“Flottille de la liberté” : Ne pas se faire mener en bateau

HUGUETTE CHOMSKI MAGNIS

 

 

Un bateau doit quitter Marseille le 18 juin au nom d’un engagement citoyen. Il ne va pas sillonner la Méditerranée à la recherche de migrants en perdition à secourir avant que leurs  embarcations surchargées ne chavirent. Il ne va pas faire route vers le Japon ou Haïti, pour apporter de l’aide à des populations courageuses mais éprouvées. Il ne va pas se diriger vers la côte syrienne pour apporter un témoignage de solidarité à une population victime d’une répression féroce. Il ne va pas apporter aux enfants égyptiens une aide pourtant nécessaire : l’IRIN (1) nous a appris la gravité du retard de croissance qui les affecte. Le  taux de prévalence de ce retard chez l’enfant de 0 à 5 ans, lié à la malnutrition de la mère et de l’enfant,  est de 29 en Egypte. Par comparaison, il est de 10 dans les territoires palestiniens.

Ce ne sont que quelques exemples de contrées et populations en grande souffrance. De fait, la liste de endroits du monde en proie à la violence, à la faim et à la maladie est si longue qu’il faudrait des milliers de bateaux et d’avions pour les aider.

Mais l’expédition citoyenne a une destination unique, Gaza.

Promoteurs de cette campagne, vous voulez « faire parvenir une aide humanitaire » à la population palestinienne de Gaza. Personne ne saurait vous le reprocher, même si la Croix-Rouge atteste qu’il n’y a aucune crise humanitaire à Gaza. Cependant cette aide ne peut-elle être acheminée par voix terrestre via Israël ou via l’Egypte ?

Vous voulez également manifester votre « solidarité envers la population palestinienne de Gaza ». C’est aussi un but louable, mais pensez-vous vraiment le faire sans un mot de critique envers le règne du Hamas, islamiste, misogyne, antisémite, terroriste et considéré comme tel par l’Union Européenne et les Etats-Unis ?

Vous dites surtout  vouloir cesser le blocus militaire de Gaza.

Vous condamnez le recours à cette forme de punition collective sans exprimer le rejet des tirs de roquette lancés depuis Gaza sur la population civile d’Israël ni des attentats dits « suicides »  qui ont décimé les civils israéliens jusqu’à ce que des mesures sécuritaires drastiques, pénalisantes pour les civils palestiniens, ne les jugulent. Certaines punitions collectives pourtant mortifères vous semblent-elles acceptables ?

Bref, dans une situation de  guerre, pourquoi ne parlez-vous que de torts imputés à un des belligérants ?

Le plus troublant est que vous vous revendiquiez de la prétendue « flottille de la liberté » du 31 mai 2010.

Vous ne pouvez ignorer que l’organisation islamiste turque IHH, à l’origine de la dite flottille est soupçonnée de longue date de promotion du terrorisme djihadiste.  N’avez-vous pas entendu les chants et les cris de haine anti-juive de ses membres et leur désir affirmé de mourir en « shahids »  sur les vidéos qui ont abondé l’an dernier ?

Vous ne pouvez vous réclamer de la paix sans vous distancer radicalement de cette opération de propagande haineuse.

La bonne foi ne doit pas se laisser abuser.

 

Huguette Chomski Magnis,

Militante associative

(1) Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies

 

Voilà un autre son de cloche sur l'affaire Ghesquière Taponier (France3)

 

La presse et la gauche française soutiennent les talibans - par

Jean-Patrick Grumberg

Le 30 décembre 2009, deux militants de gauche, accessoirement journalistes à France 3, se rendent sans protection dans une zone à risque controlée par les talibans, pour "assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte".

C'est le scandale médiatique que dénonce le Général de division D. Roudeillac, Saint Cyrien, commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite, autour de la capture des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

"LES DEUX JOURNALISTES DE FR3 N’?TAIENT PAS EN REPORTAGE QUAND ILS ONT ETE ENLEVES. LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ETAIT TERMINE !" hurle le général dont le témoignage a été censuré par l'AFP et par l'ensemble des médias.

"Les deux "touristes" farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l'armée terminé !!" ajoute Gérard Liebenguth, Président Amicale Nationale du 22°BCA et des Troupes de Montagne.

Gérard Liebenguth : "Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux ******s prisonniers volontaires à qui les professionnels sur place avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes."

Gérard Liebenguth : "Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l'exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de fr3 et des JT (en toute désinformation délibérée)"

L'Elysée était parfaitement informé de la faute coupable des deux gauchistes.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a critiqué leur "imprudence coupable", tandis que le chef d'Etat-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d'Europe 1 le coût des opérations de recherche. "Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire". "Je donne le chiffre parce que j'appelle à la responsabilité des uns et des autres". 

On sent, dans sa déclaration, qu'il brûle de lâcher le morceau. Contraint par sa hiérarchie, il ne pourra en dire plus. Il ne pourra pas dire que les deux hommes n'étaient pas les journalistes en opération qu'on nous a présenté au moment de l'enlèvement, mais "ces deux personnages".

Gérard Liebenguth, lui, met les pieds dans le plat, et raconte. (Vous remarquerez que Mediapart, grand défenseur de la liberté d'expression à géométrie variable, si prompt à dénoncer les "affaires" du gouvernement, est resté bien silencieux, ainsi que l'ensemble du métier -corporatisme de la presse trotskiste oblige).

Gérard Liebenguth : "(c'était une) excursion perso, au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux, plus éprouvés et surs, que leur avait fournis l'armée. Excursion politique et non journalistique, puisque au seul motif idéologique gauchiste qu'ils avaient manifesté. Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place, avec la mise en danger de militaires et équipages d'aéronefs ayant effectu des recherches en zone à risques les jours qui ont suivi leur disparition !!, comme déjà rapporté par des éléments de l'armée de l'air sur place, ayant du participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !!"

Général (2S) Roudeillac : "Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du 

plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !!"

 

Jean-Patrick Grumberg

 

La marine israélienne intercepte un bateau chargé d'armes pour Gaza; le bateau serait loué par une société francaise

par Gerard Fredj

 

Des commandos de l’armée israélienne ont intercepté...un cargo battant pavillon libérien « Le Victoria », qui transportait des armes en direction de Gaza.

 

Le cargo appartient à une société allemande et aurait été loué par une compagnie française.

 

Arraisonné à environ 200 mille nautiques des côtes israéliennes, le navire était parti du port de Mersin, en Turquie, a été arrimé en Syrie d’où il est parti en direction d’Alexandrie, en Egypte.

 

Selon le communiqué de l’armée, différents types d’armements destinées aux organisations terroristes de Gaza ont été découverts à bord du navire ».

 

Selon l’armée, l’équipage n’a opposé aucune résistance aux soldats et le navire est actuellement remorqué par la marine vers le port d’Ashdod.

L’opération a été menée conformément aux lois internationales.

 

Le Premier ministre israélien a autorisé l’opération de l’unité « Shayetet 13 » dans la nuit de lundi à mardi ; dans une déclaration, il a clairement pointé l’Iran comme responsable de l’opération.

