Catherine Ashton : la femme qui rit dans les cimetières

François Miclo

Quand l’Europe n’a rien à dire, elle envoie Catherine Ashton le dire à sa place. C’est son job. On la paie pour ça – et même très bien : elle occupe l’emploi politique le mieux rémunéré au monde. Ne chipotons pas sur les 360 000 euros annuels qu’elle perçoit. C’est peut-être plus que les indemnités d’un Nicolas Sarkozy, d’une Angela Merkel ou d’un Barack Obama, mais elle le vaut bien : la baronne travailliste a été nommée, en 2009, Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, autrement dit chef de la diplomatie européenne.

Catherine Ashton se retrouve donc depuis quatre ans être cheftaine d’un truc qui n’existe pas. Autant le reconnaître : elle y excelle. Sa capacité instinctive à viser à côté de la plaque force le respect. Son zèle à être absente de tous les grands dossiers géostratégiques relève de la prouesse. Quant aux questions de sécurité et de défense, son incompétence est unanimement saluée.

Ne noircissons toutefois pas le tableau : Catherine Ashton représente, à elle seule, une grande victoire du féminisme. Elle réalise la prophétie que Françoise Giroud formulait il y a trente ans dans Le Monde : “La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente1.” Catherine Ashton est comme un aboutissement.

Cependant, le grand malheur n’est pas que la Haute représentante soit incompétente, mais dotée de la parole. C’est que Madame parle, cause, bavarde. Elle s’exprime. Jamais à bon escient. La boucler est pourtant le b.a.-ba du métier de diplomate : “A diplomat, cancanait le sénateur américain Frederick Sawyer dans les années 1880, is a person who thinks twice before he says nothing”. Bref, Catherine Ashton ne maîtrise pas ce que les Grecs avaient quasi-divinisé : le kaïros,le moment opportun, le right time.

Elle vient de nous en apporter une nouvelle fois la preuve. Lundi, elle a rendu un bien curieux hommage aux victimes de l’école Ozar Hatorah : “Quand nous pensons à ce qui s’est passé aujourd’hui à Toulouse, quand nous nous souvenons de ce qui s’est passé en Norvège il y a un an, quand nous savons ce qui se passe en Syrie, quand nous voyons ce qui se passe à Gaza et dans différentes parties du monde, nous pensons aux jeunes et aux enfants qui perdent leur vie…” Elle poursuit par un hommage aux victimes du terrible accident de car en Suisse ainsi qu’aux jeunes Palestiniens qui “contre toute attente, continuent à apprendre, à travailler, à rêver et aspirent à un meilleur avenir”.

Les autorités israéliennes ont aussitôt réagi – qu’est-ce qu’ils sont susceptibles, ces gens-là ! La Haute représentante en a pris acte. Elle a fait modifier, sur son site, son texte, rajoutant Sderot à Gaza, tout en dépêchant son porte-parole pour dire que jamais elle n’avait osé établir le moindre parallèle entre “les circonstances de l’attaque de Toulouse et la situation à Gaza”.La baronne Ashton essaie de se raccrocher aux branches comme elle peut. Mais elle a parlé. Et son propos fut odieux.

Odieux, parce qu’il est des moments où la simple humanité consiste à respecter la douleur des familles et le deuil d’un pays. Et respecter cette douleur et ce deuil, c’est d’abord en accepter la singularité : les trois enfants et le professeur morts à Toulouse n’ont pas été tués par accident. Le “tueur au scooter” les a abattus délibérément, ni par hasard ni parce qu’ils se trouvaient à portée de tir, mais parce qu’ils étaient juifs. On appelle ça de l’antisémitisme. Quelqu’un peut-il informer Mme Ashton qu’ils ne sont pas morts d’un gros rhume ?

C’est une manifestation abjecte d’antisémitisme qui s’est produite à Toulouse. L’une des plus hautes responsables européennes s’en moque comme de sa première voiture de fonction, jusqu’à en diluer le caractère spécifique parmi une série d’événements tout aussi tragiques, mais d’une autre nature. L’antisémitisme n’est plus, selon Mme Ashton, qu’une libre variation de la mortalité humaine. Elle invente une catégorie :“les jeunes et les enfants qui perdent la vie” pour dissimuler l’antisémitisme opérant à Toulouse et, au final, le banaliser. Ses contempteurs reprochaient indûment à Raymond Poincaré de rire dans les cimetières, Catherine Ashton, elle, s’y fend la poire.

Mais pourquoi la Haute représentante établit-elle un parallèle entre Gaza et Toulouse ? Quelles sont les arrière-pensées de Mme Ashton – terme impropre au demeurant, puisqu’il suggère l’impossible : qu’elle ait seulement une pensée… Où veut-elle en venir en établissant des parallèles fâcheux ? Veut-elle insinuer que les élèves assassinés à Toulouse n’ont eu, après tout, que ce qu’ils méritaient ? Parce qu’Israël. Parce que Gaza.

Est-ce désormais une précaution oratoire d’évoquer la situation palestinienne chaque fois qu’un acte antisémite se produit ? Pour faire bonne mesure. Pour rétablir l’équité. Pour que les juifs ne soient plus les seuls à être, selon l’expression d’Alain Finkielkraut, les “rois du malheur”.

Mais faut-il aller, lorsqu’on parle d’enfants juifs morts parce qu’ils étaient juifs, à faire la laudatio de la jeunesse palestinienne. Il y a quelque chose d’incongru et de scandaleux même dans les propos de Catherine Ashton.

Faut-il réclamer, pour autant, la démission de la chef de la diplomatie européenne ? Et pourquoi pas lancer une pétition, pendant qu’on y est ! On a confié la politique étrangère de l’Union, c’est-à-dire d’une puissance qui aurait, si elle en avait la volonté, son rôle à jouer au Proche Orient et dans l’ensemble méditerranéen, à la femme la plus incompétente et la plus gauche de sa génération. Ce n’est pas un hasard, mais un aveu : nos Etats ne tiennent tout bonnement pas à ce que l’Union dispose d’une diplomatie. Avec Catherine Ashton, nous sommes assurés de ne point en avoir.

François Miclo  /le 21-03-2012

 

 

l'Islam modéré !
l'Islam modéré !

Islamisme et nazisme

 

 

Dans cet « Âge des bouches cousues » que nous vivons, nous sommes censés éviter de formuler aucune des déplaisantes observations qui suivent à propos de l'histoire et des doctrines du mouvement islamiste :

Nous n'avons pas le droit de noter que l'islamisme est une tendance politique moderne, et non pas ancienne, qui est née dans un esprit d'harmonie fraternelle avec les fascismes européens dans les années 1930 et 1940.

 

 

Nous n'avons pas le droit de remarquer que les idées nazies ont visiblement pris racine chez les islamistes d'aujourd'hui, notamment en ce qui concerne la nature démoniaque des conspirations juives et les vertus du génocide.

 

Et nous n'avons pas le droit de dire qu'en poussant toute une foule de journalistes et d'intellectuels à observer un silence discret et respectueux sur ces sujets délicats, les prêcheurs et idéologues islamistes ont réussi à nous imposer leurs propres catégories d'analyse.

En tout cas, c'est ce que j'ai écrit dans mon récent livre « The flight of the intellectuals » (La fuite des intellectuels). Mais ai-je raison ? Je lis avec plaisir certaines critiques très négatives, convaincu que les pires constituent la meilleure des confirmations de ce que j'avance.

 

Personne ne conteste que les nazis aient collaboré avec plusieurs leaders islamistes. Amin al-Husseini, le mufti de Jérusalem, s'est adressé au Moyen-Orient sur Radio Berlin. Son plus puissant appui dans la région était Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans. Al-Banna, lui aussi, disait du bien de Hitler. Mais il n'existe pas de consensus quant à la manière d'interpréter ces anciennes alliances et leurs conséquences actuelles.

 

Tariq Ramadan, le philosophe islamique d'Oxford, est le petit-fils de Banna, et il explique que son grand-père était un grand démocrate. Selon l'interprétation de Mr Ramadan, tout ce que les islamistes ont fait dans le passé doit être regardé avec sympathie, en tenant compte de ce qu'il appelle le « contexte », comme l'expression logique de rapports géopolitiques anticolonialistes, et rien de plus. Les principales critiques de mon livre, celles parues dans Foreign Affairs, dans National Interest et dans le New Yorker, viennent d'apporter des variations sur l'interprétation de Mr Ramadan.

 

 

L'article du Foreign Affairs prétend que, pour le mufti de Jérusalem, Hitler n'était rien de plus qu'un « allié commode », et qu'il est « absurde » d'imaginer une alliance plus approfondie. Ceux du National Interest et du New Yorker ajoutent que, pour formuler les choses comme ce dernier, « des alliances improbables » avec les nazis étaient courantes parmi les anticolonialistes.

 

Les articles évoquent certains des compagnons de Gandhi, une faction de l'IRA (Irish republican army), et même un militant sioniste solitaire et stupide qui, en 1940, avait cru un moment que Hitler pourrait être un allié contre les Britanniques. Mais ces diverses tentatives pour minimiser la signification de l'alliance entre islamistes et nazis passent sous silence une montagne de documents, dont certains découverts l'an dernier dans les archives du département d'État par l'historien Jeffrey Herf, qui révèlent des liens authentiquement profonds.

 

« Tuez les juifs partout où vous les trouvez. Cela plaît à Allah, à l'histoire et à la religion », disait le mufti de Jérusalem sur Radio Berlin en 1944. Et la rhétorique du mufti se poursuit, reprise aujourd'hui en écho dans les grands manifestes islamistes comme la charte du Hamas et la populaire émission télévisée de Sheikh Yusuf al-Qaradawi, un savant révéré aux yeux de Tariq Ramadan : « Oh Allah, compte-les et tue-les jusqu'au dernier ». Foreign Affairs, le National Interest et le New Yorker ont consacré près de 12 000 mots à critiquer « La fuite des intellectuels ». Et pourtant, bien que le livre s'appuie sur toute une série de citations génocidaires de ce type, pas un de ces journaux n'a trouvé la place nécessaire pour en reproduire une seule.

 

Et pourquoi donc ? Parce que quelques citations hitlériennes par des leaders islamistes mettraient en évidence le ridicule de tout le reste des essais publiés par ces magazines - et en particulier des arguments avancés dans la critique du Foreign Affairs, selon laquelle Qaradawi doit être perçu comme un champion du « centrisme » bénéficiant de la faveur populaire, et pour qui le Hamas mérite d'être félicité en tant que mouvement « modéré » et « pare-feu contre la radicalisation ».

 

 

Le New Yorker est le seul de ces magazines à réfléchir, ne serait-ce que brièvement, sur l'antisémitisme. Mais il le fait en regardant dans une autre direction que mon livre et en critiquant Ayaan Hirsi Ali, la Hollandaise d'origine somalienne championne des libertés individuelles. Selon le New Yorker, l'admiration de Hirsi Ali pour Voltaire montre qu'elle ne se rend pas compte, par ignorance, qu'il y a quelques centaines d'années même les esprits les plus ouverts n'aimaient pas les juifs. Et la dénonciation par Mme Hirsi Ali de l'oppression des femmes dans les quartiers immigrés du Londres d'aujourd'hui traduit son ignorance du fait qu'il y a longtemps les immigrés juifs ont subi l'oppression dans ces mêmes quartiers.

 

Mais tout cela suinte la mauvaise foi. Mme Hirsi Ali est l'une des ennemies du mouvement islamiste les plus éloquentes du monde. Elle fait tout pour cibler l'antisémitisme islamiste. Et les antisémites l'ont ciblée en réaction.

 

 

Il y a six ans, un fanatique islamiste a assassiné Theo van Gogh, le coréalisateur d'un film avec Mme Hirsi Ali. Il laissait derrière lui, fixée par un poignard enfoncé dans le thorax du cadavre, une menace de mort où il dénonçait en Mme Hirsi Ali un agent des conspirateurs juifs. Et pourtant, dans le cadre d'un essai présentant diverses excuses à l'alliance de jadis entre islamistes et nazis, le New Yorker a le culot d'expliquer que, si quelqu'un a besoin d'un cours sur l'histoire de l'antisémitisme, c'est Mme Hirsi Ali !

 

Telle est l'humeur de notre temps. Certains intellectuels sont incontestablement en fuite, prompts à ricaner des musulmans progressistes au franc parler et réticents à dire la vérité sur la réalité de l'islamisme.

 

 

Source : What You Can’t Say About Islamism, Wall Street Journal (abonnés), Traduction par Hachebé pour Poste de veille

 

Pilar Rahola est un politicienne espagnole, journaliste et activiste de gauche. 

Ses articles sont publiés en Espagne et dans les plus importants journaux d’Amérique latine. 

Adaptation : Jean Vercors

 

 

Pourquoi ne voyons nous pas :

Des manifestations contre des dictatures Islamiques à Londres, Paris ou Barcelone ?

Des manifestations contre la dictature birmane ?

Des manifestations Contre l’asservissement de millions des femmes qui ne vivent sans une protection légale ?

Des manifestations Contre l’utilisation d’enfants comme bombes humaines ou il y a un conflit avec l’islam ?

Pourquoi n’y a t’il aucun leadership pour soutenir des victimes de la dictature Islamique au Soudan ?

Pourquoi n’y a-t-il aucun outrage contre les atrocités du terrorisme contre Israël ?

Pourquoi ne défendent t’ils pas ( la gauche ) le droit d’existence d’Israël ?

Pourquoi la gauche reste t’elle si silencieuse contre le fanatisme Islamique ?

Pourquoi ce soutien ambigüe de la cause palestinienne avec la défense du terrorisme Palestinien ?

Et pour finir, la question à 1 million de dollars, pourquoi la gauche Européenne et dans le monde s’acharnent-elles sur les Usa et Israël et pas sur les pires dictatures de la planète ?

Les 2 plus solides démocraties ayant subies les plus sanglantes attaques terroristes, la gauche ne s’en soucie guère.

Et ensuite, au concept de liberté. 

À chaque forum européen pro palestinien j’entends les hurlements Hystériques gauchistes : 

« nous voulons la liberté pour le peuple ! »

Faux!

Ils ne sont jamais concernés par la liberté pour des gens de la Syrie, du Yémen, d’Iran ou du Soudan, ou d’autres nations ou les droits fondamentaux sont bafoués.

Et ils ne sont jamais préoccupés quand le Hamas détruit la liberté des Palestiniens. 

Ils sont seulement concernés par l’utilisation du concept de liberté palestinienne comme une arme contre la liberté israélienne.

La conséquence résultante de ces pathologies idéologiques est la manipulation de la Presse.

La presse internationale n’arrange pas les choses, elle les endommage par ses publications sur la question de la question israélo-palestinienne.

Sur ce sujet ils n’informent pas, ils font de la propagande.

Quand il s’agit d’écrire sur Israël, la majorité des journalistes oublie la déontologie de la profession. 

Et alors, l’acte de défense d’un Israélien devient un massacre, et n’importe qu’elle confrontation un génocide.

Il ya eu tellement d’aberrations écrites sur Israël qu’il ne reste pratiquement aucune accusation contre elle.

En même temps, cette presse ne discute jamais l’interférence syrienne et iranienne dans la violence se propageant contre Israël; l’endoctrinement d’enfants et la corruption des Palestiniens.

Et en annonçant les victimes, chaque accident palestinien est annoncé comme une tragédie et chaque victime israélienne est camouflée, cachée ou annoncée à la va vite.

Permettez moi de rajouter ceci sur la Gauche Espagnole :

Plusieurs d’entre eux sont des exemples qui illustrent l’anti-américanisme et les sentiments anti-israéliens, voila ce qui caractérise la gauche espagnole ( et la gauche Européenne: Suède, Angleterre, France, Italie…°

Un exemple : 

Un parti de gauche espagnol vient de virer un de ses membres parce qu’il avait créer un site web pro Israël.

D’après la lettre de renvoi : « nos amis sont l’Iran, la Libye et le Venezuela, opprimés par l’impérialisme et pas un état Nazi comme Israël. »

Un autre exemple: 

le maire socialiste de Campozuelos a changé le jour de la Shoah commémorant les victimes de l’holocauste par le Jour de la nakba Palestinienne lequel pleure la naissance de l’état d’Israël.

Ainsi exprimant le mépris pour les six millions de Juifs européens assassinés dans l’Holocauste.

