurer la survie et la prospérité d’Israël à long terme.
DES INFOS.COM
Jerusalem Post - Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
Flottille: Reuters pris en flagrant délit de retouche de photo !
Ce matin, JSSNews publiait un article sur les “photos publiées dans la presse turc”. Dans l’une des deux photos que nous publions, celle qui suit ou l’on voit parfaitement, en bas à droite de l’écran, le bras d’un terroriste turc tenant un couteau (probablement le couteau qui a blessé le soldat israélien):
Pour sa part, Reuters publie une photo ou le couteau à disparu… Avec pour légende:
“Des militants pro-palestiniens maintiennent un membre du commando israélien sur le navire Mavi Marmara, dans les eaux internationales, en mer Méditerranée, début mai 2010. Les marines israéliens ont pris d’assaut le navire d’aide humanitaire turque à destination de Gaza, neuf militants pro-palestiniens ont été tués, déclenchant une crise diplomatique et une session d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. Photo prises le 31 Mai 2010.”
Hormis le fait que la légende de la photo soit scandaleuse, Reuters est donc pris en flagrant délit de retouche de photo. L’objectif ? A vous de l’imaginer…
Rédigé par JSS le Jun 6th, 2010 and filed under Flottille, Israël-Territoires Disputés.
L'Appel " Avec Israël, pour la raison "
de Fiamma Nirenstein, adapté de Danielle Elinor Guez
Chers amis,
Ces derniers jours, un groupe d'intellectuels juifs français a promu un appel (JCall - «Appel à la raison"), qui est essentiellement un appel à la reddition d’Israël.
L’appel JCall fait partie de la grande vague de dé-légitimation d'Israël et de sa politique.
Nous avons répondu avec la force de la vraie raison, les raisons d’Israël et nous désirons que le nombre et la qualité de nos signataires démontrent qu’il existe un grand mouvement d’opinion qui défend Israël, en Europe et dans le monde.
Ce qui suit est notre appel « avec Israël, avec la raison », que nous vous demandons, s'il vous plaît, de signer et de diffuser le plus que vous pouvez à travers vos contacts (le texte est en italien, anglais et français), pour rejoindre le plus rapidement possible notre objectif
Avec Israël, avec la raison
Le document Jcall agresse Israël et ses signataires sont inspirés par une vision myope de l'histoire du conflit israélo-arabe, et par un manque de perception claire du danger que court aujourd’hui Israël qui se trouve à l’avant poste d’une attaque physique et morale qui risque de s’étendre au monde entier. Il est étonnant que même des personnes aussi intelligentes et cultivées qu’Alain Finkielkraut et que Bernard-Henri Levy, plutôt que de s’occuper de l'Iran qui bientôt tiendra le monde entier à portée de sa bombe atomique, raisonnent comme des enfants avec l'idée que Benjamin Netanyahu est la vraie cause du blocage de la paix, parce qu’il ne voudrait pas mettre en péril sa coalition par l’arrêt de la construction dans les territoires. Il semble que les intellectuels signataires se fichent de la contribution que leur document apportera et apporte déjà au mouvement de dé-légitimation d’Israël et à la vague d’antisémitisme sans précédent qui menace concrètement et en premier lieu, la survie d'Israël.
Vouloir pousser Israël à des concessions territoriales, sans réciprocité signifie simplement vouloir le remettre aux mains de ses ennemis, sans aucune garantie : l'évacuation de Gaza qui s'est faite sans négociation, a donné des résultats désastreux, le territoire de Goush Katif abandonné par les habitants juifs est devenu une zone privilégiée de lancement de missiles par des terroristes. Ehud Barak, en étant prêt à céder à Arafat tout ce qu'il demandait, a tout simplement pavé la route à l’horrible deuxième intifada, avec ses deux mille morts tués dans des attentats suicide. L'évacuation du sud Liban en 2000 a permis le renforcement de l’arsenal balistique du Hezbollah et a conduit à la guerre de 2006.
Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Levy et leurs amis prétendent se préoccuper du futur et de la sécurité d’Israël mais en fait ignorent l'élément de base qui a empêché le processus de paix d'aller de l’avant, le refus arabe et palestinien de reconnaître l'existence même d'Israël comme un fait permanent dans la région. Il leur suffirait de lire chaque matin la presse palestinienne et arabe pour s’en rendre compte. Aucune concession territoriale du genre de celle pronée par les intellectuels français avec tant d’énergie, ne peut garantir la paix. Seule le pourrait une révolution culturelle dans le monde arabe que personne ne réclame et encore moins Obama qui ne sait qu’exercer des pressions sur Israel. C’est la mode du temps présent.
L’attaque contre Netanyahou qu’on perçoit dans l’appel de Jcall est destiné à détruire sa coalition de droite. Mais en réalité, les propositions d’un gouvernement israélien, qu’il soit de droite ou de gauche n’ont jamais compté : les Palestiniens ont toujours refusé toutes les offres de paix.
Que le territoire d’Israël se réduise encore ne servira à rien tant qu’Abou Mazen [Mahmoud Abbas] continuera à inaugurer des places au nom de l’architerroriste Yehie Ayach, tant que le monde palestinien continuera à distribuer des bonbons lorsqu’on tue un jeune juif dans un quelconque lieu public, tant qu’ils n’accepteront pas la demande minimaliste de Netanyahou de reconnaitre que l’Etat d’Israël est l’Etat du Peuple juif.
Même les intellectuels israéliens semblent l’ignorer quand ils signent ce document qui va à l’encontre de ce qu’a écrit le prix Nobel, Elie Wiesel dans une très noble lettre de soutien à la ville de Jérusalem, « patrie morale et historique du Peuple juif ».
Cette triste épidémie conformiste est probablement censée fournir un peu d’oxygène à la gauche qui, ces dernières années, n’a rien fait d’autre que se tromper à répétition dans toutes ses hypothèses et a contribué à la diffamation d'Israël. Mais on n’aboutira à aucun processus de paix (et les offres généreuses d'Olmert rejetée par Abbas en attestent) tant qu'une grande partie du monde continuera à espérer que la destruction d'Israël est à portée de main, dans le sillage de la nouvelle excitation islamiste de l'Iran et de ses amis la Syrie, le Hezbollah, le Hamas, tous de plus en plus armés d’armes destructrices, pas seulement de vaines paroles comme les signataires de « l’appel à la raison ». Mais même les paroles peuvent tuer et détruire.
Devant une telle ignorance feinte de la réalité de la politique de main tendue engagée par Netanyahou depuis le discours de [l’Université de ] Bar Ilan, avec l’arrêt de 10 mois de toute construction dans les implantations, le démantellement de nombreux postes de contrôles et la promotion de mesures importantes pour aider l’économie palestinienne, on ne peut nier le fait qu’il y ait une influence “Obama” dans le document Finkielkraut. Beaucoup d’intellectuels ne savent pas s’opposer à cet appel à cause de sa telle respectabilité de salon. Cela conduit les ennemis d’Israel, qui sont de plus en plus nombreux et de plus en plus aguerris à pouvoir dorénavant delégitimer et attaquer l’Etat d’Israël en se targuant d’un : “même de nombreux Juifs nous soutiennent”. Si tel était le but des signataires, ils l’ont atteint.
pour aschkel.info et lessakele
Transmis par Victor Perez
INFO-VERITE
Israël aussi Légitime que les Pays Arabes
Par P-A Taguieff , l'auteur de "La Nouvelle Propagande antijuive", PUF
Adaptation & compléments par Yerouchalmi
Israël, seul contesté et sans raison !
L'histoire accouche des Etats dans le sang des innocents, ils n'en sont pas moins légitimes : tous les Etats sont nés aux forceps, pas un qui ne soit sorti d'un conflit meurtrier (cf Complément N°2 ci-dessous). On peut le regretter, mais ainsi va le monde. Or, il est un et un seul Etat à qui cette loi est reprochée : Israël, le seul dont l'existence soit contestée et pourtant le seul dont la création résulte d'un consensus international. Que ses voisins jugent que cet Etat s'est établi à leurs dépens peut se comprendre, mais que des Européens souhaitent à demi mots la fin d'Israël dépasse l'entendement. Il ne viendrait à l'idée de personne de contester la légitimité de la France, sous prétexte qu'au XVIIème, Louis XIV a annexé par la guerre l'Alsace, la Franche-Comté... ou que quiconque exige de la France qu'elle revienne à ses frontières de 1600 !
De 1894 à 1923, la Turquie a massacré 2 millions d'Arméniens et nul pays ne lui demande de réparer les crimes passés ; l'Europe étudie même la possibilité de l'accueillir. Les Turcs ont mené une guerre contre le traité de Sèvres, qui prévoyait la création d'Etats arménien ou grec dans un territoire où ceux-ci étaient ultra-majoritaires et où ne vivent aujourd'hui plus que des Turcs qui l'ont "purifié"... Nul question de «droit au retour» aux descendants des chassés. Pourtant on exige d'Israël qu'il accorde un «droit au retour» aux 800.000 musulmans (& 4 millions de descendants) ayant quitté en 48, en majorité sous la pression des Etats arabes voisins, le territoire attribué par l'ONU.
Israël, ou comment s'en débarrasser
La folie nihiliste des gauchistes et autres progressistes tient à l'ethnocentrisme de France qui consiste à juger une situation comme si elle lui était propre et y avait ses sources. L'Orient est ainsi analysé comme un "Orient imaginaire", fantasmé, occidental, qui empêche de comprendre la situation, et amène les innombrables commentateurs, à faire table rase d'Israël, comme dans Ionesco «Israël, ou comment s'en débarrasser».
Israël aussi légitime que les Etats arabes du XXème
Le génocide des Allemands envers les Juifs a hâté en 1947 la décision de l'ONU, mais n'en est pas le facteur essentiel : l'accord Sykes (GB) - Picot (F) de 1917 ou la déclaration Balfour prévoyait déjà l'établissement d'un foyer national juif en Palestine.
Le succès des écoles juives ouvertes depuis 1860 par l'Alliance Israélite au Proche Orient. atteste qu'elles satisfaisaient une volonté d'existence, une conscience aiguë de l'identité, chez les Juifs de cette région, qui ont débouché sur une revendication de souveraineté. Israël a autant de légitimité que le Liban, l'Irak, la Syrie, l'Arabie saoudite. A la fin du XIXème l'empire ottoman était à l'agonie. Au Proche-Orient, d'autres peuples, arabes ou non, chrétiens, musulmans ou juifs attendaient que cet empire se disloque pour disposer, après de longs siècles, d'un Etat souverain : les Egyptiens l'ont fait en 1914-1923 ; les Libanais en 1920-1943 et de même avec Saoudiens, Syriens, Irakiens, Jordaniens et les Juifs en 1948 ! Pourtant, ces peuples qui ont joui de ce droit l'ont dénié aux Juifs.
Sefer Thora brûlé à Tunis en 67
Les arabes chassent leurs Juifs en leur refusant Israël
Parallèlement à ce déni, ils ont chassé de leur territoire les Juifs qui y vivaient encore : l'Egypte entre 48 et 56, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc dans les années 60... D'une part, il a été refusé aux Juifs de vivre dans les Etats arabes constitués ; de l'autre, l'Etat où ils pouvaient se réfugier a été menacé de destruction : monstruosité absolue !
Haine vouée aux Juifs, effet de la vieille loi islamique : une Terre dite "d'Islam" doit le rester et être régie par des musulmans. Pour cacher cette monstruosité, la rhétorique arabe (et des gauchistes) a fait d'Israël un Etat colonial ou un surgeon de l'impérialisme occidental en zone arabe.
Que des arabes recourent à cette rhétorique est de bonne guerre. Le sidérant est que des Français, prétendument progressistes, antiracistes... la fassent leur. Que cache ce simulacre ? De la pure imbécillité ou du racisme ? A moins que ce ne soit les deux ?
Complément N°1 - L'Islam voulait abandonner Jérusalem
extrait de "The Jerusalem Question", H. Eugene Bovis - Ed. Hoover.
En 1219, le Sultan al-Kamil, qui était le neveu de Saladin, a proposé d'échanger Jérusalem contre Damiette qui avait été prise lors de la cinquième croisade. Selon les termes d'un traité qu'al-Kamil négocia en 1229 avec Frédéric II, Nazareth, Bethlehem et Jérusalem seraient cédés en échange de l'aide de Frédéric contre les ennemis d'al-Kamil.
Entre 700 et 1948, les musulmans n'ont jamais protesté lorsque Jérusalem était sous contrôle ottoman, britannique ou jordanien
En 1947 la Ligue Arabe voulait une Jérusalem arabe dans une Palestine arabe. Suite à la partition de Jérusalem entre la Jordanie et Israël, la Ligue Arabe changea d'avis et demanda son internationalisation.
Complément N°2 - Des massacres jamais contestés
1919 = 1 million de polonais chassés de Silésie, d'Ukraine et de Lithuanie
1923 = 1 million de turcs chassés de Grèce
1923 = 2 millions de grecs chassés de Turquie
1939 = 1 million de Baltes, de Tchétchène Ingouches envoyés en Sibérie... See More
1940 = 500 000 Caréliens chassés vers la Finlande
1944 = 15 millions d'allemands chassés de Prusse Orientale et des pays baltes.
1945 = Restructuration des frontières de Pologne, nul ne connait le nombre de polonais chassés de Bielorussie, ni d'allemands chassés de Pologne.
