Les raisons du soutien inconditionnel de Poutine à la Syrie

Thomas Cantaloube 

 

La Russie de Poutine peut-elle être assez embarrassée au point de lâcher son allié syrien Bachar al-Assad ? C’est, en substance, la question que se posent les chancelleries occidentales face au refus de l’exécutif russe d’accepter la moindre concession – résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, déclaration conjointe, tentative de médiation – visant à mettre la pression sur le régime syrien. Alors qu’une cinquantaine de ministres des affaires étrangères se réunissaient vendredi 24 février à Tunis avec les « Amis de la Syrie », afin de discuter de la mise en place d’une aide humanitaire destinée aux populations civiles, la Russie a tout simplement refusé l’invitation (la Chine, de son côté, a lâchement expliqué qu’il lui fallait plus de temps pour « étudier l’invitation »).

Dans le même temps, Moscou a fait mine de se réjouir de la nomination de Kofi Annan en tant qu’« émissaire conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie », chargé « d’offrir ses bons offices afin de mettre un terme à toutes les violences et les violations des droits de l’homme, et à promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne ». Ceci, alors que l’ONU affirme avoir établi une liste de hauts dignitaires syriens soupçonnés de « crimes contre l’humanité » et a laissé filtrer qu’elle disposait de preuves démontrant que les plus hauts échelons du régime syrien, dont le président al-Assad, avaient ordonné de bombarder et de tirer sur les populations civiles. Cette annonce ressemble à une première marche vers la Cour pénale internationale.

En début de semaine, la Russie a bondi avec enthousiasme sur une suggestion de la Croix-Rouge internationale d’instaurer des pauses de deux heures quotidiennes dans les bombardements, afin de pouvoir acheminer une aide humanitaire aux populations civiles. Mais Moscou n’a rien entrepris (pour le moment) pour contraindre le gouvernement syrien à respecter cette « pause humanitaire ».

Plus que la Chine – dont la position de non-intervention dans les affaires intérieures des pays étrangers est constante et bien connue –, c’est la Russie qui bloque aujourd’hui tous les efforts visant à contraindre Bachar al-Assad de partir ou de cesser les massacres contre sa population (l’ONU recense plus de 6.000 morts depuis le début des soulèvements il y a presque un an). Quel intérêt y trouve Moscou, au moment où Vladimir Poutine entend se faire réélire sur un programme promettant la restauration de la grandeur de la Russie ?

La première réponse est que les relations entre la Syrie et la Russie remontent à l’époque soviétique, et qu’on ne balaie pas aussi aisément plusieurs décennies de coopérations politique, économique et militaire. Les entreprises russes sont très présentes en Syrie, dans l’énergie, l’agriculture, les télécommunications et le tourisme, avec des investissements récents et plusieurs gros projets – dont un réacteur nucléaire civil. Il y a également la base navale russe de Tartous, construite en 1971, qui représente non seulement le seul accès pour la marine russe en Méditerranée, mais aussi sa seule base militaire encore en activité en dehors des anciens territoires soviétiques.

Cette base s’accompagne également de conseillers militaires russes qui travaillent avec les différentes branches de l’armée syrienne, notamment pour la formation aux armements que Moscou vend à Damas. Entre 2007 et 2010, les Russes ont vendu pour 4,7 milliards de dollars de matériel militaire au gouvernement d’al-Assad (contre 2,1 milliards entre 2003 et 2006) : des avions, des systèmes de missiles, mais aussi des armes légères. Avec les sanctions à l’encontre de l’Iran et la chute de Kadhafi, la Russie a perdu ces dernières années deux « bons clients » en matière d’armement. Certains analystes estiment que le souci de préserver ce marché syrien (autour de 10 % des exportations d’armes russes), et les emplois qui vont avec dans la Mère patrie, est un facteur dans le soutien de Poutine à al-Assad. En même temps, ce marché n’est pas si lucratif, car la Syrie étant relativement pauvre, les paiements ne sont pas toujours honorés, ou alors ils sont financés par des prêts.

Ce qui est clair, c’est que Rosoboron export, la structure qui exporte l’armement russe, n’a pas cessé ses livraisons à la Syrie. Au moins quatre cargos soupçonnés de transporter des armes ont fait le trajet entre le port d’Oktyabrsk sur la mer Noire et la Syrie depuis le mois de décembre, selon Thomson Reuters, qui répertorie les trajets maritimes. Le porte-parole de Rosoboron export a confirmé à plusieurs reprises que sa société n’avait aucune raison d’arrêter ses exportations vers la Syrie à partir du moment où il n’y a pas d’embargo. La Russie continue aussi d’exporter vers Damas de la nourriture et des médicaments. Approvisionnements sans lesquels la chute du régime d’Assad ne serait qu’une affaire de mois, voire de semaines, selon l’opposition syrienne en exil. Moscou sait pourtant que la situation ne comporte pas beaucoup d’avantages sur le long terme

Au-delà de cet entrelacs d’intérêts économiques et militaires, doublés d’une vieille amitié politique, il y a une seconde raison pour laquelle Poutine continue de soutenir Bachar al-Assad. Entre les invasions américaines en Irak et en Afghanistan, l’isolement de l’Iran, et les bouleversements induits par le « printemps arabe », Moscou n’a plus beaucoup de points d’ancrage, et encore moins d’alliés fidèles, au Proche-Orient. À l’exception de Damas. Si Poutine, qui rêve toujours de restaurer la Russie à son statut de grande puissance du temps de la guerre froide, lâche la Syrie, il perd son dernier levier d’influence dans la région.

Il est évident, également, que la Russie s’est sentie flouée par le vote de la résolution de l’ONU instaurant une interdiction du survol du territoire libyen l’an dernier. Résolution qui a conduit aux bombardements de l’OTAN, qui ont dépassé le cadre de la résolution et ont abouti à la chute, puis la mort, de Mouammar Kadhafi. Même si aucun pays occidental ne manifeste aujourd’hui la volonté d’intervenir militairement en Syrie, et si l’opposition syrienne ne le réclame pas (contrairement à son homologue libyenne qui le souhaitait), Moscou craint d’entrouvrir la porte à un enchaînement de décisions qu’elle ne maîtriserait pas si une résolution de l’ONU était votée ou si elle soutenait une mission humanitaire.