Dans ma ville natale de Barcelone, le conseil municipal a décidé de commémorer le 60ème anniversaire de la création de l’État Israël, en ayant une semaine de solidarité avec les Palestiniens.

Ainsi, ils ont invité Leila Khaled, un terroriste célèbre des années 70 et le leader actuel du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, une organisation terroriste listée par l’Union Européenne, qui promeut l’utilisation de bombes contre Israël.

Ce mode de pensée du politiquement correct a même pollué les discours de président Zapatero.

Sa politique étrangère rejoint la gauche lunatique sur la question proche orientale et pour les affaires du Moyen-Orient il est explicitement pro Arabe.

Je peux vous assurer qu’en privé, Zapatero blâme Israël pour le conflit au Moyen-Orient et son ministre des Affaires Etrangères Moratinos suit la cadence.

Le fait que Zapatero ait voulu porter un keffieh lors de sa visite au Liban n’est d’aucune coïncidence; 

c’est un symbole.

L’Espagne a subi la pire attaque terroriste en Europe et il est dans le collimateur de n’importe qu’elle organisation terroriste Islamique.

Comme je l’ai déjà écrit, ils nous tuent avec des portables accrochés à l’obscurantisme moyenâgeux.

Encore, la gauche espagnole est la plus anti Israélienne au monde

Et ensuite elle dit qu’elle est anti Israélienne par solidarité. 

C’est cette folie que je veux dénoncer à cette conférence.

Conclusion :

Je ne suis pas Juive. Idéologiquement je suis de gauche et ma profession est Journaliste.

Pourquoi ne suis-je pas anti Israélienne comme mes collègues ?

Parce que en tant que non juive , j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti Juive et plus précisément contre la haine de ceux qui leur refusent leur terre ancestral, Israël.

Combattre l’antisémitisme n’est pas uniquement le devoir des Juifs, c’est aussi le devoir des non Juifs.

En tant que Journaliste, mon devoir est de chercher la vérité au-delà du préjudice, des mensonges et des manipulations.

La vérité sur Israël n’est pas dite.

Je suis une personne de gauche qui aime le progrès, je suis dans l’obligation de défendre la vérité, la culture, l’éducation civique aux enfants, la coexistence et les 10 commandements devenus des principes universels.

Ces principes que le fondamentalisme islamique veut détruire.

En tant que non Juive, journaliste de gauche j’ai un triple devoir de morale avec Israël, parce que si Israël est détruit, la liberté, la modernité et la culture seront également détruits.

Le combat d’Israël, même si le monde n’est pas d’accord est le combat du monde.



Note envoyée par Pascal Boniface en avril 2001 à Francois Hollande et Henri Nallet

Le Proche-Orient, les socialistes, l'équité internationale, l'efficacité électorale


Imaginons : à la suite d’un conflit, un pays occupe des territoires en violation des lois internationales. Trente-quatre ans après, cette occupation se poursuit malgré les condamnations de

la communauté internationale. La population vivant dans ces territoires occupés se voit imposer des contraintes exorbitantes, des lois d’exception, et nier le droit à l’autodétermination. Destruction des maisons, confiscations des terres, emprisonnement sans jugement, humiliations quotidiennes et, jusqu’à récemment, torture légalisée sous l’appellation « pressions physiques modérées » sont des pratiques courantes. Cette population se révolte, demande la création d’un Etat indépendant sur les territoires occupés, ce qui ne serait que l’application de la Charte des Nations-Unies. S’engage alors un cycle de violence, et de répression, où les forces de l’ordre de la puissance occupante tirent et tuent régulièrement des manifestants, et où des attentats font des victimes dans les populations de l’Etat occupant.


Dans n’importe quelle situation de ce type, un humaniste, et plus encore un homme de gauche, condamnerait la puissance occupante. Imaginons un pays où le Premier ministre a été directement lié à des massacres de civils, principalement femmes et enfants, dans des camps de réfugiés désarmés. Un pays où le leader du troisième parti au pouvoir traite les membres d’une des principales communautés nationales du pays de « serpents et même, pis, de vipères » et propose de « les anéantir, ces méchants, ces bandits », de leur tirer dessus avec des supermissiles. Un pays où des extrémistes armés peuvent organiser en toute impunité des pogroms contre des civils désarmés.


Ce serait une situation inacceptable. Elle est pourtant tolérée au Proche-Orient. Comment expliquer que l’on puisse admettre non pas une entorse, mais la mise au pilori systématique des principes

élémentaires du respect de l’autre dans ce cas particulier ?


Trois éléments sont incontestables :

1) Le peuple juif a subi le plus horrible des traitements avec la Shoah. Alors que le mot est de plus en plus galvaudé, il est le seul à avoir enduré un véritable génocide, avec l’intention de l’exterminer

totalement en tant que peuple. Face à ce traumatisme (aboutissement de comportements antisémites répandus) où le peuple juif a été bien seul, Israël représente le sanctuaire, la certitude que le pire ne recommencera jamais.

2) L’Etat d’Israël démocratique (même si la population arabe n’y a pas les mêmes droits que la population juive) est entouré de régimes autoritaires, si ce n’est dictatoriaux, et a dû lutter pour faire reconnaître son existence par ses voisins.

3) La défense d’Israël dans ces circonstances a prévalu sur tout, y compris par la suite sur les principes qui avaient animé ses créateurs. Ces éléments incontestables ne sauraient justifier que la souffrance du peuple juif lui ait donné le droit d’opprimer à son tour. Pour que la Shoah ne se reproduise plus, doit-on s’accommoder de la violation des droits d’un autre peuple ?


Par référence à ce traumatisme, tous ceux qui s’opposent à la politique du gouvernement d’Israël sont soupçonnés de ne pas condamner la Shoah et d’être en fait antisémites.


Mais, même si rien n’est venu égaler en horreur cette dernière, ce raisonnement se révèle désormais inadéquat et même inadmissible.

Il est vrai qu’il y a des antisémites parmi les pro-palestiniens. Cependant, ils sont minoritaires et ne peuvent permettre de dire que ceux qui réclament l’application des principes universels au Proche-Orient le font par haine du peuple juif.


Aujourd’hui, les principales victimes sont les Palestiniens. Il faut être insensible aux réalités pour ne pas l’admettre. Cela ne signifie pas qu’ils n’aient aucun tort, que la corruption n’y existe pas, qu’une occasion historique n’ait pas été perdue par Arafat à Camp David, qu’il n’y ait pas d’attentats aveugles, etc. Il n’en reste pas moins qu’on ne peut pas mettre sur le même plan l’occupant et l’occupé.


En tout cas, c’est ainsi que le ressent en France la majeure partie de la population, et surtout les jeunes. Je suis à cet égard frappé par l’évolution des jeunes, notamment les étudiants, très partagés sur le sujet du Proche-Orient il y a vingt ans, massivement pro-palestiniens aujourd’hui. 


Le lien entre la lutte contre l’antisémitisme et la défense à tout prix d’Israël tourne court, et peut même s’avérer contre-productif. On ne combattra pas l’antisémitisme en légitimant l’actuelle répression des Palestiniens par Israël. On peut au contraire et malheureusement le développer en agissant ainsi.


Le terrorisme intellectuel qui consiste à accuser d’antisémitisme ceux qui n’acceptent pas la politique des gouvernements d’Israël (et non pas l’Etat d’Israël), payant à court terme, peut s’avérer

catastrophique à moyen terme. Il ne vient pas diminuer l’opposition au gouvernement israélien, mais vient soit en modifier l’expression qui devient éventuellement plus diffuse, plus sournoise, soit la renforcer et développer une irritation à l’égard de la communauté juive. Il isole celle-ci sur le plan national.


Heureusement que quelques-uns de ses représentants comme Rony Brauman ou Pierre Vidal-Naquet se sont publiquement désolidarisés de la répression israélienne, interdisant des amalgames redoutables.


Créer un lien entre la lutte contre l’antisémitisme et le soutien ou la non-condamnation de Sharon ne peut guère servir la première cause, loin de là.

Il y a des cas -nous en avons de semblables en France- où la politique menée par un gouvernement dessert la nation qu’elle est censée servir. Ce n’est pas aider cette nation que de ne pas se démarquer dans ce cas du gouvernement en question.


A miser sur son poids électoral pour permettre l’impunité du gouvernement israélien, la communauté juive est perdante là aussi à moyen terme. La communauté d’origine arabe et/ou musulmane s’organise également, voudra faire contrepoids et, du moins en France, pèsera plus vite lourd, si ce n’est déjà le cas.


Il serait donc préférable pour chacun de faire respecter des principes universels et non pas le poids de chaque communauté.


A vouloir maintenir une balance égale entre forces de l’ordre israéliennes et manifestants palestiniens, mettre en parallèle les attentats des désespérés, qui sont prêts au suicide parce qu’ils n’ont pas d’autres horizons, et la politique planifiée de répression mise en oeuvre par le gouvernement israélien, le PS et le gouvernement sont considérés par une partie de plus en plus importante de l’opinion comme « injustes ». Pourquoi ce qui vaut pour les Kosovars ne vaut-il pas pour les Palestiniens ? Peut-on diaboliser Haider et traiter normalement Sharon, qui ne s’est pas, lui, contenté de dérapages verbaux mais est passé aux actes ? Ce sont des remarques que l’on entend de plus en plus souvent. Je suis frappé par le nombre de jeunes beurs, de Français musulmans de tout âge, qui se disent de gauche mais qui, par référence à la situation au Proche-Orient, affirment ne pas vouloir voter Jospin aux élections présidentielles.


Une attitude jugée déséquilibrée au Proche-Orient -et bien sûr, pensent-ils, une fois de plus en défaveur des Arabes- vient confirmer que la communauté arabo-musulmane n’est pas prise en

compte ou est même rejetée par la famille socialiste. La situation au Proche-Orient et la timidité des socialistes dans la condamnation de la répression israélienne confortent un repli identitaire des musulmans en France dont personne -juifs, musulmans, chrétiens ou païens- ne peut se réjouir.


Il vaut certes mieux perdre une élection que son âme. Mais, en mettant sur le même plan le gouvernement d’Israël et les Palestiniens, on risque tout simplement de perdre les deux. Le soutien à Sharon mérite-t-il que l’on perde 2002 ?

Il est grand temps que le PS quitte une position qui, se voulant équilibrée entre le gouvernement israëlien et les Palestiniens, devient du fait de la réalité de la situation sur place de plus en plus

anormale, de plus en plus perçue comme telle, et qui par ailleurs ne sert pas -mais au contraire dessert- les intérêts à moyen et long terme du peuple israëlien et de la communauté juive française.

 

GENESE ET SUCCES DU MYTHE D'UN 

"PEUPLE" PALESTINIEN


Jean-Yves Ringeissen

(25/01/2009)


Au regard de la toute dernière guerre de défense (1) qu'à dû engager l'Etat d'Israël contre les terroristes du Hamas actuellement au pouvoir dans la bande de Gaza, et au vu du cortège nauséabond de désinformation et d'antisémitisme/anti-sionisme qui s'en est immédiatement suivi (1), il me paraît nécessaire de rappeler une donnée du problème trop rarement évoquée, qui constitue pourtant l'une des bases fondamentales de la compréhension de ce qui paraît souvent être, à tort, une situation sans issue dans le conflit arabo-israëlien, à savoir, le mythe d'un "peuple" palestinien, dont je tente ici d'exposer la genèse.


Au Moyen-Orient, il est un mythe développé par l'idéologie antisémite arabo-musulmane (auquel l'Occident chrétien à d'ailleurs fait tout l'écho nécessaire pour qu'il ait le succès qu'on lui constate), qui est celui du concept d'un "peuple" palestinien, que les Juifs seraient venus déposséder de leur "nation". 

Mais il nous faut rappeler que l'appellation de "Palestine" (du nom des "Philistins", farouches ennemis d'Israël dans l'antiquité) n'a été accolée  à cette région qu'au deuxième siècle de l'ère chrétienne par les romains, dans une volonté ouvertement antisémite d'effacer jusqu'à la mémoire de la présence juive sur cette terre. Les "palestiniens" d'aujourd'hui ne sont pour la plupart que les fils, petits-fils et arrières petits-fils des irakiens, syriens , égyptiens, etc, qui ont immigré là, attirés par les créations d'emplois résultant de l'essor économique impulsé, principalement, par le retour progressif - dès 1870 - des Juifs de la diaspora(2) sur leur terre ancestrale. Les Arabes "palestiens" ne constituent donc en aucune manière un peuple. "Il n'existe aucune langue connue comme le "palestinien". Il n'y a aucune culture distincte palestinienne"(3). Et enfin, cette région, depuis la déportation de sa population juive en l'an 70 de l'ère chrétienne, n'a toujours été qu'une province des différents empires qui ont successivement dominé sur elle(3b), jamais une nation à part entière, arabe ou autre... jusqu'au retour du peuple Juif sur le sol de son antique patrie.


Sans prétendre limiter le conflit palestino-israëlien au degré d'analyse qui suit (on pourrait creuser plus profondément encore), il faut cependant comprendre qu'une cause essentielle du problème au Moyen-Orient provient du refus obstiné du monde arabo-musulman dans son ensemble ("excepté" maintenant l'Egypte et la Jordanie: bien qu'il y ait encore du travail!...) de voir les Juifs enfin libérés de la dhimmitude(4) - statut de soumission des Juifs et des chrétiens aux musulmans en "terre d'Islam" - libres et maîtres de leur destin sur la terre enfin retrouvée de leurs ancêtres. Rappelons de plus - tout de même! - que le plan de partage proposé par les Nations Unies en 1947, qui prévoyait la création de deux Etats, l'un arabe, l'autre juif, a été accepté par les Juifs mais rejetée par les Arabes, et qu'au lendemain de la proclamation de l'indépendance de l'Etat d'Israël, en 1948, le pays fut pris d'assaut par les armées des quatres états arabes voisins avec pour mot d'ordre: "les Juifs à la mer!". Avec un rapport numérique d'environ 6 pour 1 en faveur des Arabes. 

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Azzam Pacha, déclarait à ce propos au Caire le 15 mai 1948 : "Cette guerre sera une guerre d'extermination et un massacre grandiose dont on parlera comme des massacres commis par les mongols et les croisés." L'intention génocidaire n'est même pas voilée.

Et ce n'est qu'après qu'Israël ait gagné la "guerre des 6 jours" en 1967 - se défendant de agression conjointe syro-égypto-jordanienne - que les Arabes "palestiniens" se sont soudain découvert une identité nationale. Avant cela il n'y avait pas de mouvement sérieux réclamant un pays palestien!(3) Pourquoi?... Tout simplement parce que les dirigeants de l'OLP, réalisant que la destruction de l'Etat juif inscrite au programme de leur charte ne se ferait pas si aisément, proclamèrent qu'ils n'accepteraient un état indépendant en "Cisjordanie" que comme première étape - sur 3 - à la création d'un Etat palestinien en lieu et place d'Israël(5). 

De 1948 à 1967, la Judée-Samarie et Gaza étaient en effet respectivement occupées par la Jordanie et l'Egypte, mais ni les "palestiniens", ni leurs sympathisants dans le monde - qui proclament aujourd'hui que la création d'un Etat palestinien réglerait le conflit au Moyen-Orient - n'en avaient alors formulé la demande. Révélateur.


Mais la genèse même de ce mythe à succès planétaire ne s'est pas faite sans complicité occidentale.

Revenons un peu en arrière.

En 1922, reconnaissant les liens historiques du peuple juif avec la "Palestine" et la légitimité de la reconstruction de son Foyer National sur cette terre, la Société Des Nations donna mandat spécifique à la Grande-Bretagne pour réaliser les termes de la déclaration Balfour(6) de 1917, qui prévoyait "que tous les efforts devaient être employés pour facilité la création d'un Foyer National Juif en Palestine (qui comprenait l'actuelle Jordanie)". Mais l'administration des britaniques, en violation du mandat octroyé, limita rigoureusement l'immigration juive vers la "Palestine".

En effet, dès 1922, ils détachèrent arbitrairement de cette dernière la région située à l'Est du Jourdain, soit près des 4/5 du territoire placé par la SDN sous leur mandat, pour créer, non pas ce qu'ils étaient mandatés pour faire, mais un émirat arabe tout nouveau, la Transjordanie.(7)

Le gouvernement britanique installa à la tête de ce nouveau royaume l'émir hachémite Abdallah.