1945 = 4 millions d'allemands chassés des Sudètes, Hongrie, Yougoslavie, Roumanie.
47/57 = 1 million de juifs chassés des pays arabes
1947 = 800.000 arabes quittent Israël (sous la pression des pays arabes voisins)
1948 = 6 millions de musulmans chassés d'Inde
1948 = 3 millions d'Hindous chassés du Pakistan
1962 = 1,5 millions de français chassés d'Algérie
Capitale d’une seule nation tout au long de l’histoire
Jérusalem et le peuple juif sont tellement indissociables que relater l’histoire de l’un c’est relater celle de l’autre. Pendant plus de 3 000 ans, Jérusalem a joué un rôle central dans l’histoire culturelle et politique des Juifs, rôle attesté, en premier par les Ecritures. Tout au long des 2 000 ans de la Dispersion, les Juifs ont appelé Jérusalem leur foyer ancestral. Cela contraste fortement avec la relation entre Jérusalem et les nouveaux islamistes qui majorent artificiellement le lien de l’islam avec Jérusalem.
Les dirigeants arabes qui ont dominé Jérusalem au long des années 1950 et 1960 n’ont pas fait preuve de tolérance religieuse dans une ville qui a donné naissance aux deux plus grandes religions occidentales. Les choses ont changé après la Guerre des Six-Jours de 1967, quand Israël a repris le contrôle de toute la ville. Symboliquement, l’une des premières démarches d’Israël a été de reconnaître et de respecter tous les intérêts religieux à Jérusalem. Mais la guerre pour le contrôle de Jérusalem et de ses lieux saints n’est pas finie.
Le terrorisme palestinien a particulièrement pris pour cible Jérusalem dans le but d’enlever à Israël le contrôle de la ville. Le résultat est qu’ils ont fait de Jérusalem, la Ville de la paix, un champ de bataille sanglant, et ont donc renoncé à leur prétention d’avoir part au destin de la ville.
Le lien juif avec Jérusalem est historique, religieux et politique
Jérusalem, écrit l’historien Martin Gilbert, n’est pas une "simple" ville. Elle tient une place spirituelle et matérielle centrale dans l’histoire des Juifs en tant que peuple » 1.
Pendant plus de 3 000 ans, le peuple juif a considéré Jérusalem comme sa capitale spirituelle, politique et historique, même quand il n’exerçait pas son autorité matérielle sur la ville. Durant toute sa longue histoire, Jérusalem a constitué et constitue encore la capitale d’une seule nation – celle qui appartient aux Juifs. Sa prééminence dans l’histoire juive commença en 1004 avant l’ère chrétienne, lorsque David fit de la ville la capitale du premier royaume juif 2. Selon la Bible, le successeur de David, son fils Salomon, y construisit le Premier Temple comme lieu saint pour rendre un culte au Tout-Puissant. Malheureusement, l’histoire ne sera pas favorable au peuple juif. Quatre cent dix ans après l’achèvement de la construction du Temple de Jérusalem, les Babyloniens (ancêtres lointains des Iraqiens d’aujourd’hui) prirent la ville et la détruisirent, contraignant les Juifs à l’exil.
Cinquante ans plus tard, les Juifs, ou Israélites, comme on les appelait alors, furent autorisés à revenir après la conquête de Babylone par la Perse (aujourd’hui l’Iran). La première préoccupation des Juifs fut de revendiquer Jérusalem comme capitale et de rebâtir le Saint Temple, dont l’histoire fait mention sous le nom de Second Temple.
Jérusalem était plus que la capitale politique du royaume juif, c’était un phare spirituel. Durant les périodes du Premier et du Second Temple, les Juifs de tout le royaume se rendaient en pèlerinage à Jérusalem, trois fois par an, pour les saints jours de Soukkot, Pâque et Shavouot, jusqu’à la destruction du Second Temple par l’empire romain, en 70 de l’ère chrétienne, mettant fin à la souveraineté juive sur Jérusalem pour les 2 000 années subséquentes. Malgré ce destin, les Juifs n’ont jamais renoncé à leur attachement envers Jérusalem, et, du même coup, envers Eretz Israel, la Terre d’Israël.
Où qu’aient vécu les Juifs partout dans le monde, durant ces deux millénaires, leurs pensées et leurs prières allaient vers Jérusalem. Même aujourd’hui, que ce soit en Israël, aux Etats-Unis, ou en n’importe quel autre endroit, la pratique du rituel juif, la célébration des fêtes et des événements qui jalonnent la vie, incluent la reconnaissance de Jérusalem comme élément central de l’expérience juive. Remarquez les faits suivants :
• Les Juifs, lorsqu’ils prient, se tournent toujours vers Jérusalem.
• L’arche (l’armoire sainte) qui renferme les rouleaux de la Torah, dans les synagogues du monde entier, est orientée en direction de Jérusalem 3.
• Chaque année, les Juifs terminent leur office de Pâque par ces mots : « L’an prochain à Jérusalem » ; les mêmes mots sont prononcés à la fin de Yom Kippour, le jour le plus solennel de l’année juive.
• Un moratoire de trois semaines, lors des mariages célébrés en été rappelle le percement des murs de Jérusalem par l’armée babylonienne, en 586 avant l’ère chrétienne. Le point culminant de cette période est un jour spécial de deuil – Tisha B’Av (le neuvième jour du mois hébraïque Av) – pour commémorer la destruction de l’un et l’autre Temples.
• Les cérémonies nuptiales, occasions de joie, sont marquées par la tristesse de la perte de Jérusalem. Le nouveau marié récite un verset biblique remontant à l’exil de Babylone : "Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite perde sa dextérité" 4, et l’on brise un verre en souvenir de la destruction des deux Temples.
Même le langage du corps, souvent très révélateur sur la personne, reflète l’importance de Jérusalem pour les Juifs en tant que peuple et, indiscutablement, la faible priorité qu’a la ville pour les musulmans :
• Les Juifs prient tournés vers Jérusalem, tandis que les Israéliens prient tournés vers la Montagne du Temple.
• Tandis que les musulmans prient tournés vers La Mecque, à Jérusalem, les musulmans prient le dos tourné à la ville [de Jérusalem].
• Même lors d’un enterrement, le visage d’un musulman se tourne vers La Mecque.
Enfin, notons le nombre de fois où Jérusalem est mentionnée dans les livres saints des deux religions :
• L’Ancien Testament mentionne Jérusalem 349 fois, et Sion, autre nom de Jérusalem, 108 fois 5.
• Le Coran ne mentionne jamais Jérusalem – pas une seule fois.
Même lorsque d’autres étaient les maîtres de Jérusalem, des Juifs continuaient à vivre dans la ville, bien qu’ils fussent persécutés et réduits à la misère. Avant l’avènement du sionisme moderne dans les années 1880, les Juifs étaient mus par une forme de sionisme religieux à vivre en Terre Sainte, où ils étaient établis surtout dans quatre villes saintes : Safed, Tibériade, Hébron, et par-dessus tout, Jérusalem. De ce fait, les Juifs ont constitué la majorité de la population de la ville, durant des générations. En 1898, « Dans cette Ville des Juifs, où la population est trois fois plus nombreuse que toutes les autres… » les Juifs constituaient 75% 6 de la population de la Vieille Ville, que le Secrétaire général [de l’ONU] Kofi Annan appelait "Jérusalem-est". En 1914, quand les Turcs ottomans étaient maîtres de la ville, les 45 000 Juifs constituaient la majorité d’une population totale de 65 000 habitants. Et à l’époque de la création de l’Etat israélien, en 1948, 100 000 Juifs vivaient dans la ville contre seulement 65 000 Arabes 7. Avant l’unification, la superficie de "Jérusalem-est" sous domination jordanienne n’était que de 6 kilomètres carrés, contre 38 pour la "partie juive".
Le lien ténu de l’islam
Malgré 1 300 ans de domination arabo-musulmane, Jérusalem n’a jamais été la capitale d’une entité arabe, ni jamais mentionnée dans la charte de l’Organisation de la Palestine avant qu’Israël n’ait reconquis Jérusalem-est lors de la Guerre des Six-Jours de 1967.
De manière générale, le rôle de Jérusalem dans l’islam se comprend mieux comme étant la conséquence d’exigences politiques qui influent grandement sur la croyance religieuse.
Mohammed, qui fonda l’islam en 622 de notre ère, naquit et grandit dans ce qui est aujourd’hui l’Arabie Saoudite ; il ne mit jamais les pieds à Jérusalem. Son lien avec la ville n’apparaît qu’après sa mort, quand le sanctuaire du Dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa furent édifiés, en 688 et 691, respectivement, leur construction étant stimulée par des rivalités politiques et religieuses. En 638, le Calife (ou successeur de Mohammed) Omar et ses armées d’invasion conquirent Jérusalem sur l’Empire byzantin. La raison pour laquelle ils voulurent construire un édifice sacré à Jérusalem, était de proclamer la suprématie 8 de l’islam sur la chrétienté et sur son sanctuaire le plus sacré, l’Eglise du Saint Sépulcre.
Mais le plus important était la lutte pour le pouvoir au sein de l’islam lui-même. Les Califes Omeyyades établis à Damas, qui exerçaient leur pouvoir sur Jérusalem, voulaient créer un lieu saint concurrent, au cas où leurs rivaux empêcheraient l’accès à La Mecque. C’était important parce que le Hajj – pèlerinage à La Mecque – était et demeure aujourd’hui l’un des Cinq Piliers de l’islam. Aussi construisirent-ils le sanctuaire connu sous le nom de Dôme du Rocher, ainsi que la mosquée adjacente 9.
Pour accroître le prestige du "substitut de La Mecque", la mosquée de Jérusalem fut appelée al-Aqsa. Ce qui signifie, en arabe, la "mosquée la plus éloignée", mais a des implication beaucoup plus larges, du fait que c’est l’expression même qui figure dans un passage-clé du Coran, intitulé "Le Voyage Nocturne". Dans ce passage, Mohammed arrive à al-A qsa’ sur un destrier ailé accompagné de l’Archange Gabriel ; de là ils montent dans les cieux pour une rencontre surnaturelle avec Allah, après quoi Mohammed retourne à La Mecque. Le fait d’appeler Jérusalem al-A qsa’ constituait une tentative d’affirmer que le Dôme du Rocher était l’endroit précis d’où Mohammed était monté aux cieux, liant ainsi Jérusalem à la révélation divine pour la foi musulmane. Mais le problème est que Mohammed est mort en 632, soit près de 50 ans avant que la première construction de la mosquée de al-A qsa’ fût achevée.
Jérusalem n’a jamais supplanté l’importance de La Mecque dans le monde islamique. Quand la dynastie des Omeyyades prit fin en 750, Jérusalem tomba, elle aussi dans une quasi-obscurité durant 350 ans, jusqu’aux Croisades. Durant ces siècles, de nombreux sites musulmans se délabrèrent et, en 1016, le Dôme du Rocher s’effondra 10. Pendant 1 300 ans encore, diverses dynasties islamiques continuèrent, dans le cadre du contrôle total qu’elles exerçaient sur la Terre d’Israël, à exercer sur Jérusalem une autorité, interrompue seulement par les Croisés. Ce qui est surprenant, c’est que, cette période terminée, aucune dynastie islamique n’ait fait de Jérusalem sa capitale 11. Au 19ème siècle, Jérusalem avait été si négligée par les souverains islamiques que certains écrivains occidentaux qui visitèrent Jérusalem furent poussé à écrire à ce propos. L’écrivain français Gustave Flaubert, par exemple, trouva des « ruines partout », lors de sa visite en 1850, à l’époque où la ville faisait partie de l’Empire turc (1516-1417). Soixante-dix ans plus tard, Mark Twain écrivait que Jérusalem était « devenue un village misérable » 12.
En fait, l’importance de Jérusalem dans le monde musulman n’apparaît clairement que quand des non-musulmans (dont les Croisés, les Britanniques, et les Juifs) gouvernent la ville, ou s’en emparent 13. Ce n’est qu’en ces occasions historiques que les dirigeants islamiques affirment que Jérusalem est leur troisième ville sainte, après La Mecque et Médine 14. Ce fut à nouveau le cas en 1967, lorsque Israël s’empara de Jérusalem-est (et de la Vieille Ville), alors sous autorité jordanienne, au cours de la Guerre des Six-Jours de 1967. Curieusement, la Charte Nationale de l’OLP, rédigée en 1964, ne mentionnait jamais Jérusalem. Ce n’est qu’après qu’Israël reprit le contrôle de la ville entière, que l’OLP mit à jour sa Charte pour y inclure Jérusalem.
Le honteux passé jordanien
Aussi récemment qu’au milieu du 20ème siècle, quand les Arabes contrôlaient encore des parties de Jérusalem, ils ne faisaient pas preuve de respect pour la Ville Sainte.
En 1948, quand la Jordanie prit le contrôle de la partie orientale de Jérusalem, dont la Vieille Ville, elle divisa la ville, pour la première fois de ses 3 000 ans d’histoire. Aux termes de l’accord d’armistice de 1949 avec Israël, la Jordanie promit de permettre le libre accès aux lieux saints, mais omit d’honorer cet engagement. De 1948 à la Guerre des Six-Jours de 1967, la partie de Jérusalem sous contrôle jordanien redevint une ville provinciale sous-développée, et ses lieux de culte furent de nouveau l’objet d’intolérance religieuse.