 

Selon les premiers éléments de l’enquête israélienne, l’équipe ne serait pas au courant du contenu de la cargaison, de même que la Turquie, selon des sources officielles.

 

Le navire était sous surveillance depuis plusieurs jours et sa cargaison devait probablement arriver à Gaza depuis l’Egypte, par les tunnels de contrebande de la région de Rafah (Egypte).

 

Les autorités israéliennes ont informé le Libéria, qui couvre le cargo de son pavillon, et l’Allemagne, le navire appartenant à une société allemande.

 

Pour Ehud Barak, Ministre israélien de la Défense, cet évènement démontre « que les éléments radicaux à Gaza cherchent en permanence les moyens d’atteindre «Israël et de déstabiliser la région».

 

ISRAEL-INFO

 

 

Les basses manœuvres de la gauche juive et israélienne

Victor PEREZ


Il fut un temps où la gauche israélienne représentait avec honneur le Sionisme et défendait l’état d’Israël avec panache et brio dans les instances internationales mais aussi sur le terrain militaire. Le parti travailliste n’hésitait pas alors à déjouer les plans de l’ennemi soit par la ruse soit par la force lorsque cela était nécessaire. Cette gauche avait comme premier objectif de garantir la sécurité et les valeurs de l’état juif -sans compromettre le moins du monde sa pérennité-, mais aussi celui de dénoncer haut et fort le dessein destructeur commun aux ‘’Palestiniens’’, à la Ligue Arabe et au monde musulman.

 

De nos jours, la gauche d’hier n’est plus. Celle s’affirmant l’être aujourd’hui ressemble plus à une confrérie d’adeptes de la nouvelle religion des « droits de l’homme » oublieuse que l’état juif est d’abord et doit rester un refuge pour son peuple. Une croyance qui assure effrontément être en mesure d’apporter une paix juste et durable pour la région.

 

Ainsi, la gauche juive autant qu’israélienne n’hésite pas à utiliser et inciter à la peur afin de reprendre au plus tôt le pouvoir devant lui permettre de réaliser la paix qu’elle avait promis et promet encore, mais n’a pas su faire lors de ses précédents mandats.

 

A ses yeux, le gouvernement actuel composé de plusieurs partis est évidemment «d’extrême droite ». Le Likoud, principal composant de la majorité, est tout simplement disqualifié à longueur de colonnes et de chroniques. D’où la délégitimation de ce gouvernement et sa dénonciation à tous propos par d’illustres ‘’prêtres’’ de cette nouvelle foi tel Eli Barnavi. De JCall, JStreet et autre La Paix maintenant au parti Kadima, le gouvernement actuel doit « rendre les clefs » du pouvoir comme il lui a été conseillé il y a peu par Shaul Mofaz. Pas moins !

 

Une autre peur souvent agitée est celle de la démographie. Ainsi, l’on vient ‘’d’apprendre’’ encore une fois que d’ici 2014 (?) les musulmans seront majoritaires en nombre entre le Jourdain et la mer. Outre que cela n’est encore une fois pas démontré, on voit mal quand bien même comment la majorité politique peut passer de main et permettre à Mahmoud Abbas, ou tout autre dirigeant ‘’palestinien’’ non israélien, d’obtenir la Présidence du Conseil et mettre en péril le droit à l’auto-détermination du peuple juif sur sa terre !

 

Souvent, il est fait mention que tarder à conclure un accord nuit à Israël car la « fenêtre d’opportunité » pour un traité de paix se rétrécie au fil du temps voire se ferme. Les deux peuples étant géographiquement séparés et l’idée d’un état de ‘’Palestine’’ judenrein étant inconcevable pour les véritables droits de l’hommistes, on peut douter qu’il soit alors difficile de tracer une frontière tout comme on ne peut comprendre cet appel à sacrifier les intérêts de l’état juif et s’empresser à accepter toute proposition qui se présentera !

 

Autre ‘’menace’’ qui plane sur la tête d’Israël. Celle d’une reconnaissance internationale d’un état de ‘’Palestine’’ dans les « frontières de 1967 ». Ce qui placerait certes Israël dans une situation peu enviable mais ne ferait pas avancer d’un pouce la quête d’une solution au problème de Jérusalem, des « colons » ou encore celui des « réfugiés ». Bien au contraire, cette reconnaissance mettra mal à l’aise la communauté mondiale lorsque les ‘’Palestiniens’’ exigeront une action d’envergure pour obtenir l’exercice de leurs ‘’droits’’ si facilement obtenus.

 

Un autre ‘’danger’’ est souvent soulevé. Celui de se fâcher avec le principal allié de l’état hébreu en refusant de céder à ses injonctions. A savoir les Etats Unis d’Amérique, principal allié au sein de l’Onu et pourvoyeur d’un armement vital à la supériorité israélienne sur ses ennemis. Une administration us cependant entre les mains du peuple américain, véritable grand frère du peuple juif et partageant, au-delà des accords de sécurités et économiques, des valeurs universelles.

 

Comme on peut le voir, cette gauche n’hésite pas à jouer de ces peurs mais aussi d’autres pour contraindre l’électeur israélien à retourner rapidement dans son giron. Une ligne politique ne représentant plus que l’ombre d’elle-même au sein de l’électorat israélien mais aussi du peuple juif. C’est ainsi que la communauté juive française, par exemple, à soutenu largement la pétition Raison garder plutôt que celle supportée par des célébrités juives mais aussi par des médias en quête d’une guerre des Juifs.

 

De même, en Israël, le parti Travailliste s’effondre électoralement, et le parti Kadima s’imagine au pouvoir dirigeant une coalition de partis qu’il dénonce actuellement comme « extrémistes de droite » et ‘’incompétents’’ à gouverner, faute d’alliés naturels de son camp.

 

Suite à ce tableau, on peut prédire que la coalition actuelle est en place pour quelques temps encore. Pour le moins, le temps que la gauche retrouve ses esprits et le sens de l’intérêt commun.

 

Victor PEREZ ©

 

 

Guerre métaphysique 

Guerre insurrectionnelle

 

©François Celier, pasteur, écrivain

 

Conférencier lors du colloque initié par Gédéon Israël fondateur de l’œuvre judéo-chrétienne « Shalom 2010 (1), j’abordais le sujet de la guerre métaphysique dans laquelle nous sommes tous embarqués de nos jours, croyants et non-croyants. 

 

Le 11 septembre 2001 marque l’aube du 21e siècle par une épée de Damoclès (ou plutôt de Saladin), celle de la 3ème guerre mondiale. Officiellement ciblée par une nouvelle idéologie mortifère, l’Europe sera au cœur de la tourmente. Or, à l’heure actuelle, elle est incapable de désigner son ennemi car elle répugne à reconnaitre un état de guerre… En fait, elle refuse l’idée d’affronter cette réalité. 

En onde croissante, l’esprit défaitiste munichois sévit de nouveau dans les populations des pays membres de l’U E et de nombreuses nations onusiennes. Les Européens sont prêts à toutes les compromissions plutôt que de faire face au péril que représente, haut et fort, l’Islam militant. 

Reculades incessantes, renoncements et lâchetés l’affaiblissent chaque jour davantage. 