En même temps, il n’a sûrement pas échappé à Moscou que la situation ne comporte pas beaucoup d’avantages sur le long terme. Si Bachar al-Assad parvient à mater la contestation, il deviendra un paria international en sursis, ostracisé, pourchassé par la justice, vivant dans la crainte de la prochaine insurrection. Cela n’en fait pas un allié très utile. Si le régime syrien tombe dans les mois qui viennent, les Syriens se souviendront assurément du rôle joué par la Russie. Et si la situation vire à la guerre civile ouverte – avec certains pays arabes et occidentaux armant les rebelles, une hypothèse qui commence à être évoquée à Washington –, le chaos régional qui en résultera ne profitera à personne.

Le dernier élément enfin du soutien russe à la dictature al-Assad est intérieur. Vladimir Poutine est, pour la première fois de sa carrière, sérieusement contesté, et même moqué. Le tour de bonneteau qu’il a joué avec Dmitri Medvedev pour effectuer un troisième mandat passe mal en Russie, comme le montrent les manifestations régulières et inédites à l’approche de l’élection présidentielle du 4 mars 2012. Même si personne ne doute réellement de la réélection de Poutine, celui-ci ne veut en aucun cas apparaître comme « faible », et surtout pas face aux Etats-Unis, dont il se sert comme d’un repoussoir. Laisser tomber un vieil allié et se ranger aux côtés des Occidentaux serait un grave aveu de « faiblesse » pour un homme qui a fait de la force virile sa marque de fabrique.

Il y a aussi la situation dans le Caucase, que Moscou surveille toujours comme du lait sur le feu. Les dirigeants des différentes républiques de la région n’ont rien à envier à leurs homologues déchus du monde arabe (clientélisme, corruption, culte de la personnalité, pratiques anti-démocratiques), et ils sont de surcroît perçus comme des vassaux de la Russie par leurs populations. Poutine n’a aucune envie que la « contagion démocratique » dans le monde arabe ne parvienne jusqu’aux portes de la Russie, dans le Caucase.

Il est difficile de savoir si, une fois l’élection russe passée et Poutine (sans doute) réélu, celui-ci assouplira sa position, ou s’il persévérera dans son appui sans faille à al-Assad. C’est la raison pour laquelle les Occidentaux espèrent aujourd’hui qu’un sentiment d’isolement, et l’embarras d’être montré du doigt comme co-responsable des massacres perpétrés en Syrie, parviendront à infléchir la position de la Russie.

Le président Medvedev, soucieux certainement de montrer son pays sous un meilleur jour, a appelé mercredi 22 février le roi Abdallah d’Arabie saoudite pour évaluer ce qui pouvait être fait pour « calmer la situation en Syrie ». Abdallah, qui mène l’opposition arabe au régime d’al-Assad, a apparemment répliqué assez froidement au président russe, en lui reprochant de « ne pas s’être coordonné avec les pays arabes » avant de mettre son veto à la résolution de l’ONU. Puis, il lui a assené que « tout dialogue (entre nous) à propos de la Syrie est désormais vain ». Alors que l’agence officielle de presse saoudienne relatait le contenu de cet échange, la présidence de Russie n’a rien publié. Premier signe d’embarras ?

 

A propos de l'auteur

Thomas Cantaloube est journaliste à Médiapart.

 


Le Sénat propose un projet de loi visant à soutenir les israéliens contre l'Iran 

Traduit par S.Adato


Le Comité des relations étrangères du Sénat américain a adopté hier à l'unanimité une résolution affirmant le soutien américain à Israël dans le cas où Israël doit prendre militairement la décision de détruire l'infrastructure nucléaire de l'Iran.


Selon le texte de la résolution sur le site Web du Congrès américain, l'objectif de la résolution est le suivant: «Si le gouvernement d'Israël est obligé de prendre une action militaire en légitime défense contre le programme nucléaire de l'Iran, le gouvernement des États-Unis devrait se tenir avec Israël et fournir, conformément à la loi des États-Unis et la responsabilité constitutionnelle du Congrès, d'autoriser l'usage de la force militaire, le soutien diplomatique, militaire et économique au gouvernement d'Israël dans sa défense de son territoire, de sa population ".


Le projet de loi adopté par les démocrates et les républicains - et qui a été co-parrainée par 80 sénateurs - a souligné le danger commun que l'Iran représente pour les Etats-Unis et Israël, et la résolution a également noté le rôle de l'Iran comme un Etat soutenant le terrorisme et le soutien de la République islamique de l'Bachar al-Assad régime en Syrie.


Le projet de loi comporte des modifications ajoutées après certains observateurs sont devenus confus au sujet de sa rédaction. Les sénateurs ont pris un soin particulier à souligner que - comme toutes les lois - rien dans le projet contredit les lois américaines indépendantes, dont une dess prérogatives du Congrès vise à autoriser les Etats-Unis à entrer en guerre.

by TheTower.org Staf

Monsieur Hollande, 150 000 Français en Israël ont-ils moins d’importance que 6 000 Français au Mali ?

Publié le : 13 janvier 2013


Lettre ouverte à Monsieur François Hollande Président de la République française.

Monsieur le Président de la République

Des otages français sont entre les mains de groupes terroristes en Afrique. C’est insupportable. Un autre otage, franco-israélien celui-là, fût échangé par Israël contre 1000 islamistes. Pourquoi ne pas suivre l’exemple, et échanger chacun de nos otages contre 1000 islamistes enfermé dans les prisons françaises.

Quand ces islamistes commencent à mettre en péril l’équilibre politique de l’Afrique en cherchant à prendre le pouvoir au Mali, c’est « la région, la France et même l’Europe qui se trouvent en danger » selon Monsieur Le Drian. Il est vrai que la vie des 6 000 Français vivant au Mali est en danger…

Ces combattants de l’islam radical ne doivent pas vaincre. Ni au Mali, ni en Seine-Saint- Denis. Mais pour la Seine-Saint-Denis on verra plus tard…

Vous avez donc pris la décision d’engager la France dans une intervention militaire en Afrique, et vous avez bien fait.

Voir s’installer au Mali un régime politique fondé sur l’application de la charia est bien plus préoccupant, pour le gouvernement, que de voir la Seine-Saint-Denis être gangrénée par d’autres islamistes, français, qui n’hésitent pas à insulter le drapeau tricolore et à vouloir, là aussi, instaurer la charia. Les deux sont importants, les deux sont liés. L’un fait le lit de l’autre, vous le savez.