La Vieille Ville fut vidée de Juifs. Des sites juifs, tel le Mont des Oliviers, furent profanés. La Jordanie détruisit plus de 50 synagogues 14 et détruisit toute trace d’une présence juive. De plus, tous les Juifs furent expulsés du Quartier Juif de la Vieille Ville adjacent au Mur Occidental, un endroit où des Juifs avaient vécu durant des générations.
Pendant 19 ans, les Juifs et les chrétiens habitant Israël (et même des musulmans) se virent interdits d’accès à leurs lieux saints, malgré l’engagement de la Jordanie de leur donner libre accès. Les Juifs, par exemple, furent dans l’impossibilité de prier au Mur Occidental ; des Arabes chrétiens vivant en Israël se virent refuser l’accès aux églises et autres sites religieux de la Vieille Ville et de Bethléem voisine, elle aussi sous autorité jordanienne 16. Durant la domination jordanienne sur Jérusalem-est, ses lois restrictives frappant les institutions chrétiennes menèrent à une diminution dramatique de plus de la moitié de la population chrétienne de la Ville Sainte, qui passa de 25 000 à 11 000 personnes 17, une situation qui caractérisa les Arabes chrétiens dans d’autres pays arabes de tout le Moyen-Orient, où la liberté religieuse n’est pas respectée.
Ce n’est qu’après la Guerre des Six-Jours que le Quartier Juif fut reconstruit et que le libre accès aux lieux saints fut rétabli. Il est intéressant de noter qu’après son annexion de la Cisjordanie, dans les années 1950, la Jordanie s’abstint aussi de faire de Jérusalem sa capitale, malgré le fait que les Arabes affirment maintenant qu’elle est "le troisième lieu le plus saint de l’islam".
Jérusalem réunifiée
Israël a réunifié Jérusalem en une seule ville en 1967, après que la Jordanie se fut jointe à l’offensive militaire égyptienne et syrienne et eut bombardé la partie juive de Jérusalem. L’un des premiers actes d’Israël fut d’accorder une liberté de culte sans précédent à toutes les religions dans la ville. Les dirigeants israéliens jurèrent qu’elle ne serait plus jamais divisée.
Malgré le traitement honteux du Quartier Juif et du Mont des Oliviers sous les Jordaniens et la violation par les Arabes de leurs engagements de rendre tous les sites accessibles aux Juifs et aux chrétiens, l’un des premiers actes entrepris par Israël après avoir réunifié la ville fut de garantir et de protéger les droits de tous les citoyens de Jérusalem. Cette initiative ne consistait pas seulement à donner à toutes les confessions de foi libre accès aux lieux saints, mais elle constituait un acte sans précédent de tolérance religieuse. Israël laissait aux autorités musulmanes et chrétiennes la responsabilité de gérer leurs lieux saints respectifs 18, y compris l’administration musulmane du site le plus saint du judaïsme, le Mont du Temple. Pourtant, par la suite, le Waqf, qui a la responsabilité administrative du Mont du Temple, viola la confiance dont il avait été investi, de respecter et de protéger la sainteté du Mont du Temple et pour les musulmans et pour les Juifs.
Jérusalem n’a jamais été une ville arabe
Les dirigeants arabes continuent à affirmer que Jérusalem est une ville arabe. Ce mythe est utilisé pour appliquer une stratégie destinée à arracher à Israël un contrôle partiel de Jérusalem et à faire de Jérusalem la capitale d’un Etat palestinien.
Il fait aussi partie d’une stratégie à longue portée visant à détruire l’Etat juif. C’est une des raisons pour lesquelles le Président de l’OLP, Yasser Arafat rejeta la proposition israélienne, à saisir alors ou jamais, lors des conversations de paix de Camp David en 2000.
La proposition visait à résoudre l’impasse sur le statut de Jérusalem en offrant aux Arabes de participer conjointement à l’administration de parties de la ville. Plus tard, Arafat révéla sa véritable position dans une déclaration formulée après le sommet, dans laquelle il affirmait que l’exigence de l’OLP en matière de souveraineté sur Jérusalem incluait l’Eglise du Saint Sépulcre, les mosquées du Mont du Temple, le Quartier Arménien, « et Jérusalem dans son intégralité, intégralité, intégralité. » 19.
Le mythe des « Deux Jérusalem »
Les Palestiniens ont entretenu un mythe selon lequel, historiquement, il y a eu deux Jérusalem – l’une arabe : "Jérusalem-est", l’autre juive : "Jérusalem-ouest".
Jérusalem n’a jamais été une ville arabe ; les Juifs sont en majorité depuis 1870 19, et "Jérusalem-est" est une désignation géographique, et non politique. Cela revient à revendiquer que la côte Est du Maryland devienne une entité politique séparée du reste de l’Etat.
En 1880, les Juifs constituaient 52% de la population de la Vieille Ville dans Jérusalem-est, et peuplaient encore 42% de la Vieille Ville en 1914 21. En 1948, il y avait 100 000 Juifs à Jérusalem, et 65 000 Arabes. Un recensement israélo-jordanien conjoint établissait qu’en 1961, la population de la ville était juive à 67%. Une photo aérienne de 1967 révèle la vérité concernant la zone appelée "Jérusalem-est" : ce n’était rien de plus qu’une ville surpeuplée entourée de murs, avec quelques quartiers dispersés entourés de villages.
Bien que la réunification de la ville ait fait de la totalité de Jérusalem la plus grande ville d’Israël et une métropole animée, même des dirigeants palestiniens modérés rejettent l’idée d’une ville unifiée. Leur exigence minimale : « juste Jérusalem-est » signifie réellement les lieux saints juifs (y compris le Quartier Juif et le Mur Occidental), que les Arabes n’ont pas protégés, et la restitution de quartiers où vit un pourcentage important de la population juive actuelle de Jérusalem. La majeure partie de cette ville est bâtie sur une terre vide et pierreuse située autour de la ville, qui a fait partie du domaine public durant les 42 ans passés. Avec une population totale de près de 750 000 habitants aujourd’hui, séparer Jérusalem-ouest et Jérusalem-est est aussi viable et acceptable que de scinder à nouveau Berlin en deux villes, ou de séparer l’est de Harlem du reste de Manhattan.
Les prétentions arabes concernant Jérusalem, ville juive s’il en fût, reflètent la mentalité du « Ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à vous est à moi », sous-jacente à la conception palestinienne de la manière de mettre fin au conflit arabo-israélien. C’est la même conception qu’exprime l’exigence du "Droit de Retour" 22 non seulement à Jérusalem, capitale d’Israël, mais aussi à l’intérieur de la Ligne Verte.
Les fantasmes arabes détruisent l’histoire
Les Arabes récusent le lien entre les Juifs et Jérusalem ; ils sabotent et détruisent les preuves archéologiques, même sur le lieu le plus saint du judaïsme, le Mont du Temple.
Les Arabes ont sans cesse nié la légitimité de la liaison du peuple juif à Jérusalem. Arafat et d’autres dirigeants arabes ont affirmé avec insistance qu’il n’y a jamais eu de temples juifs sur le Mont du Temple. Ils affirment aussi que le Mur Occidental est réellement un lieu saint islamique sur lequel les musulmans ont des droits historiques 23. Joignant le geste à la parole, le clergé islamique qui administre le Mont du Temple a fait preuve d’un manque de respect et d’un mépris flagrants à l’égard des preuves archéologiques d’une présence juive [à Jérusalem].
Entre 1999 et 2001, le Waqf musulman, a enlevé et jeté plus de 13 000 tonnes de ce qui a été appelé gravats provenant du Mont du Temple et de ses infrastructures, y compris des vestiges des périodes du Premier et du Second Temple, que les Israéliens avaient trouvés dans les décharges. Au cours de la construction d’une nouvelle mosquée souterraine, dans une salle souterraine estimée remonter à l’époque d’Hérode 24, durant le pavage d’une mosquée à ciel ouvert quelque part sur le Mont du Temple, le Waqf a interdit à l’Autorité des Antiquités Israéliennes de superviser, ou même d’observer le travail. Quand on découvre des vestiges archéologiques de quelque période que ce soit – juives ou autres – au cours de travaux de construction, l’Autorité est mandatée légalement pour superviser et observer partout en Israël, selon une législation qui remonte à 1922 et est documentée dans l’accord international de la Société des Nations afférent au "Mandat pour la Palestine".
Une attitude aussi grossièrement irrespectueuse pour l’héritage préislamique de Jérusalem – particulièrement à propos du site historique le plus sacré du judaïsme – est une forme beaucoup plus insidieuse de la même intolérance islamique qui a motivé les Taliban à démolir les gigantesques statues préislamiques du Bouddha, taillées dans le roc d’une falaise en Afghanistan 25.
Les lieux saints et Jérusalem
Jérusalem, semble-t-il, est au centre physique du conflit arabo-israélien. En fait, il existe deux problèmes distincts : celui de Jérusalem et celui des lieux saints.
Sir Elihu Lauterpacht, ancien juge ad hoc de la Cour Internationale de Justice, et expert renommé et respecté en droit international à l’Université de Cambridge, a dit :
« Non seulement les deux problèmes sont distincts, mais ils sont aussi de nature entièrement différente l’un de l’autre. S’agissant des lieux saints, le problème est majoritairement d’assurer le respect des intérêts existants des trois religions et de fournir les nécessaires garanties de liberté d’accès, de culte, et d’administration religieuse. Des questions de cette nature ne constituent qu’un problème marginal entre Israël et ses voisins et leur solution ne devrait pas compliquer les négociations de paix.
Et pour ce qui est de la Ville de Jérusalem elle-même, le problème est d’établir une administration efficace de la Ville, capable de protéger les droits des diverses composantes de sa population permanente – chrétienne, arabe et juive – et d’assurer la stabilité gouvernementale et la sécurité physique, qui sont des exigences essentielles pour la ville des Lieux Saints. » 26.
L’internationalisation de Jérusalem
Dans son enquête sur les implications juridiques afférentes au statut de Jérusalem et des Lieux Saints, le juge, Sir Elihu Lauterpacht, a souligné que l’idée d’internationalisation de Jérusalem ne faisait pas partie du mandat international originel.
« Rien n’était dit, dans le Mandat concernant l’internationalisation de Jérusalem. En fait, Jérusalem en tant que telle n’est pas mentionnée, alors que les Lieux Saints le sont. Et c’est, en soi, un fait qui a de la pertinence maintenant. Il montre, en effet, qu’en 1922, on n’était pas enclin à lier la question des Lieux Saints à celle de l’internationalisation de Jérusalem 27.
Les dirigeants arabes, y compris les palestiniens, se sont efforcés de justifier leur droit sur Jérusalem en déformant la signification des résolutions des Nations unies qui s’appliquent à la ville. La Résolution 181, par exemple, qui fut adoptée par l’Assemblée générale en 1947, recommandait de faire de Jérusalem et de ses environs une ville internationale, ou un corpus separatum. Cependant, les porte-parole arabes font commodément l’impasse sur le fait que la Résolution 181 n’était pas une recommandation contraignante.
Le professeur Julius Stone, l’une des autorités les plus connues du 20ème siècle en matière de jurisprudence et de droit international 28, remarque que la Résolution 181 « manquait de force contraignante » depuis le début, puisqu'elle nécessitait l’acceptation des deux parties concernées :
« Alors que l’Etat d’Israël avait, pour sa part, exprimé son intention de l’accepter, les deux autres Etats concernés la rejetèrent et recoururent illégalement à la force des armes à son encontre. »
En 1968, le juge Lauterpacht écrivait à propos des nouvelles conditions qui avaient surgi depuis 1948 concernant les conceptions originelles de l’internationalisation de Jérusalem :
• « Les Etats arabes ont rejeté le Plan de Partition [de la Palestine] et la proposition d’internationalisation de Jérusalem.
• Les Etats arabes se sont physiquement opposés à la mise en œuvre de la Résolution de l’Assemblée générale. Ils ont tenté, par la force des armes, d’expulser les habitants juifs de Jérusalem et de parvenir uniquement à l’occupation de la Ville.
• En l’occurrence, la Jordanie a obtenu le contrôle de la partie orientale de la Ville, dont la [Jérusalem] intra muros.
• Alors que la Jordanie permettait raisonnablement l’accès aux Lieux Saints chrétiens, elle refusait tout accès aux Lieux Saints juifs 29. C’était une déviation fondamentale par rapport à la tradition de liberté de la pratique religieuse en Terre Sainte, qui s’est développée au cours des siècles. C’était aussi une violation évidente de l’engagement souscrit par la Jordanie dans l’Accord d’Armistice conclu avec Israël, le 3 avril 1949.
• L’article VIII de cet Accord appelait à la création d’un Comité Spécial, constitué de représentants israéliens et jordaniens, pour formuler des plans agréés par tous concernant certains problèmes "qui, en tout état de cause, comprennent les éléments suivants, sur lesquels un accord de principe existe déjà... libre accès aux Lieux Saints et aux institutions culturelles, et utilisation du cimetière [juif] du Mont des Oliviers".
• L’ONU ne s’est pas du tout montrée préoccupée par cette discrimination patente à l’encontre des personnes de confession juive.
• L’ONU a estimé tolérable le contrôle de la Vieille Ville, exercé sans supervision par les forces jordaniennes, malgré le fait que la présence de forces jordaniennes à l’est du Jourdain manquait totalement de justification légale.