Anesthésiée dans ses valeurs éthiques, historiquement judéo-chrétiennes, l’Europe est en crise majeure et montre au monde civilisé un corps malade miné par le cancer métaphysique de l’Islam. Déficient, son système immunitaire devient incapable de combattre un ennemi intérieur qui s’applique inexorablement à contourner les Lois et les Droits démocratiques et, par petites victoires successives, parvient à instaurer l’idée puis bientôt le Califat d’un gouvernement fondé sur la Charia.

 

Il y a 80 ans, Winston Churchill dénonçait l’avènement du fléau Hitlérien et de ses hordes nazis. Las, nulle autorité européenne menacée ne l’écouta vraiment. Le carnage de dizaines de millions de victimes aurait-il été évité ? Dieu seul le sait. L’Europe se retrouve de nos jours dans une période historique similaire. Rongée par un ennemi intérieur, alimenté en forces numériques extérieures appliquant une stratégie de colonisation rampante, territoriale et militante, tout en étant présentée comme une «religion de paix» par l’aveuglement et la lâcheté de médias complices aux politiciens empreints de l’esprit munichois de 1938.

 

C’est depuis ce funeste 11 septembre 2001 que la nature foncière de l’islam se révèle. Il n’est pas une religion de paix mais un vaste mouvement de domination, de guerre et de sang. Toute personne acquérant une connaissance basique de ses fondements et de l’histoire de son expansionnisme dans le monde ne peut ignorer cette vérité ; d’autant que cette idéologie religieuse a déjà conquis 56 pays en 14 siècles. Par son regain fulgurant contemporain, elle s’apprête à conquérir l’entièreté de l‘Europe.

 

S’intronisant Prophète d’une dimension supra biblique avant la lettre, Mahomet fut un seigneur de guerre et un habile politicien. A ses débuts, simple razzieur (pillard) de caravanes marchandes, il s’enrichit rapidement. Par la ruse et les meurtres, il parvint à vaincre et soumettre des oasis, des villes et la plupart des tribus païennes, juives et chrétiennes de la péninsule arabique. 

Après sa mort, son système de gangstérisme militaro-religieux se répandit par l’épée jusqu’à envahir et s’implanter dans de nombreux pays. 

 

Ce vaste mouvement idéologique, revêtu de parures et de rites religieux, divise le monde en deux sphères : « la Maison de l’islam » (ne comprenant que des fidèles individus soumis) et « la Maison de la guerre » (l’agression des insoumis par la ruse et l’épée). Dès lors, il faut le rappeler continument l’islam est plus qu’une religion mais un cadre politique, social, juridique et structurel qui domine totalement la vie d’un croyant. Cette idéologie théologique ne croit pas aux lois édictées par les mécréants de jadis et moins encore à ceux d’aujourd’hui. Conquérante par essence, elle préfère se conformer à la stricte parole inamovible d’un Allah douteux dans ses œuvres, interprétée au 7e siècle par un gardien de chameaux du désert, initialisant un livre reposant sur l’inversion de textes et de personnages de la Torah hébraïque et évangélique, enrobés de légendes orientales, avant d’être dogmatisée en un intangible coran (stratégiquement sacralisé deux siècles plus tard).

 

Qu’ils soient politiques ou religieux les objectifs de l’islam induisent l’enfermement mental de ses croyants, l’usage de la cruauté et de la barbarie. Sa vision du monde et de ses actions découlent de son texte, inamovible, véritable manuel de guerre et de stratégie conquérante. Sertie de lois législatives et juridiques, sa charria médiévale prévaut formellement sur tous autre Droits internationaux, et en particulier, sur les Droits de l’homme de 1948.

La plupart d’entre-nous ici présents ne se considèrent pas comme étant en guerre avec l’islam. Mais l’islam se considère en guerre contre nous ! Une guerre que nous risquons de perdre, politiquement, territorialement et démographiquement. 

Alexandre Soljenitsyne écrivit que pour détruire un peuple, il fallait d’abord détruire ses racines. C’est ce qui se passe de nos jours en Europe, dans nos systèmes d’éducations nationaux et dans nos médias, asservis aux décisions politiciennes de nos édiles, elles-mêmes en voie de soumission avancée. Or, un gouvernement qui flatte l’envahisseur étranger tout en déracinant les défenses psychologiques de ses propres citoyens, devrait relever, il me semble, de haute trahison devant l’Histoire. Il y eut des précédents, pas si lointains…

 

En dépit de toute l’orchestration de mensonges assénés pour forger les opinions publiques à admettre l’inéluctabilité de cette colonisation des peuples européens ; de plus en plus de gens prennent conscience de la véritable nature de l’islam et de la duplicité collaborationniste d’élites intellectuelles, de certaines classes politiques et de gouvernements européens. 

Uniquement par réflexe du bon vieux sens commun et l’observation de leur vie sociale quotidienne, qui se dégrade, et de leurs territoires qui se perdent, ruraux et urbains de souche jugent par eux-mêmes que cette immigration massive musulmane, ses impératifs démographiques, ses exigences continuelles et son but colonisateur devient inacceptable. Ils constatent à raison que si elle se poursuit à ce rythme, dans moins d’une génération, les Européens libéraux, démocrates et judéo-chrétiens deviendront des minorités ethniques dans leurs propres pays. 

 

En fait, les islamistes obéissent très fidèlement ce qui est prescrit dans leur saint coran. Muhammad, 570-632 AD, a déclaré : 

« J'ai reçu l'ordre de faire la guerre contre les gens jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah et que Muhammad est son messager ». 

Dans cette pieuse religion d’incantations obsessionnelles, 164 passages appellent et exhortent ouvertement à la guerre. Par exemple, le fait de tuer des insoumis, notamment chrétiens, la sourate 9 : 30 ordonne que «toute personne qui croit que le Christ est le Fils de Dieu doit être tuée». Ce commandement est énoncé clairement, dans toute sa brutalité. 

Aussi, chaque mosquée et centre culturel mahométan enseigne inlassablement que toutes les sociétés « incrédules » doivent être transformées. Si ce n'est pas par le Coran, alors c'est par le bâton (le sabre, l’attentat ou les missiles).

 

Dans cette guerre de civilisation qui prévaut, la plupart des hommes politiques européens, des PDG de grandes sociétés industrielles et capitalistes, par réalisme et cupidité, se rangent inconsidérément dans le camp de l’ennemi. Cette évidence qui émerge de plus en plus, en dépit du politiquement correct et de l’injonction pas de vagues ! Ou électoralement parlant : Votez et dormez braves citoyens, nous veillons sur votre sommeil. Cela engendre un nombre croissant d’insurgés et de dissidents exaspérés de ces trahisons. 

Ils sont les prémisses de l’armée des patriotes révolutionnaires de demain. 

Nous sommes en guerre depuis ce funeste 11 septembre sanglant de 2001 à New York. Or, le monde feint de ne pas s’en rendre compte, de ne plus s’y référer, y compris dans les milieux judéo-chrétiens. 

Selon Clausewitz, « la guerre est le prolongement de la politique par d’autres moyens ». En le paraphrasant, je dirais qu’une colonisation subtile puis agressive est le prolongement d’une stratégie politique (en me référant à la doctrine d’Eurabia, c’est-à-dire l’arabisation islamique de l’Europe) par tous les moyens, y compris celui du « ventre des femmes », due au concept de démographie mahométane, et du chantage au terrorisme, afin de soumettre quiconque par la peur».