Les premières frappes aériennes françaises ont fait en une seule journée plus de dix victimes civiles, et l’opération militaire est programmée pour durer plusieurs mois. Peut-être pourriez-vous nous dire, Monsieur le Président, combien de victimes civiles vous avez décidé de tolérer, et combien d’enfants vous acceptez de faire mourir sous vos bombes ?

Les 150 000 Français qui vivent en Israël connaissent mieux que quiconque le danger que représentent les mouvements islamistes, fanatiques et djihadistes.

Il y a moins d’un mois, ils étaient eux aussi sous le feu continu d’un groupe terroriste, le Hamas. Rien ne différencie les terroristes Chébab, de l’AQMI, d’Ansar Dine, ou du Hamas. Rien ne distingue les islamistes qui menacent le Mali de ceux qui lancent sur les villes israéliennes des milliers de missiles.

Ceux là menacent le Mali, et par voie de conséquence la France et même l’Europe, ceux-ci menacent l’existence d’un autre pays dans lequel nous vivons.

Les 150 000 Français qui vivent en Israël ne jugeront pas votre action militaire disproportionnée.

Les 150 000 Français qui vivent en Israël ne vous diront pas que la responsabilité française est autant engagée que celle des islamistes que vous combattez, comme le déclarait Monsieur Fabius lors de sa visite en Israël.

Les 150 000 Français qui vivent en Israël ne vont pas manifester pour obtenir du « Machin » une résolution condamnant votre intervention.

Et les 150 000 Français qui vivent en Israël ne crieront pas au génocide par la France du peuple malien.

Mais ils vous demandent pourquoi les 6 000 Français du Mali ont plus de valeur que les 150 000 français d’Israël.

Ces 150 000 Français qui vivent en Israël veulent savoir pour quelles raisons la France s’autorise en toute légitimité à se protéger d’un danger qui, disons-le clairement, se situe à plusieurs milliers de kilomètres de son sol, alors qu’Israël n’aurait pas, lui, le droit de se protéger du même danger qui encercle ses frontières ?

Ces 150 000 Français qui vivent en Israël vous rappellent que les islamistes du Mali ne menacent pas la France, n’attaquent pas la France, et ne lui font courir aucun danger. Ceux de Gaza menacent directement Israël, lui envoient des missiles, et le menace de destruction.

Israël est-il l’os à ronger laissé aux islamistes dans l’espoir qu’ils vous épargnent ?

C’est avec un sentiment de curiosité mélangé à une forme d’intérêt que nous attendons, Monsieur le Président, vos réponses.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de la considération distinguée des 150 000 Français qui vivent en Israël

© Les150000francaisenisrael@gmail.com 

Combien de civils libyens la France a t-elle tuée ?

 

Dès que l’on parle d’Israël et des palestiniens, les journalistes nous abreuvent d’informations sur le nombre de “combattants”, “d’activistes” ou encore de civils palestiniens tués par Israël. Même si ces morts ne sont pas toujours des civils (un terroriste du Hamas habillé en civil reste un terroriste dans les faits, pas forcément pour les journalistes), on sait précisément, jour par jour, le nombre de “civils” qu’Israël tue.

 

Mais dès qu’il s’agit de la France, rien ne transpire. Savons nous le nombre de civils tués par les français en Afghanistan ? En Côte d’Ivoire ? Et en Libye ?

 

Que l’on ne me dise pas qu’ils n’en tuent pas, ce ne serait pas vrai.

 

Pour trouver cette information, il m’a fallu une longue recherche sur Internet et quelques coups de fils. Mais les chiffres en ma possession neparlent pas de la France. Non, il s’agit de l’OTAN. C’est déjà cela me direz-vous. Cela peut donner une bonne estimation de la tuerie en Libye…

 

Ainsi, j’ai appris que jeudi, pour la troisième fois, l’OTAN a bombardé le mauvais côté des libyens. Car ceux qui supportent tous les anciens ministres de Kadhafi sont aujourd’hui les amis de l’Occident.

 

Donc, pour la troisième fois (à ce que j’ai pu trouver), les médias se plient en quatre pour minimiser les responsables de l’OTAN (et encore, quand ils parlent de ces “erreurs”). Dans la presse anglophone qui en parle, car en français je n’ai rien vu transpirer, nous assistons à des histoires qui ne seraient jamais imprimées quand Israël commet des erreurs beaucoup moins mortelles, sous des conditions beaucoup plus difficiles que quelques guignols qui se battent loin des centre-villes.

 

Dans le Washington Post de samedi dernier :

 

La frappe , qui a tué 13 rebelles et en a blessé sept, (…) a également touché plusieurs voitures civiles et une ambulance. Les dirigeants de l’opposition ont déclaré que des rebelles peuvent être les responsables de leur mort car ils tiraient des coups de feu en l’air pour fêter un évènement.

Est-ce que cela explique pourquoi notre Rafale a détruit une ambulance ?

 

Dans le Daily Mail d’hier :

 

Les rebelles libyens ont tourné leur colère vers l’OTAN après qu’au moins 13 combattants aient été tués et des dizaines blessés dans un raid aérien. (…)

Le matériel militaire détruit avait été capturé aux troupes de Kadhafi mais conformément aux demandes de l’OTAN, le toit des véhicules avait été peint en jaune pour en permettre la reconnaissance. Quatre missiles ont touché le convoi de 30 véhicules, dont un bus bondé de combattants, dans la périphérie est de Brega.

Une ambulance avec à son bord trois étudiants en médecine a été calcinée. De nombreux rebelles sont gravement brûlés. « Pourquoi l’OTAN bombarde l’est de la ville quand ils savent que les troupes de Kadhafi sont à l’ouest ? » demande Omar Mohamed, un opposant à

Kadhafi ?

 

Malgré la présence de contrôles aériens avancés et de guidage des missiles vers leurs cibles avec des lasers, la maladresse apparente illustre les difficultés des forces de l’OTAN.

 

Les véhicules étaient donc clairement marqués, comme l’a demandé l’OTAN. Même l’ambulance. Et les médias disent que c’est la « difficulté de la guerre ». Mais quand c’est Israël, que nenni !

 

Pire encore :

 

Le commandant adjoint des opérations de l’OTAN en Libye a reconnu vendredi que des avions de guerre de l’OTAN ont bombardé par erreur des forces rebelles jeudi près de Brega, tuant au moins cinq personnes et générant les plaintes et la colère des chefs rebelles.