• Durant la période 1948-1952, l’Assemblée Générale en vint à accepter que le plan d’internationalisation territoriale de Jérusalem était totalement dépassé par les événements. De 1952 à l’époque actuelle, on n’a rien entendu de plus, concernant cette idée, au sein de l’Assemblée Générale.
• Le 5 juin 1967, la Jordanie viola délibérément l’Accord d’Armistice en attaquant la partie de Jérusalem aux mains d’Israël. Il était hors de doute que cette action jordanienne ne constituait pas une réaction à quelque attaque israélienne. Elle eut lieu en dépit des garanties israéliennes explicites, transmises au Roi Hussein par le truchement du Représentant des Nations unies, stipulant que si la Jordanie n'attaquait pas Israël, Israël n’attaquerait pas la Jordanie. Bien que l'accusation d'agression soit couramment admise à l’encontre Israël s’agissant de la Guerre des Six-Jours, le fait demeure que les deux tentatives faites devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, en juin-juillet 1967, pour obtenir la condamnation d’Israël en tant qu’agresseur, ont échoué 30.
Aujourd’hui, Israël a réunifié Jérusalem et permet une liberté religieuse sans restriction. L’accès de toutes les confessions de foi à leurs Lieux Saints, dans la Ville de la Paix, unifiée, est assuré. Le Juge, Sir Elihu Lauterpracht, le confirme en ces termes :
« Les musulmans ont bénéficié, sous la tutelle israélienne, de la liberté qui a été refusée aux Juifs durant l’occupation jordanienne. » 31.
"Priez pour la paix de Jérusalem", Psaumes 122, 6
Eli E. Hertz
© Myths and Facts
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Notes
1. “Jerusalem: A Tale of One City” The New Republic, Nov. 14, 1994. (11362). Martin Gilbert est membre permanent honoraire du Merton College, d’Oxford, et biographe de Winston Churchill. Il est l’auteur de “Jerusalem: Illustrated History Atlas” (Vallentine Mitchell) et de “Jerusalem: Rebirth of the City” (Viking-Penguin).
2. Ibid.
3. Ibid.
4. Psaumes 137:5 : “Si je t’oublie, Jérusalem, que main droite…”
5. Voir Ken Spiro, “Jerusalem: Jewish and Moslem Claims to the Holy City,” sur le site Aish.com.
6 “The eighty thousand Jews in Palestine, fully one-half are living within the walls, or in the twenty-three colonies just outside the walls, of Jerusalem. This number – forty thousand Jews in Jerusalem - is not an estimate carelessly made. …” [Ces quatre-vingt mille juifs de Palestine, une moitié d’entre eux vivent à l’intérieur des murs de Jérusalem, ou dans les vingt-trois colonies, à l’extérieur de ses murs. Ce chiffre de quatre-vingt mille Juifs à Jérusalem n’est pas une estimation imprudente…], Edwin S. Wallace, ancien Consul des Etats-Unis, “The Jews in Jerusalem”, Cosmopolitan magazine (1898; l’original de cet article est en possession de l’auteur [E. Hertz]).
7. “JERUSALEM - Whose City?” sur le site de Christian Action For Israel.
8. “Dome of the Rock” sur le site Sacred Sites.
9. See Ken Spiro, “Jerusalem: Jewish and Moslem Claims to the Holy City,” sur le site de Aish.com.
10. Daniel Pipes, “If I Forget Thee: Does Jerusalem Really Matter to Islam,” New Republic, April 28, 1997, sur le site de D. Pipes.
11. See Ken Spiro, “Jerusalem: Jewish and Moslem Claims to the Holy City,” sur le site de Aish.com.
12. Daniel Pipes, “If I Forget Thee: Does Jerusalem Really Matter to Islam,” New Republic, April 28, 1997.
13. Ibid.
14. See Ken Spiro, “Jerusalem: Jewish and Moslem Claims to the Holy City.”
15. Dore Gold, “Jerusalem in International Diplomacy,” Jerusalem Center for Public Affairs.
16. “Jerusalem: A Tale of One City,” The New Republic, Nov. 14, 1994. (11362) [sur Martin Gilbert, voir note 1, ci-dessus.]
17. Ibid.
18. Ibid.
19. Dore Gold, “Jerusalem in International Diplomacy.”
20. Sur ces chiffres et pour plus de statistiques, voir : “Jerusalem: The City’s Development from a Historical Viewpoint,” sur le site du Ministère israélien des Affaires étrangères.
21. Rami Yizrael, “The Jewish Quarter in Old Jerusalem in the War of Independence” (en hébreu), Jerusalem: Ben Zvi Institute.
22. Le Droit de Retour dont il est question ici, a trait aux exigences arabes qu’Israël permette à tous les Palestiniens qui avaient fui en 1948, et à ceux qui étaient partis en 1967 – soit plus de quatre millions de personnes selon leurs propres estimations – d’envahir Israël démographiquement.
23. Selon le Ministre égyptien des Waqfs According to Egyptian Minister of Waqfs (fondations religieuses), Mahmoud Hamdi Zakzouk, “Jews have no legitimate claim to Al-Buraq Wall,” [les Juifs n’ont pas de revendication légitime sur le mur Al-Buraq] April 28, 2001. C’est au Mur Occidental, prétend-on, que le prophète avait attaché son destrier ailé, durant le "Voyage Nocturne", avant son 'ascension' dans les cieux.
24. Mark Ami-El, “Destruction of the Temple Mount Antiquities,” August 2002, Jerusalem Center for Public Affairs, August 1, 2002.
25. Dore Gold, “Jerusalem in International Diplomacy.”
26. Judge, Sir Elihu Lauterpacht “Jerusalem and the Holy Places,” The Anglo-Israel Association, October 1968. Lauterpracht a été juge ad hoc de la Cour internationale de Justice. Il a également publié « Aspects de l'Administration de la Justice Internationale » (1991). Il est directeur du Centre de recherche pour le droit international de l’Université de Cambridge, et membre du Groupe d'Arbitrage du Centre Bancaire Mondial pour le règlement des différends relatifs aux investissements.
27. Ibid.
28. Professor Julius Stone, Israel and Palestine - Assault on the Law of Nations (Johns Hopkins University Press, 1981). Ce travail constituait une analyse détaillée des principes centraux du droit international qui régissent les questions soulevées par le conflit arabo-israélien. Le professeur Stone a été reconnu comme l’une des autorités majeures du XXe siècle, en Droit des Nations, et comme l'une des autorités les plus connues au monde en matière de Jurisprudence, comme en Droit International. Ses 26 ouvrages majeurs contiennent les textes qui font autorité dans les sujets suivants : Contrôle Juridique des Conflits Internationaux, Agressions et Ordre mondial, Cour internationale et Crise mondiale, Domaine et Fonction de la Loi.
29. L’accès à tous les Lieux Saints, alors sous contrôle jordanien, était interdit à tous les citoyens de l’Etat d’Israël.
30. Des projets de résolutions tentèrent de flétrir Israël comme étant l’agresseur et l’occupant illégal, en raison de la Guerre des Six-Jours de 1967,;elles furent toutes rejetées par l’Assemblée Générale des Nations Unies et le Conseil de Sécurité. Voir :
A/L.519, 19 June 1967, soumise par l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques :
[Israël, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des principes universellement acceptés du Droit International, a perpétré une agression préméditée et préparée antérieurement à l’encontre de la République Arabe Unie, de la Syrie et de la Jordanie …". “Israel, in gross violation of the Charter of the United Nations and the universally accepted principles of international law, has committed a premeditated and previously prepared aggression against the United Arab Republic, Syria and Jordan …”
A/L. 521, 26 June 1967, submitted by: Albania “Resolutely condemns the Government of Israel for its armed aggression against the United Arab Republic, the Syrian Arab Republic and Jordan, and for the continuance of the aggression by keeping under its occupation parts of the territory of these countries;”.
A/L. 522/REV.3*, 3 July 1967, submitted by: Afghanistan, Burundi, Cambodia, Ceylon, Congo (Brazzaville),Cyprus, Guinea, India, Indonesia, Malaysia, Mali, Pakistan, Senegal, Somalia, United Republic of Tanzania, Yugoslavia and Zambia. ”Calls upon Israel to withdraw immediately all its forces to the positions they held prior to 5 June 1967”.
A/L.523/Rev.1, 4 July 1967, submitted by: Argentina, Barbados, Bolivia, Brazil, Chile, Colombia, Costa Rica, Dominican Republic, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Guyana, Honduras, Jamaica, Mexico, Nicaragua, Panama, Paraguay, Trinidad and Tobago and Venezuela. “Israel to withdraw all its forces from all the territories (emphasis added) occupied by it as a result of the recent conflict.”
31. Judge, Sir Elihu Lauterpracht, “Jerusalem and the Holy Places,” p. 11.
32. Professor, Judge Schwebel. What Weight to Conquest? in “Justice in International Law”, Cambridge University Press, 1994.
33. “What started the al-Aqsa Intifada in September 2000?”
34. “Suicide bombing at the Sbarro pizzeria in Jerusalem, August 9, 2001.”
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SÉISME À HAÏTI:
LA RÉPONSE DISPROPORTIONNÉE DE L'ÉTAT D'ISRAËL
De nombreux pays et dirigeants du monde ont accusé l'État d'Israël de répondre de façon disproportionnée à l'agression du Hezbollah au Liban et au Hamas à Gaza. Aujourd'hui, il est temps que la presse mondiale et les médias parlent d'une autre réaction disproportionné e de ce même État d'Israël:
La catastrophe du terrible tremblement de terre en Haïti a généré des réponses provenant de nombreux pays. Les États-Unis ont envoyé des fournitures et du personnel, la Grande-Bretagne a envoyé 64 sapeurs-pompiers et 8 volontaires, la France a envoyé des troupes pour la recherche et le secourisme. Beaucoup d'autres grandes et riches nations du
monde ont envoyé del'argent.
Le monde Arabe et musulman, rien.
Israël, une nation de 7,5 millions d'habitants, a envoyé une
équipe de 220 personnes comprenant des équipes de recherche et de sauvetage, du personnel médical, et a mis en place le premier et le plus grand hôpital de campagne en Haïti, capable de soigner jusqu'à 5000 personnes par jour. À Haïti, 1sauveteur sur 8 est israélien. Comme lors des catastrophes sismiques antérieures, à Gujarat en Inde en 2001, en Turquie, pour les attentats au Kenya etc., Israël a été l'un des fournisseurs les plus généreux d'aide et d'assistance.
La Turquie, avec son gouvernement qui fricote avec l'Iran, semble avoir totalement oublié la tragédie Haïtienne.
La mission n°1 de l'ONU est la démolition d'Israël. Un nombre sidérant de ses "résolutions" ont été adoptées condamnant Israël, pendant que toutes les nations dites "démocratiques" , telles que le Soudan, la Chine et la Russie dorment tranquilles avec leurs crimes contre leurs minorités et autresatrocités.
Mr LE JUGE GOLDSTONE ! OÙ ÊTES-VOUS, À PRÉSENT ? MORT DE HONTE, OU BIEN EN TRAIN DE VOUS ENFOUIR LA TÊTE DANS LE SABLE ???
Aujourd'hui, le monde DOIT être au courant de la réponse disproportionné e de l'État d'Israël envers les Haïtiens.
Israël: une "success story" étonnante écrit le New York Times, journal de gauche
"Milton Friedman avait l’habitude de plaisanter en disant qu’Israël réfute à lui seul tous les stéréotypes juifs. Auparavant, les gens pensaient que les Juifs étaient des bons cuisiniers, des bons gestionnaires économiques et de mauvais soldats, Israël leur a donné tort sur toute la ligne. [...] Malgré une décennie faite de sinistres présages, Israël est devenu une "success story" étonnante…"
L'éditorialiste du New York Times (journal de gauche, faut-il le rappeler), David Brooks [photo] a publié un article sur le thème des Juifs, d'Israël et de l’économie. (Source: actu.co.il, article original "The Tel Aviv Cluster")
"Les Juifs forment un groupe ethnique accompli. Ils représentent 0,2% de la population mondiale, mais 54% des champions du monde d’échecs, 27% des lauréats du prix Nobel de physique et 31% des lauréats de la médecine.
Les Juifs représentent 2% de la population américaine, mais 21% du corps étudiant Ivy League (meilleurs étudiants), 26% des personnes honorées par le Kennedy Center, 37% des vainqueurs du trophée des directeurs académique, 38% de ceux figurant sur la liste de Business Week sur les plus grands philanthropes, 51% des lauréats du prix Pulitzer.
Dans son livre, "The Golden Age of Jewish Achievement", Steven L. Pease énumère quelques-unes des explications à ces réalisations. La foi juive encourage le progressisme et la mise en avant de la responsabilité personnelle. Elle est axée sur l’apprentissage, et non fondée sur le rite. La plupart des Juifs ont abandonné ou ont été contraints d’abandonner l’agriculture au Moyen Age, leurs descendants n’ont pourtant jamais oublié le passé et l’histoire de leur peuple. Ils ont souvent migré, avec, en migrant, l’ambition d’avoir une vie meilleure.
Une seule explication ne peut expliquer pleinement pourquoi les Juifs sont si aptes à réussir leurs réalisations.