Il y a guerre civile et guerre militaire. Celle qui s’est amorcée s’apparentera forcément à une guerre de citoyens menacés qui s’insurgent. Cette guerre insurrectionnelle qui se met en place, induit la légitimation d’une réplique adaptée à cette menace nouvelle ; une dénonciation des tactiques de cet ennemi intérieur (par le cheval de Troie de l’immigration musulmane massive) d’une politique Eurabienne et enfin, d’un affrontement par le verbe préfigurant les armes.

Actuellement, et ce dans le monde entier, des mahométans tuent des chrétiens parce qu’ils sont chrétiens (dans la religion musulmane, en tous pays et continents, cela dure depuis 14 siècles). Ce qui paraît nouveau, c’est que ces agresseurs islamistes revendiquent et proclament ouvertement le droit de tuer non seulement les juifs (une barbarie atavique consubstantielle à leurs origines) mais encore les chrétiens. Quand bien même seraient-il des arabes moyen-orientaux et africains, c’est-à-dire christianisés avant même l’existence de l’Islam.

 

Nous devons remettre en question notre perception de l’actualité (au-delà des mensonges d’Etats et des médias) et notre discernement de ce qui arrive à vive allure et grande menace. Il est temps de se ressaisir pour ne pas être pris au dépourvu et demeurer dans la stupeur, tétanisés d’effroi et de désarroi lorsque le conflit se généralisera brutalement. 

Je vous le dis tout net, il sera alors vain de vous cacher derrière des penseurs politiques, des intellectuels à lunettes roses, ou des rabbins, pasteurs et prêtres qui ne vous aurons pas alertés, enseignés à la résistances de cette inéluctable guerre. 

 

Actuellement, 75 à 85 % des persécutions religieuses dans le monde sont le fait de mahométans islamistes qui visent non seulement les juifs -qui le sont depuis la nuit du temps d’Ismaël-, mais encore les musulmans trop mous et les chrétiens, depuis quatorze siècles. Rien que dans les deux mois écoulés, plus de 1200 morts et 2000 blessés chrétiens sont mis au compte de cette religion criminogène « de paix et d'amour ». 

C'est effrayant et cela devrait nous alarmer grandement. 

Les mensonges médiatiques et politiques qui éludent ou minimisent ces réalités chiffrées montrent les peurs inavouées qui les minent avec leurs connivences et complicités cachées.

Comment réagir à ce constat ? 

Nous qui sommes concernés par notre en foi en l’Eternel, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de Jésus-Christ, qui devrions être des sentinelles vigilantes de l’actualité, des visionnaires de celle de demain. Nous qui devrions êtres des guerriers spirituels… Que faisons-nous ? 

Jusqu’où se font entendre nos voix solidaires pour les juifs, nos frères ainés dans la foi, dont nous nous n’ignorons pas que « le salut vient des leurs » ; pour Jérusalem, « la prunelle de Dieu »? 

Et Israël, notre dernier rempart.

Je vous le dis tout aussi net, Dieu nous demandera des comptes, car il nous a donné les dons de l’esprit non seulement pour prier, louer et chanter sa gloire, mais pour témoigner, voire prophétiser, concernant les périls qui s’amoncellent à l’horizon, contre nous, frères humains d’une civilisation occidentale en péril. 

Quels types d’actions et réactions devrions-nous entreprendre concrètement ?

Parmi les options qui s’ébauchent en France et en Europe ( auxquelles je participe occasionnellement), l’une retient mon attention, suggérant « de former en nombre croissant de petits groupes de citoyens déterminés à en découdre, mobiles, agiles aux déplacements, cachés et soutenus par une population solidaire, s’ingéniant à harceler en retour ces nuées d’envahisseurs qui haïssent nos pays et nos lois, qui se sont incrustés dans nos cités, nos villes et qui se multiplient. 

En fait le développement de cette guerre insurrectionnelle consistera à préserver l’identité politique et nationale de la population et des citoyens de souche, ou des étrangers loyalement intégrés, en soutenant cette volonté citoyenne de continuer à combattre et à résister. Par la force des choses, due à l’asymétrie du nombre et des armes, les guérillas ont toujours privilégiées les opérations cachées comme un mode de combat efficient».

 

La guerre se présente sous divers aspects : la guerre classique, brillamment analysée par Clausewitz ; la guerre de l’image, qui mobilise les symboles et les mensonges ; la guerre de l’information, visant une domination des infos et communications ; la guerre économique, relevant du fameux nerf de la guerre, finances, armements et énergies stratégiques ; la guerre électronique utilisant le spectre électromagnétique (interception, identification, altération des systèmes de communications) ; la guerre psychologique et ses moyens d’influencer l’opinion et ses comportements, et enfin, ce que je définis comme étant la véritable nature de la guerre actuelle : une guerre métaphysique sous apparats religieux. 

 

Dans la plupart de mes conférences, interventions et articles, j’insiste parfois sur cet aspect méconnu ou sciemment occulté. Aussi, par mes propres expériences sur le terrain (2ème guerre mondiale de laquelle je survécu ; guerre d’Algérie, etc.), et en tant qu’homme de foi en Dieu par Jésus-Christ, de mes combats relevant d’un ordre spirituel, j’exhorte en particulier ceux qui ont cette même foi à revêtir toutes les armes de l’esprit, telles qu’elles nous sont présentées dans la Bible : 

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang (les arabes en l’occurrence) mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes (qui les inspirent pour nous tromper et nous agresser). 

C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayant à vos reins la vérité pour ceinture (apte à dénoncer et renverser la Taqqiyah, les mensonges et la propagande d’un islam de fausse paix) ; revêtez la cuirasse de la justice (pour contrer les campagnes dé-légitimation d’Israël) ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut (protégeant nos pensées de toute intoxication intellectuelle), et l’épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu (comme un glaive dans nos bouches)». Ephésien 6 :10-17. En disciples de Jésus le juif, se conduire en soldat éclairé, aguerri et ferme dans sa vision du monde géopolitique, dans ce conflit pré-messianique de deux civilisations qui s’affrontent. 

Ce combat relève d’une guerre métaphysique, d’ordre irrationnel, dont le monde et les hommes subissent toujours les dommages et les conséquences tragiques.

 

Pour conclure ce colloque en majorité composée de chrétiens d’origine africaine et des îles lointaines, je dois ajouter une parole à vocation prophétique qui surgit ce matin dans mon esprit : Vous représentez les prémisses de peuples noirs nombreux et vous êtes affermis dans vos cœurs par beaucoup d’épreuves et de tribulations, à l’image de nos frères aînés juifs répartis dans le monde, dont plusieurs millions d’entre eux trouvent enfin refuge dans la renaissance providentielle de l’Etat d’Israël. 

Ma présence et la vôtre en ce jour n’est pas fortuite et je dois vous rappeler quelques paroles de la Bible (du rabbinat français, par Zadoc Khan) : 

« Iles écoutez-moi ! Et vous, peuples des contrées lointaines, soyez attentifs ! 