(D'un point de vue juridique, la Transjordanie est demeurée sous mandat britanique jusqu'à la partition des Nation Unies en 1947. Durant la guerre de 1948, la légion arabe d'Abdallah envahit la rive ouest du Jourdain, ainsi de la vieille ville de Jérusalem. La Transjordanie annexa cette région en 1950 et pris le nom de Jordanie.)

"Le gouvernement britannique limita donc rigoureusement l'immigration juive vers la Palestine, en 1921, 1929 et finalement en 1939 (...) et imposa de sévères restrictions  à l'acquisition de terres par les Juifs, (qui leur étaient, qui plus est, généralement vendu à des prix exorbitants) alors que dans le même temps, les Arabes originaires d'Egypte et de Syrie avaient licence de pénétrer librement dans ce territoire.(8)


C'est donc en 1939 que les britanniques - cédants aux exigences arabes - annoncèrent, dans le "livre Blanc" de cette même année la création d'un Etat arabe dans les dix ans (future Jordanie), et la limitation de l'immigration juive à 75000 pour les cinq années à venir, avant de la faire cesser complètement.(9)


Une parenthèse: on voit parfois quelques Noirs sur les images des reportages télévisés assimilés par les médias à des palestiniens. Ils sont en fait les descendants des esclaves des Arabes immigrés en Palestine - religieusement islamisés, culturellement arabisés, qui, ainsi conditionnés, s'identifient eux-même généralement à la "cause" palestinienne sans malgré tout, pour certains d'entre eux, avoir perdu toute référence et identification à l'Afrique subsaharienne.(10) 


Mais pourquoi cette sur-médiatisation obsessionnelle et la désinformation quasi-constante dont est victime l'Etat d'Israël? 


Les Arabo-musulmans détournent, ainsi, leur conscience - en un tabou forgé par eux - de leurs propres crimes intestins. En effet, les populations arabes sont les premières victimes des dictatures islamistes ou laïques qui les maintiennent sous leurs férules, ainsi qu'ils sont numériquement parmi les premières victimes de leurs propres terroristes - en Algérie, en Irak. Et je ne m'étendrai pas sur la politique criminelle généralisée en Judée-Samarie et à Gaza, "éducative", médiatique - culturelle et religieuse -, d'incitation au "martyr pour Allah" contre les israëliens, par le sacrifice d'enfants, de femmes et d'hommes fanatisés. Politique proprement terroriste (11). 

Cette logique perverse du tabou, (refoulement de la responsabilité de ses propres crimes sur un bouc émissaire "extérieur" - en l'occurence les Juifs/Israël) est, entre autres, remarquablement illustrée par la dénonciation de la culpabilité fantasmatique israëlienne à Sabra et Chatila en place de celle, réelle, des milices phalangistes chrétiennes libanaises commandées par Elie Hobeika. 


Quant aux occidentaux, donnant presque systématiquement et très complaisamment crédit à ce qui n'est ni plus ni moins que de la propagande, emboîtant le pas aux Arabo-musulmans dans cette diabolisation-accusation d'Israël, ils se dédouanent, à peu de frais, (pas en réalité, mais dans le champs de leur inconscience) de leur culpabilité collective au regard, premièrement de la Shoa, qui incarne, tout de même, rien de moins que la faillite morale de l'Occident chrétien - et deuxièmement, du colonialisme. Le "raisonnement" étant en substance celui-ci - inversant les rôles dans le rapport Etat d'Israël/ Arabes "palestiniens" et présentant l'agresseur pour l'agressé - ou, au mieux, mettant indécemment sur le même plan l'agresseur et la victime: "Regardez ce que les Juifs font aux palestiniens!... ils ne sont pas meilleurs que nous en fin de compte!..." (12) 

Résultat: toujours le même bouc émissaire: le Juif - aujourd'hui incarné par l'Etat d'Israël - "Juif" des nations. Cela suffit. Je forme le vœux que chaque peuple, chaque nation prenne enfin ses responsabilités et ait le sursaut salutaire de l'humilité face à lui-même, face à Israël. 

 

Mais où est le blocus ?

 

GUY MILLIERE.

 

Comme l’a noté sur son blog la journaliste britannique Melanie Phillips, deux événements auront lieu qui concerneront le Hamastan de Gaza pendant ce mois de juin. Le premier sera l’ouverture d’un deuxième centre commercial

doté d’un supermarché, de boutiques de luxe diverses et de restaurants. Le second sera le départ d’une flottille multinationale pour Gaza. 

 

Les gens qui participent à cette flottille voudraient faire croire qu’ils entendent mettre fin à un « blocus » : ils ne se sont apparemment pas aperçus que la frontière entre Gaza et l’Egypte avait été ouverte grâce à leurs amis les Frères musulmans. Ils ne semblent pas non plus être au courant du fait qu’un nouveau centre commercial va bientôt ouvrir à Gaza, venant s’ajouter à un premier, ouvert depuis des mois. Ils ne semblent pas savoir, en outre, que tous les biens de première nécessité n’ont cessé de passer vers Gaza. 

 

 

En fait, dirai-je, ils sont au courant de tout : leur objectif n’est pas d’apporter une aide en aliments ou en médicaments dont Gaza n’a nul besoin. Leur objectif n’a rien d’humanitaire. Leur objectif est de contribuer à la lutte terroriste menée par le Hamas pour détruire Israël. Ils ne peuvent apporter avec eux des armes de poing destinées à tuer des Israéliens, des couteaux destinés à égorger des enfants, des missiles et des roquettes destinés à détruire des villages israéliens : tout cela est déjà disponible à Gaza. Ils n’entendent pas tous mourir pour le djihad et la cause antisémite qui est la leur, même si quelques-uns d’entre eux sont tout à fait prêts à sacrifier leur vie comme leurs prédécesseurs l’ont fait l’an dernier. Non, ils entendent agresser l’armée israélienne et la contraindre à réagir de façon à disposer ensuite d’images de propagande que des médias occidentaux diffuseront ensuite. Ils sont des agents de la diabolisation et de la délégitimation d’Israël : délégitimation et diabolisation qui, comme chacun le sait ou devrait le savoir, est une étape vers l’acceptation de la destruction ultérieure du pays délégitimé et diabolisé. 

 

 

Que des pays tournés désormais vers l’islamisme comme la Turquie laissent affrêter des bateaux d’une flottille de soutien au terrorisme djihadiste et à un mouvement aux intentions génocidaires explicites est, hélas, logique. Que des pays occidentaux fassent la même chose est bien moins logique, et

peut même être considéré comme scandaleux. 

 

 

Un de ces bateau doit partir de Marseille, en France. La question mérite d’être posée au gouvernement : est-il admissible que des complices de terrorisme djihadiste et de gens aux intentions génocidaires puissent organiser une opération depuis la France. Le terrorisme djihadiste est-il devenu acceptable en France et a-t-il désormais la loi française pour lui ? La complicité avec des gens aux intentions génocidaires et qui ont déjà du sang sur les mains n’est-elle pas une complicité de crime ? La loi française couvre-t-elle désormais la complicité de crime, pourvu que le crime soit commis contre des Juifs israéliens ? Que doivent penser les Juifs français face à ce qui est, de fait, une complicité avec des assassins de Juifs ?

Doivent-ils penser que la loi tolère ? Doivent-ils penser que legouvernement est lui-même complice ? 

 

 

Je l’écris : si le bateau peut quitter Marseille et si les instigateurs de cette opération ne sont pas mis hors d’état de nuire, une conclusion s’imposera, le gouvernement est complice. 

 

Néanmoins, la question posée par diverses associations mérite d’être posée : la France est-elle en guerre avec Israël ? Cela semble être le cas. Si Nicolas Sarkozy ne réagit pas, on pourra dire que c’est effectivement le cas. Nicolas Sarkozy œuvre déjà à installer des islamistes au pouvoir en Libye, œuvrer pour aider des djihadistes à mener la guerre contre Israël au Proche-Orient s’inscrit dans une certaine logique. Accepter qu’un bateau de soutien au terrorisme djihadiste n’est, en ce contexte, qu’un élément parmi d’autres. 

 

 

Sur la liste des gens soutenant l’opération, on trouve, au milieu des suspects habituels, le nom de deux députés UMP : Etienne Pinte et Jean-luc Reitzer. 

 

Le comité d’entreprise CGT de la SNCF pour la région Provence Alpes Côte d’Azur apporte lui aussi son soutien. Sans doute y trouve-t-on des cheminots nostalgiques de l’époque où les wagons de marchandise de la SNCF servaient à transporter des Juifs à Auschwitz : faute de pouvoir envoyer des Juifs à la chambre à gaz, ces braves gens sont prêts à fournir des moyens de tuer des Juifs en Israël. Il y a des continuités intéressantes.

 

 

 

Regardez cette femme! Ne l'oubliez jamais;

 

Les prix ne vont pas toujours à ceux qui le mérite!

 

 Irena Sendler ; Récemment décédée à 98 ans, elle s?appelait IRENA (12 mai 2008)


Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme plombier, serrurier.

Elle avait une motivation bien particulière. Elle connaissait les plans d'extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande.

Irena a  caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu?elle transportait à l'arrière de son véhicule ainsi qu?un grand sac (pour les enfants plus grands)

Elle avait aussi un chien à l'arrière qu'elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait à l?entrée et à la sortie du ghetto.

Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvait faire les enfants.

Elle sauva 2500 enfants en les cachant ainsi; Elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très  sévèrement. Irena garda tous les noms des enfants qu'elle avait fait partir du Ghetto et les garda dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison. Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles. Mais la plupart avaient été gazés . Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d'accueil ou ont été adoptés.

L'année dernière elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n'a pas été retenue.

C'est AlGore qui fut primée, pour son film sur le réchauffement de la planète.

En sa mémoire 63 ans plus tard 

Je participe aussi, très modestement en faisant suivre ce message. J'espère que vous ferez de même.

Cela fait maintenant plus de 60 ans que la seconde guerre mondiale est finie!

Cet Email a été créé pour faire une chaine en mémoire des 20 millions de Russes, des 10 millions de chrétiens et autres, des  6 millions de juifs et des 1900 prêtres catholiques qui ont été massacrés, assassinés, brûlés et humiliés.

Nous espérons que cet EMAIL sera lu par plus de 40 millions de personnes dans le monde entier! Rejoignez-nous pour le transmettre autour du monde en le faisant suivre à tous ceux que vous connaissez

 

 

 

Les sauvages et leurs complices doivent être dénoncés - 

Gil Taieb

 

Ce Shabbat, le sang juif a de nouveau coulé.

Dans la nuit de vendredi à samedi, à 1 heure du matin, un terroriste s’est introduit dans une maison de la localité d’Itamar pour y perpétrer un crime horrible.

Udi Fogel, 36 ans

Ruth Fogel, 35 ans

Yoav Fogel, 11 ans

Elad Fogel, 3 ans

Et Hadas Fogel, un bébé de 3 mois , ont été égorgés dans leurs lits.

 

Ce massacre sauvage a replongé tout le peuple israélien devant des images que l’on croyait oubliées ou plus justement que l’on espérait ne plus revoir.

24 heures après ce massacre, seuls les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France ont réagi.

 

La France a condamné avec force mais s’est empressée d’inciter Israël à la modération dans sa riposte. Une fois encore, la vérité nous éclate au visage

 

Dans tous les médias, l’information a été rapportée, l’horreur du crime racontée, mais les titres de chacun des articles ont assassiné une seconde fois cette famille juive d’Itamar :

'Une famille de colons assassinée", d’un seul mot, les victimes sont devenues des coupables !

 

La propagande et les mots ont pénétré les esprits de tous les commentateurs et font des juifs des territoires contestés par certains, des coupables.

 

Cette complicité passive, qui fait d’un terroriste un combattant, arme le bras des assassins qui comme à Itamar peuvent égorger une famille.

La bête meurtrière trouve dans son idéologie la force de son crime.

Trop c’est trop, le terrorisme est condamné partout sauf quand il s’agit de celui qui fait couler le sang juif. Telle est la réalité ressentie lorsqu’une famille de cinq personnes est massacrée et appelée "colons ".

 

Les mots ont un sens et celui de colon est le symbole d’une histoire peu glorieuse des pays européens qui ont sur de nombreux continents asservi et opprimé les peuples.

Israël n’a pas à payer le prix de ce passé honteux. 

 

Israël n’a asservi personne, Israël ne demande qu’à vivre en paix sur sa terre.

 

A Itamar, cinq juifs sont morts, victimes de la haine des terroristes palestiniens mais aussi de la complaisance des nations.

 

Udi, Ruth, Yoav, Elad et Hadas sont les victimes de ceux qui laissent diaboliser Israël, de ceux qui délégitiment Israël, de ceux qui boycottent Israël.

 

Alors, lorsque partout dans le monde est organisée une semaine pour le Boycott d’Israël, qualifié de pays d’apartheid, on laisse faire.

 

Chacun de ceux qui y participent doit savoir qu’il a sur les doigts le sang de cette famille massacrée à Itamar.

 

Pour toutes ces victimes innocentes, nous ne devons pas nous taire.

 

Gil TAIEB

Israëlinfo

 

Laurent Zecchini et Le Monde à l’ouvrage

 

Victor Perez


On ne le répétera jamais assez ! La plupart des journalistes œuvrant sur le conflit proche-oriental orientent leurs lecteurs vers de l’anti-israélisme primaire. Leur mode de pensée est entravé par une indigeste ‘’analyse’’ prête à l’emploi qu’ils ont ingurgité avant de se rendre sur les lieux. Une ‘’analyse’’ manichéenne qui a décidé définitivement que l’Israélien est le mal personnifié.

 

Laurent Zecchini en est. Le correspondant du quotidien Le Monde en Israël a encore frappé intellectuellement les lecteurs de ce journal immonde. Dans un article « Polémique sur les circonstances de la mort de la Palestinienne Jawaher Abou Ramah » (1), il a pu répandre jusqu’à plus soif son ‘’talent ’’ le long des colonnes mises à sa disposition pour le bien du palestinisme qui le transcende et non pas en faveur d’une enquête rigoureuse sur le sujet choisi et dont les lecteurs payeurs sont en droit d’attendre. A lire son article, nul ne doutera de la version qu’il supporte.

 

C’est ainsi que le correspondant affirme d’emblée que « Dans cette tragique et sombre histoire, il n'y a qu'une certitude : Jawaher Abou Rahmah, une Palestinienne de 36 ans, est décédée, samedi 1er janvier, à l'hôpital de Ramallah ».

 

Il est donc évident pour ce reporter que la mort de cette femme est directement liée à la manifestation contre la clôture de sécurité à Bilin. Tellement sûr de lui, qu’il la juge dès le départ « tragique et sombre ». Pour lui, il n’existe pas l’ombre d’un doute que les deux événements ne soient pas des faits séparés !

 

Il poursuit : « Les circonstances de sa mort suscitent une polémique croissante en Israël, mêlant les militants du mouvement contre la "clôture de sécurité" (le "mur" de séparation) qui coupe la Cisjordanie, une presse israélienne parfois très partisane, et des responsables de l'armée prompts à instrumentaliser une vérité qui les arrange ».

 

Selon ses propres termes, si « parfois » la presse israélienne est « très partisane » on peut en déduire qu’elle ne l’est pas toujours ! Aveu involontaire qui dévalorise sa qualification de cette presse. Par ailleurs, il aurait été intéressant que le journaliste nous indique l’état de la presse non pas française dont chacun sait combien elle est atteinte mais ‘’palestinienne’’ ! Notamment dans l’affaire qui le préoccupe et nous cite, au nom de la déontologie professionnelle, quelques médias intègres attestant d’une part l’instrumentalisation vérifiée des dirigeants de l’Autorité palestinienne ou de sa police, ou affirmant le doute quant à la responsabilité de Tsahal dans la mort de la ‘’palestinienne’’ ! Médias qu’il aura du mal à trouver mais pas les déclarations, entre autres, de Saëb Arékat dénonçant si vite les « crimes de guerre » israéliens !

 

Autres exemples ‘’d’impartialité’’ :

 

-« Le 4 septembre 2007, la Cour suprême d'Israël a statué en faveur des habitants de Bilin, ordonnant à l'armée d'en modifier le tracé, qui prive le village de 60 % de ses terres agricoles. Cette injonction, comme les précédentes, est restée lettre morte ».