Mais le contre-amiral Russell Smith, lors d’un point de presse au siège de Naples, a refusé de s’excuser pour l’erreur mortelle. Au lieu de cela, il a cherché à rejeter la responsabilité sur les commandants rebelles, qui, selon

lui, avaient capturé des chars de l’armée libyenne pour la première fois sans en prévenir l’OTAN.

 

« Je ne m’excuse pas », dit Harding. « La situation sur le terrain, comme je

l’ai dit, était très confuse et reste très confuse. »

 

Et l’OTAN de refuser de s’excuser pour avoir tuer des civils et des

ambulanciers…

 

La guerre est une chose difficile. Je ne blâme pas l’OTAN pour les erreurs commises car tout le monde peut en faire. Bien que je pense que l’OTAN se soit trompée de guerre (quand la Syrie aurait pu être bien plus intéressante), là n’est pas le problème. Toutefois, je souhaite mettre en avant que ces médias qui parlent d’Israël tous les jours pour rien sont ceux qui, aujourd’hui, ne parlent pas des erreurs de la France et de l’OTAN.

 

Human Right Watch et Amnesty pourraient publier des rapports intéressant sur le sujet… Mais pour l’heure, ces grands défenseurs des Droits de l’Homme

préfèrent se taire. Jusqu’ici, rien d’eux, même pas sur le blog d’Amnesty International.

 

Et puisque nous y sommes… Une autre histoire dans la presse arabe vaut d’être publiée… Mais impossible de vérifier pour l’instant la véracité des faits :

Selon des sources palestiniennes, jeudi soir, un Palestinien et son épouse ont été tués dans le bombardement par les forces de la coalition de Benghazi, en Libye. La famille Jarghoun à Khan Younis a dit que qu’un membre de la famille nommé Issam Moussa Jarghoun (26 ans) et sa femme, Rim (25 ans) ont été tués suite au bombardement par les forces de la coalition

internationale. Ils tentaient de quitter la Libye vers l’Égypte pour retourner à Gaza.

 

Les médias occidentaux n’ont pas mentionnés de victimes civiles dans les

convois. Mais maintenant qu’un Palestinien a été tué, sans doute le monde arabe va t-il enfin montrer sa colère. Ou est-ce seulement quand ils sont tués par un groupe de gens très spécifique ?

 

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews – Avec EoZ

 

 

 

Démantèlement en France d’un réseau de prostitution prenant source au Maroc 

Le faux imam cachait un vrai maquereau

 

Les activités du réseau dirigé par le “clan Bahiad”remontaient à 1996 et constituaient “une véritable traite d’êtres humains”.

 

Mouna IzddineAvec Ahmed Elmidaoui

Paris

 

Les habitants de la charmante ville d’Orange, dans la vallée du Rhône, sont en haleine. Et la température estivale de cette paisible cité fleurie du Sud-Est de la France, la plus chaude de tout l’Hexagone, n’est pour rien dans cet affolement du thermomètre. Ce qui fait retenir le souffle de la Cité des Princes, du Théâtre Antique à la Cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth, c’est l’attente de l’ouverture du procès du “Clan Bahiad”. 

Car c’est ainsi que la presse locale surnomme, depuis l’annonce de son démantèlement mardi 23 juin 2009, le réseau de proxénétisme sur lequel régnait d’une main de fer depuis 1996 Abdeslam Bahiad, 54 ans, Marocain résidant en France. La liste des victimes de ce véritable réseau de traite humaine, toutes des jeunes filles marocaines de 14 à 25 ans, s’allonge de jour en jour, à chaque nouvelle plainte ou aveu. Le “parrain” et ses trois fils, Abdelghafour, 24 ans, Omar, 31 ans, et Niky, 33 ans, ainsi que Drissia, 42 ans, mère maquerelle de la bande, ont été mis en examen pour «aide au séjour irrégulier, proxénétisme aggravé et blanchiment d’argent».

 

Morale

Cette affaire, digne de la saga d’une famille mafieuse de la Cosa Nostra sicilienne, aurait probablement fait moins de bruit si ce n’était le statut du père Bahiad.

 

 

 

Les Musulmans de France condamnent avec véhémence les agissements de Abdeslam Bahiad.

Qui n’est autre que le président, depuis trois ans, de Nour Allah (littéralement Lumière de Dieu), l’association qui gère la principale mosquée de la ville. La nouvelle de son arrestation est tombée comme un couperet, provoquant une véritable onde de choc chez les Orangeois de confession musulmane. Et pour cause. Ils étaient à mille lieues de soupçonner que ce père de famille pieux et affable, fier représentant de leur communauté, réputé pour sa sagesse et sa générosité, et à qui il arrivait souvent de diriger la prière du vendredi à la Mosquée de la Rue des Tanneurs, pouvait s’adonner à d’aussi viles activités, honnies par la morale comme par la religion. D’aucuns ne semblent pas surpris plus que cela, tant cela faisait plusieurs années déjà que des rumeurs circulaient à propos des activités douteuses de la famille Bahiad, des ruelles du chic centre-ville d’Orange à la banlieue populaire de la cité en passant par les couloirs de la Mairie de la Commune, sous la houlette de l’intempestif et villepéniste Jacques Bompard.

Blanchiment

Les plus sceptiques s’interrogeaient légitimement sur la fortune amassée en quelques années à peine par cet ancien ouvrier agricole, arrivé en France en 1968 avec la vague de main-d’œuvre maghrébine bon marché appelée à la rescousse de la France des trente glorieuses. Comment en effet Abdeslam Bahiad, qui n’a pas travaillé plus de 9 ans de toute sa vie, a-t-il pu acquérir plus de dix appartements, en plus de la coquette demeure de 300 m2 dans laquelle il réside avec sa femme et ses trois fils, avec sa seule pension de retraite? 

De même, comment a-t-il pu ouvrir un snack, un salon de coiffure, un bar, entre autres commerces, avec ses seules économies de petit prolétaire? Les mauvaises langues affirment à ce propos, sans une note de sarcasme dans la voix, que le bar "Le France", tenu par les Frères Bahiad, celui-là même où les jeunes “protégées” racolaient le gros de leurs clients quand elles ne le faisaient pas par téléphone ou Internet, se trouvait juste en face de la police municipale. Des autorités qui, craignant que ces rumeurs ne soient que des racontars, ont préféré détenir des preuves plus tangibles avant de lancer leur investigation. Et c’est la plainte d’une victime du clan Bahiad, déposée au début de l’année 2008, et suivie du témoignage de 6 autres prostituées, qui déclenchera l’enquête.