L’Eternel m’a désigné dès le berceau, il a énoncé mon nom dès le sein de ma mère, il a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant et m’a abrité à l’ombre de sa main ;il a fait de moi une flèche reluisante et m’a serré dans son carquois et il m’a dit : Tu es mon serviteur ; Israël, c’est par toi que je me couvre de gloire » (Esaïe 49.1-3) 

« Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue, et la gloire de l’Eternel rayonne sur toi. Oui, tandis que les ténèbres couvrent la terre, et une ombre brune les nations, sur toi l’Eternel rayonne, sur toi sa gloire apparaît. Et les peuples marcheront à ta lumière, les rois à l’éclat de ton aurore. Lève les yeux à l’entour et regarde ! Les voilà qui s’assemblent tous et viennent à toi : tes fils arrivent de loin, avec tes filles qu’on porte sur les bras. 

A cette vue, (Jérusalem) tu seras radieuse, ton cœur battra d’émotion et se dilatera car les richesses de l’océan se dirigeront vers toi, et l’opulence des peuples te serra amenée ». 

(Esaie 60 :1-5)

Pourquoi cette gloire rejaillira-t-elle sur les Iles lointaines et les peuples des contrées lointaines ? A défaut de pétrole et de puissance financière, iles et peuples dont on parle si peu dans les médias ?

Parce qu’ils auront gardés dans leurs cœurs et sur leurs lèvres cette parole : 

« Pour l’amour de Sion, je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem je n’aurai point de repos, que mon salut n’ait éclaté comme un jet de lumière et sa victoire comme une torche allumée ». Esaïe 62.1 

En votre présence, amis et frères des îles lointaines, venant d’Haïti, de République dominicaine, de Guadeloupe, de Martinique ou du continent africain, je vous demande en ce jour et sous le regard de l’Eternel notre Dieu, d’établir une alliance sacrée avec Israël et son peuple. 

Et nous de même, judéo-chrétiens européens et blancs de peau, affranchis de la pusillanimité de pasteurs, prêtres et communautés chrétiennes ayant sombrés dans l’antisémite primaire, le racisme ou l’adhésion servile à l’islamisme d’un dieu qui n’est pas le nôtre. 

Ensemble, forts de cette alliance sacrée, nous formons en ce jour les prémisses d’une armée de guerriers amoureux de Sion, revêtus de toutes les armes de l’esprit, aptes à affronter les hordes d’un islam militant qui progresse et nous agresse.

 

Que Dieu nous bénisse. 

 

 

(1) Ayant pour but de « révéler et partager les promesses et les alliances de Dieu en faveur des juifs, des arabes, des nations et des habitants des îles », à la lumière des prophéties bibliques et de l’histoire (mais aussi dans le but de générer des projets concrets entre les états continentaux et les états insulaires).

 

 

P.S. Une trentaine de personnes de tous âges et de toutes origines s’agenouillèrent avec Gédéon Israël et moi-même pour établir cette Alliance sacrée, sous le regard de Hachem, l’Eternel notre Dieu. 

 

J’ajoute un lien montrant que tous les chrétiens ne se couchent pas devant l’hydre islamiste : 

http://www.youtube.com/watch?v=SXh7JR9oKVE 

 

François Celier

 

 

         Rien ne va plus entre Sarkozy et Netanyahou

 

La diplomatie française n'est pas parvenue à retrouver un rôle dans le processus de paix moribond au Proche-Orient. Ni Israël, ni les Américains ne veulent d'un retour diplomatique de l'Europe et de la France.

enjamin Netanyahu en 2007 REUTERS/Jacky Naegelen

Jacques Benillouche 

 

Nicolas Sarkozy entendait bien profiter du refroidissement des relations entre Israël et les Etats-Unis et de l'impopularité de Barack Obama pour réinsérer la France dans le dialogue israélo-palestinien d’où l’Europe, d’ailleurs, est exclue. Il a donc décidé, le 27 septembre, de prendre l’initiative d’inviter les deux parties (Palestiniens et Israéliens) à Paris fin octobre pour prouver que l’Europe, et surtout la France, pouvaient agir au Proche-Orient. Cela n'a pas été une franche réussite

Un sommet boudé

Le premier ministre israélien avait donné son accord et s’est depuis ravisé. Son bureau a annoncé, sans autres précisions, que cette réunion était reportée sine die: «Après consultations, les parties concernées se sont mises d'accord pour décider d'une autre date». Un camouflet. L’initiative française a été enterrée. Le négociateur palestinien Saëb Erakat a confirmé le report: «La poursuite de la colonisation israélienne ruine tous les efforts de paix, que ce soient ceux de Barack Obama ou ceux de Nicolas Sarkozy ».

Le président français tenait à cette réunion qui lui permettait d’une part de jouer les entremetteurs entre deux adversaires intransigeants et d’autre part, de préparer le sommet de l'Union pour la Méditerranée qui se tiendra fin novembre à Barcelone. Cette union, partie d'une grande idée, n’a pas réussi à ce jour à vraiment prendre son envol et suscite surtout de la méfiance en Europe.

Les difficultés à réunir palestiniens et israéliens sont liées à la décision d'Israël de renoncer au gel des constructions en Cisjordanie. Nicolas Sarkozy avait pourtant utilisé tous ces atouts en envoyant en Israël son ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner, accompagné de l’espagnol Miguel Moratinos. Ils ont été rabroués par Avigdor Lieberman qui s'est ainsi vengé de sa position de persona non grata en Europe. La visite fut un échec illustré par les propos du porte-parole français du ministère des affaires étrangères, Bernard Valero, se déclarant «profondément déçu» de la décision d'Israël de reprendre la construction à Jérusalem-Est.

Tensions avec les Etats-Unis

Il semble en fait que Netanyahou n’a pas voulu répondre à l'invitation française car il ne tenait pas à exacerber les tensions avec les membres durs de sa coalition. Il a aussi senti que la réaction américaine à l’initiative française n’était pas vraiment positive. Autant faire d'une pierre deux coups. Les américains répugnent à laisser l’Europe reprendre pied en matière diplomatique. Il n'est pas question alors de permettre à Nicolas Sarkozy de jouer un rôle central dans le processus de paix ce qui lui donnerait en plus un ascendant en Europe. 

Netanyahou de son coté, ne cesse de donner des gages au front nationaliste de sa coalition. Il hésite à suspendre le gel des constructions en Cisjordanie et multiplie les obstacles au dialogue en imposant aux Palestiniens de reconnaître Israël comme un Etat juif. Lors de sa visite à Paris en 2009, il avait eu le sentiment d’avoir convaincu le président français de l’importance des constructions en Cisjordanie et comptait s’appuyer sur l’excellence de leurs relations. Il avait apprécié alors que, contrairement aux Américains, la France soit ferme face au programme nucléaire iranien. Les atermoiements de Barack Obama, qui ne cesse de prôner la négociation avec le régime des mollahs iraniens, l’incitaient à se tourner vers l’Europe qui, de surcroit, souhaitait l’entrée des centristes de Kadima au sein d’un gouvernement débarrassé de ses extrêmes nationaliste et religieuse. Mais cette stratégie n'a pas duré longtemps, quelques mois tout au plus.