Le plus drôle, c’est qu’Israël n’a pas toujours été le plus fort et les Juifs de la Diaspora ont souvent été largement en avant. Et pour cause, au lieu d’investir dans la recherche et le commerce, les Israéliens ont été contraints de consacrer leurs énergies à se défendre ou à choisir un premier ministre.
Milton Friedman avait l’habitude de plaisanter en disant qu’Israël réfute à lui seul tous les stéréotypes juifs. Auparavant, les gens pensaient que les Juifs étaient des bons cuisiniers, des bons gestionnaires économiques et de mauvais soldats, Israël leur a donné tort sur toute la ligne. Mais cela a changé. Réformes économiques de Benjamin Netanyahu, arrivée d’un million d’immigrants de Russie et stagnation du processus de paix ont produit un revirement historique. Les Israéliens les plus débrouillards se lancent dans la technologie et le commerce, non plus dans la politique. Cela a eu un effet "à bâtons rompus" sur la vie publique de la nation, mais cela a également apporté une phase très stimulante sur son économie.
Tel-Aviv est devenue l’une des plus grandes places mondiales où l’esprit d’entrepreunariat est mis en avant. Israël a plus monté de start-up par habitant (et de loin) par rapport au reste du monde. Cette ville précède le monde sur bien des points: la recherche civile et le développement des dépenses par habitant. Il se classe deuxième derrière les États-Unis par le nombre de sociétés côtées sur le Nasdaq. Israël, avec sept millions de personnes, attire des investissements "capital-risque" plus élevés que celui de la France et l’Allemagne réunis.
Comme Dan Senor et Saul Singer l’écrivent dans "Start-Up Nation: L’histoire du miracle économique d’Israël", Israël a maintenant mis en place un pôle d’innovation classique, un lieu où les technologies de pointe sont développées à côté d’autres start-up et où les idées des uns viennent nourrir les projets des autres.
En raison de sa force économique, Israël a résisté à la récession mondiale comme peu d’autres nations. Le gouvernement n’a pas eu à renflouer ses banques ou à déclencher une explosion des dépenses à court terme. Au lieu de cela, Israël a utilisé la crise pour consolider son économie sur le long terme en investissant dans la recherche et développement et dans les infrastructures… Ce qui a fait augmenter certaines taxes à la consommation… Mais qui promettent également de réduire d’autres impôts gérés pour le court et moyen terme. Les analystes de la banque Barclays écrivent qu’Israël est "le pays qui a, historiquement, les meilleures reprises économiques d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique".
La réussite technologique d’Israël est l’aboutissement du rêve sioniste. Le pays n’a pas été créé pour que les nouveaux immigrants vivent au milieu de milliers de Palestiniens en colère à Hébron. Israël a été fondé afin que les Juifs aient un endroit sûr pour se rassembler et pour créer des innovations que le monde entier utilisera.
Ce changement dans l’identité israélienne a des implications à long terme. Netanyahou prône la vision optimiste: celle qui dit qu’Israël va devenir le Hong Kong du Moyen-Orient, avec des avantages économiques qui se répandraient dans tout le monde arabe. Et, de fait, il y a des éléments de preuve pour étayer ce point de vue dans des endroits comme la Cisjordanie (Judée-Samarie) et la Jordanie.
Mais il est plus probable que le bond en avant économique d’Israël va creuser le fossé entre lui et ses voisins. Tous les pays de la région disent encourager l’innovation. Certains Etats riches en pétrole dépensent des milliards en essayant de construire des centres de recherche scientifique pointus. Mais des endroits comme la Silicon Valley et Tel Aviv ont étés créés grâce à une confluence des forces culturelles… Pas grâce à l’argent. Les nations environnantes n’ont pas la tradition de libre échange intellectuel et la créativité technique. Voilà leur problème principal. Par exemple, entre 1980 et 2000, les Egyptiens ont enregistré 77 brevets aux Etats-Unis, les Saoudiens 171. Les Israéliens 7652. Les chiffres parlent.
Malgré une décennie faite de sinistres présages, Israël est devenu une "success story" étonnante…
"Les Palestiniens sont victimes d’une injustice inacceptable!"
Les Palestiniens sont victimes d’une injustice inacceptable. Soit. Depuis soixante ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit.
On se dit tout de même que la rentabilité injustice/information est très faible, si l’on ne considère que le rapport entre le nombre de morts et la quantité de papiers et d’images déversés sur le monde en général, et les masses arabes en particulier. Même rentabilité faible si l’on prend en compte la quantité de personnes concernées, importante certes, mais moins qu’en d’autres lieux de la planète. Quant aux atrocités commises, n’en parlons pas, une plaisanterie.
Au nombre de morts, de réfugiés, d’horreurs, il y a beaucoup mieux, un peu partout. Remarquons, à titre d’apéritif, qu’avec la meilleure volonté du monde, Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l’ont fait, sans états d’âmes, les régimes arabes de la région, notamment la Syrie, le Liban et la Jordanie, qui n’en veulent pas, eux non plus, des Palestiniens, et qui ont peu de scrupules humanitaires lorsqu’il s’agit de s'en débarrasser. Mais Israël est un coupable idéal, non seulement dans nos banlieues, mais en Europe en général.
Nous le chargeons de toute notre mauvaise conscience d’anciens colonisateurs. Une poignée de Juifs qui transforme un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d’un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d’islamisme et de corruption, voilà un scandale. Il faut donc bien que cela soit intrinsèquement coupable, sinon où serait la justice ? L’injustice est avant tout israélienne. Ce n’est même pas un fait, c’est une métaphysique. Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu’un mort palestinien. Pourquoi l’injustice commise envers les Palestiniens reçoit-elle vingt fois plus d’écho que celle faite aux Tibétains, aux Tamouls, aux chrétiens du Soudan, aux Indiens du Guatemala, aux Touaregs du Niger, aux Noirs de Mauritanie ? Y a-t-il plus de gens concernés, plus de sang versé, une culture plus menacée dans son existence ? En fait, ce serait plutôt l’inverse. Que la Papouasie soit envahie par des colons musulmans qui massacrent les Papous et trouvent, en plus, inacceptable de voir les rescapés manger du cochon, voilà qui ne risque pas de remporter un franc succès à Mantes la Jolie. Que des sales Nègres, considérés et nommés comme tels, soient exterminés par des milices arabes au Darfour, les femmes enceintes éventrées, les bébés massacrés, voilà qui ne soulève pas la colère des jeunes des cités.
Et c’est dommage : si l’on accorde des circonstances atténuantes à un jeune Français d’origine maghrébine qui s’en prend à un Juif à cause de la Palestine, alors il serait tout aussi logique de trouver excellent que tous les Maliens, Sénégalais ou Ivoiriens d’origine s’en prennent aux Algériens et aux Tunisiens. Voilà qui mettrait vraiment de l’ambiance dans nos banlieues. Le racisme franchement assumé des Saoudiens ou des Emiratis envers les Noirs, les Indiens ou les Philippins, traités comme des esclaves, ne soulève pas la vindicte de la tribu Ka, ni des Noirs de France. La responsabilité directe des Africains dans la traite des Noirs n’induit pas des pogroms de guinéens par les Antillais. Pourquoi seulement Israël ?
A moins que la haine d’Israël ne soit que le paravent du bon vieil antisémitisme ; mais non, cela n’est pas possible, bien entendu. Israël, 20.000 km2, 7 millions d’habitants, dont 5 millions de Juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu’ils soient égyptiens, saoudiens ou français. Israël est l’Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l’injustice. C’est bon, de se sentir animé par une juste colère. C’est bon, d’éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux “jeunes des cités” que les deux millions d’Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. Ne leur dites pas qu’Israël soutient financièrement la Palestine. Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens.
Ne leur dites pas que l’université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanes voilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de Juifs d’Alexandrie. Il en reste trente aujourd’hui. Ne leur demandez pas ce qu’il est advenu de tous les Juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s’ils ont le droit au retour, eux aussi. Ne leur demandez pas quelle est la société la plus “métissée”, Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s’il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l’admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu’il s’est agi d’illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d’Alexandrie a choisi d’exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce ‘faux’ antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l’homme, non seulement il vaut mille fois mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu’arabe dans un pays arabe.
Ne leur dites pas qu’Alain Soral, du Front national, qu’ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu’ils admirent si fort.Si on leur enlève la méchanceté d’Israël, que deviendront ceux d’entre eux qui s’en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer Montfermeil. Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l’informateur de menteur, d’agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste.
Ils auront raison. Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s’interroger sur ses propres insuffisances.
Pierre JOURDE
Pierre Jourde est né à Créteil en 1955. Écrivain et critique français, il enseigne la littérature à Valence (Université de Grenoble III). Connu pour ses pamphlets ("littérature sans estomac", "le Jourde et Naulleau") contre ce que les médias (et notamment les pages littératures du journal Le Monde') présentent comme la littérature contemporaine, il est surtout l'auteur d'essais sur la littérature moderne ('Géographies imaginaires, Littérature monstre') et d'une abondante œuvre littéraire exigeante se partageant entre poésies ('Haïkus tout foutus'), récits ('Dans mon chien, Le Tibet sans peine') et romans ('Festins secrets, L'heure et l'ombre, Paradis noirs'). Il tient depuis janvier 2009 le blog "Confitures de culture" sur le site littéraire du "Nouvel Observateur" par l'intermédiaire duquel il publie régulièrement des prises de position sur des sujets de société.
Transmis par Annie Claude Chouraqui
OBAMA POUSSE ISRAËL A LA GUERRE
Par Bret Stephens
Wall Street Journal, le 15 septembre 2009
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1226
Titre Original : Obama Is Pushing Israel Toward War
Traduction : Patric Choffrut pour Objectif Info
Le président Obama ne devrait pas sous-traiter un problème de sécurité intérieure auprès d’un autre état.
Les événements sont en train de précipiter Israël vers une frappe préventive sur les installations nucléaires iraniennes. Elle aura probablement lieu au printemps prochain. Il est possible que cette frappe échoue. Ou qu’elle réussisse au prix d’un baril de brut à 300 dollars, une guerre au Moyen Orient, et des soldats américains au milieu du terrain.
Pourquoi alors le gouvernement Obama fait-il tout son possible pour accélérer le processus de guerre ?
Lors du dernier G-8 en Italie, il avait été décidé que l’Iran aurait jusqu’au 1er octobre pour commencer des négociations sur ses programmes nucléaires. L’Iran a donné sa réponse la semaine dernière. C’est non.
Par contre, ce que Téhéran nous a offert, c’est un document de cinq pages en guise de pied de nez diplomatique. Il commence en regrettant "les manières de penser impies qui prévalent dans les relations internationales" et continue on suggérant des discussions approfondies sur une variété de sujets: la démocratie, les droits de l’homme, le désarmement, le terrorisme, le "respect du droit des nations" et d’autres sujets où l’Iran brille. Y manque seulement toute mention du programme nucléaire de l’Iran, qui se trouve maintenant au point de bascule – et là-dessus, insistent Mahmoud Ahmadinejad et son chef Ali Khamenei, il n’y a rien à discuter.
Que fait le président des Etats-Unis face à ce document vouant la négociation à l'échec ? Eh bien, il prétend qu'il n'en n'est rien. Les discussions commenceront donc le 1er octobre.
Cette position permet de persuader les dirigeants israéliens – qui sont loin d’être rassurés – que lorsque le Président Obama déclare qu’un Iran possédant l’arme nucléaire est "intolérable", c’est à peu près aussi sérieux qu’une bonne remontrance à un adolescent difficile. Cette impression se trouve renforcée par sa décision de retirer l’Iran de l’ordre du jour de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU qu'il dirigera le 24 septembre ; ou quand son ministre de la défense Robert Gates s’oppose publiquement à des frappes militaires sur les installations nucléaires de l’Iran ; ou quand la Russie annonce qu’elle ne soutiendrait pas d’autres sanctions contre l’Iran.
Bref, les Israéliens en concluent que le gouvernement Obama ne lèvera pas le petit doigt pour arrêter l’Iran, la "communauté internationale" non plus. C’est la raison pour laquelle Israël poursuit une stratégie totalement différente – cherchant, dans les faits, à pousser les Etats-Unis à empêcher, ou du moins à retarder, l'attaque israélienne, par de sévères sanctions imposées à l’Iran, voire en lançant des frappes militaires de sa propre initiative.
C'est pourquoi, contrairement aux frappes aériennes contre le réacteur irakien en 1981 ou le réacteur syrien en 2007, qui avaient été planifiées dans le secret le plus absolu, les Israéliens ont tout fait pour faire connaître leurs craintes, leurs désirs, et leurs capacités militaires. Des bâtiments militaires ont traversé le canal de Suez, au vu et au su du monde entier, ils ont mené des exercices lointains de combat aérien qu’ils ont largement contribué à faire connaître. Contrairement à leur habitude, ils se sont montrés très diserts dans leurs réunions avec la presse, ne manquant pas une occasion pour exprimer leur confiance sur la capacité de leur pays à faire le boulot.