Filatures, enregistrements vidéos, écoutes téléphoniques, recoupement de témoignages, attestations de virement de liquidités dans des comptes bancaires marocains… Plus d’une année sera nécessaire aux détectives de la Police Judiciaire d’Orange pour clore leur investigation et pouvoir enfin appréhender les membres du réseau incriminé et les placer en garde-à-vue le 25 juin 2009. C’est ainsi qu’ils découvrent comment Abdeslam Bahiad a, durant plus de 13 ans, bassement profité du désarroi, de l’ignorance et de la naïveté de dizaines de modestes familles marocaines, prêtes à tout pour que leurs filles rejoignent l’Eldorado européen et se sortent ainsi de la misère.

Traite

A Drissia, 42 ans, elle-même ancienne prostituée, Bahiad confiait la mission de repérage des proies éventuelles au Maroc et l’acheminement de ses futurs “protégées”, le plus souvent de manière illégale et clandestine, à l’aide de faux papiers, et parfois à bord même du coffre de sa voiture, vers l’Hexagone. Une fois arrivées en France, les jeunes filles et adolescentes, parfois à peine sorties de l’enfance, et à qui leur souteneur avait promis monts et merveilles, entre autres un emploi digne et décent et une régularisation de leur situation administrative en échange de sommes astronomiques, jusqu’à 9.000 euros chacune, découvraient une toute autre réalité.

Sordide et cruelle, tout droit sortie d’un film sur la “traite des blanches” d’Europe de l’Est. Séquestrées, battues et parfois droguées et violées par les trois fils, elles étaient ensuite enfermées dans les appartements du clan en compagnie d’autres prostituées et contraintes à vendre leur corps. Enchaînant les passes nuit et jour. Sans répit. Et sans la moindre contrepartie financière, tout l’argent qu’elle gagnaient étant reversé à leur maquereau. Qui prétextait de la sorte le paiement de leur voyage, de leur loyer et nourriture. A peine, ont confié certaines aux services de police, Bahida et ses acolytes jetaient-ils une poignée d’euros aux plus “obéissantes” des filles pour qu’elles puissent appeler leurs proches au pays. Les rebelles parmi elles étaient copieusement passées à tabac par les Frères Bahiad, à l’instar de cette jeune femme engrossée par l’un des fils et qui a affirmé avoir été avortée par de violents coups de poing sur son ventre.

Le clan Bahiad s’est ainsi adonné en toute impunité à cet esclavagisme des temps modernes pendant plus d’une décennie ou du moins jusqu’à ce que, ayant eu vent de certaines rumeurs faisant état de sa surveillance par les autorités d’Orange, Abdeslam Bahiad ne se fasse plus discret et se mette à liquider son patrimoine immobilier. Ces mêmes cessions qui constitueront autant de preuves supplémentaires contre lui devant le Tribunal d’Avignon.

Passée l’onde de choc, quel impact cette sordide affaire aura-t-elle sur la réputation et l’image de la communauté musulmane d’Orange et la communauté marocaine en particulier? Redoutant de dangereux amalgames, le Conseil régional du Culte musulman (CRCM) de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, par la voix de son président Khalid Belkhadir, s’est aussitôt après l’éclatement de ce scandale dans la presse, fendu d’un communiqué dans lequel il souligne, en substance, que «les fidèles de la circonscription d’Orange ne sont nullement impliqués ni de près ni de loin dans cette affaire qui relève uniquement du droit commun» et déplore «le mélange des genres qui a pu s’établir à partir de cette affaire portant ainsi gravement atteinte à l’intégrité morale de toute la communauté musulmane d’Orange ».

Justice

Avant d’assurer que «La continuité du culte sera maintenue avec la mise en place d’une nouvelle structure» à laquelle le CRCM apportera son soutien. Des propos auxquels répondent en écho ceux de la police judiciaire d’Avignon qui a tenu à préciser que la mosquée d’Orange n’est pas en cause dans «ce réseau de prostitution prenant source au Maroc et s’achevant à Orange». Pendant ce temps, Abdeslam Bahiad, ses fils et Drissia continuent de nier en bloc l’ensemble des charges qui pèsent contre eux, dénonçant «un complot des prostituées». Autant de jeunes Marocaines flouées qui espèrent que la France leur rendra justice. A défaut de leur insouciance…

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FRANCE SOIR 20/01/2011 nous informe

 

Comment peut-on laisser faire cela sans bouger ! surtout si tout le monde était au courant à Orange, comme le dit l'article !

 

info journal france soir:

 

 

Abdeslam BAHIAD, 54 ans, et ses trois fils, Abdelfagour 24 ans, Omar 31 ans et Niky 33 ans, qui étaient ses hommes de main, ainsi que  Drissia, une ancienne prostituée âgée de 42 ans et une dizaine de personnes au total ont été arrêtées et écrouées à Orange (Vaucluse). Elles sont accusées de prostitution, proxénétisme aggravé, filière d'immigration clandestine, blanchiment d'argent et probablement de « traite humaine ».

Drissia allait recruter au Maroc des jeunes filles de 14 à 25 ans en leur promettant des papiers en règle en France et les familles déboursaient  jusqu'à 9000 euros pour la promesse d'un avenir meilleur. Quelques unes ont fait ce long voyage dissimulées dans le coffre de la voiture.

Elles ont été violées, frappées, par les trois fils qui les obligeaient  à racoler dans le « Bar de France » appartenant à BAHIAD et à se prostituer dans les 10 appartements également propriété de BAHIAD qui avec sa famille résidait dans une maison de 300 m2.

Arrivé en France en 1968, Abdeslam BAHIAD n'avait travaillé que 9 ans comme ouvrier agricole et depuis une vingtaine d'années, il avait mis en place ce réseau de prostitution qui lui a rapporté une véritable fortune.

A Orange, tout le monde était au courant mais personne n'osait parler par peur de représailles.

Mais je m'aperçois que j'ai omis de vous dire qui était Abdeslam BAHIAD!!