Le premier ministre israélien avait encore fait une halte à Paris en mai 2010 à Paris sur le chemin d’Ottawa pour assister à la cérémonie d’adhésion d’Israël à l’OCDE. Il se sentait alors galvanisé par sa victoire diplomatique qui lui avait permis, après 16 années d’efforts, à se faire admettre au sein de cette organisation.  Denis Bauchard, spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI) soulignait alors que: «l'adhésion à l'OCDE montre les capacités d'Israël à faire prévaloir ses vues, en dépit d'une évolution générale hostile à sa politique». Les deux amis, Benjamin et Nicolas, avaient plaidé ensemble pour des mesures radicales contre l’Iran qui narguait l’occident. Nicolas Sarkozy avait alors confirmé que «la priorité, c'était l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité la plus forte possible.» Mais pour les Israéliens l'Europe n'a ni les moyens ni la volonté de ses ambitions.  

Brouille politique

Et Nicolas Sarkozy a d'autres objectifs contradictoires, notamment la réussite de son Union pour la Méditerranée. Le président français a montré aussi son appui à la partie palestinienne en déclarant «qu’il allait demander au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de donner plus de garanties au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, après le refus de l’Etat hébreu de prolonger le moratoire sur la colonisation». Nicolas Sarkozy a demandé aussi à Netanyahou d’être informé de ses initiatives militaires  contre le Hezbollah au Sud Liban ou contre l’Iran. Il n'en est pas question. Selon une source proche de l’Elysée, Netanyahou a alors fait comprendre à son interlocuteur, le 28 mai, qu’Israël restait seul maître de ses décisions concernant sa sécurité. Une fin de non-recevoir brutale.

Elle a concrétisé la brouille entre Netanyahou et Sarkozy. Elle avait déjà commencé quelques semaines auparavant. Le président français s’en est ouvert auprès de Shimon Pérès lors de sa visite à Paris en avril 2010: «Je suis déçu par lui. Avec toute l’amitié, la sympathie et nos engagements envers Israël, nous ne pouvons pas accepter qu’il traîne les pieds. Je ne comprends pas où va Netanyahou, ni ce qu’il veut», selon des propos rapportés par le journal israélien Haaretz. Nicolas Sarkozy insiste pour faire du gel de la construction une preuve de la bonne volonté israélienne et exige des israéliens un geste fort qui rehausserait le prestige de Mahmoud Abbas.

Le président français n’a pas ménagé ses efforts au profit d’Israël. Il a suscité la nomination de la responsable de l’American Jewish Comitée en France, Valérie Hoffenberg, au poste de représentante spéciale du président français pour les affaires commerciales et culturelles du processus de paix. Mais il estime ne pas avoir été payé de retour et a expressément exprimé sa mauvaise humeur à l’occasion d’un entretien téléphonique. Il n’a pas accepté l’annulation de la participation israélienne au sommet de Paris qui n’est fondée à ses yeux sur aucun argument tangible. Netanyahou affirme pour sa part avoir toujours déclaré qu’il ne participerait jamais à une négociation avec les palestiniens si ces derniers mettaient des pré-conditions à leur présence.

Selon des diplomates cités par Haaretz, «Netanyahou s'est rendu compte qu'il serait soumis à une pression énorme sur la question des colonies et a donc décidé d'annuler sa participation». Sarkozy avait rejeté ces excuses qui l’empêchaient de se rehausser par une initiative dans le conflit israélo palestinien  tandis que l’Europe se distinguait par son absence. Pour le premier ministre israélien, l’Europe s’est volontairement désengagée du processus de paix au Proche-Orient en prenant partie pour les Palestiniens et ne peut prétendre intervenir en arbitre indépendant dans le conflit. Nicolas Sarkozy, l’ancien «ami» de Benjamin Netanyahou, n’a pas apprécié d’être mis sur le même plan que les autres pays européens. Les israéliens risquent de pâtir un jour d'avoir refusé une main tendue. Ce sont des gestes de plus en plus rares.

Jacques Benillouche

 

Slate.fr

 

La France participe-t-elle au financement de l’Université islamique du Hamas à Gaza ?


Le consulat de France à Jérusalem  vient de signer un accord de coopération avec l’Université Islamique de Gaza. Cet accord – le premier du genre entre la France et une université gazaouite – est destiné à financer des bourses pour les  étudiants. 

 

A priori, il n’y a pas de raison de critiquer une telle initiative. La France est  l’un des rares pays européens à être présents à Gaza, où elle mène – et l’on ne peut que s’en féliciter -  toute une série d’actions humanitaires et culturelles à destination de la population. 

 

Seulement voilà, l’université islamique de Gaza n’est pas une université comme les autres. Entièrement sous la coupe du Hamas, elle constitue pour l’organisation terroriste un vivier de cadres et de militants. Près de 20 000 étudiants y étudient chaque jour dans un climat d’endoctrinement et de bourrage de crânes, sous les affiches des martyrs morts dans des attentats-suicide.  

 

Un reportage de l’ancien correspondant du Figaro en Israël, Patrick Saint-Paul, paru en 2007, qualifiait sans détour l’université islamique de Gaza de « Campus du Hamas ». 

 

Dès lors, on ne peut que s’inquiéter des raisons qui ont poussé le consulat de France à s’associer à une institution aussi étroitement liée à l’organisation terroriste.  

 

Officiellement, d’ailleurs, la France s’interdit toute relation avec le gouvernement en place dans la bande de Gaza.  Mais l’accord signé avec l’université islamique traduit la volonté  d’une partie de la diplomatie française de normaliser ses liens avec le Hamas et de lui offrir, du même coup, une respectabilité au niveau international. 

 

La semaine dernière, le Hamas a perpétré deux attentats sanglants contre des civils israéliens. Le régime  terroriste en place à Gaza a, une fois de plus, réitéré son refus total de participer aux pourparlers de paix. 

 

L’argent versé par le gouvernement français pour financer des bourses d’étudiants n’est-il finalement qu’une subvention destinée à former les futurs cadres du Hamas et les tueurs de civils israéliens ? La question mérite d’être posée.

 

L’accord signé par le consulat de France à Jérusalem est en tout cas un accord honteux, qui ne viendra pas redorer le blason de la diplomatie française dans la région.

 

Texte de la causerie de l’auteur, diffusée sur RCJ le 6 septembre 2010 

 

© Clément Weill-Raynal

 

 

 

Lettre ouverte à Alain Finkielkraut  - JCall ou la défaite de la pensée 

Pierre Itshak Lurçat

 

Je vous ai écouté, l'autre jour, sur une radio juive parisienne, tenter d'expliquer les raisons de votre signature sur l'appel de "Jcall", par lequel vous nous appelez, de votre lointaine ville des Lumières, nous Israéliens, à renoncer à la Judée, la Samarie et à la moitié de Jérusalem, au nom de votre idée très particulière de la "raison"... Je vous ai écouté, Monsieur Finkielkraut, et pour la première fois depuis que je vous connais – c'est-à-dire depuis que je vous lis, vous écoute ou vous regarde exposer vos idées – j'ai eu le sentiment que le roi était nu. Votre façon, votre style inimitable, votre éloquence et surtout votre intelligence de philosophe étaient soudainement pris en défaut.