Or, le problème est que gouvernement Obama ne mord pas à l’hameçon, et on peut se demander pourquoi. Peut-être pense-t-il que sa diplomatie réussira, ou qu’il a tout le temps, ou qu’il peut convaincre les Israéliens à ne pas attaquer l’Iran. Ou bien son souhait secret est qu’Israël attaque l’Iran, sans donner l’impression qu’il est d’accord avec lui. Ou alors encore, il ne se préoccupe pas vraiment du problème…
Mais Israël est très préoccupé. Et à force de retarder le moment où il faudra que les Etats Unis montrent les dents, les Israéliens seront bien capables de sentir lemoment où il faudra procéder à ces frappes. Un rapport publié aujourd’hui par le Bipartisan Policy Center (un groupe de réflexion réunissant Républicains et Démocrates), et signé par le démocrate Chuck Robb, le républicain Dan Coats, et le général (à la retraite) Charles Ward, fait remarquer qu’avant l’année prochaine, l’Iran sera "capable de produire suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe… en moins de deux mois". Autre point critique qui va déterminer le calendrier israélien: la livraison attendue à l’Iran de batteries anti-aériennes russes S-300. Il est alors pratiquement certain qu’Israël devrait à frapper avant qu’elles ne soient livrées, peu importe si une bombe iranienne est fabriquée dans les deux mois ou les deux ans.
Une attaque d’Israël est sans doute dans l'intérêt américain, mais cela dépendra totalement de la réussite ou non de cette frappe. En tout cas, il est de l’intérêt supérieur de l’Amérique que l’Iran n’accède pas à une véritable capacité nucléaire, quel que soit le niveau de sa technicité. C’est également vrai pour le Moyen Orient, qui n’a certes pas besoin d’une course aux armements nucléaires que déclencherait inévitablement la possession de la bombe par l’Iran.
Et là encore, il n’est pas de l’intérêt des Etats Unis qu’Israël soit l’instrument du désarmement de l’Iran. D’une part, il n’est pas sûr qu’Israël en soit capable. Les stratèges israéliens ne se gênent pas pour nous rappeler qu’il faudra sans doute procéder à d’autres frappes dans quelques années, si l’Iran reconstruit ses installations. Et d’autre part, l’Iran pourrait répondre à une frappe israélienne, non seulement par une frappe contre Israël, mais contre les objectifs américains en Irak et dans le Golfe Persique aussi.
Mais le plus grave, c’est qu’il s’agirait de l‘abandon par une super puissance d’une prérogative majeure, décider de la guerre ou de la paix, et la faire sous-traiter par un autre état, fût-il un allié privilégié. Dans le cas de l’Iran, le Président Obama vient de céder au Premier Ministre Netanyahou la conduite des opérations. Il vaut mieux qu'il reprenne l'initiative et qu’il se rende compte que l’Iran n’a que faire de ses grands talents d’orateur. Et surtout qu’il n’oublie pas la formule romaine, qui est parfaitement appropriée ici, "si vis pacem, para bellum". (Si tu veux la paix, prépares la guerre)
Ce que nous apprend la politique d'Obama
Rédaction d’Objectif-info :
Voici un texte majeur, indispensable pour comprendre le tournant inauguré par la furieuse campagne publique d’Obama contre Israël menée ces derniers mois, qui l’ont conduit à ne plus recueillir que 4% des suffrages israéliens. Obama rend un sacré service aux admirateurs du petit état du Proche Orient et aux partisans de sa survie dans une région hautement hostile. Il a permis en effet de bien comprendre que les alliances liées au pétrole demeurent l’obsession numéro 1 des États-Unis, quelque soit le président, et que Washington a amoureusement capitulé, depuis longtemps, devant les lobby qui représentent ces alliances. Par ricochet Obama met aussi en évidence la pusillanimité de nombreux juifs américains, plus enclins aux diners pompeux et aux activités de représentation qu’à l’atteinte de résultats. Leur stratégie est à repenser du tout au tout. Enfin l’article de Sultan Knish pointe la faiblesse évidente d’Israël et son influence nécessairement limitée dans une région aux enjeux majeurs. C’est sur la base de ces réalités amères et non de fantasmes creux et commodes qu’Israël doit trouver son chemin et que ses soutiens doivent repenser leur action.
Deux contrevérités liées entre elles sont au cœur de tous les débats au sujet d’Israël en Amérique. La première affirme que la route de la paix au Moyen-Orient est entre les mains d’Israël. La seconde est qu’Israël influence la politique américaine à son profit. Ces mystifications ne sont pas le produit de l'ignorance ou du malentendu. Elles découlent d'une campagne de propagande efficace menée par des individus en costume et cravate, les représentants officieux du lobby saoudien qui domine la politique américaine au Moyen-Orient. Cette campagne a eu pour objectif d’imposer l’idée qu’Israël est l'axe autour duquel le Moyen-Orient et l'Amérique tournent, afin d’en faire la cible de tous les tirs. Et c'est une campagne qui a méchamment réussi jusqu'ici.
A présent, arrêtons-nous un moment sur ces mystifications.
Au sein du Moyen-Orient, Israël est matériellement insignifiant. Avec 8.500 miles carrés, Israël ne s’ajuste pas tout à fait à la taille de la Pennsylvanie : En un mot, Israël est plus petit en surface et en population que tous les pays qui sont à ses frontières. Si on regardait le Moyen-Orient depuis l'espace, on couvrirait la totalité d’Israël avec l’ongle.
Israël a vaincu militairement tous ces pays et il a la meilleure armée de la région. Mais c’est parce que si ce n’était pas le cas, il n'existerait plus. La puissance militaire d’Israël n’est pas le produit d’une volonté de conquête, mais la condition du maintien de son intégrité territoriale et de la protection de ses citoyens contre des agressions. Les voisins d’Israël n'ont jamais dû travailler aussi dur et dépenser autant pour leurs propres forces armées parce qu'ils n'en n’ont pas vraiment eu besoin. Pour eux une armée forte ne relève pas d’une stratégie de survie, ce n’est qu’une option.
Tout ceux qui tempêtent à n’en plus finir sur les implantations israéliennes en Cisjordanie et à Gaza comme preuve que ce pays veut s’approprier des terres, oublient que la Jordanie avait annexé la Cisjordanie deux ans seulement après que ses forces s’en soient emparées lors de la guerre d'indépendance d’Israël de 1948. Israël n'a pas annexé la Cisjordanie, même après quatre décennies, et il l’a inclue dans des négociations de paix année après année. Ce n'est pas la politique d'un régime agressif, affamé de terres. Ce n'est pas le comportement d'un pays qui maintient ses voisins éveillés tard la nuit. Alors que pendant un demi siècle les dirigeants israéliens ont passé leurs nuits à s’inquiéter d'une guerre, ses voisins savaient que la guerre dépendait d’options qu’ils choisiraient eux-mêmes.
Ce que cela signifie, c’est qu’en réalité Israël a très peu d’influence au-delà de ses frontières. De petite taille, sans projet expansionniste hors de ses frontières, étant l’un des deux seuls états non-arabes et le seul état non-musulman de la région… l’impact d’Israël sur le reste du Moyen-Orient est étonnamment limité. Pour obtenir une image correcte du rôle d'Israël au Moyen-Orient, il faut imager que Singapour s’échoue dans une région de l'Afrique déchirée par la guerre. Il peut être attaqué, résister, mais il ne peut pas avoir une réelle influence sur la situation locale.
C'est pourquoi Israël reste étranger aux chambardements de la région. Le glissement du nationalisme arabe à l'islamisme, les matraquages et les effusions de sang entre Chiite et Sunnites sont des événements qu’Israël observe à distance. Israël n'est pas partie prenante des conflits idéologiques du Moyen-Orient, parce qu'il ne partage pas la religion, l’identité ethnique ou quoi que ce soit d’autre avec ses voisins. Ses relations diplomatiques avec eux sont essentiellement formelles, jamais intimes. En conséquence, Israël a très peu influence politique sur le Moyen-Orient, et le peu d'influence qu’il a s’exerce sur ses voisins immédiats, comme le Liban et la Jordanie, qui sont eux aussi assez petits à l'échelle du Moyen-Orient.
En outre Israël et ses voisins se trouvent dans la partie du Moyen-Orient qui a perdu de son importance en raison de son absence de pétrole. Il fut un temps où l'Égypte et la Jordanie étaient considérées comme les principaux acteurs régionaux, mais elles ont toutes deux été marginalisées il y a bien longtemps par le pétrole de la riche Arabie Saoudite, de l’Iran et des Émirats arabes unis, qui n’ont pas de frontières avec Israël. Alors que les diplomates et les experts sont obsédés par la Cisjordanie et Gaza, les évènements qui se déroulent dans cette zone n’ont pratiquement aucun impact sur ce qui se produit là où se trouvent le pétrole et la puissance.
La route de la paix au Moyen-Orient ne passe pas par Israël, et pas même à proximité de ce pays. Un coup d’œil rapide sur une carte montre à quel point on s’écarte du sentier battu d’Israël quand on s’approche véritablement du pétrole et des enjeux de pouvoir d’importance mondiale. Ce n'est pas le fantasme du lobby israélien sur le modèle des Protocoles des Sages de Sion qui fixe les données de la puissance globale au Moyen-Orient, c’est la propriété du pétrole. Et si Israël possède de l'huile d'olive en abondance, ce n’est pas le genre d'huile qui intéresse le monde.
Depuis les années 70, la véritable lutte pour le pouvoir au Moyen-Orient s’est déportée vers les états riches en pétrole, vers l’Iran, l’Irak, l’Arabie Saoudite et les état du Golfe. L'Iran et l'Irak ont choisi d’édifier des armées, l’Arabie Saoudite et les état du Golfe ont plutôt investi dans l’influence politique à Washington et ils laissent les États-Unis combattre pour leur compte. Cette stratégie a été payante dans la guerre du Golfe et lors de l’opération Liberté de l’Irak qui ont libéré le Koweït et permis à l'Arabie Saoudite d’éloigner la botte de Saddam de sa gorge. Israël n'a jamais été soumis par Saddam à un risque excédant quelques bombes et roquettes. En revanche l'Arabie Saoudite et le Koweït jouaient leur survie.
Une fois Saddam hors jeu, l'Iran et l'Arabie Saoudite ont financé des insurrections Sunnites et Chiites en Irak pour s’emparer de son pétrole. Comme position de repli au cas où l'Iran parviendrait à avaler l'Irak avant de s’en prendre à eux, les cheiks et les princes continuent de faire des investissements énormes sous forme de participations dans des compagnies et d’acquisitions de propriétés en Amérique et en Europe, pour le cas où ils devraient prendre rapidement un avion et s’éloigner de la région.
Que l’on raye Israël de la région, comme tant de diplomates et d’experts le voudraient, et ce tableau resterait exactement le même. Alors quelle est l’influence d’Israël dans la région, et pourquoi le chemin de la paix moyen-orientale passe-t-il par lui ? La réponse est que ce n’est pas vrai. Il y a des diplomates qui choisissent de critiquer l’alliance de l’ Amérique avec Israël à cause de ses problèmes d'image, mais les alliances sont dictées par des intérêts. L'alliance de l'Amérique avec Israël, tout comme avec l’Arabie Saoudite, est l’expression d'intérêts, pas d’émotions. L’hostilité de l'Iran envers l'Amérique est le produit d’une hostilité religieuse, d’une l'animosité historique et de sa volonté de mettre la main sur le Moyen-Orient autant qu’il sera en son pouvoir.
Tournons-nous à présent vers Washington. Le mythe de la toute-puissance du lobby d’Israël a été activement mis sur le marché depuis des décennies. Mais jetons un coup d'œil sur ce qu’est vraiment la puissance de ce lobby.
Si le soi-disant lobby est si puissant, pourquoi après toutes ces décennies, les États-Unis n'ont-ils pas reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël ? Les candidats à la présidence américaine rendent rituellement visite à l’AIPAC pour promettre que Jérusalem sera reconnue comme capitale d’Israël. Bill Clinton l'a fait, Bush a promis que ce serait l'un des premiers actes de son mandat, Obama l'a garanti. Et une fois en charge, non seulement ils ne tiennent pas leur promesse, mais ils signent rituellement des documents qui empêchent Jérusalem de recevoir le statut de capitale d’Israël.
Il n’y a qu’une nation dont la capitale n'est pas reconnue par les États-Unis. Les médias dominants et les nombreux membres officieux en costume et cravate du lobby saoudien font croire que cette nation contrôle aussi l’Amérique. L’histoire d’un lobby israélien puissant devant lequel tout le monde tremble à Washington n’est pas compatible avec ce seul fait, ni avec beaucoup d'autres.
Par exemple, dans tous les accords de paix passés sous médiation américaine Israël a abandonné des terres et n'a jamais acquis un territoire quelconque à titre permanent. Si Israël est bien expansionniste et s’il contrôle le gouvernement des États-Unis, n’aurait-on pas pris une autre direction ? Ainsi à Camp David, Carter fit pression sur Begin pour qu’il cède des terres qui représentaient plusieurs fois la surface d’Israël. Carter n'a pas exercé de pressions sur Sadate pour qu’il abandonne des terres à Israël. Au cours du processus de paix avec l’OLP, les quatre dernières administrations américaines ont fait pression sur Israël pour qu’il transfère un territoire de dimension considérable sous le contrôle de cette organisation. A aucun moment il n’a été prévu que l'Égypte et la Jordanie fassent de même. Est-ce que tout cela ressemble aux résultats d’un puissant lobby israélien ?