TOUT SIMPLEMENT L'IMAM DE LA MOSQUÉE D'ORANGE MAIS ÉGALEMENT PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION «LUMIÈRE DE DIEU»  (probablement subventionnée) QUI GÈRE CETTE MOSQUÉE D'ORANGE.

 

 

 

Le commerce des ONG pour l'argent

 

La Knesset a décidé de créer une commission parlementaire pour examiner les sources internationales de financement des organisations israéliennes qui « aident à la délégitimation d'Israël en nuisant aux soldats des Forces de défense d’Israël ». Même si la motion a bénéficié d'un large soutien (41 voix pour, 16 contre), elle s’est transformée en violente querelle entre la droite et la gauche.

La décision de la Knesset a été adoptée suite aux révélations d'organisations comme NGO Monitor et Im Tirtzu que de nombreuses ONG israéliennes (organisations non gouvernementales) ont témoigné contre Israël dans le rapport Goldstone, qu'elles sont impliquées dans les mandats d'arrêt contre des hommes politiques israéliens et des officiers de l’armée en Europe, et que certaines de ces ONG sont financées par des gouvernements étrangers.

 

Ceux qui s'opposent à la décision prise hier mettent en avant généralement deux points :

• a. les organisations mises en cause s’occupent des droits de l'homme et donc méritent éloges et protection ;

• b. leurs sources de financement sont déjà de notoriété publique, donc il n'est pas nécessaire de les vérifier à nouveau.

Ces deux allégations sont à moitié vraies.

De la même façon que le Conseil des "Droits de l'homme" de l’ONU est dominé par les violateurs des Droits de l'homme, de nombreuses ONG utilisent comme couverture les "droits de l'homme" pour harceler des démocraties en guerre et blanchir des régimes meurtriers. Sinon, comment le Conseil des Doits de l'homme peut-il être présidé par la Thaïlande (depuis Juin 2010) et comment Human Rights Watch peut-il collecter des fonds en Arabie Saoudite (comme cela a été révélé par le Wall Street Journal en Juillet 2009) ? Evidemment ce ne sont pas toutes les organisations des Droits de l’homme en Israël et dans le monde qui agissent ainsi. Certaines œuvrent réellement pour les Droits de l'homme et sa dignité. Mais de nombreuses ONG (y compris les ONG israéliennes qui tentent de faire arrêter des officiers de l’armée à Londres),  utilisent les soi-disant droits de l'homme comme un moyen intelligent pour profiter de l'impunité et couvrir des activités politiques qui n’ont vraiment rien à voir avec les véritables droits de l'homme.

 

Prétendre que les sources de financement des ONG israéliennes sont déjà de notoriété publique n'est pas un argument recevable. Bien sûr, les ONG israéliennes rédigent des bilans financiers pour l’autorités de contrôle des ONG sur chaque dollar reçu et dépensé. Mais de nombreux fonds ainsi que des fondations qui versent de l'argent à des ONG israéliennes sont elles-mêmes soutenues par des individus, des organisations et des gouvernements dont le nom et l'identité n'apparaissent pas dans ces rapports. Les informations divulguées par des ONG israéliennes au sujet de ces dons, ne révèlent pas l'ensemble de ces montages financiers qui incluent souvent des gouvernements étrangers. De la même façon que beaucoup d’organisations des « droits de l'homme » n'ont rien à voir avec les véritables droits de l'homme, beaucoup d’organisations prétendant être « non gouvernementales », sont en fait financées par des gouvernements.

 

De nombreuses ONG israéliennes ont tout simplement pris l'habitude de bénéficier d'impunité. Il en va de même pour certaines universités israéliennes. La semaine dernière, par exemple, le journaliste du Ma'ariv, Kalman Liebskind a pris l’Université Ben-Gurion (UBG) en flagrant délit de mensonges à ses donateurs.

 

Liebskind a révélé que les donateurs français de l’UBG ont récemment demandé des explications sur le fait que le  Département de science politique de l’université est devenu un lieu d’enseignement uniforme d’idées politiques extrémistes. L'Université a répondu (via son représentant en langue française pour l'Europe) que beaucoup de professeurs du Département sont «de droite» et les a même nommé : David Newman, Danny Filc, et Renée Poznanski. Tous les trois pourtant se définissent fièrement comme de gauche et à juste titre. Ils ont tous signé des pétitions appelant les soldats israéliens à ne pas servir dans les territoires contestés. Filc est membre du Conseil des médecins pour les droits de l'homme. David Newman est connu pour fustiger NGO Monitor et Im Tirtzu. On se demande si Newman, Filc et Poznanski vont maintenant poursuivre leur université pour diffamation ...

 La réponse de l’UBG contient également une autre revendication incroyable : le Conseil israélien de l’enseignement supérieur serait dominé par la droite, en particulier par les partis Shass et Israël Beitenou. Le Conseil est en fait un organisme non politique essentiellement composé de professeurs titulaires. Dire que Shass et Israël Beitenou sont fortement représentés au Conseil est de la science-fiction pure.

L’UBG semble supposer que ses bailleurs de fonds n'ont pas accès à Google. Ou plutôt, elle souffre du même syndrome que les soi-disant ONG des droits de l'homme : le syndrome d'abuser de sa respectabilité pour tromper les gens.

 

Comme le disait Abraham Lincoln : « vous pouvez tromper certaines personnes tout le temps et tromper tout le monde de temps en temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps ».

Grâce à Internet, la plupart des gens ne peuvent plus se laisser berner tout le temps et le commerce de la vérité pour l'argent n'est plus une activité rentable.

Adapté de l'anglais par Danilette

 

L’Abbé Alain-René Arbez dénonce le Synode de la peur.

 

Quel bilan tirer de cette importante réunion d’évêques orientaux à Rome ?

Le message final, qui cible une fois de plus le conflit palestino-israélien est-il objectif, est-il même crédible ?

Selon moi, ces prises de parole épiscopales, plus orientées qu’orientales, ne font que démontrer la dérive apostate d’une communauté initialement issue du judaïsme, mais toujours plus inféodée à une politique panarabe, experte en taqqia.

 

Les interventions ont été nombreuses et variées, mais il semble que le groupe des dignitaires chrétiens hostiles à Israël ait largement pris le dessus. Ainsi l’archevêque melkite Bustros affirme-t-il que les Juifs n’ont pas le droit de justifier leur présence en Terre Sainte en s’appuyant sur la Bible. Or, que dit la Bible ? Que la terre promise est accordée à Israël pour toujours, et qu’elle fait partie de l’alliance irrévocable que Dieu a scellée avec son peuple.