Quand Shlomo Malka vous a demandé pourquoi vous aviez signé cet appel, vous n'avez rien trouvé à dire, sinon que vous aviez téléphoné à David Grossman, qui vous avait donné son feu vert, son blanc-seing pour signer.... Grossman est un écrivain de talent, réputé en Israël comme à l'étranger. Mais voyez-vous, en Israël aussi, on peut être un grand écrivain et défendre des idées politiques absurdes. Grossman est pourtant quelqu'un d'honorable, qui s'est acquis la sympathie du public lorsqu'il a  perdu son fils, lors de la Deuxième Guerre du Liban et qu'il a refusé de serrer la main de l'ancien Premier Ministre Ehoud Olmert. Mais ses idées politiques ne représentent pas un pour cent de l'électorat... Et puis, demander l'avis d'un  écrivain israélien pour signer un texte qui appelle l'Union européenne à faire pression sur notre gouvernement démocratiquement élu, à quoi cela rime-t-il ?

 

J'ai admiré jadis votre intelligence. J'avais lu votre livre La défaite de la Pensée quand j'avais vingt ans, sans me douter que j'assisterais vingt ans plus tard à la défaite de votre pensée... Je sais que vous êtes, comme tout homme, pétri de contradictions : philosophe et supporter de football, ami de Kundera et de Zeev Sternhell, politiquement plutôt conservateur en France et à la gauche de la gauche en Israël... Et le Juif en vous n'est pas moins pétri de contradictions. Dans votre livre le plus sincère, Le Juif imaginaire, vous évoquiez votre nostalgie du Yiddishland de vos grands-parents que vous n'avez pas connus. Depuis lors, vous vous êtes souvent illustré en tant que défenseur d'Israël, parfois courageux, mais toujours dans les limites intellectuelles et territoriales très restreintes de ce que vos amis israéliens de "Chalom Archav" vous dictent.

 

Je ne vous conteste pas le droit de choisir votre camp politique en Israël. Vous lisez sans doute (sur Internet)

 

Ha'aretz, le "journal des gens qui pensent", et vous êtes politiquement plus proche d'un Ouri Blau ou d'une Anat Kam que des fils de Myriam Peretz, ces affreux "colons" qui avaient le toupet de prétendre vivre en Samarie, et qui ont donné leur vie pour que nous ayions tous le droit de vivre libres sur notre Terre ! Je ne veux pas épiloguer sur la trahison que constitue à mes yeux le fait de vouloir contourner les choix démocratiques d'un peuple en appelant à des pressions étrangères sur son gouvernement. J'ai déjà dit tout le mal que j'en pensais et d'autres que moi l'ont dit aussi. Une simple question me taraude. Qui êtes vous? C'est la question que vous posait Benny Levy, malheureusement trop tôt disparu, qui vous aurait sûrement dit ce qu'il pensait de votre signature. (Il n'était pas sioniste à proprement parler, mais il aimait la Terre d'Israël. Un jour que je le croisai à Paris, il s'enquit des raisons de mon séjour prolongé hors d'Israël. "Et Eretz Israël ?" me demanda-t-il, avec son éternel sourire...)

 

 

Je voudrais croire que vous n'êtes pas sincère quand vous signez cet appel. Que votre fameuse et "redoutable" sincérité – que vantait il y a peu Kundera, devant les centaines d'admirateurs parisiens venus vous écouter religieusement – et votre intelligence ont été prises en défaut, et que vous avez été abusé par les manoeuvres de Chalom Archav, ce groupuscule financé par l'Union Européenne (encore elle!) pour saborder la démocratie israélienne. La prochaine fois qu'une pétition contre le gouvernement israélien circulera dans votre cellule de La Paix Maintenant, assis au café de Flore ou aux Deux Magots, réfléchissez-y à deux fois. Au lieu d'appeler David Grossman pour lui demander son avis, ayez plutôt une pensée pour Benny Lévy, ancien maoïste devenu un Juif authentique, qui vivait à Jérusalem. Benny s'était souvent trompé dans sa courte vie, mais il avait le courage et l'honnêteté, lui, de savoir reconnaître ses erreurs...

 

Pensez aussi à Emmanuel Lévinas, dont vous revendiquez l'héritage intellectuel, et qui avait un jour répondu, à un journaliste qui l'interrogeait sur la politique israélienne (espérant lui faire exprimer une "critique du gouvernement israélien" – c'était déjà de bon ton à l'époque), "Je m'interdis de critiquer Israël, car je n'ai pas fait le choix de cette noble aventure". Belle leçon d'humilité pour vous et vos amis du Jcall, Monsieur Finkielkraut.

 

Transmis aimablement par Victor Perez

 

Le journal italien Corriere Della Sera tord le cou à la propagande du Hamas, conteste le bilan à Gaza.

Nous avons traduit l’article de Lorenzo Cremonesi dont le rapport est basé sur des visites dans les hôpitaux de  et sur des interviews avec des familles de blessés.  

“Incertitude sur le nombre des victimes à , elles seraient 600 et non pas 1 300.”

«C’est ainsi que les hommes du  faisaient en sorte que nous, nous soyons les cibles»

 - « Allez-vous-en, allez-vous-en d’ici ! Vous voulez que les Israéliens nous tuent tous ? Vous voulez voir nos enfants mourir sous les bombes ? Emportez vos armes et vos missiles ! » C’est ce que criaient aux miliciens du  et à leurs alliés du Djihad Islamique bon nombre des habitants de . Les plus courageux d’entre eux avaient fermé les portes d’accès aux cours intérieures et avaient cloué des planches aux portes des immeubles et bloqué en toute hâte les escaliers menant aux toits les plus hauts.

 Mais à tout le moins, les membres de la guerrilla n’écoutaient personne. «Traîtres! Collabos d’ ! Espions du! Lâches! Les soldats de la Guerre Sainte vous puniront et vous crèverez comme nous de toute façon. En combattant les juifs sionistes nous sommes tous destinés à aller au Paradis, vous n’êtes pas contents de mourir avec nous ? »

Et en hurlant ainsi, furieux, ils abbattaient les portes et cassaient les fenêtres pour aller se cacher aux derniers étages ou dans les jardins et qu’ils utilisaient les ambulances ou se baricadaient près des hôpitaux, des écoles ou des édifices de l’Onu.
Dans les cas extrêmes ils tiraient contre ceux qui cherchaient à leur bloquer le chemin afin de mettre à l’abri leur famille et ils allaient même jusqu’à les battre sauvagement.

« Les miliciens du , le plus souvent de jeunes garçons de 16 ou 17 ans armés de mitraillettes, cherchaient expressément à provoquer les Israéliens. Ils ne pouvaient rien faire contre les tanks et les avions, ils savaient qu’ils étaient beaucoup plus faibles qu’eux mais ils voulaient que nos maisons soient prises comme cibles pour pouvoir ensuite accuser l’ennemi de crimes de guerre. » C’est ce que soutient Abu Issa, 42 ans, habitant du quartier Tel Awa.