Les défenseurs du slogan "Israël mène Washington par le bout du nez" affirmeront que les États-Unis auraient dû exercer beaucoup plus de pressions sur Israël. Comme si Israël pouvait faire plus sans commettre un suicide. Pourquoi alors les États-Unis n’ont-ils pas fait pression sur la Turquie pour mettre un terme à son occupation de Chypre, pourquoi n’ont-ils pas exigé que l'Espagne crée un état pour les Basques ? Le lobby turc et le lobby espagnol sont plus puissants que le lobby israélien. Ou alors Israël est pris pour cible par les soins d’un lobby beaucoup plus influent, celui d’Arabie saoudite.
Le "lobby d’Israël" s’occupe principalement des négociations liées au commerce d’armements entre les États-Unis et Israël en partie au titre de l’aide étrangère, et des résolutions non contraignantes du Congrès qui ont autant de force qu'une décision municipale qui baptiserait le mardi, Journée Mondiale des Brins d’Herbe. La plupart des membres du Congrès sont étiquetés comme pro-israéliens, principalement parce que c’est facile, que cela ne leur coûte rien et leur permet d’engranger quelques voix ci et là. Il est assez facile de voter ou de parrainer une résolution pro-israélienne ponctuelle qui n’aboutira qu’à accumuler de la poussière sur des étagères, parce qu’elle ne sera pas appliquée. C’est si ridiculement facile que même Barack Obama l'a fait. Elles ont si peu de signification qu'aucun président ne les prend au sérieux. Toute mesure qui a une force juridique réelle est régulièrement présentée sous une forme telle que le président peut l'écarter ou la mettre de côté si elle interfère avec la politique de l'administration. C’est exactement ce qui arrive presque toujours.
La plupart des membres du Congrès peuvent ainsi faire état de leur vote ou de leur parrainage d’une résolution pro-israélienne au moment des élections, devant des auditoires juifs crédules qui ne comprennent pas que l’acte 2012 sur l’Amitié avec Israël, l’acte 2043 sur l’Interdiction des dons aux terroristes, ou l’acte « Cette fois, nous le ferons vraiment » ont autant d’utilité pratique qu’un téléphone cellulaire au Sahara. Et que les membres du Congrès réellement partisans d’Israël sont rares quand la question est importante. Leur prise de parti pour Israël est un exercice de relations publiques. Tout cela ne ressemble pas à l’emprise d’un puissant lobby sur un gouvernement. Si l’on veut s’en rendre compte, il suffit de jeter un coup d'œil sur les lobbyistes de l’industrie pharmaceutique ou de l'industrie du câble. Ou sur le lobby saoudien qui, au lieu de perdre son temps avec des dîners à base de poulet caoutchouteux pour les politiciens, a construit un réseau dense de contacts, des lobbyistes officieux en costume cravate, d’anciens politiciens, des diplomates et des journalistes qui sont des experts de la promotion de l’agenda de ce pays.
Pour déterminer la puissance d'un lobby, il faut voir ce qu’il peut faire quand la question est importante, et quand les circonstances sont défavorables. Un conflit frontal entre les lobbys pro-israélien et pro-saoudien sur la vente d'AWACS (*) à l'Arabie Saoudite s’est achevé par une victoire saoudienne, en dépit de l’opposition de l’opinion publique et du Congrès à cette opération. Le lobby israélien prenait la parole avec éloquence en public. Le lobby saoudien manœuvrait en coulisses. Et comme cela s’est produit quand l'Arabie Saoudite a pris le contrôle de ARAMCO (**), et a forcé les États-Unis à payer aussi pour cela,… le lobby saoudien a gagné.
Voila en quoi consiste un lobby qui contrôle Washington. Il n’affiche pas la plaque du fabriquant. Il ne perd pas son temps avec des dîners où l’on mange du poulet caoutchouteux. Il finance une foule d'organismes dirigés officiellement par des Américains qui ont de l'influence et du pouvoir à Washington. Il leur donne des fonds pour cultiver des relations, pour bâtir des cercles de réflexion et établir des liens dans les coulisses. Il ne se préoccupe pas de savoir s'il a affaire à des Républicains ou des Démocrates. On va avec un, on va avec tous. On peut vous employer vous aussi. Et l’on s'assure que personne ne remarque vraiment ce qui est en train de se faire. Au lieu de cela nous nous enlisons dans une propagande bien conçue pour propager l'idée que les juifs contrôlent Washington, sachant qu'il y aura une abondance de preneurs enthousiastes pour vous passer du cirage et disparaître dans le même mouvement.
Si on cherche ce que de nombreuses personnalités, parmi les plus puissantes des dernières administrations ont en commun, la réponse simple, c’est le pétrole. Le pétrole saoudien. La femme en charge de la politique étrangère de la deuxième période de l'administration Bush, Condoleeza Rice, n'avait pas son nom inscrit sur la coque d’un pétrolier israélien, mais sur celle d’un pétrolier de la compagnie Chevron (***), l'ancienne maison mère d’ARAMCO. L'homme qui domine en toute quiétude la politique étrangère américaine sous Obama, James L. Jones, ne participait pas au conseil d'administration de Manischewitz (****), il participait au même conseil d'administration que Rice autrefois, celui de Chevron. Et Rice a fait tout son possible pour qu’il soit désigné pour la remplacer.
Mais bien sûr, probablement personne ne peut croire à une théorie du complot délirante comme celle-ci, pas même quand la réponse prévisible est que le lobby israélien contrôle Washington et formule des demandes qui forcent les administrations l’une après l’autre à lui faire remettre des terres à ses pires ennemis. Et qu’il contraint parce qu’il a ses raisons, les administrations successives à ne pas reconnaître sa capitale, et les encourage à le menacer constamment et à l'empêcher de se défendre.
Le lobby pro-israélien est une parodie, un bijou pour des gens qui ont trop de temps à leur disposition et pas assez de subtilité. Si la moitié des discours sur le lobby d’Israël était vrais, Israël aurait quatre fois la taille qu'il a aujourd'hui, avec les frontières sûres et pas de problème de terrorisme. En lieu et place, Israël a subi des pressions qu’aucun autre pays n’a connu, pour apaiser et arranger des terroristes aux dépens de la vie de ses citoyens, de sa sécurité nationale et même de sa survie… à cause d’une politique étrangère taillée sur mesure pour satisfaire les intérêts saoudiens.
La grande mystification au sujet d’Israël est qu’il est fort à Washington et puissant au Moyen-Orient. La vérité réelle, c’est qu’Israël est un pays minuscule qui suscite l’affinité émotionnelle d'un pourcentage limité de Juifs et de Chrétiens, dont la diplomatie est maladroite, et l'influence régionale faible, dont les militaires sont handicapés par l’idéologie compassionnelle de gauche et dont les chefs préfèrent négocier que combattre… jusqu'à ce qu'ils n’aient plus le choix.
Cette fumisterie vise à créer l’image d’un Israël fort et à le placer au centre de tous les problèmes pour en faire le clou qu’il faut marteler pour que tout tienne bien droit. La manière la plus simple de dissiper ce mensonge est d’observer simplement la réalité du Moyen-Orient et de voir qu’Israël disparaît derrière un simple ongle.
Note du traducteur
(*) Avion bourré d’électronique, très onéreux, volant à haute altitude pour guider les grandes opérations de bombardement
(**) Contraction de Arabian American Oil Company. Initialement américaine cette entreprise passe progressivement entre les mains des Saoudiens à partir de 1973. L’ARAMCO est totalement contrôlée par le royaume en 1980
(***) Compagnie pétrolière américaine qui coiffe aussi Texaco et Caltex
(****) C’est le leader des produits casher aux États-Unis
Transmis par Victor PEREZ
La grande mystification d’Israël
par Sultan Knish sur son blog, le 30 août 2009
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1217
Titre original : The Big Israel Lie
Traduction : Objectif-info
Le matraquage continue, la désinformation bat son plein, le poids des mots.........
L'embarras d'Israël face à Obama
Par Benjamin Barthe, publié le 10/06/2009 12:45
Face aux grands desseins du président des Etats-Unis, le Premier ministre Netanyahu semble pris à contre-pied. Le début d'un désamour entre les deux pays ?
De notre correspondant
Le jour du flamboyant manifeste de Barack Obama dans la capitale égyptienne, accueilli par un tonnerre d'applaudissements dans le monde entier, le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, publiait un communiqué de six lignes rédigé dans un style aride: "Le gouvernement exprime l'espoir que cet important discours mènera effectivement à une nouvelle période de réconciliation entre le monde arabo-musulman et Israël", affirme le premier paragraphe.
Les deux suivants sont de la même eau parfaitement tiède, signe du décalage abyssal entre le volontarisme américain et la philosophie de "Bibi" (surnom de Netanyahu). "D'un côté, il y a l'Evangile selon Obama, un discours visionnaire à la façon de Martin Luther King, qui s'adresse à la planète entière, souligne Arad Nir, chef du service international de la deuxième chaîne de télévision. De l'autre, il y a Bibi le boutiquier, un homme qui veut négocier à la baisse tout ce que la communauté internationale tente de lui vendre. Le gouvernement israélien n'a pas compris que nous entrons dans une ère nouvelle."
Atténuer au maximum l'effet Obama
Jetons un regard en coulisses. A 13 h 10, jeudi 4 juin, lorsque Obama monte à la tribune du grand amphithéâtre de l'université du Caire, le pas serein et souverain, Netanyahu est retranché dans son bureau avec sa garde rapprochée. L'ambiance est électrique. Non content de zapper Jérusalem, escale jusqu'alors obligée de toute tournée présidentielle au Proche-Orient, Obama s'est également dispensé de consulter l'allié israélien lors de la préparation de son discours.
Le chef du gouvernement redoute une attaque ad hominem, une mise en cause directe qui accentueraient la crise pour l'instant feutrée qu'a déclenchée son refus de geler la colonisation et de s'engager en faveur de la création d'un Etat palestinien. "C'est un homme aux abois, il a le sentiment que tout ce qui vient de Washington est dirigé contre lui", dit un haut fonctionnaire israélien. Finalement, après cinquante-cinq minutes passées rivés devant la télé, Bibi et ses conseillers s'estiment presque heureux. "Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête", souffle l'un d'eux, cité par le quotidien Yediot Ahronoth. "Ce discours est naïf et enfantin", juge un autre.
Pour y répondre, l'équipe concocte un plan média minimal. Principe: se focaliser sur les aspects positifs et ignorer tout le reste, à savoir le couplet sur la colonisation et l'Etat palestinien, ainsi que les formules sur "la dislocation" et "les humiliations" subies par les Palestiniens. L'objectif est d'atténuer au maximum l'effet Obama et d'étouffer tout débat susceptible de faire tanguer sa coalition de droite. "Silence dans les rangs", ordonne Netanyahu.
La consigne ne prend pas, bien sûr. Alors que les commentateurs de droite raillent l'"angélisme" d'Obama et s'indignent du fait qu'il a mis sur le même plan l'Holocauste et la Nakba - l'exode forcé des Palestiniens à la création d'Israël, en 1948 - les ministres se précipitent sur les plateaux de télévision. Uzi Landau, titulaire du portefeuille des Infrastructures, vitupère l'Etat palestinien, équivalent selon lui d'un "Etat iranien".
Les politiciens israéliens n'ont jamais semblé si pathétiques
Son collègue des Affaires sociales, Isaac Herzog, déclare que les colonies ne sont rien de plus qu'un problème de "relations publiques". Dans le quotidien Haaretz, Gideon Levy, héraut des militants anti-occupation, s'étrangle de colère: "Les politiciens israéliens n'ont jamais semblé si pathétiques et si petits comparés au porteur de promesses du Caire."
Dans les jours qui suivent, le débat enfle. Peut-être par nostalgie de l'époque lointaine où il affectionnait les messages d'espoir, Shimon Peres, président d'Israël, donne subitement de la voix: "Ceux qui essaient de délégitimer Obama causent du tort à l'Etat d'Israël, dit-il. On ne peut plus se cacher derrière de jolies formules. Abou Mazen [Mahmoud Abbas, président palestinien] et Netanyahu ne doivent pas rater cette occasion historique."
D'Allemagne et de France, où il se rend après l'Egypte, le président américain maintient la pression sur la question des colonies. "Injuste", répond Bibi, qui assure que George W. Bush avait autorisé ses prédécesseurs à construire dans les grands blocs d'implantations. En riposte, George Mitchell, l'émissaire d'Obama au Proche-Orient, suggère - ô sacrilège! - de commencer à dessiner les frontières du futur Etat palestinien.
C'en est trop pour Netanyahu, qui craint de perdre la main. Il annonce pour la semaine prochaine un grand discours sur sa politique de paix. "Bibi est un homme seul, explique un diplomate israélien. Il a perdu ses alliés habituels au Congrès, et la communauté juive américaine est à fond derrière Obama. Même Elie Wiesel, sur qui il comptait, a applaudi le discours. Il n'a plus de carte à jouer à Washington."
Que dira le Premier ministre dans ce contre-discours? Sa marge de manœuvre est étroite. "C'est soit oui à Obama, soit non à Obama, estime l'éditorialiste Ben Caspit, dans le journal Maariv. Si Netanyahu veut entrer dans les livres d'histoire et donner une chance à la paix, il devra changer de coalition et devenir un véritable leader. Compte tenu de sa personnalité, il est cependant fort douteux qu'il soit capable d'un tel changement."
Mots mis en exergue par Victor Perez
ATTENTION A L'"AMI" AMERICAIN !