Voici donc Marcion redivivus. Censurons la Bible ! Le Concile a eu beau émettre en 1965 une déclaration Nostra Aetate [§ 4], tournant les pages sombres du sanglant antijudaïsme passé, le Saint-Siège a eu beau reconnaître l’Etat hébreu en 1993, les évêques des Eglises orientales, à part quelques exceptions, en sont toujours, en 2010, à la pseudo-théologie de la substitution et du déicide…

Voici donc, sous nos yeux, un schisme silencieux qui s’approfondit en toute quiétude lorsque, d’une même voix, les éminences de Terre Sainte exigent la « fin de l’occupation des territoires arabes » en conclusion de ce synode aux accents bien peu pastoraux. Ces mêmes évêques des Eglises orientales, patriarche latin de Jérusalem en tête, semblent beaucoup moins critiques envers la revendication musulmane récente de l’islamisation du berceau du judaïsme et du christianisme !

Ne sont-ils donc pas conscients du fait que, en bons dhimmis se réclamant continuellement de l’arabité, ils y associent du même coup l’islamité, comme le clamait l’archevêque orthodoxe libanais, Georges Khodr lors de sa dernière conférence à Genève ? Peu d’échos, dans ce synode, des chrétiens massacrés en Irak, persécutés en Turquie, prêtres et évêques égorgés.

Pourquoi laisse-t-on croire aux médias occidentaux que les chrétiens fuient la Terre Sainte à cause d’Israël, alors que tout le monde sait et peut constater que les chrétiens quittent les territoires palestiniens et les autres régions dominées par l’islam parce la vie y est intenable et périlleuses pour eux et leurs familles ? Pourquoi cacher que beaucoup parmi ces chrétiens d’Orient viennent en Israël, Etat juif mais démocratique, où l’augmentation de leur nombre est ascendante, alors qu’elle fléchit partout ailleurs ?

Un seul évêque a eu le courage de dénoncer les stratégies nocives de l’islam envers les chrétiens : Mgr Raboula Beylouni, archevêque libanais [*]. Mais sa voix a été bientôt couverte par les déclamations antijuives de ses confrères pour qui le seul et unique problème est Israël.

Si Jésus revenait incognito dans sa patrie, je présume que ces éminentes béatitudes l’obligeraient à échanger son tallith contre un keffieh.

© Abbé Alain René Arbez  

mardi 26 octobre 2010,

Texte communiqué par l’auteur, 25 octobre 2010 - Association France-Israel

 

RAISON GARDER DEVIENT UNE TRIBUNE      D’INTERVENTION PERMANENTE

 

Avec ses 11300 signataires, de profession et disciplines intellectuelles différentes, en provenance de nombreux pays, la pétition «Raison Garder» que avez vous signée, représente sans conteste un tournant de l’opinion publique.

 

Un seuil a été franchi.

Nous entendons désormais assurer à ce courant une continuité, notamment dans le cadre d’une Tribune d’intervention qui analysera et évaluera les événements relatifs à Israël et au monde juif dans leur contexte européen, et dans une indépendance complète, sans aucune allégeance partisane ou institutionnelle.

 

Il s’agit moins de défendre par procuration la cause d’Israël et de la démocratie que de construire une perspective politique nouvelle, sur la base d’une analyse remettant à plat toutes les idées reçues et les idéologies convenues, une analyse sans concessions qui prenne en compte l’imbrication permanente des questions du Moyen-Orient et des affaires françaises et européennes.

 

Car Israël est devenu la pierre de touche du destin de l’Europe démocratique, confrontée à un ensemble de défis réels et à une idéologie dangereuse.

 

Il est temps de parler clair.

Pour engager cette analyse et élargir ce mouvement, nous vous invitons à la première manifestation publique de cette Tribune :

 

 

QUE FAIRE ?

 

le lundi 4 Octobre 2010, à 20h00

(accueil à partir de 19h30)

 

dans les locaux du FIAP Jean Monnet, Salle Bruxelles

30 rue Cabanis

75014 Paris

 

Interventions de :

Raphael Draï, Malka Marcovich, Josiane Sberro, Jean Szlamowicz, Shmuel Trigano

 

P.A.F. : 5€, à régler sur place, le soir même.

 

Réservation obligatoire (places limitées et entrée nominative) en envoyant un mail à : raisongarder@dialexis.org

 

 

 

Un drôle de messie pour Israël

 

par Alain Legaret

 

Dans le Nouvel Observateur du 29 avril 2010, Jean Daniel nous a gratifiés d’un éditorial intitulé "Pour sauver Israël". 

 

C’est parce qu’il a été cité cette semaine lors du lancement du mouvement controversé Jcall au Parlement Européen, que j’ai eu la curiosité de le lire. Et franchement, ça ne manquait pas de piquant.

 

Jean Daniel, l’homme qui écrit depuis des lustres sans pour autant éclairer, est un spécialiste du sauvetage : il a réussi à préserver le job de sa fille quand elle accusait à tort les soldats israéliens de violer les femmes palestiniennes, en sortant de son chapeau les guillemets qui furent oubliés dans le texte original.

 

De quoi être méfiant quand il propose sa main salvatrice à Israël, et pour cause.

 

Car en lisant son texte, on y trouve des arguments surprenants dans la trousse d’un secouriste professionnel. Je cite: 

 

"Cette fédération [l'AIPAC] apporte son soutien inconditionnel non pas à l'Etat d'Israël mais aux fractions les plus extrémistes de cet Etat (Likoud, religieux, etc)." 

 

Traiter le parti de la droite traditionnelle au pouvoir de fraction des plus extrémistes d’Israël, est tout de même fabuleux. Faire l’amalgame avec les religieux de l’Etat hébreu est ahurissant.

 

Est-ce que Monsieur Jean Daniel aurait qualifié l’UMP de fraction des plus extrémistes de France, ou le compliment n’est valable que pour la droite israélienne?

 

Monsieur Jean Daniel considère-t-il Mère Thérésa et Sœur Emmanuelle comme des extrémistes, ou la généralisation à "tous des religieux" n’est valable que pour ceux de l’Etat juif?