« Pratiquement tous les immeubles les plus élevés de  comme le Dogmoush, l’Andalou, le Jawarah, le Siussi et beaucoup d’autres avaient sur leur toit des rampes de lancement de missiles ou des postes d’observation du. Ils en avaient installés aussi tout près du grand dépôt de l’Onu, celui qui a été détruit par les flammes. Et c’est la même chose en ce qui concerne les villages sur la ligne de frontière qui furent ensuite dévastés par la furie punitive insensée des sionistes » lui répond en écho sa cousine, Um Abdallah, âgée de 48 ans. Ils n’utilisent que leur surnoms de famille mais ils fournissent des détails bien circonstanciés. Il a été d’ailleurs difficile d’obtenir ces témoignages, généralement, ici, c’est la peur du  qui triomphe et ce sont les tabous idéologiques, alimentés par un siècle de guerre contre l’ennemi sioniste, qui dominent.
Celui qui raconte une version différente de la fable imposée par la “muhamawa” ( la résistance ) est automatiquement un “amil”, un collabo et risque sa vie. Mais la récente lutte fratricide entre le 
 et l’Olp vient à notre aide. Si  et l’Égypte avaient permis plus tôt l’entrée aux journalistes étrangers tout aurait été plus facile. Les journalistes locaux sont en effet souvent menacés par le .

« Ce n’est pas un fait nouveau, au Moyen Orient, dans les sociétés arabes, il n’y a jamais eu de tradition culturelle des Droits de l’Homme. Sous le régime d’Arafat il était fréquent que la presse soit persécutée et censurée. Avec le  la situation est pire» affirme Eyad Sarraj, psychiatre renommé de  City.

 Et une autre donnée devient de plus en plus évidente en visitant les cliniques, les hôpitaux et les familles qui furent victimes des tirs israéliens : en vérité, leur nombre semble beaucoup plus réduit  que les 1 300 morts et les plus de 5 000 blessés rapportés par les hommes du  et diffusés par le personnel officiel de l’Onu et de la Croix-Rouge locale. « Le nombre des morts pourrait ne pas dépasser 500 ou 600, et pour la plupart des jeunes garçons entre 17 et 23 ans, recrutés dans les rangs du  et qu’on a envoyé littéralement se faire massacrer. » c’est ce que nous dit un médecin de l’hôpital de Shifah qui ne veut absolument pas être identifié, il en va de sa vie.

 Mais ces chiffres sont aussi confirmés par les journalistes locaux : « Nous l’avons déjà fait remarquer aux chefs du . Pourquoi insistent-ils à gonfler le nombre des victimes? Il est tout aussi étrange, d’autre part, que les organisations non gouvernementales, même celles des pays occidentaux, les rapportent sans les vérifier. À la fin la vérité pourrait se savoir et ce pourrait être comme à Djénine en 2002 : au début on avait parlé de 1500 victimes et finalement on a su qu’il n’y avait eu que 54 morts dont au moins 45 terroristes morts au combat. »
Comment en est-on arrivé à ces chiffres? 
« Prenons le cas du massacre de la famille Al Samoun du quartier Zeitun. Quand les bombes ont frappé leur habitation, on a rapporté qu’il y avait eu 31 morts. Et c’est ainsi qu’ils ont été enregistrés par les fonctionnaires du Ministère de la Santé, contrôlé par le . Mais par la suite quand les corps ont été effectivement récupérés, leur nombre total a doublé et est passé à 62, c’est ce chiffre qui s’est retrouvé sur le bilan total des victimes » comme nous explique Masoda Al Samoun, âgée de 24 ans et elle ajoute un détail intéressant :« A brouiller les cartes, il y avait aussi les unités spéciales israéliennes. Leurs hommes étaient déguisés en miliciens du  avec le traditionnel bandeau vert sur le front où l’on pouvait lire la phrase habituelle ” il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète “Ils se faufilaient dans les ruelles pour créer la confusion et il nous arrivait de leur crier de s’en aller parce qu’on craignait les représailles. Plus tard on a compris que c’était des Israéliens.»

Il suffit de visiter quelques hôpitaux pour comprendre que les chiffres ne sont pas exacts. Beaucoup de lits sont libres à l’Hôpital Européen de Rafah, celui qui devrait être le plus impliqué dans la prise en charge des victimes de la “guerre des tunnels” israélienne. On peut dire la même chose dans le cas de l’hôpital “Nasser” de Khan Yunis. Quant à l’hôpital privé Al-Amal, seulement 5 lits sur les 150 disponibles sont occupés.
 City on a évacué l’hôpital Wafa, construit grâce aux “donnations caritatives islamiques” de l’Arabie Saoudite, du Qatar et d’autres pays du Golfe. Bombardé par à la fin décembre, cet institut médical était plutôt reconnu comme étant une place forte du  et ses combattants blessés y furent hospitalisés lors de la guerre civile de 2007 contre le . Les autres par contre étant soignés à l’hôpital Al Quds, bombardé à son tour au milieu de la deuxième semaine de janvier.

Magah al Rachmah, 25 ans, qui habite à quelques dizaines de mètres des quatre grands édifices de ce complexe des Services de Santé, maintenant gravement endommagé, nous renseigne: « Les hommes du  s’étaient réfugiés principalement dans l’immeuble qui abrite les bureaux administratifs du “Al Qods”.Ils utilisaient les ambulances et avaient contraint les ambulanciers et les infirmiers à enlever leurs uniformes des personnels paramédicaux de façon à pouvoir se confondre mieux avec eux et à pouvoir ainsi échapper au tir des snipers israéliens. » Et tout ceci a aussi réduit de façon significative le nombre de lits disponibles dans les institutions sanitaires de .

Même le Shifah, le plus grand hôpital de la ville, est bien loin d’afficher le “tout complet”, par contre, en terme de densité, le taux d’occupation de ses souterrains semble avoir été très élevé. « Le  y avait installé sa prison secrète avec cellules d’urgence et salle d’interrogatoire, pour y détenir les prisonniers du  et ceux du Front de la Gauche Laïque qu’on avait évacué de la prison de Saraja. » selon ce que nous disent les militants du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine. On a assisté à une guerre dans la guerre, le  contre le . Les organisations humanitaires locales, la plupart contrôlées par l’OLP, nous parlent de dizaines d’exécutions, de cas de torture, d’enlèvements perpétrés par le  au cours des trois dernières semaines. Un des cas les plus connu est celui de Achmad Shakhura, 47 ans, de Khan Yunis, son frère Khaled est le bras droit de Mohammed Dahlan, ex-chef des services de sécurité de Yasser Arafat et maintenant en exil. Après avoir été kidnappé, sur ordre du chef de la police secrète locale du , Abu Abdallah al Kidra, Achmad Shakhura a été torturé et il aurait eu l’oeil gauche arraché pour être finalement assassiné le 15 janvier.

Source : Corriere della Sera traduction Bivouac-id.

Pour le moment, l’Administration de coordination de l’IDF à  réfute les chiffres du journal italien et s’en tient au chiffre de 1300 morts. Elle dit avoir déjà établie une liste de 900 noms de palestiniens tués pendant l’opération dans  dont au moins 750 sont des hommes du .

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