 

Ses lecteurs ne sauront évidemment pas que la portion de la clôture actuelle sera démantelée dès lors que celle qui se construit en remplacement sera terminée. En revanche, ils imagineront sans peine sous la conduite de ce journaliste ‘’intègre’’ la liste interminable des jugements que l’armée israélienne ignore. Un journaliste cependant bien en mal de commencer la dite liste.

 

-« Plusieurs éditorialistes de la presse populaire ont fait chorus, stigmatisant les "gauchistes radicaux et anarchistes de Bilin", qui cherchent à fabriquer "un autre Mohammed Al-Dura", du nom de ce jeune palestinien de 12 ans, tué en septembre 2000, au début de la seconde Intifada, et devenu l'un des symboles de la résistance palestinienne ».

 

Prendre parti pour une ou l’autre des versions alors que cette affaire A-Dura n’a jamais été tranchée publiquement par une commission indépendante -réclamée de surcroît par la partie opposée à Charles Enderlin- dénote un parti-pris flagrant. Ecrire la version de ‘’l’assassinat’’ de l’enfant Mohamed A-Dura -sous-entendu par les israéliens- dans un article est donc preuve de peu de sérieux quant à la rigueur exigée par la profession à tout journaliste.

 

Mais pour Laurent Zecchini, l’essentiel n’est pas tant dans la publication de la nouvelle controverse que dans le martèlement de vérités toutes faites. On ne peut s’étonner ensuite, que des lecteurs pétris par des certitudes, gobées le long d’articles nauséeux, assurent dans les commentaires que «  Les militaires israéliens ont un comportement qui rappelle de plus en plus celui en vigueur dans les dictatures fascistes. Le fait d'essayer de masquer la vérité sous un déluge d'informations mensongères montre qu'ils ne sont pas capables d'assumer leur comportement barbare de puissance occupante. Condamnés par l'ONU et par l'ensemble des pays démocratiques, les Sionistes continuent, sans état d'âme, la mise en place du Grand Israël, au mépris de tous les peuples qui les entourent ». (Claude Danglot 09/01/11 - 14h58).

 

Le Monde et ses petites mains ont le résultat escompté. Gageons qu’ils ne s’arrêteront pas en si ‘’bon chemin’’.

 

Victor Perez

http://victor-perez.blogspot.com/2011/01/laurent-zecchini-et-le-monde-louvrage.html

 

 

 

 

Un tournant de l'opinion,

Shmuel Trigano 

 

Editorial du dernier numéro de Controverses

 

C’est un concours de circonstances plein de sens qui réunit dans cette livraison de Controverses deux dossiers en apparence sans rapport l’un avec l’autre.

Le dossier « Souveraineté sous influence » réunit des études publiées par deux centres de recherche israéliens, NGO Monitor et l’Institute for Zionist Strategy. Il livre à la connaissance des Européens des éléments très importants pour évaluer l’état de l’opinion concernant Israël, à la fois dans le monde juif et plus largement en Occident.

On y découvre, preuves à l’appui, que les ONG des droits de l’homme israéliennes dont l’activité principale est de conduire l’accusation permanente de l’Etat d’Israël sont subventionnées et portées à bout de bras par des gouvernements européens qui les utilisent comme des bras juridiques visant à orienter la politique d’Israël et le débat interne aumonde juif et israélien dans le sens de leurs intérêts politiques au Proche-Orient, intérêts favorisant la cause palestinienne.

L’invocation des droits de l’homme est devenue une arme politique à des fins partisanes et idéologiques. Pas n’importe laquelle : elle manipule les concepts d’humanité, dimension extrêmement sensible quand il est question d’Israël du fait de la mémoire de la Shoa. La chose se vérifie à l’évidence, au constat de la principale accusation de ces ONG : le crime contre l’humanité, le crime de guerre, l’apartheid. Ces motifs juridiques idéologifiés ne surgissent pas du néant mais de la politique de Durban qui a vu les droits de l’homme instrumentalisés dans le sens de l’antisémitisme dans le cadre d’un foruminternational de l’ONU. Deux études supplémentaires, sur cette politique et l’accusation d’apartheid, clarifient cette généalogie et font un sort à cette accusation.Pour comprendre l’importance que cette stratégie de délégitimation d’Israël a prise dans la politique israélienne, il faut savoir qu’un dispositif constitutionnel spécifique à Israël l’a rendue possible : l’institution de la Cour suprême, apte à

recevoir les plaintes de n’importe quel citoyen ou association, y compris palestiniens,

et à juger de toutes les questions, y compris des sujets politiques et militaires. Les ONG ont trouvé dans ce dispositif un créneau pour leurs menées politiques, occupant ainsi amplement la scène israélienne et les tribunes internationales.Silence absolu est fait sur les violations palestiniennes des droits de l’homme.

L’interventionnisme des puissances occidentales obère ainsi la scène intérieure israélienne et en perturbe le débat démocratique, en impulsant une orientation forcée au jeu des forces politiques. Que l’on songe qu’un mouvement aussi présent que Shalom Akhshav émarge aux mêmes sources de financement…C’est bien là où cette recherche s’imbrique avec notre dossier sur le mouvement d’opinion « Raison Garder ». Le phénomène est en effet important par son ampleur, 12 000 signataires, et le renversement de l’opinion concernant Israël qu’il annonce. Cette opinion s’est en effet trouvée prise dans la nacelle d’une opération politique du correspondant européen du J Street américain, J Call, visant à accaparer les tribunes au nomdes Juifs d’Europe, avec le relais desmédias complaisants, pourmener une critique d’Israël et des communautés juives d’un genre nouveau : au nom de l’esprit d’Israël et de ses valeurs.

On sait que J Street (lui même financé par le trouble milliardaire « gauchiste »

Soros), inspiré par les secteurs de la communauté juive américaine proches d’Obama, s’est créé pour s’opposer à l’AIPAC, le lobby juif américain devenu une institution, et contrer son action sur de nombreux plans, en devenant une force d’appoint des objectifs de la politique présidentielle.

J Call trame la même chose en Europe, comme sa séance inaugurale au parlement européen de Bruxelles le prouve et son appel à l’imposition d’une « solution » du conflit à Israël par l’entremise des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Un seuil de tolérance de ces opérations idéologiques qui se succèdent depuis 30 ans, dans la mouvance de Shalom Akhshav, a sans doute été atteint pour un large secteur de l’opinion qui découvre qu’aucune leçon n’avait été

tirée de l’expérience et de présupposés dont la défaillance stratégique a été démontrée par les événements.

Nous sommes face à un problème bien plus profond et bien plus grave qu’un conflit d’opinions ou une divergence politique. Il engage l’ensemble de l’existence juive. Et c’est à approfondir cette perspective que notre dossier est consacré.Il rétablit la liberté d’opinion si gravement bafouée dans cette affaire car, si les médias et les institutions juives ont largement répercuté la position de JCall, un black-out quasi total a été maintenu sur le principal événement qu’a représenté J Call : la levée de l’opposition à ses présupposés sous la forme du courant « Raison garder ». Le problème n’est pas l’expression d’opinions divergentes,qui relève du droit fondamental de chaque parti en démocratie, mais le privilège exclusif fait à une seule opinion, aux dépens de ce qui s’avère être une majorité. La raison et la morale ne sont l’apanage de personne. S.T.

 

La « mauvaise réputation » d’Israël

 

C’est une guerre des valeurs, et les autres orateurs ici ce soir sont, à juste titre, des idéalistes. Je ne suis pas un idéaliste. Je suis un réaliste, je suis ici pour  vous convaincre et mon seul but ce soir est d’obtenir que certains d’entre vous ne soient plus des « béni oui oui. » de l’antiisraélisme primaire.

Je fais face à un défi singulier -, la plupart, sinon la totalité, d’entre vous, avez déjà arrêté votre position. Cette question est trop polarisante pour que la grande majorité d’entre vous  puisse trouver une position commune. Je serais prêt à parier que la moitié d’entre vous appuie fortement la motion, et l’autre moitié s’y oppose fermement.

Je pourrais être tenté de faire ce que mes collègues orateurs vont faire -. Simplement ressasser toutes les mauvaises choses que le gouvernement israélien a toujours fait dans le but de satisfaire ceux qui sont d’accord avec ces intervenants. Et peut-être inspireront-ils un sentiment de culpabilité aux rares indécis pour les amener à voter pour la proposition, ou plus exactement, contre Israël.

Il est si facile de tordre la signification et l’importance du droit international pour faire qu’Israël ressemble à un Etat criminel. Mais cela est déjà usé jusqu’à la corde.

Il serait encore plus facile,  pour  jouer sur votre empathie, de raconter des histoires particulières de la souffrance palestinienne. Et ils peuvent faire des discours très éloquents sur ces questions.

Mais la vérité est que, maltraiter des personnes, qu’il s’agisse de vos citoyens ou de ceux d’une population occupée, ne fait pas d’un Etat, un Etat «voyou». Si c’était le cas, le Canada, les États-Unis et l’Australie devraient être traités d’Etats voyous si on s’en tient à la façon dont ils ont traité leurs populations autochtones. Et même encore de nos jours, pour la façon dont la Grande-Bretagne a traité l’Irlande. Leurs arguments, s’ils sont émotionnellement satisfaisants, manquent de rigueur intellectuelle.

Plus important encore, je ne pense pas que nous pouvons gagner avec ces arguments. Ils ne changeront pas le rapport de force. La moitié d’entre vous sera d’accord avec eux, la moitié d’entre vous ne le sera pas. Donc, je vais essayer quelque chose de différent, quelque chose d’un peu moins orthodoxe.

Je vais essayer de convaincre les sionistes purs et durs et les partisans d’Israël ici ce soir, de voter pour la proposition. À la fin de mon discours, j’aurai  présenté cinq arguments en faveur d’Israël qui montrent qu’Israël est, si ce n’est pas un «Etat factieux», au moins un Etat atypique.

Permettez-moi d’être clair. Je ne ferais pas valoir qu’Israël est «mauvais », ni  qu’il ne mérite pas d’exister. Je ne ferais pas valoir que son comportement est pire que tous les autres pays. Je vais seulement essayer de prouver  qu’Israël est un état non orthodoxe.

Le mot «factieux»  (rogue en anglais NdT)  a pris des connotations péjoratives. Mais le mot lui-même a une consonance neutre. Le dictionnaire anglais Oxford le définit comme «atypique,  anormal, singulier, qui se produit en un lieu ou un temps inattendu, ». Un autre dictionnaire d’une institution presqu’aussi  prestigieuse donne cette définition : «se comporter d’une manière inattendue ou anormale, souvent de manière destructrice. »

Ces définitions, et d’autres, sont axées sur l’idée d’anomalie – l’inattendu ou inhabituel. Selon cette définition, un Etat qualifié ainsi est celui qui agit d’une manière inattendue, atypique ou singulière. Un Etat qui se comporte exactement comme Israël.

Le premier argument est d’ordre statistique. Le fait qu’Israël est un Etat juif, est déjà suffisant pour être qualifié d’atypique : Il y a 195 pays dans le monde. Certains sont chrétiens, certains musulmans, d’autres sont laïques. Israël est le seul pays au monde qui est juif. Ou, pour parler espérance mathématique pour un moment, la possibilité de tout Etat choisi au hasard, d’être juif est de 0,0051%. En comparaison, les chances d’un billet de loto gagnant du Royaume-Uni d’au moins 10 € est de 0,017% – plus de deux fois plus probable. La Judéité d’Israël est une aberration statistique.

Le second argument concerne l’humanitaire d’Israël, en particulier, la réponse d’Israël à une crise des réfugiés. Pas la crise des réfugiés palestiniens – car je suis sûr que les autres orateurs en parleront  -. Mais la question des réfugiés du Darfour.  Tout le monde sait que ce qui s’est passé et se passe encore au Darfour est un génocide, que l’ONU et la Ligue arabe l’appellent  ainsi ou non (En fait, j’ai espéré que M. Massih serait en mesure d’en parler – il est, en quelque  sorte, un expert sur la crise au Darfour, en fait même, c’est son expertise qui l’a appelé à  représenter l’ancien dictateur du Soudan, alors que ce dernier est mis en accusation par le TPI).

Il y a eu un exode massif en provenance du Darfour parce que les populations opprimées recherchent la sécurité. Elles n’ont pas eu beaucoup de chance. Beaucoup de réfugiés sont allés au nord de l’Egypte – où ils sont traités de manière abominable. Les plus courageux  ont continué  à travers le désert du Sinaï dans l’espoir de se rendre en Israël. Non seulement ils doivent faire face aux menaces naturelles du Sinaï, mais ils sont également pris pour cible par les soldats égyptiens qui patrouillent le long de la frontière avec Israël. Pourquoi prennent-ils ces risques?

Parce qu’en Israël, ils sont traités avec compassion – ils sont traités comme les réfugiés qu’ils sont – et peut-être qu’il faut en blâmer la mémoire culturelle du génocide propre à Israël. Le gouvernement israélien est même allé jusqu’à accorder la citoyenneté  israélienne à plusieurs centaines de réfugiés du Darfour. Rien que cela met l’état d’Israël à l’écart du reste du monde.

Mais ce qui rend le comportement d’Israël encore plus hétérodoxe est le fait suivant : L’armée israélienne envoie des soldats et des médecins afin de patrouiller le long de sa frontière avec l’Egypte. Ils sont envoyés à la recherche de réfugiés qui tentent de pénétrer en Israël. Non pour  les renvoyer en Egypte, mais pour les sauver de la déshydratation, de l’épuisement par la chaleur, et des balles égyptiennes.

Comparez cela à la réaction des Etats-Unis face à l’immigration illégale à travers leur frontière avec le Mexique. Le gouvernement américain a fait arrêter des particuliers, parce qu’ils avaient donné  de l’eau aux  frontaliers qui mouraient de soif – alors qu’ici le gouvernement israélien envoie ses soldats pour sauver les immigrants illégaux. Appeler ce genre de comportement atypique est vraiment un euphémisme.

Mon troisième argument est que le gouvernement israélien se livre à une activité que le  reste du monde évite  – il négocie avec les terroristes. Je n’évoque pas seulement  les dernières années du Président de l’OLP Yasser Arafat, un homme qui est mort avec les mains maculées de sang -. En ce moment même, Israël est en train de négocier avec les terroristes. Yasser Abed Rabbo est l’un des négociateurs principaux  qui a été envoyé aux pourparlers de paix avec Israël. Mais Abed Rabbo est également un leader du FPLP – une organisation de «combattants de la liberté» qui, sous la direction de Abed Rabbo, s’est engagée dans des activités de promotion de la liberté en tuant 22 lycéens Israéliens.

Et le gouvernement israélien accepte d’envoyer des délégués pour siéger à une table avec cet homme, et parler de paix. Et le monde applaudit. On ne verrait jamais le gouvernement espagnol dans des pourparlers de paix avec les dirigeants de l’ETA – le gouvernement britannique ne négociera jamais avec Thomas Murphy. Et si le président Obama avait accepté de parler de paix à la même table qu’Oussama Ben Laden, le monde aurait considéré cela comme de la folie. Mais on demande à  Israël  de faire cela pour se gagner les louanges de la communauté internationale. C’est la définition même du dictionnaire : se comporter d’une manière qui est inattendue ou anormale.

Une autre partie de la définition du dictionnaire est un comportement ou une activité qui se produit en un lieu ou un temps inattendus. Lorsque vous comparez Israël à ses voisins régionaux, il devient clair à quel point Israël est un « enfant terrible ». Et voici le quatrième argument : Israël a un meilleur dossier des droits de l’homme que n’importe lequel de ses voisins. À aucun moment dans l’histoire, il n’y a eu un Etat démocratique et tolérant au Moyen-Orient -. A l’exception d’Israël. De tous les pays du Moyen-Orient, Israël est le seul où la communauté homosexuelle bénéficie  d’une mesure d’égalité.

Au Koweït, Liban, Oman, au Qatar et en Syrie, les homosexuels sont passibles de flagellation, d’emprisonnement, ou des deux. Mais c’est un traitement plutôt clément  par rapport à celui que subissent leurs homologues en Iran, en Arabie saoudite et au Yémen, où ils sont mis à mort. Les homosexuels israéliens peuvent adopter des enfants, servir dans l’armée, se pacser, et ils sont protégés par une  législation anti discrimination exceptionnellement rigoureuse. Cette législation est meilleure que celle de l’Amérique où la peine de mort continue d’être pratiquée.