Dire NON à Obama ne va pas nécessairement saboter notre amitié avec les Etats-Unis
Ci-dessous "la paix" que concoctent Obama et son équipe, qui n'est qu'un alignement sur le plan saoudien, sans la certitude que tous les états arabes y adhèrent et sachant qu'Israël a déjà dit "non" à ce plan.
Par Elyakim Haetzni
Paru dans www.YnetNews.com émanation de Yédiot Ah'oronot – le 15/04/09
Traduit par Albert Soued, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
Barack Obama est certainement une personne très aimable. De plus, la Pâque fête de la liberté rapproche les Noirs et les Juifs, les combattants les plus fougueux pour l'égalité entre Africains et Américains. Pourtant, Condoleeza Rice nous a heurtés quand elle nous a assimilés "au peuple blanc" qui l'a persécutée lors de son enfance, et quand elle a pris fait et cause pour la partie palestinienne "persécutée".
En attendant, les adversaires d'Obama le désignent par le prénom "Hussein" pour le caractériser. En effet, lors de sa récente visite au Parlement turc, ses hôtes ont insisté sur son côté "Hussein", ce qui avait sans doute été coordonné avec l'invité. Nous ayant déjà demandé de nous mettre à la place des Palestiniens, il est certain qu'Obama s'identifie à eux.
On verra la différence très bientôt. La pierre d'achoppement de la politique de Barack Hussein Obama est l'installation d'une "Palestine", avec la supposition que ce geste va extraire l'Amérique de l'imbroglio d'Irak et d'Afghanistan, détruire les talibans au Pakistan et apaiser l'Iran…!
Souvent quand les gens parlent du cancer, ils préfèrent dire "cette maladie, vous savez…". Et ici, on parle de la même manière, "le prix, vous savez…", afin d'éviter de parler en détail de ce qui va rester d'Israël, après que la Palestine eut été installée. On en parle avec précaution, à voix basse, comme si on s'adressait à un patient, avant une amputation.
Face à l'ultimatum lacéré qu'on peut attendre d'Obama, on peut imaginer déjà la situation qu'il va entraîner:
- à Jérusalem, une frontière à la porte de Jaffa, avec des Palestiniens armés le long des murailles de la Vieille Ville
- une mer Morte, moitié jordanienne, et la moitié de ce qui reste appartenant aux Palestiniens
- le Négev divisé en deux par un pont, près de Qiryat Gat, avec un flux de Palestiniens de Gaza aux portes de Jérusalem et de nos villes
- l'aéroport Ben Gourion, à la portée de missiles portables déployés dans les ruines de l'implantation de Beit Aryéh, nous obligeant à transplanter notre aéroport international au Négev
- Israël amputé de la vallée du Jourdain et des hauteurs du Golan…
300 000 réfugiés
Nous aurons 300 000 nouveaux citoyens expulsés, avec les risques d'une guerre civile mineure, en plus d'une taxe pour financer les nouveaux foyers et les nouveaux emplois de "ceux qui reviennent de Palestine". Certains occuperont les appartements d'Israéliens
qui fuiront à l'étranger, une fois que la terreur et le lancer de missiles auront repris.
Nous aurons les bars et les filles pour les troupes de l'Otan, déployées pour protéger les deux parties; d'un côté, prothèse de sécurité pour le nouvel amputé, de l'autre, bouclier pour les Arabes. Ce déploiement serait le symbole d'un nouveau statut d'états sous la tutelle du Quartet, en harmonie avec les objectifs de la "Feuille de Route", deux états autant "souverains" que le Kosovo.
Et ainsi, l'indépendance de notre "Troisième Temple" tournera plus court que celle des Hasmonéens, qui ont gouverné entre 2 hégémonies, la grecque et la romaine. Beaucoup préfèreront aller vivre dans la Rome d'aujourd'hui, c'est-à-dire l'Amérique, plutôt que d'être occupée par elle, ici.
Se lamentant devant la victoire de la droite aux dernières élections, un auteur israélien s'est réconforté avec l'espoir qu'Obama allait nous forcer à un compromis. Cet auteur ne craint pas les conséquences, et pourtant je n'ai décrit ci-dessus qu'une infime partie.
Cependant la majeure partie de notre peuple n'est pas impressionnée par l'avertissement issu du "camp de la paix à tout prix" qui est "si on refuse de se plier au projet d'Obama, on perdra son amitié " Pourquoi? Parce que : Quel genre d'ami est celui qui vous lance une pelle pour que vous creusiez votre tombe ?
Bien au contraire ! Golda, Rabin et Begin ont été capables de dire NON à l'Amérique et l'amitié a été préservée quand même.
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Michel Bôle-Richard est le correspondant permanent du quotidien Le Monde à Tel Aviv.
C'est un homme très occupé !
Bôle-Richard en goguette
Il est possible que Michel Bôle-Richard, correspondant du Monde en Israël, sorte de temps en temps de l’axe Tel-Aviv-Jérusalem.
Mais lorsqu’il organise une expédition dans la capitale éternelle des Juifs, ce qui lui demande environ 35 minutes, embouteillages compris, il ne fait pas le voyage pour rien.
Quitter Tel-Aviv, ses bars branchés, sa vie nocturne, doit lui être un crève-cœur. Comme pour d’autres qui vont solliciter le suffrage universel hors de leur région d’origine.
Les parachutages ne sont agréables ni pour les électeurs, ni pour les candidats.
Pour en revenir à Bôle-Richard, il s’est levé un matin en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir sortir pour dénoncer la politique expansionniste d’Israël.
Ce travail est harassant. Il faut chaque jour se creuser les méninges. Magnésium, cocktails vitaminiques et oligo-éléments sont les accessoires indispensables à tout correspondant des médias français au Moyen-Orient.
Cela représente du monde puisque le petit pays d’Israël accueille à lui seul 800 fois plus de correspondants de presse que l’ensemble du continent africain.
Rappelons qu’Israël est juste un peu moins grand que la Bretagne.
C’est dire s’il y a du travail !
Dans un quartier de Jérusalem, les habitants se mobilisent pour sauver leur maisons dont « certaines datent d'avant l'occupation de 1967 », affirme le reportage de Bôle-Richard.
Comme on peut le voir sur les photos qui suivent, les maisons ont l’air bien conservées et remarquablement entretenues. Mais datent-elles vraiment d’avant 1967 ? La question reste posée.
A la sortie de la cité du Roi David, le quartier arabe
Vu d’un peu plus haut, sur le promontoire de la Cité de David, le quartier est semblable à une décharge, les détritus encombrent la vue de ce quartier qui pourrait être magnifique. Voir du racisme dans cette dernière phrase serait idiot. Quelques villages en Israël souffrent des mêmes maux. Le civisme n'est pas totalement partagé, là comme ailleurs.
Mais les habitants arabes, qui bénéficient de la voirie israélienne, préfèrent jeter leurs ordures devant les touristes, devant la cité du roi David.
A y regarder d’un peu plus près, peu de maisons semblent terminées.
Un correspondant permanent un peu distrait pourrait mettre cela sur le compte de « l’occupation », voire du niveau de « ségrégation » imposée par le « gouvernement israélien fasciste ». Ils ne sont pas beaucoup à se priver de ce raccourci mensonger.
La vérité est malheureusement plus prosaïque. La loi israélienne dispense les habitants, israéliens et arabes qui construisent, de taxe d’habitation et de taxe foncière tant que les maisons ne sont pas entièrement achevées.
La solution pour ne pas payer ces impôts qui permettent, entre autres, l’entretien de la voirie et l’adduction d’eau, consiste donc à construire une maison et à en interrompre les travaux, juste avant les finitions.
C’est ainsi que certains habitants de Jérusalem-Est et d’ailleurs bénéficient des services d’Israël sans verser aucune contrepartie financière. Une « résistance passive », en quelque sorte, mais fort avantageuse pour le porte-monnaie.
Nous mettons ici au défi Bôle-Richard de nous prouver le contraire.
Puis le correspondant du Monde, à l’appui de ses dires, reparle de la cité de David et dénoncent, narquois, les intenses fouilles archéologiques qui y sont menées "pour retrouver les traces de l'ancien royaume et démontrer que cette terre est bien juive".
Ces petites phrases du correspondant permanent sont sa marque de fabrique, le petit « gimmick » qui permet de le reconnaître. Hitchcock apparaissait dans ses films de manière tout à fait imprévue. Bôle-Richard y va à chaque fois de son petit couplet révisionniste.
A quoi peut tenir la réputation d’un journaliste !
Bôle raconte ce panneau géant installé par les habitants de ce quartier : "Pas de site touristique sur les ruines des maisons de 1 500 habitants", alors que le correspondant du Monde parle de 88 maisons menacées, ce qui fait 17,04 habitants par maison.
Ceux qui travaillent dans la cité de David, ouvriers et archéologues, Israéliens et arabes, disent avec un sourire que le chiffre est un petit peu exagéré. Même les arabes Israéliens parlent ouvertement de propagande palestinienne.
Il faut y ajouter un fait que ne s’empresse pas de dévoiler Bôle-Richard. 70 % des constructions de ce quartier ont été menées sans permis de construire ni autorisation préalable de travaux.
Face à Jérusalem-Est, dans le quartier arabe, vous voyez fleurir des projets immobiliers sans aucune concertation, sans plan de cohésion urbaine et surtout sans aucune autorisation légale.
N’importe quel maire un peu soucieux de la vie quotidienne de ses habitants en France s’arracherait les cheveux et ferait intervenir les forces de l’ordre dans les 48 h.
C’est impossible en Israël.
Dans le Néguev, les Bédouins transforment leurs tentes en maison en dur sans aucun acte de propriété (ils sont théoriquement nomades!!) et ont ainsi réalisé des villages entiers sans aucun plan d'occupation des sols.
Par contre, pour les habitants israéliens des villages environnants, dont plusieurs travaillent bénévolement et quotidiennement au service de ces mêmes Bédouins pour les soins, l’éducation, la formation, les contraintes administratives sont draconiennes.
Une petite visite à Néot Hakikar pourrait avantageusement renseigner Bôle-Richard à ce propos. Mais c’est si loin de Tel Aviv.
Un Israélien, qui n’était pas présent lors de l’équipée de Bôle-richard nous disait : « Si je construis même un petit mur pour mon barbecue sans autorisation, j'ai un procès, une amende et on me le détruit. Sitôt que ce sont des citoyens arabes, le gouvernement est tétanisé et n'ose rien dire ».
La municipalité de Jérusalem, dans un souci d’apaisement, a précisé que seules les maisons construites après 1992 étaient concernées par les démolitions. C'est-à-dire qu’on laissera debout les maisons construites entre 1967 et 1992, à savoir la grande majorité.
Un toit, c’est la vie
Perdre une maison, la voir s’écrouler sous les coups des bulldozers est un immense traumatisme, il faut en convenir. Des années d’efforts réduits à néant en quelques jours doit être une grande douleur.
Et il faut la partager. La majorité des Israéliens ne voient pas ces destructions d'un oeil favorable car ils savent ce que signifie ce déracinement. En France, les expropriations pour cause de grands travaux sont toujours un arrachement pour une famille.
Et l'on sait également le drame vécu par des familles juives qui ont tout perdu durant la guerre, au bénéfice de la Caisse des Dépôts et Consignations.
Mais il y a des lois que même les citoyens israéliens d’origine arabe doivent respecter, comme dans n’importe quel pays qui se préoccupe plus d’harmoniser les politiques publiques que d’acheter des armes et de creuser des tunnels de contrebande.
Aussi, lorsque Bôle donne la parole à des idéologues religieux qui affirment, en parlant des Israéliens : "Ils veulent nous humilier, nous provoquer, voler notre terre, mais nous ne nous laisserons pas faire", il commet une erreur d’analyse, si ce n’est un forfait.
« Très impliqué à Jérusalem, le cheikh Raed Salah, dirigeant arabe israélien (il dirige la branche nord du Mouvement islamique), est venu dire sur place : "Notre position est claire : soit nous vivons sur notre terre, soit nous y serons enterrés." ».
Le voilà, l’immensité du problème et il faut rendre justice à Bôle-Richard de terminer là-dessus son article.
Il tend simplement à nous dire que les arabes israéliens et les Palestiniens peuvent construire où ils veulent puisque c’est leur terre.
Les Juifs y seront toujours, selon eux, des étrangers, des passants, car le mouvement islamique ne tolère pas la présence juive en terre musulmane.
Les signes de bonne entente pourraient être, de la part des Palestiniens, d’accepter la présence de Juifs dans leurs Territoires, de manière librement consentie et contre achat régulier des terres et de propriétés.
Pourquoi pas, afin d’envisager, dans quelques générations, un petit Marché Commun Moyen-Oriental… Mais cela n’est même pas envisageable. Selon l’idéologie islamique, ces terres doivent être « Judenrein ».
Cet éclairage devrait être donné beaucoup plus souvent par ceux qui se font un devoir de nous informer.
Mais il faut vite rentrer à Tel Aviv.
Ce soir, y’a dégustation de Margaritas au « Movie », entre 17 et 19 h, un des bistrots branchés de la "ville qui ne dort jamais".
Et il paraît que les Margaritas (1 achetée, 1 offerte) du patron sont de première bourre.
Bôle-Richard est un homme pressé.
Pierre Lefebvre © Primo, 19 mars 2009