 

Pour l’éminent spécialiste, le paysage politique du pays devrait peut-être être composé de la gauche, de l'extrême gauche, et de l'ultra-gauche? 

 

Pour sauver Israël qui ne lui a rien demandé, l’idée de génie serait-elle l’abandon de la religion juive dans l’Etat hébreu?

 

En généralisant encore un peu, on pourrait penser que ce sont tous les Juifs israéliens qui sont nuisibles à Israël! 

 

Qu’à cela ne tienne ! 

 

Car justement, Jean Daniel nous annonce qu’"il y a comme une alliance objective entre les ennemis extérieurs (arabes ou iraniens) et les ennemis intérieurs (juifs israéliens ou américains) contre la sécurité raisonnablement conçue d’Israël".

 

Sincèrement, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas entendu ça. 

 

L’histoire compte un bon nombre de xénophobes qui ont accusé les Juifs d’être les ennemis de l’intérieur, mais c’est bien la première fois qu’on ose le dire à propos d’Israël.

 

Si Monsieur Daniel est un ami d’Israël, que laisse-t-il aux antisionistes?

 

Si Monsieur Daniel est un ami des Juifs, que laisse-t-il aux antisémites?

 

Croyez vous que se serait écoulée une semaine sans réaction si Monsieur Daniel avait écrit qu’"il y a comme une alliance objective entre les ennemis extérieurs et les ennemis intérieurs (Musulmans français) contre la sécurité raisonnablement conçue de la France ? "

 

On aurait immédiatement assisté à un raz-de-marée d’indignation. 

 

Quelle est donc cette liberté de parole qui ravage l’Europe dès lors qu'on peut salir Israël et ses Juifs?

 

Pas étonnant alors que dans une certaine presse, un terroriste qui se fait sauter dans un bus ou dans un restaurant en Israël, est simplement qualifié d’activiste!

 

Il est vrai que cette presse là n’est pas réputée pour prendre des pincettes quand il s’agit d’Israël.

 

Une des méthodes consiste à submerger son public de clichés destructeurs. Dans la plupart des cas, ça passe et on a ajouté une nouvelle couche de crasse sur l’image d’Israël. 

Dans le cas où on est pris en flagrant délit de mystification, on cherche une pirouette pour s'en sortir, on s’excuse, on dit que c’est une erreur, et quand c’est vraiment grave, on publie un petit rectificatif dans un coin tranquille du journal et le tour est joué. 

 

C’est exactement comme dans les procès où le procureur outrepasse ses prérogatives et lance une accusation tendancieuse à l’accusé, en sachant que l’avocat de la défense va certainement objecter. Mais peu importe, le but est atteint : les jurés ont déjà entendu et le mal est fait. 

 

Le procédé est abject. L’utiliser démontre qu’on ne défend pas une cause juste, mais qu’on est prêt à tous les coups bas pour avoir raison.

 

Quoi qu'il en soit, Israël n’a pas besoin de tels sauveteurs qui lui proposent ce qui ressemble fortement à une euthanasie.

 

J’espère sincèrement qu’un jour, ils demanderont pardon. 

 

Un Grand Pardon.

 

 

 

Emission Catholique du dimanche matin

L'arme du vocabulaire

 

En juin 2007 quelques jours avant que le hamas ne prenne le controle de Gaza, et que les factions rivale du fatah et du hamas ne se tuaient allégrement la population chrétienne se faisait toute petite afin de ne pas atirer l’attention sur elle.

Pourtant le 14 Juin une Eglise et un couvent sont réduit à l’état de décombre. Le couvent, l’école des soeurs du Rosaire  ont été incendié. “ Ils ont même mis le feu au lits des soeurs ” précise le père Moussalem. Et pour bien marquer leurs intentions ont volé les ordinateurs on brulé des bibles et détruit toutes les croix, faisant plus d’un demi million de dollars de dégat

Les Médias, toutes technique confondus n’ont pas eu le temps de diffuser l’information (sic). Les chrétiens commencent à comprendre qu’ils vont traverser de dur moments. Ils auraient du entendre le discours du hamas qui avertissait que le prochain Etat islamique se ferait sur la défaite des infidéles

 le Djihadia Salafiya déclare que les « missionnaires seront traités sans pitié ». Cheikh Abou Saqer, le chef de file de ce mouvement islamiste menace très clairement la petite communauté chrétienne de Gaza, qui ne pourra continuer à vivre en sécurité, dit-il, que si elle accepte la charia (loi islamique) qui prévoit d’interdire l’alcool et d’imposer le voile aux femmes dans la rue. « J’attends de nos voisins chrétiens qu’ils comprennent que le nouveau pouvoir du Hamas sera synonyme de véritables changements. Ils doivent être prêts à accepter la loi islamique s’ils veulent vivre en paix à Gaza », a lancé le responsable du groupuscule.

Dans IsraNat on pouvait lire  “ Les Musulmans seraient donc tolérants à l’égard de leurs frères chrétiens. Difficile à croire au regard de Bethléem qui se vide de ses habitants chrétiens : de 80% il y a à peine quelques années, il n’en reste que 10% aujourd’hui. Partout, en Judée-Samarie, le nationalisme arabe se transforme en extrémisme.

fondamentaliste. Une situation préoccupante à laquelle n’échappe pas les Chrétiens de la bande de Gaza et qui se renforce depuis l’accession au pouvoir du Hamas. Car en dépit des déclarations apaisantes des dignitaires religieux, le sort de ces derniers ne fait qu’empirer. Beaucoup expriment leur volonté d’émigrer. La peur s’installe, larvée pour les femmes chrétiennes non voilées. “

Cette année nombre de chrétiens ne se sont pas rendu à Betlehem pour Noël car ils savaient qu’il y avait de fortes chance pour qu’ils ne puissent réintégrer leur logements et donc de ne pas pouvoir rentrer à Gaza.

Même la Croix dans un article du 13 avril 2009 intitulé “ Les chrétiens de Gaza célèbrent la vie malgré tout “  écrit  “ Quelques mois après la guerre avec Israël, dans une société de plus en plus islamisée, les chrétiens de Gaza font profil bas “

Il faut donc rétablir les faits, qui terrorise les chrétiens ?


Voici donc ci-dessous quelques vidéos pour démontrer la duplicité des commentaires tenus lors de l’émission.

 

quant-à-moi je n’ai pas souvenir que les israélient vivent sous la loi de la Charia !

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