La protection des libertés de ses citoyens a valu à Israël une reconnaissance internationale. Freedom House est une ONG qui publie un rapport annuel sur la démocratie et les libertés civiles dans chacun des 195 pays dans le monde. Elle situe le pays comme «libre», «partiellement libre», ou «non libre». Au Moyen-Orient, Israël est le seul pays qui  a décroché la mention de «libre». Pas étonnant compte tenu du niveau de la liberté accordée aux citoyens dans, mettons le Liban – un pays désigné comme «partiellement libre», où il y a des lois contre les journalistes qui pourraient critiquer, non seulement le gouvernement libanais, mais aussi le régime syrien. J’espère que Mme Booth prendra la parole sur ce sujet, compte tenu de son expérience de travail comme « journaliste » pour l’Iran.

L’Iran est un pays qui a reçu la note «pas libre», aux côtés de la Chine, du Zimbabwe, de la Corée du Nord, et du Myanmar. En Iran, comme Mme Booth je l’espère, voudra bien le dire  dans son discours, il y a un tribunal d’exception pour la Presse  qui poursuit les journalistes pour des délits aussi inqualifiables que de critiquer l’Ayatollah, rapporter des faits de nature à saper les «fondements de la République islamique, d’utiliser des sources d’information suspectes (par exemple occidentales) ou insulter l’islam. L’Iran est le leader mondial en termes de journalistes emprisonnés, avec 39 journalistes (à notre connaissance) en prison depuis 2009. Ils ont également mis à la porte presque tous les journalistes occidentaux au cours de l’élection de 2009. (Je ne sais pas si Mme Booth a été affectée par cela.)

Je suppose que nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à plus d’une théocratie. C’est ce que sont la plupart des pays du Moyen-Orient : théocraties et autocraties. Mais Israël est le seul, l’unique exemple de démocratie, ce qui en fait une exception anormale. A la différence de tous les autres pays du Moyen-Orient, il n’y a qu’en Israël que des manifestations ou des articles de presse contre le Gouvernement ne sont ni réprimées ni censurés.

J’ai un dernier argument – le dernier clou dans le cercueil des opposants à la motion  – et il est assis juste en face. La présence de M. Ran Gidor est ici la preuve pour nous tous que nous avons bien raison de considérer Israël comme pas très catholique. Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais entendu parler de lui, M. Gidor est un conseiller politique attaché à l’ambassade d’Israël à Londres. C’est le gars que le gouvernement israélien envoie  pour le représenter à l’ONU. Il sait ce qu’il fait. Et il est ici ce soir. Et c’est incroyable.

Considérons, un instant, ce que sa présence signifie ici. Le gouvernement israélien a accepté de permettre à l’un de ses hauts représentants diplomatiques de participer à un débat sur la légitimité de l’Etat d’Israël. C’est remarquable.

Pouvez-vous penser, juste une minute,  qu’un autre pays ferait la même chose? Si la « Debating Society » de l’Université de Yale avait décidé d’avoir un débat sur le thème « Notre société est d’avis que la Grande-Bretagne est un état raciste et totalitaire qui a causé un tort irrémédiable à tous les peuples du monde » , est-ce que  la Grande-Bretagne permettrait à un de ses agents d’y participer? Non.

Est-ce que la Chine participerait  à un débat sur le statut de Taiwan? Jamais.

Et il n’y a peu de chance qu’un représentant du gouvernement américain ne soit jamais autorisé à prendre part à un débat concernant son traitement des prisonniers à Guantanamo Bay.

Mais Israël a envoyé à M. Ran Gidor pour débattre ce soir contre un « journaliste »- en fait une star de la télé-réalité et moi-même, un étudiant en droit de 19 ans, qui est tout à fait incompétent  pour parler de la question à l’ordre du jour.

Tous les gouvernements dans le monde devraient en ce moment se moquer de l’Etat d’Israël – parce qu’il a oublié la règle n ° 1. Vous ne devez jamais apporter de la crédibilité à des idéologues farfelus en discutant avec eux. C’est pour la même raison que vous ne verrez jamais Stephen Hawking ou Richard Dawkins débattre avec  David Icke. Mais c’est ce que précisément fait Israël. Encore une fois, c’est  se comporter d’une manière singulière, inattendue ou anormale. Se comporter comme un État hétérodoxe…

Cela fait cinq arguments que j’adresse aux partisans d’Israël. Mais j’ai encore une ou deux minutes de parole. Alors voici un argument pour tout le monde – Israël, volontairement, bafoue le droit international. En 1981, Israël a détruit Osirak -. Le Laboratoire de Sadam Hussein pour l’obtention de la bombe nucléaire. Tous les gouvernements dans le monde savaient que Saddam Hussein était en train de fabriquer sa bombe atomique. Et ils n’ont rien fait. A l’exception d’Israël qui ce faisant, a porté atteinte au droit international et aux usages diplomatiques. Mais qui nous a aussi tous sauvés du nucléaire irakien.

Cette action isolée devrait apporter de la considération à Israël aux yeux de tous les peuples épris de liberté. Mais ce ne fut pas le cas. Et ce soir, pendant que vous écoutez nos discussions, il me faut vous rappeler quelque chose : A cet instant même, l’Iran de Khomeiny travaille à la bombe. Et si vous avez un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, vous savez qu’Israël est le seul pays qui  a le vouloir et le pouvoir d’y faire quelque chose. Israël, par nécessité, agit d’une manière qui est en dehors des normes, et on peut espérer qu’il le fasse d’une manière destructrice. Toute personne saine d’esprit préférera un Etat d’Israël factieux que l’Iran nucléaire. Sauf Mme Booth.

 

L’auteur, un étudiant de Cambridge droit de l’Université, sera un stagiaire 2011 à UN Watch

 

Le colloque de Cambridge est centré sur la motion qu ‘«Israël est un État factieux ». Il a été proposé par l’Anglaise Lauren Booth, une adversaire enragée d’Israël qui travaille pour Téhéran à la chaîne de télévision gérée par l’État iranien, et qui a récemment été convertie  à l’islam lors d’une visite en Iran. Ses prises de position ont été  rejointes  par Mark McDonald, fondateur des Amis du Travail de la Palestine, et M. Latner.

Les Irlandais indépendants ont qualifié le discours de M. Latner de « la défense la plus brillante d’Israël depuis que Moïse sépara la mer Rouge. »

 

 

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Il y a quelques semaines, Mahmoud Zahar, le chef du Hamas à Gaza a remis sa cape de grand propagandiste anti-sémite. Lors d’un discours d’une rhétorique parfaite, il affirmait que «les juifs ont été expulsés de tous les pays de la planète» simplement car ils «y ont commis des crimes affreux nombreux».C’est ainsi, explique t-il, qu’ils «seront bientôt expulsés de la Palestine !»

Aie. La petite faute, heureusement passée inaperçue dans les médias (il ne manquerait plus que Charles Enderlin diffuse ce qui se dit à Gaza !) ne l’a pas été dans l’état major du Hamas. Ah, parce que le Hamas, disons le, c’est une organisation de rats. Oui, de rat. Rien de raciste. Juste une comparaison avec des rongeurs qui se cachent loin de tout problème. Dans les égouts par exemple. Ainsi, les chefs des rats se cachent dans les égouts du Proche-Orient, à Damas. Ils ont bien trop peur de mourir en martyr à Gaza. Et puis, imaginez un instant un chef du Hamas sans ses call-girls…

Reprenons, Mahmoud Zahar est le chef du Hamas à Gaza (donc un sous chef), qui a au-dessus de lui toute une organisation cachée à Damas. C’est cette organisation qui décide de tout ce qui doit se dire à Gaza, des stratégies de propagande, de victimisation. C’est peut-être même depuis là-bas que l’affaire Al Dura a été imaginée.

Depuis quelques mois, voir 2 ou 3 ans, le Hamas tente de rendre son image bien lisse sur un point particulier : «Nous ne sommes pas antisémites, juste anti-sionistes». En fait, c’est la reprise, le copié-collé, de la stratégie iranienne. Les organisations pro-palestiniennes de France font pareil. Pour appuyer cette stratégie, le Hamas compte sur des personnalités qui, depuis, ont perdu toute crédibilité ; je pense à Jimmy Carter ou à Stephen Walt. Des politiciens, des pointures, des journalistes… Tous doivent modérer l’image du Hamas et dire que le Hamas n’est pas méchant, que sa lutte est justifiée et romantique, et qu’être anti-sioniste n’est pas un mal !

 

Zahar

 

C’est ainsi que le site internet Palestine Presse Agency vient de publier une information qui n’étonnera personne. C’est une note interne au Hamas, envoyée par les canaux d’urgence depuis Damas à Gaza. La note reproche à Zahar d’avoir utiliser le mot «juif» dans une déclaration «impliquant le Hamas».

La note de service déclare «que les efforts de la direction du Hamas à Damas, envers l’Occident et l’Europe, consiste en de nouvelles voies politiques que nous nous devons de préserver. Des mots comme “juif” ne doivent plus être utilisés et d’autres comme “occupants” doivent-être préférés». En fait, c’est exactement ce que fait le Hamas depuis sa création : ils dénoncent les occupants juifs de la Palestine ou, comme le veut la propagande, ils dénoncent “l’occupation sioniste”.

Les rats de Damas soulignent ensuite aux gazaouis qu’il «ne faut plus parler d’exterminer, d’anéantir ou de jeter les juif à la mer. Au lieu de cela, il faut dire que les palestiniens ne veulent uniquement que “libérer les territoires palestiniens occupés, se défaire de l’occupation sioniste et rappeler aux américains que notre hostilité n’est pas pour les juifs mais pour les colonisateurs de notre terre“».

Bien entendu, des déclarations de Zahar sont tout droit tirées des vidéos de propagande mises en ligne sur le site du Hamas. Mais tant que personne n’en fait tout un fromage… Et pour ceux qui veulent quelques extraits de la charte du Hamas, elle est dans le site.

auteur inconnue

Si vous êtes si sûr que l'existence de la « Palestine » remonte très loin dans l'Histoire, je suppose que vous serez capable de répondre aux questions qui suivent sur ce pays, la « Palestine » :

 

1) Quand a-t-elle été fondée, et par qui ?

 

2) Quelles étaient ses frontières ?

 

3) Quelle était sa capitale ?

 

4) Quelles étaient ses principales villes ?

 

5) Qu'est-ce qui constituait la base de son économie ?

 

6) Quelle était la forme de son gouvernement ?

 

7) Pouvez-vous nommer un chef palestinien avant Arafat ?

 

8) La Palestine a-t-elle déjà été reconnue par un pays dont l'existence, à l'époque ou aujourd'hui, ne laisserait aucune place à l'interprétation ?

 

9) Quelle était la langue de la Palestine ?

 

10) Quelle était la religion dominante en Palestine ?

 

11) Quel était le nom de sa monnaie ? Choisissez une date dans l'Histoire, et citez le taux de change à cette date de la monnaie palestinienne contre le dollar US, le mark allemand, la livre britannique, le yen japonais ou le yuan chinois.

 

12) Quels objets archéologiques les Palestiniens ont-ils laissés ?

 

13) Connaissez-vous une librairie où l'on pourrait trouver une oeuvre littéraire palestinienne produite avant 1967 ?

 

14) Enfin, puisqu'un tel pays n'existe plus, quelle a été la cause de sa disparition, et quand a-t-il disparu ?

 

Si vous vous lamentez sur le « lent naufrage » de cette nation autrefois « fière », pourriez-vous dire quand, exactement, cette « nation » a été fière, et de quoi elle était fière ?

 

Et maintenant, la moins sarcastique de toutes les questions : si cette population que vous appelez par erreur « palestinienne » n'est pas seulement constituée d'Arabes génériques mais en grande partie d'Arabes provenant ou plutôt expulsés du monde arabe alentour, « sous le mandat anglais plus de 200 000 sont venues dArabie précisément, pour sinstaller avec promesses dun monde meilleur », si elle possède vraiment une identité ethnique qui lui donnerait un droit à l'autodétermination, pourquoi n'a-t-elle jamais essayé d'accéder à l'indépendance avant qu'Israël n'inflige aux Arabes une défaite cuisante lors de la guerre des Six-jours ?

 

J'espère que vous éviterez la tentation d'invoquer un lien entre les « Palestiniens » actuels et les Philistins de la Bible : substituer l'étymologie à l'Histoire ne saurait être de mise.

 

La vérité devrait être évidente pour qui veut la connaître. Les Arabes n'ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël : ils continuent de le chérir. N'ayant pu détruire Israël par la force militaire, ils tentent aujourd'hui de le faire par procuration. À cette fin, ils ont créé une organisation terroriste qu'ils ont appelée non sans cynisme le « peuple palestinien » et qu'ils ont installée à Gaza, en Judée et en Samarie. Autrement, comment expliquez-vous le refus par la Jordanie et l'Égypte, après la guerre des Six-jours, d'accepter inconditionnellement de reprendre l'une la « Cisjordanie » et l'autre Gaza ?

 

Le fait est là, la population arabe de Gaza, de Judée et de Samarie est bien moins fondée à revendiquer un statut national, que la tribu d'Indiens américains qui s'est rassemblée avec succès dans le Connecticut pour y créer un casino détaxé : au moins cette tribu était-elle motivée par un but constructif. Les soi-disant « Palestiniens », eux, n'ont qu'une motivation : la destruction d'Israël, et de mon point de vue, cela ne saurait suffire à faire d'eux une nation ni rien d'autre à l'exception de ce qu'ils sont vraiment : une organisation terroriste qui finira par être démantelée.

 

En vérité, il n'existe qu'un moyen de parvenir à la paix au Proche-Orient. Il faut que les pays arabes reconnaissent et acceptent leur défaite dans leur guerre contre Israël, et, en tant que perdants, qu'ils versent à Israël des réparations pour les dégâts qu'ils lui ont causés depuis plus de 50 ans. La forme de réparation la plus appropriée consisterait à éliminer leur organisation terroriste de la terre d'Israël et d'accepter l'antique souveraineté d'Israël sur Gaza, la Judée et la Samarie.

Ce serait la fin du peuple palestinien.

Vous disiez qu'il vient d'où, déjà ?!

 

1. Le nom de Palestine n'a jamais été utilisé par les Juifs pour désigner leurs terres. Ce sont les Romains, après la conquête de cettE région, qui ont décidé de l'appeler ainsi, à cause de la présence, à proximité, des Philistins.

 

2. Israël est devenue une nation en 1312 av. J.C., soit quelque 2000 ans avant la naissance de l'islam.

 

3. Jamais au cours de l'histoire aucune entité géographique et politique indépendante, aucun pays ne s'est intitulé PALESTINE. Par extension, aucun peuple ne s'est jamais appelé PALESTINIEN.

 

4. Les Arabes de la région du Moyen-Orient dénommée "Palestine" n'ont commencé à s'identifier comme faisant partie d'un peuple "palestinien" que dans la deuxième moitié du XX ème s.

 

5. Depuis la conquête juive de 1275 av. J.C. ,les Juifs ont établi leur nation sur cette terre et la nation juive y a prospéré pendant 1000 ans, avec Jérusalem comme capitale.

 

6. La présence juive sur la terre d'Israël, malgré la diaspora, a été constante et ininterrompue pendant 3300 ans.

 

7. Jérusalem n'a JAMAIS été la capitale d'aucun état arabe ou musulman. Les "Palestiniens" n'ont redécouvert un intérêt politique pour elle que très récemment.

 

8. Même lorsque les Jordaniens occupaient Jérusalem, ils n'ont JAMAIS envisagé d'en faire leur capitale.

 

9. Durant la souveraineté jordanienne sur Jérusalem (19 ans, entre 1948 et 1967), JAMAIS aucun homme d'état arabe ne l'a visitée.

 

10. Jérusalem est mentionnée plus de 700 fois dans le Tanah, livre saint du Judaïsme, parsème toute la Bible Hébraïque, et est omniprésente dans le Nouveau Testament Chrétien.

 

11. En revanche, Jérusalem n'est pas mentionnée une seule fois dans Coran.

 

12. Jérusalem, fondée par le roi David, ne fut JAMAIS visitée par Mahomet.

 

13. Les Juifs du monde entier prient en se tournant vers Jérusalem. De même, les églises Chrétiennes sont traditionnellement orientées vers Jérusalem. Par contre, Mahomet, après ses démêlés sanglants avec les Juifs d'Arabie, ordonna de tourner le dos à la ville sainte, et de prier vers La Mecque.

 

14. Au début du XXème s., la "Palestine" n'était peuplée que d'environ 200 000 Arabes, disséminés dans le désert. Aucun d'entre eux ne songeait à une quelconque entité appelée "Palestine". Tous se considéraient citoyens de la "Grande Syrie".

 

15. Dans l'entre-deux-guerres, alors que Hitler commençait sa chasse aux Juifs en Europe Centrale, les Anglais, alors en charge de la "Palestine"

par mandat de la SDN, refusèrent l'entrée des réfugiés juifs, sous la pression des Arabes, qui ne voulaient pas entendre parler de l'arrivée d'Israélites sur ce qu'ils considéraient comme 'Terre d'Islam', et ce malgré la présence d'une communauté juive, alors gonflée par les

arrivées de sionistes à la fin du XIXème et au début du XXème s.

 

16. Le micro-état juif proposé dans les années 1930 par les Anglais fut refusé par les représentants arabes (qui refusaient de siéger dans la même salle que les Juifs, pour ne pas se sentir offensés) et ce à plusieurs reprises, jusqu'à ce que l'idée soit finalement abandonnée.

 

17. Pendant la guerre israélo-arabe de 1948, déclenchée immédiatement par les pays arabes contre Israël après la déclaration d'indépendance, et malgré les propositions de partage de l'ONU, les Arabes ont été encouragés à fuir Israël par les leaders arabes eux-mêmes, et en particulier par le Mufti de Jérusalem, qui, pendant la Seconde Guerre Mondiale, avait été ouvertement l'allié de Hitler.

 

18. Les appels radio du Mufti annonçaient alors clairement le massacre de tous les Juifs se trouvant en Israël lors de l'invasion imminente des armées arabes, ainsi que celui des Arabes qui auraient refusé de fuir, et seraient dès lors considérés comme des 'collaborateurs'.

 

19. Il est honnête de rappeler que certains Arabes ont également fui, suite au soi disant massacre dans le village de Deir Yassine (représailles effectuées par le groupe Stern).

 

20. Toutefois, 70% des Arabes ayant quitté Israël l'ont fait sans jamais avoir vu un soldat israélien, ni entendu parler de Deir Yasine.

 

21. 450 000 Arabes sont réputés avoir fui Israël en 1948.

 

22. Subséquemment, 650 000 Juifs ont été contraints de fuir les pays arabes alentour, à la suite de brutalités, d'exactions et de pogromes, faits largement occultés par les bonnes âmes, si promptes à s'émouvoir à la seule mention des réfugiés arabes.

 

23. Ce nombre doit en fait être porté à 1 000 000 si l'on y ajoute les Juifs d'Algérie, de Tunisie et du Maroc.

 

24. Les Juifs vivaient pourtant dans ces pays depuis parfois 2000 ans et y possédaient des richesses dont ils ont été intégralement spoliés. Il est largement prouvé que les Juifs étaient le véritable moteur économique des pays arabes jusqu'à leur expulsion.

 

25. Les réfugiés arabes ont été intentionnellement parqués dans des camps par leurs "frères arabes" dans les pays où ils avaient fui, afin de servir d'arme politique, comme on le voit actuellement.

 

26. Ils n'ont jamais été intégrés dans leurs pays d'accueil, malgré leur identité linguistique, religieuse et culturelle avec eux, et aussi malgré l'immensité des territoires arabes, et les fabuleuses richesses dérivées des revenus pétroliers dont ils disposaient déjà alors, et

dont ils disposent toujours.

 

27. Sur les 100 000 000 de réfugiés dans le monde depuis la Seconde Guerre Mondiale, le groupe des réfugiés "palestiniens" est le seul qui n'est jamais été absorbé par les siens.

 

28. Les réfugiés juifs, eux, rescapés des camps de la mort hitlériens dans un premier temps, et venant de plus de cent autres pays (de Langues et cultures différentes) ont été intégralement absorbés en Israël, pays pourtant plus petit que l'état américain du New Jersey, couvrant à

peine 0,8 % de la région du Moyen-Orient (les voisins arabes d'Israël couvrent ensemble une superficie 670 supérieure à celle de l'état hébreu).

 

29. Dans les quelques autres pays où ces réfugiés juifs sont allés, ils se sont intégrés en participant activement au développement de leur nouvelle nation.

 

30. Lors de la domination JORDANIENNE sur Jérusalem (1948-1967), l'intégralité des lieux saints juifs ont été profanés et détruits.

 

58 synagogues (pour certaines d'une valeur architecturale et religieuse inestimable) ont ainsi été anéanties.

 

31. Les tombes juives arrachées des cimetières ont été utilisées pour paver les routes (comme le firent les nazis) et contruire des urinoirs publics (le cimetière du Mont des Oliviers, entre autres).

 

32. Témoin de ces ignominies, l'ONU est restée curieusement silencieuse, elle pourtant si prompte à condamner Israël en toute occasion. La vérité ne fut connue qu'en 1967, après la Guerre des Six Jours.

 

33. Les Jufis ont été interdits d'accès à leurs lieux de cultes les plus sacrés en territoire arabe, et en particulièrement à Jérusalem. Politique d'apartheid et d'humiliation étrangement entérinée par l'ONU, pourtant alors présente dans la ville.

 

34. Sous la juridiction ISRAELIENNE, tous les lieux de cultes, musulmans ou chrétiens, ont été préservés, protégés, et sont totalement libres d'accès pour toutes les religions.

 

35. Sur les 175 résolutions votées par le Conseil de Sécurité de l'ONU avant 1990, 97 l'ont été contre Israël (soit 55 %).

 

36. Sur les 690 résolutions votées par l'Assemblée Générale de l'ONU avant 1990, 429 l'ont été contre Israël (soit 62 %).

 

37. Lors du dernier gouvernement travailliste en Israël, le Premier Ministre Ehud Barak, en compagnie du Président Clinton, a proposé à M. Arafat la création d'un état palestinien indépendant s'étendant sur la Cisjordanie, la Bande de Gaza et la partie orientale de Jérusalem (accords de Camp David).

 

38. M. Arafat a refusé, s'empressant d'appeler à l'Intifada, en prenant le prétexte de la visite du général Sharon sur "l'Esplanade des Mosquées"QUI N’EST EN RÉALITÉ QUE LE MONT DU TEMPLE (les Musulmans ne tolèrent pas la présence de kufir dans leurs lieux saints, même usurpés).

 

39. M. Arafat a été l'instigateur, pendant les années 70, de dizaines de détournements d'avions et d'attentats de par le monde, tuant des dizaines de civils. Son Prix Nobel de la Paix (sic !) n'efface pas le sang qu'il a sur les mains.

 

40. Il est aujourd'hui le chef corrompu (détournement prouvé de millions de dollars sur des comptes à l'étranger) d'une Autorité Palestiniennequi tient son peuple d'une main de fer, et opprime notamment les Arabes Chrétiens.

 

41. Israël, en revanche, est la SEULE démocratie, le seul état libre du Moyen-Orient. Et ce ne sont pas les dictateurs (laïco-islamiques) de Syrie, d'Iran ou d'Arabie Saoudite qui peuvent le nier...

 

42. M. Bové et les "pacifistes" occidentaux ne vont pas servir de boucliers humains aux civils israéliens assassinés dans les bus ou les restaurants.

 

43. Les manuels scolaires palestiniens apprennent, dès leur plus jeune âge, la haine des Juifs aux petits Arabes, leur enseignant une géographie où, sur la carte d'Israël est écrit : "Notre terre, la Palestine".

 

44. La jeunesse "palestinienne" est embrigadée dans les mouvements anti-israéliens, et conditionnée mentalement pour lancer des pierres contre "l'occupant", et ensuite enfler les rangs des terroristes islamikazes.

 

45. Lors des perquisitions effectuées au siège de l'Autorité Palestinenne, à Ramallah (mars-avril 2002), les soldats israéliens ont trouvé les preuves irréfutables des liens étroits qui unissent Arafat à la Brigade des Martyrs d'Al-Aqsa, mouvement fanatique meurtrier issu

de ses propres rangs, et, comme les documents le prouvent, financé par lui-même (les factures pour les explosifs sont signées de sa main).

 

46. Par ailleurs, M. Arafat n'a jamais cessé de donner une récompense de 10 000 dollars US à chaque mère de terroriste "kamikaze".

 

47. Le parti-pris pro-palestinien des médias européens, et particulièrement français, est confondant. Brièvement, relevons trois faits significatifs !

 

La mort du 'petit Mohammed', il y a quelques mois, tué en direct devant les caméras du monde entier. Il ne faisait aucun doute pour les médias français, alors, que les balles qui avaient atteint le jeune garçon et son père étaient israéliennes. Or, l'enquête a montré, au grand

embarras de beaucoup, que les auteurs des coups de feu mortels étaient en fait des "combattants palestiniens". Cette information a été peu relayée...

Libération faisait récemment sa une d'une photo où l'on voyait un jeune homme en sang, avec en deuxième plan un soldat israélien vociférant, la matraque levée. Le titre était de l'ordre de : "répression d'une manifestation palestinienne par la police israélienne". Vérification faite, le jeune homme était un Juif américain blessé par des Arabes que le soldat tentait de repousser... Les moines de la Basilique de la Nativité, à Bethléem, occupée il y a

plus d'un an par des terroristes arabes, étaient soi-disant "volontaires" pour rester au côté des "combattants palestiniens" retranchés. Ils s'avèrent qu'ils étaient en fait retenus en otages par les terroristes, qui ont pris d'assaut le bâtiment malgré la ferme opposition du Franciscain responsable de la Basilique...

 

48. La vérité est que ni le Jihad Islamique, ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni Fatah d'Arafat (malgré ses dénégations pour la forme pour les Occidentaux), n'ont accepté l'existence d'un état juif en 'Dar-el-Islam'.

 

49. Le but des maneuvres d'Arafat, en se faisant passer pour un agneau tout en soutenant activement le terrorisme, est de déstabiliser Israël, d'attirer sur l'état hébreu l'opprobre du monde et des Occidentaux, et

de faire en sorte que la pression internationale (notamment américaine) force les Israéliens à accepter l'existence d'un état 'palestinien' sans contrepartie. Notons que la 'Cisjordanie' est située très exactement au coeur historique de l'état d'Israël. Dans un deuxième

temps, le jeune état palestinien demandera le "droit au retour" des réfugiés arabes (gardés au chaud pour l'occasion), en accueillant de leur propre chef une bonne partie (impossible de contrôler les frontères jordano-palestiniennes...)

 

50. Dans un troisième et dernier temps, et grâce à l'arme redoutable de la démographie, les Arabes étant plus nombreux que les Juifs, le processus visant à l'élimination de "l'entité sioniste" pourra entrer dans sa phase finale. Et les Juifs seront petit à petit repoussés à la mer...

 

Voici la traduction française du discours intégral prononcé par le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, à la tribune des Nations Unies (ONU), le 28 septembre 2010.

 

 

Monsieur le Président, chers collègues, Mesdames et Messieurs

 

Quand je suis arrivé hier à New York, j’ai reçu un appel téléphonique du président d’une des organisations juives qui m’a demandé comment faire face à de telles pressions sur Israël. Je lui ai répondu par cette vieille blague juive sur les cinq personnalités qui ont changé, en leur temps, la façon de voir le monde. “Moïse: la loi est tout. Jésus: l’amour est tout. Marx: l’argent est tout. Freud: le sexe est tout. Einstein: tout est relatif.”

Alors je lui ai dit que tout est relatif. D’une part, c’est vraiment difficile. D’autre part, c'est plus facile qu’avant, parce que maintenant nous avons une coalition stable, un gouvernement stable et nous avons l’appui d’une majorité des citoyens d’Israël. Nous sommes prêts pour une solution juste et nous sommes prêts à coopérer avec la communauté internationale.

Tout le monde veut la paix, nous ne sommes toutefois pas prêts à faire de compromis sur la sécurité d’Israël et de la région.

Et la question est: pourquoi, au cours des dix-sept ans passés, depuis les Accords d’Oslo, ne sommes-nous pas parvenus à un accord global qui marque la fin du conflit et la suppression des futures exigences réciproques ?

En dépit des efforts de tous les gens dotés des meilleures intentions du monde,  dont Yitzhak Rabin, Shimon Peres, Benjamin Netanyahu, Ehud Barak, Ariel Sharon et Ehud Olmert, malgré les rencontres au sommet de Camp David entre Ehoud Barak et Yasser Arafat, en présence de l’ancien président, Bill Clinton, et malgré le sommet d’Annapolis entre Ehud Olmert et Mahmoud Abbas, nous sommes aujourd’hui toujours dans l’impasse.

En fait, contrairement à l’opinion répandue qui veut que le conflit israélo-palestinien soit au cœur de l’instabilité du Moyen-Orient, ou qu’il soit la raison principale de nombreux conflits de la région, la réalité est tout autre. Plus de quatre-vingt-dix pour cent des victimes de guerre du Moyen-Orient depuis la Seconde Guerre mondiale ne sont en rien liées au conflit israélo-palestinien et ne sont en aucune façon liées à Israël. Elles sont victimes de conflits entre musulmans, au sein même des pays arabes. La guerre Iran-Irak, la guerre du Golfe, les guerres entre le nord et le sud du Yémen, les atrocités de Hamma en Syrie, et les guerres civiles d’Algérie et du Liban, ne sont que quelques exemples…

La deuxième explication erronée du conflit de longue date entre Israël et les Palestiniens est la soi-disant “occupation”, les implantations de Judée et de Samarie et les gens qui y vivent. Selon cet argument, seule la création d’un Etat palestinien indépendant en Judée, Samarie et Gaza, garantira la paix dans la région. Il suffit d'évoquer un certain nombre de faits bien connus, pour réfuter cette affirmation : la Judée, la Samarie et Gaza dans leur totalité ont été sous domination arabe pendant 19 ans, entre 1948 et 1967, et, durant tout ce temps, nul n’a essayé de créer un Etat palestinien.

Les accords de paix ont été conclus avec l’Égypte et la Jordanie malgré la présence des implantations. Et l’inverse est également vrai: nous avons évacué vingt-et-une localités juives florissantes du Goush Katif et transféré plus de 10.000 Juifs hors de Gaza… En retour, nous avons le Hamas au pouvoir et des milliers de missiles sur Sdérot et le sud d’Israël.

L’autre argument est l’affirmation erronée que la question palestinienne empêche un front uni international contre l’Iran. Tout comme la révolution de Khomeiny n’avait rien à voir avec la question palestinienne, la décision iranienne de développer des armes nucléaires n'a rien à y voir non plus. L’Iran peut exister sans le Hamas, le Jihad Islamique et le Hezbollah, mais les organisations terroristes ne peuvent pas exister sans l’Iran. En s'appuyant sur ces intermédiaires, l’Iran peut, à tout instant, ruiner tout accord entre Israël et les Palestiniens ou avec le Liban. Ainsi, avant de régler le conflit israélo-palestinien, il faut que la question iranienne soit résolue.

Il faut d’abord traiter la racine du problème et non ses symptômes. Il y a, bien sûr, d’autres problèmes qui doivent être résolus et ce n’est pas une condition suffisante. Mais c'est néanmoins une condition nécessaire. En essayant de résoudre le conflit entre Israël et les Palestiniens, nous nous heurtons à deux types de problèmes : des problèmes émotifs et des problèmes pratiques. C’est pourquoi la solution doit également être en deux étapes.

Les problèmes émotionnels sont, d’abord et avant tout, l’absence totale de confiance entre les parties sur les questions telles que Jérusalem, la reconnaissance d’Israël comme l’État-nation du peuple juif, et les réfugiés.

Dans ces conditions, nous devrions nous concentrer, lors des prochaines négociations, sur l'obtention d'un accord intermédiaire à long terme, une chose qui pourrait prendre quelques décennies. Nous avons besoin d’une toute nouvelle génération élevée dans la confiance, qui ne sera pas influencée par les messages extrémistes et l'incitation à la haine. Pour parvenir à un accord sur le statut final, nous devons comprendre que le principal obstacle reste l’absence de confiance entre les deux nations.

Comme c’est le cas partout où il y a deux nations, deux religions et deux langues, avec des revendications concurrentes sur les mêmes terres, il y a des frictions et des conflits. D’innombrables exemples de conflits ethniques dans le monde entier le confirment, que ce soit dans les Balkans, le Caucase, en Afrique, en Extrême-Orient, ou au Moyen-Orient.

Lorsque la séparation effective a été réalisée, le conflit a été évité, considérablement réduit, ou résolu. Prenons comme cas d'école l’ex-république yougoslave, la scission de la Tchécoslovaquie et l’indépendance du Timor Oriental.

Ainsi, le principe directeur pour un accord sur le statut final ne doit pas être les territoires contre la paix, mais plutôt un échange de territoires peuplés. Permettez-moi d’être très clair: je ne parle pas de déplacer les populations, mais de déplacer les frontières pour mieux refléter les réalités démographiques.

Mesdames et Messieurs, ce n’est pas une idée extraordinaire, et c’est beaucoup moins controversé que certains l'affirment. En fait, c’est précisément cette conception qui aurait dû être appliquée dans bien des tracés de frontières, dont les conflits durent encore jusqu’à ce jour.

D’éminents universitaires et des institutions de recherche très respectées ont même inventé l'expression de “droit de dimensionnement de l’Etat” pour illustrer l’idée que les Etats et les nations doivent être en équilibre en vue d’assurer la paix. Ce n’est pas une politique controversée. Il s’agit d’une vérité empirique.

Mais au-delà de la vérité empirique, il y a la vérité historique: cela fait près de 4000 ans que le peuple juif est né dans la terre d’Israël, tout en développant le corpus des trésors éthiques et intellectuels qui ont contribué à donner naissance à la civilisation occidentale. Deux mille ans d’exil forcé, et la conquête provisoire par les Byzantins, les Arabes, les Mamelouks, les Ottomans et les autres, ne peuvent ni ne doivent  compromettre les liens indestructibles du peuple juif avec sa patrie. Israël n’est pas seulement le lieu où nous sommes. Il est ce que nous sommes.

Pour finir, permettez-moi de rappeler à tous ceux qui sont dans cette salle la citation qui orne la place des Nations Unies. Une phrase dite à Jérusalem, il y a 3000 ans: “Ils briseront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes.  Les nations ne lèveront plus l’épée contre d’autres nations, on n’apprendra plus la guerre.”

Inspirés par la profonde sagesse de ces paroles, nous espérons que le chemin vers la paix véritable, prophétisée par Isaïe, guidera nos deux peuples, deux États-nations, vivant en paix et en sécurité.

Je vous remercie.

 

© JSSNews

 

[Texte aimablement signalé par O. Peel.]

 

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LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN.

 

 

1. Même après la destruction du Temple, il y a toujours eu des Juifs en Palestine (des Arabes bien sûr aussi). La région était peu peuplée, quasi désertique, comme en témoigne par exemple Châteaubriand dans son "Itinéraire de Paris à Jérusalem".

 

2. À partir en particulier du 1er Congrès sioniste (Bâle 1897), les Juifs du monde entier ont commencé à donner de l'argent pour acheter des terres en Palestine. Elles appartenaient à de riches propriétaires arabes qui ne résidaient pas sur place et les ont vendues bien volontiers. Mais les cultivateurs arabes, eux, ont dû céder la place à des colons juifs. Cela s'est généralement mal passé, et les actes d'hostilité, d'attaques, d'agressions étaient quotidiens (et nocturnes).

 

Toutes les terres occupées jusqu'à l'Indépendance ont été acquises en toute légalité, et les actes de vente sont soigneusement conservés à Jérusalem.

 

3. L'État d'Israël a été créé officiellement le 14 mai 1948 après un vote des Nations Unies. Si les États arabes avaient accepté, à contrecœur certes, cette création, la région serait sans doute aujourd'hui l'une des plus prospères du monde, les Israéliens ayant largement prouvé leur aptitude à "faire fleurir le désert". Mais dès le lendemain, tous les états arabes voisins d'Israël l'ont attaqué sans déclaration de guerre avec l'intention proclamée de le détruire. Tous les malheurs de la région proviennent de cette décision et sont de la seule responsabilité des Arabes. Ils se plaignent souvent qu'Israël ne respecte pas telle ou telle décision des Nations Unies, mais oublient opportunément qu'eux-mêmes ont refusé ce vote fondamental. Israël est le seul pays, membre de l'ONU, dont l'existence même est contestée.

 

Les pays arabes ont encore attaqué deux fois sans déclaration, dont le jour de Kippour 1973, espérant traîtreusement écraser le pays pendant qu'il célébrait une des fêtes les plus sacrées de la liturgie juive. Ils ont chaque fois échoué.

 

4. Pendant l'agression de 1948, les Arabes ont exhorté les Palestiniens à quitter la zone des combats en leur promettant qu'ils pourraient revenir dès que les Juifs seraient rejetés à la mer. Mais les choses ne se sont pas passées comme ils l'espéraient, et ces  quelque 800 000 Palestiniens sont devenus des réfugiés. Les pays arabes, riches de leurs revenus pétroliers, auraient pu les intégrer comme nous avons intégré les Pieds Noirs d'Algérie et comme beaucoup d'autres malheureuses populations déplacées ont été intégrés : neuf millions de Coréens, 900.000 réfugiés du conflit au Vietnam, 8,5 millions d'hindous et de sikhs quittant le Pakistan pour l'Inde, 6,5 millions de musulmans fuyant l'Inde pour le Pakistan ; 700.000 réfugiés chinois à Hong Kong , 13 millions d'Allemands des Sudètes, de la Pologne et d'autres États d'Europe orientale déplacés vers l’Allemagne de l'Ouest et de l'Est, des milliers de réfugiés turcs de Bulgarie; 440.000 Finlandais séparés de leur patrie par un changement de frontière... 

 

On oublie trop souvent aussi qu'un million de juifs ont été expulsés des pays arabes depuis 1945. Par exemple, en 1956 Nasser a expulsé tous les juifs d'Égypte (en confisquant leurs biens). Or, ces juifs, on n'en parle jamais car eux aussi ont été intégrés, bien ou mal, mais intégrés, en Israël, en Europe, en Amérique.

 

Les pays arabes ont maintenu les réfugiés palestiniens  parqués dans des camps pour en faire une arme politique qui s'est en partie retournée contre eux. Évidemment, les réfugiés sont aujourd'hui bien fois plus nombreux.

 

5. Les agressions terroristes ont commencé très tôt. Par exemple, après un attentat particulièrement odieux au début des années cinquante (une mère et ses deux filles poignardées dans leur lit pendant leur sommeil par un Palestinien), un jeune et brillant officier a été chargé de constituer une unité d'élite dont la mission était de pourchasser et de punir les auteurs de tels actes de l'autre côté de la frontière. Ce fut le début de la carrière d'Ariel Sharon. 

 

Quand  les attentats ont atteint un niveau intolérable, faisant dans la population civile des dizaines de morts et des centaines de blessés, le gouvernement a décidé d'édifier une clôture de sécurité. Elle n'a la forme d'un mur que sur une petite partie de son trajet, partout ailleurs c'est une clôture de fil de fer. Elle a été remarquablement efficace. Il y en a bien d'autres dans le monde destinées à arrêter les immigrants clandestins ou les terroristes, entre les États-Unis et le Mexique, l'Inde et le Pakistan, le Pakistan et l'Afghanistan, à la frontière saharienne du Maroc, entre les deux Corée, entre le Botswana et le Zimbabwe, l'Arabie saoudite et le Yémen d'une part et l'Irak d'autre part, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, entre les Émirats arabes et Oman et le Koweït plus un mur de 215 km le long de leur frontière avec l'Irak, au milieu de Chypre et de l'Irlande, aux enclaves de Ceuta et Melilla à la frontière marocaine de l'Espagne, même entre l'Égypte et Gaza. Aucune de ces nombreuses barrières sécuritaires n'indigne les bien-pensants autoproclamés. Seul le comportement des Israéliens les indigne.

 

Les points de passage limités (checkpoints) gênent la vie des Palestiniens. Récemment, une jeune femme enceinte a demandé à passer pour se rendre dans un hôpital israélien. En fait de grossesse, elle portait une ceinture d'explosifs. Ce genre de comportement conduit à renforcer, donc à ralentir les contrôles, souvent confiés, il faut bien le dire, à de jeunes soldat(e)s pas forcément patients ni bienveillants.

 

6. Quand sous Ariel Sharon les Israéliens ont évacué la bande de Gaza, on aurait pu penser que les Gazaouis allaient en profiter pour mettre en place une économie autonome. Au lieu de cela, ils ont détruit toutes les installations qui avaient été laissées à leur disposition, même les synagogues (alors qu'un Juif ne détruirait jamais un édifice religieux à quelque religion qu'il appartienne) et se sont mis a lancer des milliers d'obus de mortier et de missiles sur Israël, ce qui a conduit à l'opération d'autodéfense Plomb durci. 

 

7. En Israël, les Arabes ont tous les droits civiques, et il y a des députés israéliens arabes à la Knesset. Parler d'apartheid est une pure calomnie.

 

8. Les Gazaouis sont malheureux, certes (cependant ils sont les réfugiés qui touchent le plus d'aide internationale par tête). Il y a pourtant bien d'autres malheurs, exactions, famines, attentats, dictatures dans toutes sortes de pays, du Zimbabwe à la Somalie au Tibet et ailleurs. Les Droits de l'homme (et de la femme) sont bafoués un peu partout, entre autres dans la plupart des pays arabes. Mais les bien-pensants autoproclamés ne s'intéressent qu'aux Palestiniens. Tous les autres malheurs du monde les laissent hypocritement indifférents.

 

9. On accuse les Israéliens de ne pas faire grand-chose pour la paix, mais les Palestiniens, eux, n'en veulent carrément pas. Or il suffirait de peu de chose : que les Palestiniens reconnaissent l'état d'Israël et renoncent au terrorisme. Aussitôt la barrière de sécurité pourrait disparaître et les négociations commencer. Mais on attend en vain.

 

10. Conclusion. Je ne présente ni un historique complet ni une description exhaustive de la situation. Suffisamment, je pense, pour montrer que d'une part le conflit israélo-palestinien n'est que l'un des points chauds de la planète et que bien d'autres mériteraient l'attention des bien-pensants autoproclamés. L'acharnement contre Israël est une forme d'antisémitisme inconscient au mieux, au pire déguisé ou même ouvert.

 

Jacques Weill, mai 2010

 

 

          RAMALLAH VIT EN SILENCE

SON ECLATANT BOOM ECONOMIQUE

ou Beverly Hills en Samarie 

 

Boutiques de luxe, investisseurs à Ramallah et secrets inavouables.

 

Samar Daoud, une blonde de trente-cinq ans en pullover blanc à col roulé, nous ouvre la porte vitrée de sa boutique du centre de Ramallah, capitale des territoires autonomes administrés par l’Autorité Palestinienne, pendant qu’à l’extérieur des ouvriers finissent de travailler aux vitrines et à l’enseigne, «Lifestyle». A l’intérieur, tout de blanc reluisant, est exposé le plus chic de la mode italienne : souliers, bottes, robes des collections hivernales, Gucci, Prada, Roberto Cavalli, Just Cavalli, Dolce&Gabbana. 

Samar est la propriétaire de ce commerce et c’est elle-même qui passe directement les commandes en Italie par téléphone : "J’ai ouvert il y a six mois" - dit-elle au journaliste du Foglio - amusée de répondre aux questions d’un journal italien, de ce pays d’où proviennent toutes ces merveilles luxueuses qui l’entourent. "J’ai ouvert ce commerce en payant de mes propres poches et maintenant tous mes actifs sont déjà en territoire positif. Je sais que tout ça peut paraître bizarre à un étranger, mais ici, la mode, ça marche fort. Les gens achètent" - Et les prix? "Tout dépend. Une paire de souliers coûte normalement 300 euros, mais je considère que ce que je fais est une mission, il s’agit de changer les attentes et ce que les Palestiniens ont dans la tête".

La mission de Samar est décidément au delà de ce qu’elle-même peut penser du haut de son poste d’observation griffé et privilégié.


Ramallah vit en silence son éclatant boom économique. Depuis deux ans, les prix des logements, qui montaient en flèche déjà en 2005, ont subi une croissance de 300 %. Les touristes occidentaux viennent et les fonds étrangers circulent. La compagnie koweitienne de télécommunication Wataniya a décidé depuis peu d’investir 700 millions de dollars en Cisjordanie, "parce que le marché du téléphone a un potentiel immense et que la situation est stable" nous informe Allan Richardson, un Irlandais, PDG de la branche palestinienne de la compagnie. Partout à Ramallah on peut voir les énormes affiches rouges de la Wataniya : "Belle couleur, non? Ça a un énorme pouvoir de persuasion".

La même ferveur commerciale parcourt toute la “capitale”.

"Regarde ! De purs chefs-d’oeuvre ! Ces écrins viennent de Syrie, toute leur surface est recouverte d’arabesques, c’est petit, mais quel poids. Ça vaut 22.000 dollars" - Les dagues d’argent, avec manches en corne, sont dans des étuis et ont été disposées en éventail sur une table de verre, la moins chère d’entre elles vaut déjà 1000 dollars. Quant aux tapis, il y en a partout, sur les planchers, empilés par couches, sur les meubles, sur les murs, suspendus à partir de l’étage supérieur d’où ils débordent. La propriétaire de la "galerie d’art" est radieuse: "Regarde, cette galerie, elle m’a coûté un demi million de dollars, parce qu’ici on n’est dans le centre de Ramallah, mais je l’ai déjà remplie pour plus d’un million de dollars de marchandise". - Et les clients ? "Pour 60% ce sont des Occidentaux, il en vient beaucoup par ici" - Même des Italiens ?  "Oui, par exemple des journalistes des chaînes de télé. Mais 40 % de mes clients, ce sont des Palestiniens, souvent des femmes. Elles viennent seules, choisissent, achètent, et puis repartent, et c’est comme ça d’une fois à l’autre".

Ceux des Palestiniens qui s’y connaissent en affaires et en économie parlent un anglais suave et clair: les "majors indicators", disent-ils, sont tous optimaux. Et dans ce cas précis, les "majors indicators" ce sont ces facteurs, comme l’augmentation des prix de l’immobilier, l’arrivée d’investisseurs étrangers, qui leur permettent de mesurer à vue d’oeil si l’économie va bien et si le moment de s’enrichir est arrivé ou si, par contre, les choses vont mal et qu’il est temps de se préoccuper. Depuis deux ans le marché de l’immobilier de Ramallah s’est emballé, la valeur des logements a d’abord doublé pour ensuite tripler, selon Bashir Barghouti, un entrepreneur immobilier de la région.


Au moins dix mille familles qui reçoivent un chèque de pension de la “Social Security” américaine

 

À Matzioun, le plus beau quartier de la capitale de l’Autorité nationale palestinienne, un “dounam” de terrain, équivalant à près de mille mètres carrés, a une valeur minimale de 1 million de dollars- et malgré de tels prix, partout des ouvriers sont en train de construire, comme sur ce chantier d’un mall commercial de cinq étages en forme de château-fort. Barghouti se rappelle qu’en 2002 il a acheté un terrain près de Matzioun pour 150 000 dollars et que maintenant ce même terrain en vaut 1 million, soit six fois plus.

Il sort sur la terrasse et montre au loin avec la main : "Là-bas? c’est la ligne des quartiers israéliens et on ne peut pas construire au delà. La demande sur le marché de l’immobilier reste toutefois élevée, et comme l’offre reste limitée, les prix, eux, ne cessent d’augmenter, d’autant plus que l’espace disponible reste ce qu’il est et que les investisseurs étrangers continuent à venir acheter pour faire construire. L’année dernière deux grandes entreprises du Qatar sont arrivées ici et ensuite il y a aussi les investisseurs palestiniens, surtout ceux de la diaspora. Beaucoup sont partis pour l’Amérique, il y a trente ans, et, après avoir accumulé un patrimoine là-bas, ils reviennent se construire une maison ici". Barghouti rit, une cigarette à la main : "Tu sais qu’il y a à Ramallah au moins dix mille familles qui reçoivent un chèque de pension de la “Social Security” américaine et maintenant ils veulent investir dans la pierre." 

Il y a deux écoles de pensée: ceux qui disent - j’ai une terre, si je la cultive, j’arrive à faire entre 20 et 25 mille dollars tout au plus à l’année mais si je la vends, j’en retire immédiatement 3 millions. Et les autres, ceux qui pensent que c’est insensé de vendre maintenant parce que déjà l’année prochaine les prix seront démesurément encore plus élevés.

Leur économie, disent-ils calmement en anglais, est en croissance fulgurante, comparable à celle de Shanghai, avec un taux de croissance qui, cette année, pourrait être à deux chiffres, de 10 %. Et ils nous disent aussi que l’argent est revenu, il y a beaucoup d’argent qui circule "pumped into the system" (injecté dans le système).

Selon le Fond Monétaire International, en 2009 la croissance de l’économie palestinienne a été de 7% alors que partout ailleurs sur la planète on se débattait avec la crise économique. Selon Salam Fayyad, le premier ministre palestinien qui a déjà travaillé au Fond Monétaire International, déjà l’année dernière la croissance aurait dépassé le seuil des deux chiffres et aurait été de 11 %.


Les Palestiniens instruits restent les gardiens de ce secret agréable et des mieux protégés de tout le Moyen-Orient: depuis qu’Israël a responsabilisé l’Autorité palestinienne et depuis que le Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza afin de poursuivre seul la lutte contre les juifs, les Palestiniens de Judée-Samarie, eux, ont commencé à jouir d’un bien-être matériel et d’une prospérité comme ils n’avaient jamais connu ces quarante dernières années. Et si ces conditions ne changent pas, leur futur promet d’être peu à peu encore meilleur.


Le directeur de l’enseigne Harbawe, un homme de 31 ans, me guide à travers les meubles stockés au premier étage de son centre commercial de Ramallah, et c’est dans un ensemble de salon que l’on s’assoit pour parler "business". L’année dernière seulement, les ventes ont augmenté de 25%, dans toutes les catégories de produits, ça signifie que tous achètent, les Palestiniens fortunés, mais aussi les moins riches. Sa chaine commerciale dispose de six grands points de vente, il y en a même un à Hébron et un autre à Djénine, les villes symboles de la guerre entre Israéliens et Palestiniens.


Il ne faut pas faire trop de publicité en ce qui concerne ces nouvelles conditions économiques de la Cisjordanie


Mais pour plusieurs raisons il ne faut pas faire trop de publicité en ce qui concerne ces nouvelles conditions économiques de la Cisjordanie : il faut que se perpétue cette impression d’état d’impasse qui caractérise les relations entre les Palestiniens et Israël, et il faut entériner, qu’officiellement, la condition des Palestiniens ne peut être qu’insupportable, ensuite il faut désavouer l’offre de paix économique du premier ministre israélien Netanyahu qui aurait dit que puisque pour l’instant il n’y a pas de solution en vue, laissons les choses comme elles sont et, en attendant, progressons ensemble. Toutefois le premier ministre palestinien Fayyad a malgré tout admis que la croissance record enregistrée l’année dernière a été aidée par la bonne performance de l’économie israélienne. Mais malheur à tous si jamais on venait à savoir que l’on peut effectivement s’enrichir de cette façon.


Une autre raison pour se taire est aussi, plus au sud, le Hamas, l’organisation terroriste qui a pris le contrôle militaire et politique de la bande de Gaza et qui l’a transformée en une zone de guerre permanente, en une base de lancement de missiles et de roquettes et en un repaire pour le trafic d’armes. Plus au nord, leurs frères palestiniens pensent ainsi : faisons des affaires mais sans trop d’ostentation car sinon on risque de passer pour des traîtres à la cause, par contre, en privé, certains d’entre eux se laissent aller à dire que là-bas à Gaza, le risque de conflagration bloque tous les investissements, et qui irait jeter de l’argent dans une zone qui par principe a été choisie comme front de guerre ? Et encore, s’il n’y avait que la tension externe avec Israël, le fanatisme extrême du Hamas bloque lui aussi l’économie, les investisseurs n’y vont pas et ne veulent pas y aller, ils préfèrent venir chez nous parce qu’ils ne sont pas obligés de changer complètement leur style de vie ou leur vision personnelle des choses pour en arriver à conclure une affaire, il peuvent sortir le soir pour aller prendre un café ou pour aller au cinéma.


L’image des Palestiniens misérables, telle que propagée par les médias, attire de généreuses contributions de partout sur la planète


Une autre bonne raison pour garder le silence est que l’image des Palestiniens misérables, telle que propagée par les médias, attire de généreuses contributions de partout sur la planète et pas besoin de sortir tambours et trompettes pour aller crier sur tous les toits que la situation évolue lentement pour le mieux. Il y a à peine quelques jours l’Union Européenne a fourni à l’Autorité Palestinienne 21 millions d’euros qui serviront à payer les salaires de ses fonctionnaires. Une partie de cette somme a été prélevée sur les fonds destinés à faire fonctionner la centrale électrique de Gaza qui par conséquent ne pourra garantir que 12 heures par jour d’électricité.

Finalement la dernière raison pour ne pas faire trop de publicité à toute cette nouvelle richesse c’est, qu’en plus, elle n’est pas distribuée équitablement et il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’état des routes pour comprendre que quelque chose ne va pas. La Cisjordanie reste un endroit où les boutiques de luxe et les immeubles de grand standing sont raccordés par un réseau mal entretenu de voies publiques en bien piteux état…

 


De Daniele Ranieri

Paru dans "Il Foglio" le 30/03/10


Transmis aimablement par albert soued

VICHY, PEUT-ON L’OUBLIER


LOI DU 3 OCTOBRE 1940 

PORTANT STATUT DES JUIFS 

(Journal Officiel du 18 Octobre 1940.) 

 

 

Article premier - Est regardé comme juif, pour l'application de la présente loi, toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif. 

Art.2. - L'accès et l'exercice des fonctions publiques et mandats énumérés ci-après sont interdits aux Juifs : 

 

1° Chef de l'État, membre du gouvernement, Conseil d'État, Conseil de l'Ordre national de la Légion d'honneur, Cour de Cassation, Cour des comptes, Corps des Mines, Corps des Ponts et Chaussées, Inspection générale des Finances, Cours d'appel, Tribunaux de première instance, Justices de Paix, toutes juridictions d'ordre professionnel et toutes assemblées issues de l'élection ; 

2° Agents relevant, du, département des Affaires étrangères, secrétaires généraux des départements ministériels, directeurs généraux, directeurs des administrations centrales des ministères, préfets, sous-préfets, secrétaires généraux des préfectures, inspecteurs généraux des services administratifs au ministère de l'Intérieur, fonctionnaires de tous grades attachés à tous services de police ; 

3° Résidents généraux, gouverneurs généraux, gouverneurs et secrétaires généraux des colonies, inspecteurs des colonies ; 

4° Membres des corps enseignants ; 

5° Officiers des Armées de terre, de Mer et de l'Air ; 

6° Administrateurs, directeurs, secrétaires généraux dans les entreprises bénéficiaires de concessions ou de subventions accordées par une collectivité publique, postes à la nomination du Gouvernement dans les entreprises d'intérêt général.

 

Art. 3 - L'accès et l'exercice de toutes les fonctions publiques autres que celles énumérées à l'art. 2 ne sont ouverts aux Juifs que s'ils peuvent exciper de l'une des conditions suivantes : 

 

a. Être titulaire de la Carte de combattant 1914-1918 ou avoir été cité au cours de la campagne 1914-1918 ; 

b. Avoir été cité, à l'ordre du jour au cours de la campagne 1939- 1940 ; 

c. Être décoré de la légion d'honneur à titre militaire ou de la Médaille militaire.

 

Art. 4. – L'accès et l'exercice des professions libérales, des professions libres, des fonctions dévolues aux officiers 

ministériels et à tous auxiliaires de la justice sont permis aux juifs, à moins que des règlements d'administration publique n'aient fixé pour eux une proportion déterminée. Dans ce cas, les mêmes règlements détermineront les conditions dans lesquelles aura lieu l'élimination des juifs en surnombre. 

Art. 5. – Les juifs ne pourront, sans condition ni réserve, exercer l'une quelconque des professions suivantes : 

 

* Directeurs, gérants, rédacteurs de journaux, revues, agences ou périodiques, à l'exception de publications de caractère strictement scientifique.

* Directeurs, administrateurs, gérants d'entreprises ayant pour objet la fabrication, l'impression, la distribution, la présentation de films cinématographiques; metteurs en scène et directeurs de prises de vues, compositeurs de scénarios, directeurs, administrateurs, gérants de salles de théâtres ou de cinématographie, entrepreneurs de spectacles, directeurs, administrateurs, gérants de toutes entreprises se rapportant à la radiodiffusion.

 

Des règlements d'administration publique fixeront, pour chaque catégorie, les conditions dans lesquelles les autorités publiques pourront s'assurer du respect, par les intéressés, des interdictions prononcées au présent article, ainsi que les sanctions attachées à ces interdictions. 

Art. 6. – En aucun cas, les juifs ne peuvent faire partie des organismes chargés de représenter les progressions visées aux articles 4 et 5 de la présente loi ou d'en assurer la discipline. 

Art. 7 - Les fonctionnaires juifs visés aux articles 2 et 3 cesseront d'exercer leurs fonctions dans les deux mois qui suivront la promulgation de la présente loi. Ils seront admis à faire valoir leurs droits à la retraite, s'ils remplissent les conditions de durée de service ; à une retraite proportionnelle, s'ils ont au moins quinze ans de service ; ceux ne pouvant exciper d'aucune de ces conditions recevront leur traitement pendant une durée qui sera fixée, pour chaque catégorie, par un règlement d'administration publique. 

Art. 8 - Par décret individuel pris en Conseil d'État et dûment motivé, les Juifs qui, dans les domaines littéraires, scientifiques, artistique ont rendu des services exceptionnels à l'Etat français, pourront être relevés des interdictions prévues par la présente loi. 

Ces décrets et les motifs qui les justifient seront publiés au Journal Officiel. 

Art. 9. – La présente loi est applicable à l'Algérie, aux colonies, pays de protectorat et territoires sous mandat. 

Art. 10. – Le présent acte sera publié au Journal officiel et exécuté comme loi de l'État. 

 

 

Fait à Vichy, le 3 octobre 1940. 

 

 

 

Ph. Pétain.

Par le Maréchal de France, chef de l'État français : 

Le vice-président du conseil, Pierre LAVAL. 

Le garde des sceaux, 

ministre secrétaire d'État à la justice, Raphaël Alibert. 

Le ministre secrétaire d'État à l'intérieur, Marcel Peyrouton. 

Le ministre secrétaire d'État aux affaires étrangères, 

Paul Baudouin. 

Le ministre secrétaire d'État à la guerre, 

Général Huntziger. 

 

 

Le ministre secrétaire d'État aux finances, 

Yves Bouthillier. 

 

 

Le ministre secrétaire d'État à la marine, 

Amiral DARLAN. 

 

 

Le ministre secrétaire d'État à la production industrielle et au travail, René BELIN. 

Le ministre secrétaire d'État à l'agriculture, 

Pierre CAZIOT 


L’apogé de cette loi du 3 octobre 1940 a été la grande rafle du Vel d’hiv le 16 juillet 1942 ou la police française à pris la plus grande part. Ils ont arrété et remis aux allemand12.884 personnes dont 3031 hommes, 5802 femmes et 4051 enfants. Seul 3 enfants ont été sauf.

C’est ainsi que certaine enseigne telle Lissac usérent avec zéle de formule de choc :

- "Lissac ne saurait sans malveillance être confondu avec Isaac, nom israélite par excellence"

Sans commentaire.


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LES GUERRES IDEOLOGIQUE

Parmi les peuples voisins de Canaan, il en est que d’étroites parentés ethniques rattachent à Israël : Edom, Moab (v), Ammon. Ils prétendent avoir droit, eux aussi, en vertu de la promesse de leur ancêtre commun Abraham, à certaines parties de Canaan, et reproche à Israël d’avoir, par sa conquête, outrepassé les conventions ancestrales.Ils déclenchent alors des attaques qui n’on pas, comme celles des nomades, des causes économiques mais de prétendus motifs idéologique.

C’ est le cas  notamment de la campagne menée par Ammon contre la Transjordanie. Avant d’engager la riposte victorieuse sur le champ de bataille, le juge Jephté rappelle au roi Ammon le bien fondé juridique de la conquête faite par Israël. Seul le refus du roi d’Ammon de céder à l’argumentation diplomatique, décide Jephté à lui déclarer la guerre.


LE ROYAUME DE SAUL ET SES VOISINS

COMBAT DE DAVID ET DE GOLIATH

 

Tirant parti des conflits internes d’Israël, les Philistins renforcèrent leurs armées et se concentrèrent à Azéqua, au pied de la montagne de Juda. Seule la vallée d’Elah séparaient leurs troupes de celles d’Israël.Jour après jour, un géant nommé Goliath armé de pied en cap, sortait des rangs des Philistins, lançant un défi aux Israélites.

Le vainqueur du duel ainsi proposé régnerait sur le peuple vaincu.

Personne ne voulait tenter un combat aussi inégal, bien que Saul ait promis la main de sa fille au vainqueur. Seul David habile à défendre ses troupeaux contre les bêtes sauvages au moyen de sa fronde possédait la témérité de la jeunesse. Il s’avance sans crainte vers Goliath, l’atteint, avec sa fronde, en plein front, et le tue le géant tombe face contre terre avec sa propre épée. L’ennemie héréditaire était une fois de plus vaincu.

Israël et ses voisins hostiles

L’archéologie moderne nous à aidès à connaître ces voisins.

De tous cotés, Israël avait des ennemis. Au Nord-est, les Araméens, au Nord-ouest les canannéens, connus  plus tard sous le nom de Phéniciens. Sur les côtes au Suouest les Philistins, leur plus grave menace, enfin au Suest les Moabites et les Edomites ainsi que plusieurs groupes nomades.

A vues humaines, il est extraordinaire qu’Israël ait survécu aux attaques de ces peuples. A plusieurs reprises, il fut presque anéantisous les assauts des ennemis. Et poutant, il en ressorti une nation unifiée. L’objectif de D... était sa survie.

Les cananéens étaient en réalité de dangereux ennemis pour Israël. Par leur nette supériorité en matière d’art, d’architecture, de commerce et dans les autres domaines de la vie, ils plongeaient sans doute les Israélites dans l’admiration. Il est naturel que certains aient commencé à croire que cette supériorité provenait de leur religion et ont accepté leurs idoles.

Sur le plan militaire, Israël ne réussit pas à s’emparer de toutes les villes de Canaan. La plus grande victoire dont parle la Bible survint quand Débora put convaincre les tribus d’Israël d’attaquer une coalition cananéenne au nord, prés des eaux de éguiddo.

Certains spécialistes ont voulut situer cet événement d’aprés les renseignements que fournit la Bible.La bataille eut lieu à Taanac aux eaux de Méguiddo. ( Juges 5,19 ) Si ont parle de Taanac  plutôt que de Méguiddo, c’est simplement parce qu’ à cette époque, Méguiddo était en ruine, et Taanac en pleine activité. La date de 1125 avant correspond aux découvertes archéologique et à l’histoire biblique. Aprés ce combat, la résistance organisé des Cananéens s’arrèta bien que beaucoup de villes indépendantes soient restées à conquérir par les Hébreux.

Ce qui nous emmène à citer Gédéon, car dans le domaine politique il repousse la dangereuse invasion des Mydianites. Il ne s’agissait d’ailleurs pas des seuls Mydianites, mais d’une véritable coalition de tribus nomades ( y compris la Amalécites ) qui avaient fortement pénétré à l’intérieur de Canaanet poussé des pointes jusque dans la vallée de Yzréel. Gédéon réalise l’union de sa tribu, Manassé, avec Ascher, Zébulon et Naphtali.

C’est avec une armée issue de ces tribus, mais sévérement sélectionnée, que Gédéon obtient une victoire spectaculaire.

De récente fouilles ont révélé l’usage domestique des chameaux en Orient à partir de 1200 avant. Le chaneau, connu auparavent mais utilisé seulement par période, devint très commun comme bête de somme. La littérature orientale après 1200 avant en parle de plus en plus fréquemment. L’image des nomades du désert, les Madianites, les Amalécites, utilisant les chameaux pour faire des raids en térritoire israélite afin d’y voler troupeaux et récoltes, semble s’accorder   avec celle que nous tenons de l’archéologie. ( Juges 6:5 ;7:12 ) 

L’on peut dire en passant que nous pouvons avoir une meilleure idée du genre de récipient utilisé par Gédéon depuis qu’on a découvert dans un tombeau près d’Aman en jordanie, un vase à anse d’environ trente centimètres de haut et sur le côté une ouverturede quinze centimètres sur douze. Une petite plaque à l’intérieur servait à placer la lampe utilisée à cette époque.

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